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Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

Publié le vendredi 24 octobre 2014 à 02h12min

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Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

Si j’étais député du Burkina Faso, après que le Conseil des ministres extraordinaire du mardi 21 juillet 2014 ait annoncé l’envoi d’une proposition de loi à l’Assemblée nationale portant modification de la Constitution, j’aurais convoqué une conférence de presse. Je l’aurais fait depuis le soir du mardi 21 juillet parce que le temps presse, parce que l’engrenage dans lequel les tenants du pouvoir à vie nous ont conduits est déjà en marche.

Je me serais adressé à mes électeurs à travers les medias nationaux et internationaux. J’aurais dit au peuple rapidement ce que je pense parce que le projet de loi portant modification de la Constitution arrive à l’Assemblée nationale dès la semaine prochaine et je ne pouvais prendre position sans leur dire ce que je défends. Ainsi, l’objectif de cette conférence de presse est de dire à mes électeurs et à l’opinion publique nationale et internationale que l’initiative de modification de la Constitution n’est pas conforme aux aspirations du peuple burkinabè que je représente à l’Assemblée nationale. Je dirais sans ambigüité ce que je pense et cela pour plusieurs raisons :

1. Depuis mai 2013, j’ai vu le peuple sortir telles des fourmis magnan pour dire son opposition à l’instauration d’un Sénat sans importance pour notre pays, mais surtout dire qu’il est contre la modification de la Constitution. Inutile de rappeler aux participants de la conférence que le 29 juin et le 28 juillet 2013, il y a eu des centaines de milliers de personnes dans les rues de Ouagadougou et d’autres grandes villes du pays pour dire non au Sénat. Et surtout que ce mouvement qui était déjà puissant en 2013 a gagné en ampleur depuis le début de l’année 2014 : le 18 janvier, ce sont des centaines de milliers de démocrates qui ont marché sous la pluie et le froid de l’harmattan ; le 23 août, en dépit de l’arme machiavélique de l’Ebola que le pouvoir a brandi, le peuple est sorti encore plus nombreux avec les mêmes mots d’ordre : non à la modification de l’article 37, non au pouvoir à vie. Cela traduit toute la détermination du peuple à vivre dans un pays où règnent démocratie et bonne gouvernance et surtout, le rejet des institutions inutiles. Voilà pourquoi je suis convaincu que comme l’a dit la Conférence épiscopale Burkina-Niger, les institutions ne sont légitimes que si elles sont socialement utiles ;

2. Quand je partais solliciter les voix des électeurs pour siéger à l’Assemblée nationale, je leur avais dit que je défendrai la Constitution, mais surtout leurs ambitions. Je leur avais dit que je vais tout faire pour développer leurs localités, améliorer leurs conditions de vie, bref, comme on le dit, leur apporter le développement. Aujourd’hui comme je vois que la modification de la Constitution n’est guidée par une volonté d’améliorer les conditions du peuple, je ne pourrais la soutenir ;

3. Les populations ayant, sur cette base, accepté de me donner mandat pour que je sois leur porte-parole à l’Assemblée nationale, je ne peux que défendre leurs ambitions. En me donnant son mandat, le peuple savait qu’il m’envoyait défendre ses intérêts et non ceux d’un individu ou d’un groupe d’individus contre la majorité.

Ces raisons sont suffisantes pour que je ne suive pas de façon « moutonnière » les porteurs du funeste projet de viol de la Loi fondamentale de mon pays. J’aurais dit simplement au peuple, au regard de la confiance, que je refuse de voter la modification de la Constitution car, « se contenter ainsi systématiquement et exclusivement de l’application des normes, même justifiées en soi, nous conduirait facilement à ce légalisme moralisateur, qui suffit sans doute pour asseoir une vie extérieurement honnête, mais dont les conséquences seront funestes à l’expérience intérieure » (Louf, repris par la Conférence épiscopale Burkina-Niger). Je dirai à mes électeurs que je pense que l’argent du référendum est plus utile dans les constructions des infrastructures sociales. J’insisterais à ce niveau parce que je sais que presqu’un mois après la rentrée scolaire, nombreux sont les enfants du peuple qui n’arrivent pas à aller à l’école, l’Etat n’ayant pas trouvé les moyens pour construire les salles de classe et recruter suffisamment de personnel enseignant pour rendre effectif le continuum éducatif.

Egalement, tout le monde sait que les universités ne fonctionnent pas bien parce que l’Etat dit qu’il n’a pas les moyens pour mettre à la disposition de ces institutions hautement capitales, les finances nécessaires pour leur rayonnement. Je sais également que la saison agricole n’a pas été bonne sur toute l’étendue du territoire. Pour cela, je pense qu’il serait plus sage d’utiliser l’argent du référendum pour constituer des stocks de nourriture et aider les populations (urbaines et rurales) au moment de la soudure. Même si je ne suis pas médecin, j’ai entendu dire que notre pays est menacé par l’épidémie d’Ebola, donc je me dis que la protection de la population est plus importante que la modification de la Constitution.

Je ne peux pas leur citer tous les secteurs sociaux qui ont besoin d’attention de nos dirigeants, mais je me contenterais de reprendre ce qu’avait dit la Conférence épiscopale Burkina-Niger sur la situation politique au Burkina Faso : dans tout processus démocratique, la société, à travers l’action de ses gouvernants, doit s’attacher tout particulièrement à satisfaire les besoins économiques fondamentaux des couches défavorisées. Je privilégierais cette démarche parce que je ne compte pas trahir la parole que j’ai donnée à mes électeurs pendant les campagnes électorales ; c’est tout de même un acte d’intégrité. Je fais cela parce que je n’ai pas oublié que le politique doit éviter la perversion de la réalité, ce qui suppose qu’il doit rompre avec les pratiques mensongères et donner à la parole politique de la valeur.

Je le ferais surtout parce que les arguments des défenseurs de la modification de la Constitution sont fondés sur une volonté d’instaurer un pouvoir à vie au Burkina Faso. Tout le monde sait que leur argument de renforcement de la démocratie est fallacieux. Et ça, je le dirais haut et fort. Je dirais que depuis que nous avons engagé ce combat, les tenants de la modification dans leur discours font rarement référence à la vie démocratique de notre pays. Ils ont construit un discours déifiant un individu considéré comme le seul capable de maintenir la prospérité de notre pays. Je ne pourrais passer sous silence cet argumentaire insultant pour les 16 millions de Burkinabè et aussi sur son caractère égoïste. D’ailleurs, tout le monde se rappelle que les évêques avaient émis un doute sur l’intérêt national de la modification de la Constitution en posant un questionnement fondamental sur les bénéficiaires de cette modification : c’est pour le bien de qui ?

Un autre argument qui guiderait ma démarche est l’impérieuse nécessité de renouvellement de la classe dirigeante. Mes électeurs savent bien comme moi que ceux qui nous dirigent sont là depuis les années 1980. Je bâtirais un argumentaire sur cette réalité en leur disant que le renouvellement a plusieurs avantages : il renforce l’Etat de droit, la démocratie, la bonne gouvernance, l’équité dans la répartition de la richesse nationale, etc. Je rappellerais avec le député Zacharia Tiemtoré que « la stabilité étatique portée par l’individu n’est que paille et sable » . Pour cela, je dirais à mes collègues députés laudateurs de la modification qu’il faut éviter la déification de l’individu, et accorder la place à des institutions indépendantes et fortes.
A la fin de cette conférence de presse, j’inviterais fièrement ceux qui m’ont donné mandat à se joindre à moi pour dire non à la modification de la Constitution de notre cher Burkina Faso à des fins personnelles et claniques.

Zakaria Soré
sore_fils@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 23 octobre 2014 à 17:29, par vérité no1 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Mon ami, ne t’inquiète pas, ils n’osent pas voter pour la modification de l’article 37. Entre une enveloppe et une vie humaine, le choix est clair !!!!!!!

  • Le 23 octobre 2014 à 17:34, par d8d8 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    je voterai pour la modification de l’article 37

  • Le 23 octobre 2014 à 17:37, par Chantal En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    la veille des votes des députés nous femmes organisées de l’opposition allons sortir nos seins maudire les députés qui vont voter oui et le jour j nous allons marcher toute nue devant l’assemblée pour protester.

  • Le 23 octobre 2014 à 17:39, par Rabiatou En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Mais justement et malheureusement pour toi tu n’es pas député et tu ne pourras jamais l’être.Comprends tu ça ?J’imagine ce que le Burkina serait si des gars comme pouvaient devenir député.Ce serait la merde.Et tant mieux que Dieu fait bien les choses.N’importe quoi.Cherche toi au lieu de rêver.

  • Le 23 octobre 2014 à 17:50, par article 37 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Des députés ont pris de l’argent pour charcuter la constitution.
    ASSIMI a dit que l’ADF/RDA est avace eux : je ne sais pas si ADF/RDA est un sous ensemble du CDP et que Gilbert a prêté sa bouche à ASSIMI. Il viendra nous dire ça à Ouahigouya.

    Alors cher député, la balle est dans votre camp. Vous charcutez cette constitution, vous voilà, nous voilà. Je lance également un appel à la police et à la gendarmerie. Nous ne sortons pas pour casser, nous sortons parce que la constitution nous autorise de sortir. Vous devez vous assurez votre devoir d’empêcher tout débordement. Nous n’avons pas besoin qu’on nous tire dessus. Nous savons ce que nous voulons et vous aussi d’ailleurs.
    Ne vous cacher pas pour nous apporter votre sympathie, noius savons que vous êtes avec nous.

  • Le 23 octobre 2014 à 17:51, par bf2015 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    je voterai pour la modification de l’article 37

  • Le 23 octobre 2014 à 17:52, par article 37 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Des députés ont pris de l’argent pour charcuter la constitution.
    ASSIMI a dit que l’ADF/RDA est avace eux : je ne sais pas si ADF/RDA est un sous ensemble du CDP et que Gilbert a prêté sa bouche à ASSIMI. Il viendra nous dire ça à Ouahigouya.

    Alors cher député, la balle est dans votre camp. Vous charcutez cette constitution, vous voilà, nous voilà. Je lance également un appel à la police et à la gendarmerie. Nous ne sortons pas pour casser, nous sortons parce que la constitution nous autorise de sortir. Vous devez vous assurez votre devoir d’empêcher tout débordement. Nous n’avons pas besoin qu’on nous tire dessus. Nous savons ce que nous voulons et vous aussi d’ailleurs.
    Ne vous cacher pas pour nous apporter votre sympathie, noius savons que vous êtes avec nous.

  • Le 23 octobre 2014 à 17:54, par neutre En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    et toi alors poste 2 : lui il a rêvé et toi ki na de rêves que le bruit de ton tube digestif et les reflexes de ton bas ventre ! Laisse le rever au moins et continuer de te prostituer toi !

  • Le 23 octobre 2014 à 17:56, par Xavier kouraogo En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    je suis pour le vote de la loi au parlement , car je suis représentant du peuple

  • Le 23 octobre 2014 à 17:58, par vérité no1 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    d8d8 donc c’est toi bf2015 car les mêmes messages sont sortis avec les mêmes pseudos ! Tu es un mogo puissant !!!!!!

  • Le 23 octobre 2014 à 17:59, par Xavier kouraogo En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    je suis pour le vote de la loi au parlement , car je suis représentant du peuple

  • Le 23 octobre 2014 à 18:02, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    actuellement l’opposition a peur par ce que son plan n’a pas marché et sait que l’article 37 est déjà modifié car l’adf est de la mouvance présidentielle d’où l’idée de vouloir semer le désordre social

  • Le 23 octobre 2014 à 18:03, par Sanfou En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Chantal (intervenant 3),

    Vous les femmes de l’opposition-là, nous, on n’a pas peur de vos seins tombés-là. Faut sortir autre chose !!!!
    Sinon, on est là !!!

    Sanfou

  • Le 23 octobre 2014 à 18:05 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Je voterai pour le référendum ainsi pour la modification de l’article 37 étant que je suis un fils du pays notre très cher le "FASO" pays des Hommes Intègre

  • Le 23 octobre 2014 à 18:06, par oued.ar En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    c est clair que tu n est pas deputé et ne sera jamais deputé, oui au referendum pour la paix au burkina faso,

  • Le 23 octobre 2014 à 18:13, par Aïcha BELEM En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Gilbert que Assimi félicite nous verra ici à Ouahigouya.La lâcheté n’est pas Yadega. Mais si quelqu’un veut par simple participation au gouvernement vendre la démocratie burkinabè, il nous aura sur son chemin après ce vote.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:14, par kelemassa TRAORE En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    il vaut mieux être citoyen lamda que député aujourd’hui, surtout ceux qui veulent modifier la constitution

  • Le 23 octobre 2014 à 18:22, par Figo En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Si tu avais été député et que tu avais eu ce discours ambigüe depuis le départ "nous sommes pour la limitation des mandats et pour la paix", sans pourtant te mouiller davantage, tu aurais été achetable comme il se murmure pour certains. Seulement, si tu te faisais acheter, saches que tu n’aurais plus la paix dans ce pays. A chaque fois qu’un militant qui lutte pour la liberté se fera tabasser ou blesser, on vous recherchera. Et ne vous inquiétez pas, même si vous allez vous planquer à Ouaga 2000, vous ne pourrez pas y amener tous vos parents. C’est quelle foutaise de tenir un discours ambigu juste pour faire monter les enchères. Les cadres du CDP, eux, ont au moins le mérite de dire franchement les choses. Mais vous, "les un pied dedans un pied dehors", vous êtes plus dangereux pour la nation. Celui qui se transforme en marchandise sera traité en marchandise.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:23, par NGaw En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Il ne faut pas suivre aveuglement un homme politique parce qu’on veut l’alternance ou parce qu’on veut la chute du régime en place. Il faut avoir un esprit critique et analytique. La désobéissance civile pensez que c’est une solution pour des personnes responsables qui comptent gouverner le pays demain ? Pour une question politique on invite les citoyens à ne plus travailler, comment une nation qui ne travaille pas puisse changement. Par ce mode là que les opposants comptent cultiver dans l’esprit des burkinabè. Aujourd’hui pour une question politique on parle de désobéissance civile et demain quand il y’au un problème plus grave, qu’est ce que l’opposition demanderait au citoyen de faire. Je pense que tout le monde doit être responsable et regarder la réalité en face. On ne va pas brûler notre pays une question politique.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:26, par Martial HLPGD En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Bien dit Soré. Mais tu vois, bien de ces personnes n’entendent plus que les gargouillements de leur ventre, ne voient plus que le bout de leur nez, ne peuvent plus penser parce le cerveau s’est rétréci.
    Bien de ces députés, ceux du CDP en particulier, pensent qu’ils existent pour servir l’individu Blaise Compaoré. Il y a bien longtemps qu’ils ne sont plus "honorables" parce que le sens de l’honneur les a quittés.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:32, par Femme Intègre En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    au lieu d’inciter le peuple a la révolte et a la violence, l’opposition burkinabè devrait encourager le peuple a aller au référendum pour que vos idéaux passe légalement.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:32, par vérité no1 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    @Sanfou, il ya des seins tombés qui peuvent te faire tomber !!!!!

  • Le 23 octobre 2014 à 18:50, par L’AUTRE En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    He chantal, oui oui sortez nue avec vos sein en l’air, moi je vais venir vous aidez. Je viendrai également nu.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:57, par TRANQUILLE MAN En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    A ce mec d’article 37 là ;que crois tu ?Vous êtes n’êtes pas aussi malade que ça pour sortir casser.Mais putain de d’obeissance civile n’est pas absolument pas légitime.Elle n’est pas légitime dans la mesure où vous voulez priver le peuple de son droit le plus absolu qui est de s’exprimer aux urnes bien évidemment.Dans tous les cas il se tiendra.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:59, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    En effet les boycotts , c’est pas ça la solution .La seule voie pour l’opposition de bloquer la modification de l’article 37 , c’est d’aller massivement au référendum !

  • Le 23 octobre 2014 à 19:03, par Laguna En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Tu ne seras jamais député .

  • Le 23 octobre 2014 à 19:04, par article 37 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Les gens comme Rabiatou, ne sont pas des gens sérieux, sans opinion, elle attend l’opinion des autres pour les charger. Tout Burkinabè peut être député, voir président du Faso. C’est parce que nous ne voulons pas des gens comme toi que nous luttons, pour nos enfants. 31 ans de pouvoir, il finira comme Mobutu et Kadhafi, cette fois, nous savons de quoi nous parlons.

  • Le 23 octobre 2014 à 19:15, par the biggest En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    je ne comprend pas ceux qui disent que l’opposition a peur. l’opposition n’a pas peur de la loi des urnes mais plutot l’achat des conscience de la population en majorité analphabète et à des voies imaginaires que le CDP a l’habitude de faire depuis la nuit des temps. On dirait que certains ne vivent pas au Burkina Faso ou c’est l’ouverture d’esprit qui les manque sinon on n’a pas besoin d’avoir un esprit de singe même pour comprendre cela. Vive l’alternance

  • Le 23 octobre 2014 à 19:18, par le simple En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Il ne faut pas confondre l’intérêt personnel et celle de la Nation. le Burkina Faso n’appartient pas au CDP mais pour tout un peuple. la patrie ou la mort nous vaincrons.....

  • Le 23 octobre 2014 à 19:24, par article 37 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Monsieur Tranquillement, vous n’êtes pas qualifié pour donner des leçons au webmaster et à moi. Lisez bien ce qui écrit avant d’agresser les gens. Je sais de quoi je parle. C’est votre arrogance qui donne des ailes au pouvoir.
    Gardez vos états d’âme pour vous même.

  • Le 23 octobre 2014 à 19:38, par justicierrrrrrrrrrrrr En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Hééé Chantal ;
    Nous défendons les mêmes cause mais garder vos seins pour vos mari. Ces pratiques-là ne font pas partir de nos mœurs.
    Observez simplement la désobéissance civile que prône l’opposition.

  • Le 23 octobre 2014 à 19:55, par tché En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    "dans une situation ou toutes les parties estiment avoir raison, il est impérieux, juste, légal, légitime et responsable de consulter le peuple souverain." seul la voix du peuple compte.la démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple !

  • Le 23 octobre 2014 à 19:55 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    moi ce que je sais vous les partisans de la révision de notre constitution allez être appelé dans un futur proche à réveiller un mort pour venir continuer son pouvoir à vie car de sa mort il mourra de sa mort comme cela est prévu dans la prophétie. une seule balle suffit pour cela. cela est une certitude et vous verrez sa réalisation

  • Le 23 octobre 2014 à 20:15, par Yeux ouvert En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    les gars du MPP et de l’opposition en general ont peur d’aller au référendum parce qu’ils ne sont pas sûre que la majorité du peuple partage leur avis. s’ils vont au référendum ils ne sont pas sure de gagner

  • Le 23 octobre 2014 à 20:17, par Sofia voix de la verité En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Pourquoi l’opposition a t-elle si peur du referendum ? On se rendra compte que sous le prétexte de s’opposer à un projet de referendum, les opposants craignent en réalité la défaite et la sanction du peuple. Sinon, il est incompréhensible qu’ils déploient autant de moyens pour rejeter le référendum alors qu’ils auraient pu, en lieu et place, appeler leurs militants à faire triompher le non.

  • Le 23 octobre 2014 à 20:35, par PAcSALE En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Il faut que l’autorité se ressaisisse car on dirait que l’on vit dans un pays sans autorités. Les débordement doivent être soigneusement maté pour assurer la stabilité et la sécurité de nos concitoyens. Une décision qui se prend dans les urnes ne peut prendre en compte les vas et viens dans la rue. Le CES pour une emutions économique a eu une très grande bienveillance de souligner cela au président du Faso

  • Le 23 octobre 2014 à 20:52, par pitroipa En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    L’heure n’est plus au rêve et aux si car le temps des spéculations est dépassé. A l’heure où je m’adresse a vous notre nation doit faire une choix, ce choix déterminera l’avenir de la démocratie burkinabé aussi bien que mondiale. Ce choix permet plus de transparence mais pas uniquement de la transparence mais de la liberté dans le choix du peuple. Si l’article 37 vient a être réviser par les urnes choses que tout bon républicain souhaite nous nous verrons soit la scellé dans les articles ver-roué soit la déverrouiller et dans ce sens nous aurons la lassitude de présenter l’homme de peuple a sa tête autant de fois que le peuple le désir. Mes amis voyons les possibilité immense qui s’offre a nous a travers le référendum. Vive la consultation populaire

  • Le 23 octobre 2014 à 20:52, par Raina la paix En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Au nom quoi les leaders politique devraient parler pour près de 16 millions d’habitants alors qu’ils pourraient leur permettre de s’exprimer directement ? Pourquoi tant de mépris pour le peuple dans son ensemble ? Le peuple sait ce qu’il veut et qui il veut à la tete de l’Etat. Donc laissons le peuple faire son choix.

  • Le 23 octobre 2014 à 21:07, par chambre 37 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Des élèves dans les rue déjà Par là nous saurons que les élèves et étudiants burkinabé sont des menteurs a chaque année ils plaignent que le programme est trop long les sujets sont trop difficiles alors qu’ils passent plus de temps a se balader à semer le trouble a marcher qu’a étudier réellement ! Pour ma part il claire que l’autorité dans le but de préserver un certain niveau sien de l’enseignement se doit de limiter le droit de grève qu’aux salariés et autres mais pas aux élèves. Qu’allons nous faire de expert en grève demain ?

  • Le 23 octobre 2014 à 21:41, par anna En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    On parle maintenant de mettre fin au régime dictatoriale alors quand dictature on ne parle ni d’élections ni de référendum. Kadafi disait dans le livre vert que si l’on permettrait a la population a tranché plusieurs questions a des moments différents ceux qui verront toujours leur choix minoritaire et non applicable parleront toujours de dictature. Mais que faire quand tu n’arrive pas a convaincre le maximum de personne ? mais c’est de te soumettre au choix des autres car visiblement tu ne fais pas les bon choix

  • Le 23 octobre 2014 à 21:53, par Voix du peuple En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Ouvrez les yeux à nos leaders d’opposition sur la nécessité de la paix et de la stabilité. Le peuple doit s’exprimer impérativement comme le veut la démocratie sur ces questions cruciales comme l’article 37 de la constitution. Ce n’est pas à l’opposition dire ce que le peuple veut, le peuple est mature et sais ce qu’il veut.

  • Le 23 octobre 2014 à 22:22, par jules En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Dans tous les pays du monde ce qui a toujours fait la force d’une opposition n’est pas le nombre de combat gagner mais quelque chose d’autres. Une opposition forte se distingue des autres en sa qualité faire des compromis et concessions quand la stabilité nationale se voit menacer. Même dans les nationales qui se disent les plus démocrates au monde quand on problème d’intérêt nationale survient mouvance et majorité se réunissent pour trancher sur ce qui prévaut sur la nation car comme l’a toujours dit George Bush aucun américain ne désire être président de la nation en guerre et aucune personne ne désire parvenir au sommet du nation diviser

  • Le 23 octobre 2014 à 22:27, par Laguna En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Hé Chantal , celles qui sont pour le Référendum ont également des seins. Toi tu veux autre choses .Mais c est pas ici. Je préfère que tu sortes ton Non et moi mon Oui. C est ça le Démocratie

  • Le 23 octobre 2014 à 22:49, par l’oeil En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    L’opposition veut encore une fois de plus se donner en spectacle ! J’ai bien peur que la qualité de républicain de M Diabré ne se détériore de jour en jour. Tout laisse penser à l’heure actuelle qu’il convoite plus le fauteuil présidentielle que l’intérêt de la nation. Arrivé en second lors des élections passé il pense la remporter si le président actuelle ne se ré-présent plus mais ce qu’il oublie, dans le contexte actuel nous ne pouvons faire des nombreux obstacles que notre pays doit franchir dans un laps de temps aussi court. Il est d’ailleurs préférable que lui en sa qualité leader de l’opposition n’ayant pas mener des opérations d’envergure dans son propre pays a part bien-sure la création de son parti laisser la place au président actuelle de mener a bien cette mission qu’il se veut consolider les bases.

  • Le 23 octobre 2014 à 22:58, par jeuni En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    si tu fais ca ils te tueront. tu connais pas ce regime ou quoi ? a l’image des anti-referendum qui menacent les deputes pour les dissuader du vote, il faut savoir aussi que blaise les a a l’oeil egalement. gare au depute dont il saura qu’il a vote contre... mieux vaut etre menace par l’opposition que par blaise. comme quoi, contrairement a vous, moi je ne reve pas etre depute actuellement. (excuse pour les accents)

  • Le 23 octobre 2014 à 23:09, par Voix du peuple En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Soyez responsables. Toute âme pétrie des droits humains et des droits démocratiques sait le choix qui vaille. Celui des urnes. Le temps du suffrage n’est pas celui des croque-morts.

  • Le 23 octobre 2014 à 23:12, par l’oeil En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    La seul chose qui mettre le plan de l’opposition en échec est tout simplement qu’elle veut occidentaliser notre pays. L’opposition n’est pas ouvert elle ne fait que traiter avec soit l’UE soit les Etats Unis d’Amérique. Bien vrai qu’il résident des burkinabés dans ces communautés mais les burkinabé ne résident pas que là bas seulement. Il y a des burkinabés en chine, chine Tawaine partout dans le monde mais l’opposition ne change jamais de destination Paris Washington New York là seule fois l’on peut dire qu’elle pense en africain c’est quand elle atterrie en CI mais jamais au Ghana ni au Nigéria n’en parlons pas Gabon ni du Tchad. Mais cependant leur soit disant adversaire fait le tour du monde pour prendre contact avec les burkinabé vivant à l’étranger. On attend pas de devenir président pour prendre contact avec sa population

  • Le 24 octobre 2014 à 01:43, par Harma En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Le deal entre les acteurs politiques de la majorité est que chaque député votant pour eux montre son vote à son voisin.

  • Le 24 octobre 2014 à 03:35, par vérité no1 En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Wayiii, si femme proteste nue, malédiction qui va s’abattre sur toi, c’est pas amusement ! Elles voulaient marcher nues vers ATT en dansant du Moriba Yassa et elles ont été dispersées mais ATT n’a pas fait plus d’un mois !!!!!!

  • Le 24 octobre 2014 à 10:17, par stephane En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    chère burkinabé, nous sommes face a une situation qui devient de plus inquiétante, suite au conseil extraordinaire tenu par le gouvernement qui avait pour thème de permettre a notre chère Président M.Blaise Compaoré de briguer un autre mandat, je voulais m’adresser a vous peuple du burkina que la seule manière de persuasion c’est de montrer que nous ne somme pas un peuple mouton qui se laisse berner par des illusionnistes qui sont au pouvoir depuis 27 ans.Sortons marcher pacifiquement et nous verrons ce qui s’en suit !merci vive la paix au faso !qu’a t-il fait pour les travailleurs du secteur privé ?les libanais fixent les salaires a leurs guises et ils se font de l’argent en réduisant les travailleurs en misérables !!

  • Le 24 octobre 2014 à 13:03, par Mohamed En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Je voterai contre la modification de l’article car ma vie ne se limite pas a manipuler la constitution pour l’intérêt d’un individu au détriment de celui de la nation.Le premier article de la constitution stipule que tous les Burkinabés sont égaux, pourquoi alors satisfaire la volonté d’un individu sur 16 millions d’habitants.

  • Le 24 octobre 2014 à 13:11, par OAK En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    La construction d’un Etat de droit requiert des sacrifices ! Ceux qui ont le pouvoir aujourd’hui doivent se surpasser et devenir des repères. La gestion durable du pouvoir par un clan a montré ses limites en Afrique. A titre illustratif, nous avons la Cote d’Ivoire ; aussi éclairé et perspicace qu’a été le Président BOIGNY, le pays a sombré lamentable après lui, avec tous les conséquences que nous connaissons. A l’exemple ivoirien, nous pouvons souligner le cas kenyan plus récent. C’est vrai qu’il y a eut l’alternance avec le président KIBAKI, on oubli que cela est survenu après 25 ans de règne de Daniel ARAP MOI (1979-2002). Ce pays, porteur d’espoir en son temps a donc flanché après une longévité au pouvoir d’un homme. Il est donc temps que nous jeunes africain acceptons de réfléchir autrement et de comprendre une bonne fois toute que long règne n’ont jamais été source de stabilité et de paix. Ce qui évoluent dans le monde politique le savent très bien et leur position ne peut fléchir que par une détermination et un engagement sans faille pour le respect des textes (Constitution) gage de stabilité pour tous. A nos députés, ne manquez pas le train de l’histoire !

  • Le 24 octobre 2014 à 16:52, par ViveLesFemmes En réponse à : Si j’étais député de la IVième République du Burkina Faso

    Tous les députés traites seront à la merci du peuple et ils sont connus !!!! Nous attendons pour ...

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