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Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

Publié le jeudi 6 novembre 2014 à 00h44min

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Transition politique au Burkina : la vision de la société  civile

Parmi les composantes reçues par la mission des Chefs d’Etat de la CEDEAO, figure la société civile à qui, il a été demandé de proposer également trois (3) personnalités à même de diriger la transition. Pour cette entité, les valeurs d’« inclusivité », de « transparence » et de « partage pour le bien du Burkina Faso » constituent la « priorité des priorités ».

« La société civile a été invitée à exposer sa vision des évènements qui se sont passés au Burkina ces derniers jours et, en particulier, à donner sa vision de la période transitoire. Pour nous, par priorité, il nous faut mettre l’accent sur les valeurs ; les valeurs d’inclusivité, les valeurs de transparence et les valeurs de partage pour le bien du Burkina Faso. Le second point de concentration, c’est celui de l’architecture de la transition qui est un point prioritaire suivant celui des valeurs dans lequel il faudrait organiser de telle sorte que l’ensemble des composantes du peuple burkinabè puissent contribuer à cette transition afin qu’à l’issue de celle-ci, nous puissions dessiner le cadre juridique et institutionnel d’une démocratie achevée. Le 3ème élément de priorité est celui de la personnalité qui va être proposée pour diriger la transition que nous allons avoir  », a expliqué Siaka Coulibaly, politologue, acteur de la société civile et président du Conseil d’administration du Centre de suivi et d’analyses citoyens des politiques publiques. C’est, certainement, sur la base de ces éléments que la société civile fera donc la proposition de sa liste de trois personnalités. Sur la durée de la transition, la société civile a proposé six (6) mois mais ne trouve pas d’inconvénient à la « contre-proposition » d’un (1) an ‘’faite’’ par la communauté internationale.

La suite du processus …

« Le plus gros problème, c’était l’Armée. Mais elle accepte aujourd’hui la transition civile ; donc, le reste, c’est une question de concertations, de discussions à l’issue de laquelle, on va sortir avec des résultats. Nous allons proposer les noms de ceux qui peuvent faire la transition, qui peuvent diriger la transition, et dès lundi, on va commencer les discussions pour mettre en place l’architecture », s’est réjoui M. Coulibaly, ajoutant que les perspectives sont ouvertes pour tout le monde. « Nous sommes à 99% de boucler la feuille de route immédiate, qui est de mettre en place le dispositif de la transition et ça, on va le régler au plus tard la semaine prochaine », a-t-il indiqué. Au cas où chaque composante venait à proposer des noms qui soient différents de ceux des autres, il « sera » procédé à des auditions pour examiner les CV (Curriculum Vitae ». Pour la société civile, il « faut » un président civil, qui ne sera pas proche d’un des partis politiques en course pour les élections.

L’avenir de la démocratie et la question de l’« ancienne » majorité

De l’avis de Siaka Coulibaly, l’avenir présage une « démocratie vivace » où tout le monde pourra s’exprimer et où, en dernier ressort, c’est le peuple consulté par voie de démocratie ouverte, transparente, qui va désigner le Président. Pour M. Coulibaly, il ne sert à rien, pour les partis politiques, de créer des fractions aujourd’hui parce que le peuple sera consulté par vote. L’objectif étant que ceux qui vont diriger la transition soient en position d’équidistance par rapport aux forces partisanes pour ne pas laisser celles-ci influencer la transition et, partant, dessiner un futur qui leur est favorable.

En ce qui concerne l’« ancienne » majorité, Siaka Coulibaly pense qu’il faut la tenir hors de la transition pour plusieurs raisons. « Personnellement, j’étais favorable pour une transition qui fasse l’ouverture. Mais, l’avis général est de ne pas permettre à cette majorité ancienne de prendre part, eu égard aux rancœurs encore qui existent et qui pourraient ressurgir si ces personnalités sont présentes dans les discussions. A mon avis, il vaut mieux tenir ces personnalités à l’écart, pour la transition, dans le sens d’une transition apaisée, et qu’elle se prépare, peut-être, pour prendre part aux compétitions électorales », a analysé Siaka Coulibaly.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 novembre 2014 à 03:48, par BASSAN JUSTE En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Même aux présidentielles, législatives et municipales il faut d’abord des poursuites judiciaires les concernant avant d’accéder à ses élections. Sinon ils vont continuer à cacher beaucoup de choses que dieu bénisse mon pays que j’aime beaucoup.

  • Le 6 novembre 2014 à 06:24, par bily En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    A mon humble avis ils doivent s’effacer de la scène politique. Pour leur propre sécurité ils doivent s’exiler . Ils ont fait trop de tords au peuple . En plus ils continuent d’être arrogant . Pour prévenir un drame c’est mieux qu’ils quittent le pays le temps de se faire pardonner.
    A bon entendeur , Salut

  • Le 6 novembre 2014 à 06:53, par YIRMOAGA En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    L’ex majorité pourra attendre après la transition pour s’exprimer après avoir présenté ses excuses au peuple Burkinabè. Mais doit se tenir hors des pourparlers et de la transition. Elle peut se reconstituer et s’organiser pour ls élections de 2015, mais doit observer l silence actuellement jusqu’à l’hunimation des martyrs. Pardon les ASSIMI, votre majorité est un rêve historique.

  • Le 6 novembre 2014 à 06:59, par soura yorba En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    La majorité (les partisants de Blaise Compaoré) doivent d’abord répondre de leurs crimes (économiques et de sang). Seuls ceux qui seront acquittés peuvent se présenter aux prochaines sélections. C’est surtout l’injustice et leur arrogance qui ont révolté le peuple... Occulter cette vérité entraînera une autre révolte. Pensez-y sérieusement.

  • Le 6 novembre 2014 à 09:09, par La doctrine En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Merci bien à M. Siaka COULIBALY.
    Que Dieu continue de bénir le Burkina Faso.

  • Le 6 novembre 2014 à 09:57, par Fasopourtous En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Personne ne doit être écarté, aucun parti, aucune personnalité !! Le Burkina a besoin de tous ses fils et il ne faut surtout pas que dès le départ, les cartes soient faussées !! Mais c’est vrai que Gilbert de l’ADF/RDA aurait quand même dû se faire oublier l’espace de quelques jours !!

  • Le 6 novembre 2014 à 10:12, par M30 En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Jamais ! nous ne voulons pas voir aucun vautour de l’ancien parti au pouvoir dans ce processus de transition. Ne les appeler pas personnalité ; personnalités auprès de qui ? Ce sont eux qui ont menti à Blaise pour protéger leur milliard. ces gens comme Bedouma Yoda, Assimy Kouanda, Achille Tapsoba, Joselyne Vokouma, Alpha Yago, etc... vont d’abord rendre au peuple ce qu’il ont volé ensuite etre traduit en justice pour avoir été responsable de la mort de 30 personnes. Laisser ces gens revenir sur la scène politique c’est se foutre du peuple et de ses martyr. Ils sont aussi des buveurs de sang comme François Compaoré. Nous les jeunes du M30, sommes aux aguets et si vous les laisser venir nous les empêcherons de vivre en paix. Vive le Burkina Faso, vive la jeunesse, vive le M30 !

  • Le 6 novembre 2014 à 11:16 En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    En democratie il n’ya pas de peur tout le monde dois se presenter le peuple decidera

  • Le 6 novembre 2014 à 11:25, par Le Collectif En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Il faut qu’il y ait une opération "patte blanche" qui consiste à faire passer tous les dignitaires (anciens et récents) du régimes compaoré en justice pour leurs présumées responsabilités dans des crimes économiques et/ ou du sang de 1987 à nos jours. Ceux qui seront blanchis pourront continuer leurs carrières politiques (s’ils le désirent) par ailleurs les reconnus coupables doivent purger leurs peines et écartés de la vie politique. C’est ainsi que nous pourrions donner un sens réel à la révolution du peuple assoiffé de vérité et justice sur beaucoup d’évènements passés. La Patrie ou la mort nous Vaincrons !!!!!

  • Le 6 novembre 2014 à 11:27, par Salomon En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Notre Opposition Politique et notre Société Civile doivent ouvrir l’oeil comme elles l’ont toujours fait. Je les félicite pour leur attitude face à la présence du CDP et des autres dans la salle de négociation.

    Ce qui est urgent pour l’ancienne majorité, c’est de se consacrer à une reforme profonde de leurs partis en mettant à l’écart les responsables qui ont été la cause de ce qui nous arrive aujourd’hui de part leur arrogance, leur esprit de division, leur outrecuidance, leur suffisance...Ils ne doivent pas avoir leur place ni dans les négociations, ni dans l’équipe qui sera chargée de conduire la transition de peur d’amener encore le peuple dans la rue. Dieu bénisse la transition ! Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 6 novembre 2014 à 11:37, par fat En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Je lance un mandat d’arrêt contre tous les premiers responsables de l’ex majorité. On vera si vous aurez l’audace de vous présenter à l’Hotel même si trois Présidents vous appelent. Venez voir ! Tampissi damba !

  • Le 6 novembre 2014 à 13:17, par Vérité En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Nous ne sommes pas d’accord pour que les responsables du CDP qui qu’ils soient participent ni aux présentes discussions, ni à la transition. Déjà qu’ils ont leurs DAF, leurs REGISSEURS et leurs DG qui sont toujours aux affaires et qui continuent d’utiliser des stratégies pour leurs envoyer de l’argent, s’il faut encore que ces mèmes gens participent pour faire des propositions, c’est dire qu’il n’y aura pas de changement notable dans la gestion des affaires et surtout dans la gestion des deniers publics.

    Il est souhaitable que des audits soient faits le plus vite possible dans les ministères et institutions surtout dans les ministères qui reçoivent les fonds des PTF pour la mise en oeuvre de leurs projets et programmes, car le constat est que nos ex ministres, leurs régisseurs et leurs DAF s’enrichissaient beaucoup avec ces dons des PTF. Nous voyons les ministères de l’eau, de la jeunesse, des droits humains, de l’éducation nationale, pour ne citer que ceux-ci. Assainissons nos finances pour repartir sur de bases claires et serieuses.

  • Le 6 novembre 2014 à 14:02, par yaro En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Le CDP ne doit plus etre un parti politique au Burkina. et ses adherent se sont montres en assassin. SVP il faut d’abord les juger. qu’ils respondent de leurs actes. Blaise au CPI et les autres a la maco.

  • Le 6 novembre 2014 à 15:02 En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    J’ai un problème avec le discours de monsieur Coulibaly. Il cite dans les valeurs qui sont défendues, le principe d’inclusion. A moins qu’il ne sache pas ce que ce concept veut dire. Comment garantir l’inclusion en excluant les acteurs de l’ancienne majorité ? Encore une fois, il faut laisse tomber les passions et le considération personnelles pour pendre de la hauteur et permettre à tous de se retrouver. Vous parlez de choisir trois personnes, qui désigne les trois personnes avec quel mandat et quelle légitimité ? Si l’on y prend garde, on risQue de tomber déjà le même piège que nous combattons depuis 27 ans. La passion et la haine sont aujourd’hui les ennemis de notre pays et il faut les détire pour que nous avancions avant que les autres partenaires n’emboîtent le pas au Canada. Le principe de l’inclusion veut qu’on tienne compte de tous et la démarche proposée par Coulibaly n’est pas juste dans ce sens.
    God bless BF

  • Le 6 novembre 2014 à 15:03, par yaro En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    ils doivent rejoinder compaore. il n’ont plus leurs places ici. si non on sort encore.

  • Le 6 novembre 2014 à 15:05, par SAM En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    A mon humble avis, je pense qu’il faut faire d’abord des audits dans toutes les institutions, ministère, mairies, sociétés d’état.... Ceux qui ne sont pas propres vont répondre de leurs actes ; Ceux qui sont propres vont continuer avec le peuple. Le CDP a même intérêt à chasser ces insensés de leur parti, sinon c’est sa mort qui est programmée.

  • Le 6 novembre 2014 à 15:14, par SAM En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Pour la transition, évitons de chercher un poulet à quatre pattes, cherchons le moindre mal car, dans sa politique Machavelique Blaise à mouillé beaucoup de gens dans ce pays

  • Le 6 novembre 2014 à 15:31 En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Si personne ne doit etre ecarte, ramenez nous Blaise, Assami, Yoda, et allez ramenez meme tous les prisonniers de la MACO.On ne doitpas echapper aux consequences de ses actes. Il faut evitr ca. C’est pas intelligent en fait.

  • Le 6 novembre 2014 à 16:05, par Ouedraogo En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    La majorité sortie a besoin de temps pour faire une introspection avant de se lancer dans la vie publique à nouveau. Cette rupture lui serait utile pour tirer les leçons et revenir éventuellement pour participer cette fois-ci à la construction de la nation. Mais au delà des questions de procédures et d’échéances, nous devons utiliser l’opportunité de cette transition pour discuter et dessiner le socle de valeurs sur lequel nous voulons construire le futur de notre pays. Cela requiert un grand forum, peu importe la forme et le nom, mais convenir d’un nouveau socle de valeurs fondamentales serait utile pour stopper la dérive vers laquelle le pays était orienté. Cela peut prendre la forme de ce que certains pays ont connu au début des années 90 sous le nom générique de "conférence nationale", mais en tirant les leçons pour y corriger les excès et insuffisances.

  • Le 6 novembre 2014 à 16:40, par Main dans la Main En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Monsieur Coulibaly, si mon message pourra vous parvenir, je sais que c’est difficile pour le moment de lire le forum du fait de votre agenda assez chargé en ces moments-ci. par miracle peut etre, retenez que je propose le Pr Luc Marius Ibriga de L’université de Ouagadougou. En ce que je sache il n’est pas affilié a un parti politique ou du moins s’il l’est( pour etre prudent) il n’est pas un militant des grands jours. Son CV pourra etre interressant dans le sens de la preparation de la future constitution ainsi que la composition et le mode de designation des membres de certaines institutions republicaines : le CES, leconseil constitutionnel, le conseil superieur de la communication... Si lui ne vous interrese pas faite appel a Pascal Yemboini Thiombiano l’ex directeur de la RTB. Merci

  • Le 6 novembre 2014 à 16:43, par Ambition En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    ces politiques arrogants tels que les Assimi Kouanda, les Bedouma Y., Alpha Yago et autres n’ont même pas honte. après tout ce que notre peuple a vécu ils osent encore se présenter sur la scène politique ! ah ! pour quel motif ? pour quel programme ? pour une politique du ventre oui !! mon oeil !

  • Le 6 novembre 2014 à 16:53, par Oun du Faso En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    il faut reconnaitre que l’ex-majorité est composée de personne en manque "d’intelligence", de regret et même d’humanisme. Sinon, comment des gens qui sont à la base de la situation actuelle, avec for malheureusement des pertes en vies humaines peuvent se permettre d’apparaitre et participer aux recherches des solutions aux problèmes qu’ils ont crées. Foutaise ! A réfléchir, je leur donne raison. Pourquoi ? parce qu’il fallait simplement déposer une plainte contre eux et du reste, je pense que la moindre des choses.

  • Le 6 novembre 2014 à 16:57, par Osy En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    La société civile doit éviter que certains de ces acteurs qui ont aussi commit des délits (mal gouvernance dans leur structure) ne fasse pas des déclarations publiques car ils peuvent ternir leur image.

  • Le 6 novembre 2014 à 17:21, par Oun du Faso En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    il faut reconnaitre que l’ex-majorité est composée de personne en manque "d’intelligence", de regret et même d’humanisme. Sinon, comment des gens qui sont à la base de la situation actuelle, avec for malheureusement des pertes en vies humaines peuvent se permettre d’apparaitre et participer aux recherches des solutions aux problèmes qu’ils ont crées. Foutaise ! A réfléchir, je leur donne raison. Pourquoi ? parce qu’il fallait simplement déposer une plainte contre eux et du reste, je pense que la moindre des choses.

  • Le 6 novembre 2014 à 20:49, par Gandi En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Monsieur Coulibaly, vous parlez d’inclusion comme une des valeurs de votre vision et vous excluez les accusés ? SVP prenons de la hauteur pour ne pas tomber dans la haine. Le Burkina doit avancer et c’est avec raison et non la haine que cela se fera. Le concept d’inclusion n’est pas partiel et nous devons tenir compte de tout le monde dans les concertations. Merci pour tout ce que vous faites mais de grâce démarquez-vous de sentiments personnels.

  • Le 6 novembre 2014 à 20:58, par Big Bang En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Hey, hey, hey, il faut éviter, Siaka d’être pire que les gens du CDP. Leur sectarisme, leur exclusion des autres, leurs arrogances, leurs nargueries ne doivent, en aucun cas, être pratiquées par les organes de la transition, ni même après par les autorités politiques qui seront issues des élections couplées législatives et présidentielle de 2015. Si des personnes intraitables et arrogantes comme Alain Edouard TRAORE, Alain Bedouma Yoda, Luc Adolphe TIAO, 1er sinistre dont le gouvernement a contribué à valider le projet fou de modification constitutionnelle de l’article 37 doivent être banis à jamais de la transition, il faut penser honnêtement à intégrer d’ores et déjà parmi les autorités de la transition certains militants honnêtes du CDP ainsi que tous les dirigeants de l’ADF/RDA qui étaient, a y regarder de près, contraints naïvement et qui sont tombés, à bras racourcis dans le panneau ou l’escarcelle des "exilés forcés" de Yamoussokro ou de Cotonou. Qui l’aurait cru ? Que doivent-ils désormais penser maintenant nos deux frères Compaoré de la situation politique actuelle du Burkina. Qui a poussé qui dans le décor ou les orties ? En tous cas, je tire mon chapeau à Mme Antoinette Compaoré (petite soeur du Président démissionnaire) et à Mme Chantal Compaoré (épouse courageuse et GRANDE DAME DE COEUR) qui avaient, toutes les deux tiré en vain la sonnette d’alarme. Pourquoi bon sang le Président Blaise Compaoré ne s’est-il pas fié objectivement à l’intuition de ces deux Dames. Siaka, fait pardon. Toutes les filles et fils du Burkina de l’intérieur comme de l’extérieur, du Nord au Sud et d’Est en Ouest doivent être associés à cette oeuvre salutaire de reconstruction de la démocratie dans notre pays. Big Bang.

  • Le 7 novembre 2014 à 10:54, par sogossira sanou En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Ne nous écœurez pas d’avantage avec cette ordurière notion de majorité qu’elle le soit au passé ou que sais-je ! Le terme est d’ailleurs si impropre car l’opposition politique n’est pas la minorité comme les événements l’ont démontré. Elle apparaissait comme une majorité par l’achat des consciences d’une masse manipulée, et contre laquelle l’opposition se battait.
    Lorsque dans leur meeting ils prétendaient remplir des stade recto-verso par leurs méthodes de tricheries, vous comprenez a présent que le peuple et les masses opprimées ont démontré le contraire.
    Ne nous pressons pas car le temps vient où ils vont répondre des crimes de sang dont ils se sont rendus coupables vis-à-vis du peuple burkinabé et de toute l’Afrique d’ailleurs (il ne faut pas l’oublier et vous savez bien de quoi je parle Liberia Sierra Leone Cote d’Ivoire Mali Angola où n’ont-ils pas été trempés et se sont illustrés dans le plus mauvais sens). Il est bien fini pour eux le temps de l’impunité dont ils s’étaient passés maîtres. Ce ne sont point là des idées revanchardes mais un juste rétablissement de la justice sociale tant VINGT SEPT années de règne d’impunité a pris fin en ce 30 octobre.
    Le régime de blaise qui n’a fait que servir pendant son règne en bon valet local comme le dit notre Ditanyè son maitre impérialiste français particulièrement, il est temps et grand que l’Afrique soit restituée dans sa dignité par de ses dignes fils qui savent défendre les africains.

  • Le 7 novembre 2014 à 11:39, par sogossira sanou En réponse à : Transition politique au Burkina : la vision de la société civile

    Ne nous écœurez pas d’avantage avec cette ordurière notion de majorité qu’elle le soit au passé ou que sais-je ! Le terme est d’ailleurs si impropre car l’opposition politique n’est pas la minorité comme les événements l’ont illustré. Elle apparaissait comme une majorité par l’achat des consciences d’une masse manipulée, et contre laquelle l’opposition se battait.
    Lorsque dans leur meeting ils pretendaient remplir des stade recto-verso par leurs methodes de tricheries, vous comprenez a present que le peuple et les masses opprimées ont demontré le contraire.
    Ne nous pressons pas car le temps vient où ils vont repondre des crimes de sang dont ils se sont rendus coupables vis-à-vis du peuple burkinabé et de toute l’Afrique d’ailleurs (il ne faut pas l’oublier et vous savez bien de quoi je parle Liberia Sierra Leone Cote d’Ivoire Mali Angola où n’ont-ils pas été trempés et se sont illustrés dans le plus mauvais sens). Il est bien fini pour eux le temps de l’IMPUNITE qu’ils s’etaient passés maîtres. Ce ne sont point là des idées revanchardes mais un juste retablissement de la justice sociale tant VINGT SEPT années de regne d’impunité à pris fin en ce 30 octobre.
    Le regime de blaise qui n’a fait que servir pendant son règne en bon valet local comme le dit notre ditanyé son maitre imperialiste français particulièrement, il est temps et grand que l’Afrique soit restituée dans sa dignité par de ses dignes fils qui savent défendre les africains.

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