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Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

Publié le mercredi 12 novembre 2014 à 23h39min

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Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

Le président actuel de la transition, le lieutenant-colonel, Yacouba Isaac Zida a reçu, dans la matinée de ce mercredi, 12 novembre, au siège du Conseil économique et social, plusieurs délégations d’institutions nationales et internationales : une mission conjointe de l’ONU-UA-CEDEAO, l’OIF, l’ambassadeur des Etats-Unis, des chefs coutumiers et du Conseil supérieur des Burkinabè de l’Etranger.

Certaines délégations, à l’image de la mission conjointe de l’ONU-UA-CEDEAO, sont venues pour s’entretenir avec le président actuel de la transition sur les évolutions possibles des différentes initiatives et envisager avec lui, « tous les moyens » de sortir de la crise. D’autres, par contre, sont venues au contact et à l’information auprès des autorités. C’est dans cette logique que s’inscrit la mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), conduite par Antonio Monteiro, ancien Président cap-verdien. « C’est la première rencontre à Ouagadougou de cette organisation et elle a été informée sur la situation. Nous avons eu des échanges très approfondis sur la situation. On a reçu des informations très concrètes, surtout la volonté de l’Armée de remettre le pouvoir aux civils, le plus tôt possible. Et le lieutenant-colonel Zida nous a même dit que pour lui, on pouvait faire les élections dans 6 mois », a confié Antonio Monteiro. A l’en croire, l’OIF se réjouit de « cette volonté et de cette détermination » de rendre possible le retour à une vie constitutionnelle normale au Burkina.

Avec les autorités coutumières, composées des responsables coutumiers de Djibo, Fada, Ouahigouya et de Bobo-Dioulasso, il a été question des actions menées par les autorités militaires, du déclenchement des évènements à ce jour. A en croire leur porte-parole, Soumaïla Sanou de la chefferie coutumière des Bobos maadaré, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida les a rassurés de la volonté des militaires à aller dans le sens souhaité par les différents acteurs. Les responsables coutumiers qui disent jouer un rôle d’accompagnement, ont également formulé des bénédictions pour une exécution reçue des missions assignées à l’équipe actuelle de la transition.

La vision des USA et le vote des Burkinabè de l’Etranger

L’ambassadeur Tulinabo Mushingi est venu d’abord encourager le lieutenant-colonel à poursuivre le dialogue entrepris depuis le déclenchement de la crise. Il a ensuite souligné la volonté de son pays à voir une passation rapide du pouvoir à une autorité civile et que cet organe civil soit régi par l’ordre constitutionnel. Le troisième point est que le principal objectif de la transition soit de préparer des élections pour 2015. « Pour nous, les Etats-Unis, l’objectif reste le même et les trois points sont très clairs. Comme je l’ai dit, et je le répète encore, un gouvernement civil, une transition régi par l’ordre constitutionnel et que le but principal de cette transition soit de préparer les élections », a insisté le diplomate américain pour qui, en plus des trois points susmentionnés, à la fin, « nous demandons aux militaires de regagner leur fonction primordiale qui est la sauvegarde de l’intégrité territoriale et la sécurité du peuple burkinabè ». Il se dit encourager par les propos des acteurs de trouver une solution de sortie de crise. « Tout le monde nous rassure, d’un côté ou de l’autre, et nous sommes très encouragés », a confié Dr. Mushingi.

Le secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Marc Somda, a clos les audiences de cette matinée avec en sus, le sujet du vote des Burkinabè de l’Etranger. « Le chef de l’Etat envisage que les Burkinabè de l’Etranger puissent prendre part aux élections en 2015. Il envisage sérieusement qu’on donne la possibilité à nos compatriotes vivant à l’Etranger de pouvoir prendre part à l’élection présidentielle de 2015. Etant entendu que la CENI a déjà créé les démembrements, il serait de bon ton qu’on puisse le faire  », a déclaré M. Somda.

Les concertations entre les autorités militaires se multiplient à un moment où société civile, partis politiques, autorités coutumières et religieuses sont en concertation sur les contre-propositions de l’avant-projet de charte et à 72 heures, en principe, de l’échéance de l’union africaine pour passer le témoin de la transition à un civil, sous peine de sanctions.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2014 à 23:27, par Maths En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Blaise a fait 27 ans de pouvoir avec Diendéré. Le colonel Z est sous Diendéré. Mathématiquement le pouvoir de Blaise continue. Faut pas "gama" les gens !!!

    Si l’armée veut vraiment autant de pouvoir pour avoir une emprise forte sur la transition alors ça explique tout. L’armée c’est pas pour faire de la politique. Si la formule nous est imposée au Faso alors il y’a quelque chose de louche. Dieu vous voit.

    Vous dites tous Dieu bénisse le Burkina Faso, même Blaise le dit : Dieu est Lumière. Tu ne peux pas te tenir dans les ténèbres pour invoquer Dieu. Car tous ce qui est louche et secret est dans les ténèbres. Ce qui est en Dieu se fait totalement et entièrement dans la Lumière et sous la Lumière.
    Dieu bénisse le Burkina Faso et qu’il éclaire les ténèbres afin de detruire les oeuvres des ténèbres en faveur de ses enfants

  • Le 12 novembre 2014 à 23:42, par haha En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Cher ambassadeur,

    Votre discours raisonnable serait compris dans des pays civilisées ou matures d’un point de vue politique. Mais là, vous vous adressez à des sourds.
    A l’occasion, jetez un coup d’œil dans le budget de l’Etat burkinabé et de plusieurs pays africains. L’armée est depuis plus de 50 ans, l’une des parties ayant l’une des plus grosses parts budgétaires. Ces mêmes armées sont incapables de se coordonner et de défendre un pays comme le Mali face aux rebelles. Vous savez pourquoi ? Parce que dans ces anarchies, bcp de présidents nourrissent grassement des incompétents et leur offre des armes pour s’assurer de leur longévité au pouvoir.

  • Le 12 novembre 2014 à 23:51, par Dieudo En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Quand est ce que Zida rencontre les vendeuses de zoomkom de Karpala, dans le cadre du dialogue inclusif ? Quelle date prévoit-il pour les garibous de Charles de Gaulle ? Quelle jour rencontre t-il les prisonniers de la MACO et les bronziers de Banfora ? A quoi rime tout ce cinéma lorsque les partis politiques, les organisations de la société civile, les autorités coutumières et religieuses ont déjà approuvé un projet de charte approuvé à l’unanimité, pendant que les représentants de l’armée étaient volontairement absents ? Question à mille francs.

  • Le 12 novembre 2014 à 23:53, par bila balbone En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    A quel jeu jouent ces militaires ? ils perdent sciemment le temps afin de faire dissimuler tous les documents compromettants de l ancien regime et surtout ressuciter le CDP car ils auront la main mise sur l organisation des élections cote ivoirien ou le bourrage des urnes nous attend.Tous les militaires a leurs casernes ou la population sortira encore ,cette fois pour la derniere fois afin de bien faire comprendre aux militaires qu ils doivent apprendre les lecons et surtout bien les comprendre.

  • Le 13 novembre 2014 à 00:10, par Mr Coulibaly En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Les points evoque’s par l’Ambassadeur des USA sont tres importants et doivent etre suivis. IL FAUT ALLER A’ UNE TRANSITION QUI RESPECTE LA CONSTITUTION ! LES ELECTIONS DOIVENT AVOIR LIEU POUR AVOIR UN PRESIDENT ET DES DEPUTE’S DUMENT ELUS ! LES FORCES ARME’ES PEUVENT ET DOIVENT CONTINUER A’ JOUER LE ROLE D’ARBITRE A’ DISTANCE !
    Zida, it can be done !!!! IL FAUT SIMPLIFIER LES CHOSES ET CESSER D’ECOUTER CES POLITICIENS QUI SONT HABITUE’S AUX LONGS DISCOURS VIDES QUI NE FONT QU’ENTRAINER NOS PAYS VERS LE DESASTRE ! LE BURKINA FASO MERITE MIEUX !!!

  • Le 13 novembre 2014 à 01:18, par Digne Yarga En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Si on permet le vote des Burkinabe de l’etranger en 2015, Blaise et Allassane vont tronquer les resultats en Cote d’ivoire et faire gagner leur pion. Zida n’a pas été élu, il n’est là que pour assurer la securité du Pays en attendant qu’on trouve un President de transition. Qu’il transmette le pouvoir qu’il n’a rien fait pour obtenir et les civils decideront de comment organiser les elections de 2015. Je me rend compte petit à petit qu’il rame pour Blaise.
    C’est au peuple qui a tout sacrifié pour prendre le pouvoir de gerer la transition. Zida retournes en caserne et arrete de vouloir nous enfariner. Là où tu vas nous on est deja là bas.

  • Le 13 novembre 2014 à 01:21 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Merci monsieur l’ambassadeur.Il est temps que ce répondeur téléphonique de Blaise Compaoré et de Gilbert Diendéré arrête de nous faire tourner en rond.Qu’il fasse très attention sinon il va terminer comme Sanogo bien que j’ai plus de sympathie pour lui puisqu’il a osé faire son coup d’état à ATT alors que notre papillonneur a juste été mis devant par ses 2 mentors pour nous pourrir la vie.Attention,attention Zida nous ne sommes pas encore couchés.

  • Le 13 novembre 2014 à 03:11, par Moussa Ouedraogo En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Extrait de la Lettre du Continent N°693 : « Comment Diendéré a manœuvré en coulisses »
    C’est au cours d’une réunion de plusieurs heures au palais de Kossyam, dans la nuit du 29 au 30 octobre, que Blaise Compaoré a fait part, pour la première fois, de son intention de démissionner et de quitter le Burkina Faso. Durant la discussion, celui-ci, entouré d’un carré de fidèles collaborateurs, a évoqué son bilan et ses « actions pour les populations ». Toutefois, le spectre d’une répression des manifestants, comme en Côte d’Ivoire en 2011 durant la crise post-électorale, a conforté la nécessité d’un départ.
    Lors de cette rencontre, le patron du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), Gilbert Diendéré, a été désigné pour pousser le scénario d’une transition, tout en restant l’intermédiaire direct du chef de l’Etat burkinabé. Dans les heures ayant suivi la démission de ce dernier, le 31 octobre, il est intervenu auprès du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Honoré Nabéré Traoré, pour désapprouver l’annonce de ce dernier de s’autoproclamer nouveau chef de l’Etat. A défaut de pouvoir prendre personnellement le contrôle de la transition par crainte d’envenimer la situation, Gilbert Diendéré a demandé à son adjoint, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida de prendre attache auprès des appareils politiques et de la société civile afin d’entamer des négociations. Cet officier a été d’autant plus facilement plébiscité par plusieurs mouvements (Balai citoyen, M21…) qu’il a annoncé publiquement, sur la place de la Nation de Ouagadougou, le ralliement d’une majorité de gradés aux manifestants. Porté par l’adhésion de la foule, le n°2 du RSP s’est à son tour proclamer chef d’Etat, avec l’aval de son « patron ».
    Le lendemain, 1er novembre, lors d’une rencontre à l’état-major de l’armée, Gilbert Diendéré a convaincu Honoré Nabéré Traoré de signer une déclaration reconnaissant Isaac Yacouba Zida comme seul responsable de la transition. Gilbert Diendéré a officialisé son rôle dans ce processus à visage découvert, le 2 novembre, lors d’une rencontre publique avec son second au Conseil économique et social (CES) ».

  • Le 13 novembre 2014 à 03:30, par Marcellin En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Qu’est-ce que Monsieur Marc SOMDA a à aller voir Monsieur ZIDA pour parler du vote des burkinabè de l’étranger ??? C’est une démarche totalement inopportune et dangereuse.
    Au moment où on est en train de négocier pour mettre en place les institutions de la transition et de vouloir que les militaires se retirent de la vie civile vous soumettez à Monsieur ZIDA une question qui doit être réglée par la transition.

    Est-ce à ZIDA de veiller à l’organisation des élections ? C’est ainsi que nous confortons dans l’esprit de Monsieur ZIDA qu’il doit rester, que sans lui rien n’est possible et après nous nous étonnons qu’il veuille y démeurer.

    Lorsque l’on sait en plus que vous êtes un cadre de l’ex-parti au pouvoir, le CDP et que vous étiez partisan de la révision de l’article 37, on ne peut pas être serein et cela alimente la méfiance vis-à-vis de ces autorités militaires. Vous ne facilitez pas la tâche à Monsieur ZIDA
    Monsieur ZIDA est en train de peiner pour mettre en place les organes de la transition. Aidez-le à y parvenir. Ne rendez pas la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà. Même pour la réconciliation à intervenir, vous avez intérêt à vous limiter à l’évacuation des affaires courantes et à rester dans votre ministère.

  • Le 13 novembre 2014 à 04:20 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Vive la république ! Vive le respect de la constitution ! Retour rapide et respect de l’ordre constitutionnelle

  • Le 13 novembre 2014 à 05:00, par Mechtilde Guirma En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Chers compatriotes, les États-Unis sont venues poser leurs conditions. C’est maintenant que vous aurez les yeux ouverts pour comprendre deux choses :
    1) Pourquoi avoir changé Blaise s’il ne nous est même pas possible de réfléchir tranquillement avec nos autorités tant civiles, politiques, coutumières et religieuses que voilà des sommations de menaces de sanction ! Pouvons-nous maintenant comprendre Blaise lui-même qui ne comprend pas pourquoi il a été évincé pour être remplacé par un autre qui ne ferait pas autrement que lui. En effet toutes ces années n’a-t-il pas offert de bons et loyaux services lui et sa femme aux intérêts supérieures de la Nation…AMÉRICAINE ? Pourquoi ses amis politiques burkinabés l’ont trahi et lui coupe l’herbe sous les pieds pour prendre sa place et faire de lui le bouc émissaire afin de calmer la houle populaire. N’a-t-il pas assez partagé avec eux ? Pourquoi… ? Pourquoi… ? Et POURQUOI ?….

    2) Pourquoi a-t-on éloigné des consultations des assises pour trouver un chef de transition de partis politiques indésirables notamment le Front républicain dont l’un des chefs jadis a dénoncé avec véhémence le libéralisme et le néo-libéralisme alors que leurs futurs leaders étaient encore au gouvernement de Blaise. Et comme déjà il drainait des foules, il fallait le plus vite possible s’en débarrasser, y compris les éliminations physiques quel qu’en soit la manière ? Comprenez-vous maintenant que l’insurrection populaire laisse aux États puissants un goût amer d’inachevé : La répression sanglante par exemple au point que Blaise accuse également ses compagnons d’armes de trahison ? Comprenez-vous maintenant leur silence gênant mais très parlant ? C’est parce que peut-être le moment n’est pas encore arrivé. Comprenez-vous une certaine OSC au même sigle de FR (la confusion) avec un prétendu constitutionaliste qui nous a bourré de théories juridiques sortis tout droit des tiroirs napoléoniens avec un amalgame de cocktail explosifs américains ? Peut-être comprenez-vous aussi la façon visionnaire et mystique dont notre très cher Arba Haba Diallo a tiré sa révérence, lui qui a beaucoup aimé son pays ses hommes… ? On pourrait également comprendre le mutisme bruyant du Président de la Côte d’Ivoire et peut-être qui réalise que Bonnet blanc égale blanc Bonnet ?

    Les questions sont nombreuses et les réponses difficiles à apporter. Mais je vais vous révéler une chose : Lorsque Mgr Anselme (il est toujours là) a demandé à me rencontrer parce que j’avais envoyé au collège des sage ma contribution. Après m’avoir écouté attentivement lui répondre aux précisions demandées, soucieux (c’est comme s’il flairait un danger), il m’a posé la question de savoir si ce n’était pas mieux de nous contenter des miettes que de ne rien avoir du tout ? Alors je lui ai répondu : Excellence, vous voulez dire qu’il y a un choix qui nous est imposé d’avance à savoir : Accepter mourir tout de suite par la force des armes ou par un poison violent, ou alors mourir lentement par petite dose de nourritures empoisonnées, jusqu’à l’extinction de nos peuples. Est-ce que nous devons faire ce choix pour nos petits enfants ? Quelques temps après, dans une des émissions sur le « Genre », à un moment donné j’ai entendu des propos adressés à des villageoises comme « bien sûr mieux vaut toujours les miettes que rien du tout ». Une collègue du ministère des Affaires Étrangères (de son nom de jeune fille Sagnon) très proche sinon adepte de l’idéologie du « Genre », m’a carrément rétorqué que mieux vaut les miettes que rien du tout. L’on m’a rapporté les propos de la députée Fatou Diendéré qui parlant de moi, disait que tout ce que la grande soeur disait et tentait de faire comprendre dans mon approche de la démocratie était vrai. Cependant si on s’amusait à les suivre, le robinet des aides se fermera. En effet n’est-ce pas ce qui s’est passé à Beijing lorsque les femmes ont inondé Blaise Compaoré de coup de file l’obligeant (d’après les comptes rendu que nous avons reçu au Restaurant eau vive face au grand marché du côté nord) à accepter le principe du couple comme validité du mariage et à accuser le Pape et les Pays arabes de fondamentalisme parce eux, il préconisait la triade familiale (Père, mère et enfant). À un ancien collègue du MAET, j’ai lancé le proverbe moagha suivant dans une conversation : « Mieux vaut manger la nourriture qui n’a pas de palabre que celle qui en est pleine ». Réponse : « Pourvu que la nourriture vienne, les palabres ça n’a pas d’importance ».

    Il y a beaucoup d’autres choses à dire, mais pour moi c’est très peu de chose, Attendons la commission Vérité, Justice, Réconciliation et ce depuis la Révolution de Sankara. C’est une étape incontournable si nous voulons survivre en tant que peuple. Commençons toujours et nous verrons que Dieu fera le reste. Nous Burkinabé nous avons déjà vécu de telle situation, avec la question du Cinéma. Il y a de cela plus de 40 ans. Deux femmes déterminées, Madame Mensah Simone Fernande et Odette Sanogo s’engageant corps et âmes et sacrifiant leurs fortunes pour la cause et, à la tête d’hommes déterminés également, ont relevé le défi. Dommage que les topographes les aient oubliées dans l’attribution des rues. Aujourd’hui, je pense, que le défi peut de nouveau être relever, même à l’échelle de l’Afrique tout entière, pourvu que nous ne nous débarrassons pas (et c’est là où le bât peut blesser) de nos repères tant religieux que coutumiers et que nous visons l’authenticité sans pourtant les confondre à un pouvoir politique quelconque. Ce qui ne veut pas dire qu’on les soustrait de la vie politique. À ce sujet, nous burkinabé, nous sommes sur la bonne voie. Je profite pour dire au chef de file de l’opposition qu’il n’est pas trop tard. S’il s’inspirait seulement de l’exemple de Bédié-Ouattara, il aura une longueur d’avance sur d’éventuels événements fâcheux qui pourraient survenir. Sinon alors à ce moment il sera trop tard. De quoi donc aura-t-il à craindre, Blaise ne reviendra de toute façon pas au pouvoir. Le dialogue consensuel et inclusif peut –être alors mené.

  • Le 13 novembre 2014 à 05:17, par maiga mamadou En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    l’onu,ue,cedeao et l’oif maintener la pression les militaires dans les casernes un civile au pouvoir

  • Le 13 novembre 2014 à 05:44, par Bark Biiga En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    - Je chérie le Colonel Isaac Yacouba ZIDA que j’affectionne depuis ses prises de positions claires, nettes et précises. Il a dit à M. Marc Somda qui nous le répète : "Le chef de l’Etat envisage que les Burkinabè de l’Etranger puissent prendre part aux élections en 2015. Il envisage sérieusement qu’on donne la possibilité à nos compatriotes vivant à l’Etranger de pouvoir prendre part à l’élection présidentielle de 2015. Etant entendu que la CENI a déjà créé les démembrements, il serait de bon ton qu’on puisse le faire". Bravo mon Colonel !
    - Mon Colonel et bien Cher compatriote, que Dieu vous bénisse et bénisse le Burkina Faso.
    Quant à Marc Somda, qu’a t-il fait depuis l’adoption de nos recommandations (passeports diplomatiques) lors de la dernière assemblée Générale, il y a plus d’un an ? Aucune de nos recommandations n’a abouti. C’est cela la mauvaise gouvernance et vivement que tout cela cesse dans notre pays. Bark Biiga.

  • Le 13 novembre 2014 à 06:03, par Rasakziri En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    A quoi joue Zida ? Je suis de plus en plus sceptique vis à vis de Zida. J’ai l’impression que Blaise, obligé de quitter dans la précipitation, l’a mis en place pour torpiller le processus en douceur. Lui n’est là que pour quelques semaines, pourquoi s’occupe-t-il des questions électorales. Il appartient au vrai Président de la transition ainsi que les institutions qui vont l’accompagner, les acteurs politiques de décider des questions électorales. Tout le monde sait que la meilleure manière de faire revenir le CDP au pouvoir est de favoriser le vote des burkinabà à l’étranger. Simplement parce que le corps électoral en Côte d,Ivoire risque même de dépasser le corps électoral au Faso, et que le CDP y a mis un dispositif qui va leur permettre de frauder allègrement. N’oubliez pas que c’est Bigtogo qui a le marché de l’identification des burkinabè en CI. On voudrait faire revenir Blaise qu’on ne procèderait pas autrement

  • Le 13 novembre 2014 à 06:31 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Autorites coutumieres, mais ou est le Mogho naba ? Ah j’oubliais lui c’est le roi des mossis. A lui on rend une visite de courtoisie et d’explications. Les autres, on les convoque pour leur donner des informations !! Faisons attention !

  • Le 13 novembre 2014 à 06:33, par youblobissan En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Le rôle de l’armée dans les pays démocratiques est de défendre la sécurité du pays et ses habitants, l’armée n’est pour faite pour la politique par la force parce qu’elle détient des armes achetés Avec l’argent du contribuable. Les injustices de toutes sortes créent des excès de frustrations qui entraînent toutes sortes de comportements Les révoltes et les attentats suicides qu’ on voit par ci par là ne sont pas dus seulement à l’intégrisme musulman mais aussi sont le fait de ceux qui veulent brimer les autres parce qu’ils sont puissants ou ont des armes .
    la politique n’est pas une entreprise économique dont le fond de commerce est le trésor public et l’aide internationale . Nous voulons un pays de justice, de patriotes , d’hommes intégres pour travailler et vivre en paix. Ceux qui veulent s’enrichir avec l’argent du contribuable n’ont plus leur place dans ce pays.. Il y a Bagre Pôle. Les bas-fonds irrigués et j’en passe.. On ne prend pas service avec une vieille CT et une année apres on roule en L/C V8 et des châteaux a Ouaga 2000. Ayons peur de Dieu et soyons sérieux .

  • Le 13 novembre 2014 à 07:13, par salaka En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    zida a goûté, il sera difficile de remettre à un civil. il travail avec la RSP seulement oubliant les autres militaires. zida n’a pas longue vie. il a interet à sauver sa vie en rendant le pouvoir le plus vite possible.

  • Le 13 novembre 2014 à 07:26, par guigemde En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Difficile de trouver un président tant que tous se révèlent assoiffés de pouvoir. La mal nommée société civile devrait sortir de l’ombre et donner son vrai visage. sinon pour une transition point besoin de AN ; juste un gouvernement et quelques institutions de réflexion sur la future constitution qui comme beaucoup l’ont dit doit être en béton armé pour nous éviter ces aventuriers du 21ème siècle

  • Le 13 novembre 2014 à 07:30, par toega En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Je m’adresse particulièrement à l’opposition et aux osc, les militaires veulent jouer au pourrissement c à d au désintéressement de la population pour vous museler.
    Ce Mr Zida savait très bien où était le pouvoir, il pouvait le prendre s’il était Gandaogo. Depuis le départ de blaise qui à pu visiter le palais ?
    Que cache t-on la bas.

  • Le 13 novembre 2014 à 07:45, par lachimère En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Certes, ZIDA rassure qui veut bien l’entendre que l’armée remettra le pouvoir aux civils : parole de fois de ZIDA himself. Mais ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi veut-il être présent dans toutes les organes de transition ? Est-ce oui ou non une transition civile ?

    Pour mémoire, la transition au Mali est digne d’intérêt et riche en enseignement. Un président de transition malmené dans son palais, un premier ministre de transition défait et gardé en résidence surveillé, etc., etc. etc....., avec une armée tapis dans l’ombre (Capitaine SANOGO) pour tirer les ficelles.

    J’ai bien peur que c’est le même scénario qui se dessine au Burkina. La communauté internationale, l’opposition politique Burkinabè, les OSC, les coutumiers doivent véritablement s’en inspirer pour éviter les différents rebondissement que le Mali a dû traverser jusqu’aux élections démocratique.

  • Le 13 novembre 2014 à 08:11, par Vous aussi !!!! En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Depuis 1966, donc depuis 48 ans, les militaires tiennent les rênes du pouvoir et ne veulent pas s’en départir. Nous les comprenons, mais eux doivent avoir l’honnêteté de comprendre que le monde africain a tellement évolué qu’il est impensable qu’en ce siècle, ils continuent à violer tous les textes fondamentaux de la République simplement par la force des armes. Voyez l’ancien président Blaise Compaoré, ancien homme fort bien craint. Il n’ a pas pu résister au tsunami populaire et a détalé sans demander les restes. Et vous, vous suivez les mêmes voies. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Vous luttez pour votre survie car vous êtes comptables des crimes de guerre dont on parle. Le peuple sait qui a fait quoi et attend que justice soit rendue à tous, des plus célèbres aux illustres inconnus qui ont à vos plombs chauds. Vous êtes des commandos, alors osez accepter de vous assumer.

  • Le 13 novembre 2014 à 08:11, par Message à Zida et autres En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    En 54 ans d’indépendance, l’armée a dirigé le pays pendant 48 ans, sur les 6 présidents qu’on a eu, 5 ont été des militaires alors que l’armée y compris tous les hommes de tenue ne représente pas 1% de la population interne et externe du Burkina Faso qu’on peut évaluer à 25 millions.
    Le message que je veux porter à Zida, est qu’il rende le pouvoir aux civils et vite car nous commençons à perdre patience, qu’il cesse les rencontres avec les différentes couches sociales de la nation. Ce n’est pas à lui de les faire car bientôt il doit céder la place au président civil de la transition qui aura pour tâche de les initier. Qu’il cesse de gaspiller nos maigres ressources avec ces rencontres pour se faire des galons. La première mission des forces de défense et de sécurité, comme l’indique le nom, c’est la défense de l’intégrité du territoire et la sécurité des Hommes et de leurs biens.
    Il faut dissoudre vite le Régiment Sécurité Présidentielle et libérer le Palais de Kosyam pour la gendarmerie et la police. C’est ce à quoi le président de transition autoproclamé devrait s’atteler à faire, au lieu de jouer au messie avec toutes ces rencontres inutiles. Nous commençons à perdre patience.
    Ces militaires du RSP ont pris la transition en main dans le but de sécuriser le Faso afin que l’ordre et la sérénité reviennent, en ont profité pour faire sortir certains dignitaires du pays lors des premières heures du couvre-feu, sinon comment se fait-il que François Compaoré qui avait été mis aux arrêts a pu se retrouver au Benin ?
    Quant au Général Gilbert, nous lui demandons de rester à l’écart de tout ce qui se passe actuellement au Faso car nous savons qu’il est trempé dans beaucoup de dossiers de crimes de sang avec l’assassinat de Thomas Sankara, Jean-Baptiste Lengani, Henri Zongo, etc. Il croit qu’on n’est pas au courant pour venir s’exhiber devant les medias comme un saint.
    Pour terminer nous exigeons du président de transition autoproclamé de rendre vite le pouvoir aux civils et retourner dans les casernes ; c’est sa place là-bas. Personne ne l’a obligé à devenir militaire. S’il a des ambitions de devenir Président du Faso, qu’il rende sa démission de l’armée, crée son parti ou bien candidature indépendante pour la conquête du pouvoir. Mais ce n’est pas profiter de cette situation pour s’asseoir dans le fauteuil présidentiel. Nous perdons patience !

  • Le 13 novembre 2014 à 08:17, par POODA ollo En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Nous pensons que le chef de l’état actuel n’a plus intérêt à trainer sur la question de la transition dans la mesure où ,selon eux, l’armée n’a pas besoin du pouvoir de l’état.Nous imaginons pas un instant que jusqu’aujourd’hui le pourvoir allait être entre les mains de l’armée.Les autres concertations,à notre avis,doivent être poursuivies par le chef qui doit être désigné consensuelle ment par les civils, biensure.De plus ils ne doivent pas parler des élections pour le moment ,la question n’est pas là .Car ils ne sont pas encore habilité à parler des élections pour l’instant.
    Le civil s’en chargera de cette question primordiale.ZIDA,pour être gravé dans la mémoire des burkinabè et le monde entier ,faut qu’il remette le pouvoir aux civils.

  • Le 13 novembre 2014 à 08:24, par Jeanine Debo En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Respect de l’ordre constitutionnel ? quelle constitution ?

  • Le 13 novembre 2014 à 08:47, par Yeral Dicko En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Dès le 1er jour je vous ai tous appeler à la vigilance.Comment quelqu’un qui là pour 2 semaines peut multiplier autant de rencontres bonnes gens ?

  • Le 13 novembre 2014 à 08:53, par doudouno le cobra En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Tu croyais quoi ?Voilà que lui le Mogho Naba a eu une villa de François.D’ou vient la fortune du Larlé Naba ? Mon ami ne te laisse pas duper.
    Que celui qui veut la présidence parte à Koss yam.Merci Zida de mettre tous ces vautours au pas.

  • Le 13 novembre 2014 à 08:56, par Amadoum En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Le colonel Zida semble avoir bien appris de son maitre. Utiliser le temps comme allie. Le president, durant toute sa presidence a use du temps pour roluer son peuple ; a chaque fois qu’il y avait une decision importante a prendre, il laissait trainer les choses et forcait le peuple a se retrouver devant le fait accompli. Le colonel Zida dans sa demarche, essayer de consulter les 17 millions de Burkinabe, ne fait que jouer le meme jeu. Avec tous les delais auquels fait face le pays, il trouve le temps de rencontrer tout le monde. Apres tout ce temps passe a poursuivre le concensus, je ne vois pas comment le Burkina est plus proche de ce concensus. Je suis tente de croire que nous avons plus de dissension et de confusion. A la fin, nous allons rejeter toutes les propositions et accepter le "moindre mal" qui, par defaut, est l’armee, dans la prise de ses responsabilites, UNE FOIS DE PLUS.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:01, par Tampin En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    POURQUOI TOUT LE MONDE S’ENTETE A TRAITER ZIDA D’ADJOINT DE DIENDERE OU DE NUMERO 2 DU RSP. DIENDERE EST LE CHEF D’ETAT MAJOR DU RSP. LE COLONEL KERE EST LE CHEF DE CORPS DU RSP ET ZIDA EST L’ADJOINT DE KERE ET NON DE DIENDERE. DANS LA HIERARCHIE DONC, ZIDA EST NUMERO 3 DU RSP. ZIDA A LA CONFIANCE DE DIENDERE PARCE QU’ILS SONT TOUS DU PASSORE.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:04 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Les exigences des USA sont pourtant claires et logiques.
    La transition dans un cadre Constitutionnel. Cette même Constitution que nous avons défendu, nous n’avons pas le droit de l’écarter. Elle doit servir de boussole pour tous les débats qui se mènent ça et là.

    Le rôle principale de la transition c’est l’organisation des élections de 2015. Nous n’avons pas besoin de députés qui seraient nommés par quelques organisations que ce soit et qui ne représentent pas tous les burkinabé. La transition n’a pas non plus pour vocation de faire des reformes, encore moins de parler de Dialogue vérité et réconciliation. Ces grands chantiers seront confiés au Président que le peuple dans sa souveraineté aura choisi et investis de pleins pouvoirs en 2015.

    Le vote des Burkinabé de l’étranger doit être une réalité en 2015 puisque le processus était déjà en cours. Les questions d’argent ne devraient pas être un problème car dans cette situation la communauté internationale est disposée à accompagnée la transition, c’est même une opportunité à saisir.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:05, par KANKOUN En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Monsieur ZIDA, c’est mieux de remettre de le pourvoir au civils. Cela les permettre de gagner en temps pour le vote des burkinabè de l’étranger au lieu de vouloir les résoudre alors que tu n’as pas assez de temps pour cela. Il est aussi temps d’arrêter de consulter les gens pour avancer car c’est un peu trot.

    KANKOUN

  • Le 13 novembre 2014 à 09:07, par Un frère En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Une chose est certaine dans toutes ces affaires. Mon Colonel vous en faites un peu trop en voulant résoudre tous les problèmes du Burkina-Faso à la fois et ce, à l’avance.

    Que restera t-il comme travail aux organes de la transition en fin de compte ?

  • Le 13 novembre 2014 à 09:13, par samira OUATTARA En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Je savais que ZIDA ne pouvait pas avoir le dessus sur le Chef d’État Majore des Armées du Burkina Faso si ce dernier n’est pas là pour Blaise. Si vous voyez que nos sous quittent le pays et que Diendéré délocalise même la Présidence c’est que Kossyam abrite les CDPistes sans domicile. En outre sauf quelqu’un d’impie d’amnésie tout le monde sait qu’Ils sont entrain de nettoyer la nouvelle maison de Diendéré(kossyam ; le maitre étant en congé). Tout se passe la bas. Quand le porte parole de la famille Présidentielle ( Mr Cami)félicite ouvertement ZIDA en ces terme" Merci mon colonel vous faites du bon boulot" vous comprendrez mon inquiétude et cela vient conforté ma rection du 3 Novembre" le Balaie citoyen s’est trompé lourdement". Honoré NABERE vaut mille fois mieux que zida.Mais comme ZIDA est là par la volonté de celui qui l’a nommé à la tête de l’armée, il était obligé de se plier à la volonté d’un simple lieutenant colonel. Même pas un colonel. Pauvre Burkina que c’est triste.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:15, par samira OUATTARA En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Je savais que ZIDA ne pouvait pas avoir le dessus sur le Chef d’État Majore des Armées du Burkina Faso si ce dernier n’est pas là pour Blaise. Si vous voyez que nos sous quittent le pays et que Diendéré délocalise même la Présidence c’est que Kossyam abrite les CDPistes sans domicile. En outre sauf quelqu’un d’impie d’amnésie tout le monde sait qu’Ils sont entrain de nettoyer la nouvelle maison de Diendéré(kossyam ; le maitre étant en congé). Tout se passe la bas. Quand le porte parole de la famille Présidentielle ( Mr Cami)félicite ouvertement ZIDA en ces terme" Merci mon colonel vous faites du bon boulot" vous comprendrez mon inquiétude et cela vient conforté ma rection du 3 Novembre" le Balaie citoyen s’est trompé lourdement". Honoré NABERE vaut mille fois mieux que zida.Mais comme ZIDA est là par la volonté de celui qui l’a nommé à la tête de l’armée, il était obligé de se plier à la volonté d’un simple lieutenant colonel. Même pas un colonel. Pauvre Burkina que c’est triste.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:21, par garikoi En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Blaise en RCI et vous voulez faire des elections pour les burkinabes a l’etranger ? Laissez quand il ira au Maroc, plus loin du BF, on envisagera des elections pour vous. En 27 ans de Blaise, il n’y a pas de vote de Burkinabe, laissez Mr Zida, tranquille.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:26, par bisiri En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Il ne suffit d’être au ministère des affaires étranger pour pensée qu’on connait bien la situation des Burkinabés de l’étranger et qu’ils peuvent prendre part au élections en 2015, tous le monde c’est que techniquement c’est impossible,sauf le camp compare et ces prète nom(ZIDA).Le vote des Burkinabé de l’étranger était une pure invention de baise compare pour contourné son impopularité au Burkina et se faire voté par eux.on sait qu’ au Burkina Blaise est élu par environs 1.5 million d’électeurs. Nous avons des parents sur place dont les carte sont déjà confisqué par des délégués et nous connaissent se qu’il font avec ces carte même au Burkina.ce que vous ne saviez pas monsieur le soit disant SG du ministère des affaires étranger, contrairement a vos statistiques qui donne environs 3 millions de Burkinabé seulement en Cote d’ivoire, je puisse vous rassurer que se chiffre est très éloigné de la réalité.la seul ville de San-Pedro que je connait ’’ si tu rentre dans le marché pour faire des achats et que tu comprend pas le Dioula il faut parler Moore pour être servir même les Ivoiriens apprennent le Moore pour s’en sortir. Au fin font des petit villages et campements il ya toujours une forte communauté Burkinabé. Zida= blaise=CDP et nous le savons il veut seulement protéger les intérêts et la continuité du régime compare.Tous comme Blaise,zida pense qu’il est plus rusé que les Burkinabés mais il se trompe, il sera mieux pour lui de remettre le pouvoir au civil et de retourné en caserne avec ces complices comme l’ambassadeur des USA l’a déclarer si non il subira le même sort. En rappelle Zida a deja endeuillé des familles,il a en son actif un mort du coté de la RTB car il pouvait évite cela en venant demandé au populations de se retiré et non pas faire une répression sanglante comme si les burkinabés avait refusé de quitté les lieux. les journalistes son témoins et nous nous battrons pour qu’il répondre de ce acte en justice.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:33, par G. Bayala En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    ZIDA se trompe d’objectif, il trompe de combat. et c’est peu de le dire.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:37, par sidwaya En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Judas Isaac Yacouba est un kerenski, un traite, un imposteur et un insubordonné.
    que la société civile, les partis politiques et la population ouvrent le bon oeil sinon leurs efforts sont en train d’être récupérés selon le schéma préconçu de blaise et de diendéré gilbert.
    au lieu de demander le vote des burkinabè de l’étranger comme le demande le SG qui outrepasse ses pouvoirs intérimaires, il faut penser à construire des institutions républicaines et à détruire des milices créées à dessein par blaise comme le rsp qui nargue toute l’armée burkinabè. un état c’est une population, un territoire et des institutions républicaines mais pas des milices. du reste si le rsp résiste , que l’on demande que les forces françaises anéantissent les capacités de nuisance de cette milice à l’instar de ce qui a été fait en côte d’ivoire. ce n’est pas une armée le rsp.
    il est demandé une chose à judas ; pardon Zida, c’est la mise en place d’un organe parlementaire de transition qui élira un chef de la transition parmi des personnalités civiles répondant à un profil prédéfini.
    moi je demande qu’une enquête soit ouverte et que ZIDA soit même traduit éventuellement en cours martial pour haute trahison, association de malfaiteurs et indiscipline caractérisée. En tout état de cause l’état major général des armées peut retenir contre lui un manquement à la discipline militaire.

  • Le 13 novembre 2014 à 09:45, par BONKOUNGOU En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Je suis d’avis avec Son Excellence. Il est temps que chaque citoyen connaisse sa place dans la société. L’armée est le gardien de la république ; elle n’a aucun rôle à jouer dans la gestion de la cité. De plus, depuis 1966, ce sont les militaires qui sont au pouvoir. La population civile avait l’espoir avec ce soulèvement populaire, mais hélas ! voilà un simple gardien qui s’est travesti en politicien vereux, venir embobiner le peuple. Mes frères et soeurs, ouvrez les yeux et ne nous laissons pas faire. Il est entrain de voler notre révolution. Sortons encore une fois de plus si cela est nécessaire pour bouter ces corrompus hors de la sphère politique. Qu’ils sachent que la société, chacun a son rôle ; le civil ne peut jouer le rôle du militaire et vis versa.Qu’ils regagnent les casernes !
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 13 novembre 2014 à 10:23, par KONE En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Il faudrait informer ZIDA qu’il a une chance d’avoir le respect du peuple burkinabè. Il faudrait bien qu’il la saisisse. Sinon nous ressortirons bientôt pour la finale. Il se croit déjà président et il le montre partout. Tu n’as même pas la légitimité de résoudre les questions pendantes du Burkina Faso, ce sera la responsabilité des organes de la transition.
    D’ailleurs à quoi joue ZIDA, n’est ce pas un pignon de BLAISE ?
    Notre charte, rédigée par une riche assemblée au complet est sabotée par un seul homme (ZIDA). N’est-ce pas le restant de EBOLA explusé en RCI ?
    SOS, ressortons ensemble sur la place de la révolution pour clarifier publiquement ce dont nous aspirons.
    Nous revendiquons pour nos progénitures la justice et la paix.
    La patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 13 novembre 2014 à 10:33, par Sud Africain En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Ne vous leurrez pas le RSP et non pas l’armee ne va remettre le pouvoir aussi facilement. Le RSP cherche a preserver ses arrieres par rapports au crimes de sang depuis plus de 27 ans. Qui repondra de ces crimes car c’est le RSP qui connait excitement ou sont enterres tpoute cette centaine de personne qui ont ete executes. Ey que dire du carnage de Bobo Dioulasso par le RSP.
    A mon avis, il faudrait donner des garanties au RSP et que le President de la Transition proclame une armistiie generale des crimes politiques et de sang depuis lindependance de notre pays et on passé a une 5ieme republique. Sinon je crians qu’une nouvelle revolution ne soit en gestation et cette fois-ci le sang coulera

  • Le 13 novembre 2014 à 10:52 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Le pouvoir reste au civil si nous tenons a la paix. Et sans conditions les militaires retourent a la caserne. Votre parole d’honneur vous l’exgige.

  • Le 13 novembre 2014 à 11:05, par Thunder En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Ouvrez l’œil et vous les verrez venir ! Les manœuvres de ces militaires visent à ramener le CDP au pouvoir. Il y a des choses qu’on ne pourrait pas accepter. Dans cette situation transitoire, nous ne devons pas faire voter les burkinabé de l’étranger afin de nous concentrer pour avoir des résultats crédibles et incontestables. Il faut que la transition dure les 1 an prévu pour que la situation se décante et que les politiques s’organisent, mais aussi qu’on puisse demander des comptes à ceux qui ont failli. Avant de se donner la main, il faut que la justice passe !

  • Le 13 novembre 2014 à 11:14, par brama En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    salu a toute et a tous et mes sinceres remerciment a LE FASO.NET.on dit souvent que lefrancais est souple et elastique,mais j’espert que ZIDA a bien compris le francais de l’ambassadeur des USA ? je sais bien que le burkina appartient au peuple burkinabe,certe mais aucun pays aujourd’hui ne peut se developer sans l’apui des grandes puissance on ni peut rien contre,donc il faut que ZIDA prend ses responsablites et ecouter les organisation internationales ainsi que toute la diplomatie internationale qui prendront part a cette crise.les trois points que les USA ont soulignes est tres important pour une sortie de crise ,s’ils sont pris au serieux.j’espert que ZIDA aime bien le burkina et il va pas le laisser chaosser ?mais aussi,ZIDA doit fait tres attention a ces entourages car c’est l’entourage qui a rendu BAISE ce qui l’ai aujourd’hui(mauvais conseillé,les tortues a double carapace,lescameleons equilibrices,les hibous au regards gluants.........).ils sont avec toi pas pour la bonne marche de tout tes activites,mais pour leur bien personnel et si ils sentent que tu fait plus leur affaire ils te donnent dos.l’exemple est devant toi meme, donc fait tres attention en visant l’avenir de ton chere patrie et de ton peuple.Merci camarade.

  • Le 13 novembre 2014 à 11:37, par burkinbila_latif En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Mr l’ambassadeur ayant au moins du respect pour le peuple du Faso.
    vous n’avez pas un langage diplomatique, sachez qu’on ne s’adresse pas à un Etat souverain avec des injonctions le seul qui puisse le faire c’est le Conseil de Sécurité sous le couvert du Chapitre VII.

    il aurait fallu que vous disiez que, les Etats unis recommandent ou formulent trois recommendations.

    l’époque de la colonisation est révolue alors que cesse ces attitudes néocolonialistes, suis choqué qu’aucun lecteur ne semble réagir à la forme de son intervention. bien merci à vous.

    Que dieu bénisse et guide le Burkina FASO

  • Le 13 novembre 2014 à 14:49, par Lynn Hien En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Je reste intrigué et cherche à comprendre la relation entre le RSP et l’armée nationale, pour que ce soit le second aux commandes de ce RSP (quel est d’ailleurs son statut dans l’armée) qui nous dicte à l’heure actuelle la direction à donner à ce pays après un soulèvement populaire. Mon souci se situe déjà à ce niveau, et je demeure très sceptique pour tout le reste. Qui pourrait m’aider à comprendre ?

  • Le 13 novembre 2014 à 15:48 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Le colonnel ZIDA s’était autoproclammé parce qu’il voulait le pouvoir ; il allait tout mettre en oeuvre pour y arriver si la pression n’était pas forte sur lui. Il n’a plus le choix que de rendre le pouvoir aux civils et fait semblant d’être venu pour nous sauver. Je n’y crois pas.

    Pour moi toutes ces rencontres avec lui donne trop de l’importance et du pouvoir. Il n’a pas à gérer ses deux semaines de confiscation de pouvoir comme s’il était élu.

    Il fait de dons d’argent, de promesse de résoudre des problèmes d’élection des Burkinabè à l’étranger, de réfection de la RTB etc. Tout cela n’est pas clair.
    Mettons tout en oeuvre pourqu’il parte maintenant pendant qu’il est temps.

    S’il restait encore plus d’une semaine, on ne serait pas sortit de ce temps du système de Blaise COMPAORE.

  • Le 13 novembre 2014 à 16:39 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Suis content que les burkinabé commencent à se réveiller. Zida est le moins pressé dans cette histoire. Vous allez connaître la vérité après. Soyons mobilisés et repartons à l’assaut de la rue si nous voulons que les choses se fassent rapidement et dans le sens que nous voulons. Nous risquons d’être déçus si nous laissons faire.

  • Le 13 novembre 2014 à 17:50 En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    Ils sont tous confus . Apres tous ces ballets pour se faire voir , ils faut chercher maintenant resoudre les problems de la population. Cette meme population qui attend toujour de l etat et qui ne fera . aucun sacrefice meme pour son propre bien .vive le president, abat le president. Le pire reste a venir . Flambee des prix des denres . Coupure massive d electricite . Et encore le perpetual recommencement. Chers peuple il nyaura jamais de president parfait . Tous les pays africain ont le meme problems. Et memes a l exterieur nous sommes derniers derriere les autres communautes . Pour voir le schema en miniature,prenez le cas d un aventurier et le nbrre de person qui dependent de lui.

  • Le 13 novembre 2014 à 19:47, par ahmed faso En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    freres du faso ,ces gens qui vous mettent la pression veulent vous controler ; si vous mettez un civil a la tete de cette transition vous allez souffrir : attention evitez le syndrome ibrahim bare mainassara :

  • Le 13 novembre 2014 à 19:49, par HEMA Bassinon En réponse à : Transition politique au Burkina : les trois (3) exigences des USA

    D’ailleurs qu’y a-t-il à KOSSIAM de cacher et zida siège au CSC ? Des armes étrangères ? De l’argent, d’or,de diamant flous ? Des documents compromettants à ne pas laisser voir ? Q’attend-t-il pour enfin donner les lieux aux civils. Si zida ne veut plus une seconde insurrection, qu’il fasse vite de libérer les lieux car cette forme douce de nous narguer ne marchera pas.

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