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Prise en charge des blessés de l’insurrection à Yalgado : La Croix- rouge apporte sa contribution

Publié le mercredi 12 novembre 2014 à 19h20min

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Prise en charge des blessés de l’insurrection à Yalgado : La Croix- rouge apporte sa contribution

Pour témoigner sa solidarité aux blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, la Croix- rouge burkinabè et la direction régionale du Comité international de la Croix- rouge ont remis le vendredi dernier un important lot de médicaments aux responsables du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.

1 617 300 F CFA. C’est la valeur du lot de médicaments et produits pharmaceutiques reçus le vendredi dernier par le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Offert par la Croix- rouge burkinabè et la direction régionale du Comité international de la Croix- rouge, ce don est destiné à la prise en charge médicale des blessés de l’insurrection populaire des 30-31 octobre 2014. Pour Denis Bakyono, directeur national de la Croix- rouge burkinabè traduit la solidarité des responsables et personnels de la Croix- rouge nationale et de la direction régionale du Comité international de la Croix- rouge aux blessés de l’insurrection populaire et à leurs familles. M. Bakyono avait entre autres à ses côtés Jean Jacques Tshamala, chef de délégation régionale du CICR basée à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Pour le directeur général du CHU Yalgado, Robert Bibia Sangaré, ce geste de la croix- rouge et du CICR régional est inestimable, surtout que des membres de la Croix- rouge étaient déjà aux côtés des blessés pendant l’insurrection pour les aider à être évacués dans les établissements sanitaires. Le geste, a-t-il poursuivi, contribuera à « soulager les blessés, à apaiser la colère des familles et à contribuer à la réconciliation nationale ». A écouter le DG Sangaré du CHU Yalgado Ouédraogo, ces événements douloureux doivent au-delà des aspects fâcheux (pertes en vies humaines, dégâts matériels, etc.) nous servir de leçons, nous aider à cultiver davantage le sentiment d’appartenance à la même nation et à faire en sorte que ces événements ne se reproduisent plus dans le pays. Paraphrasant Nelson Mandela, il laissera entendre que « dans le mal peut naître le bien ».

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

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