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Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

Publié le mercredi 22 octobre 2014 à 20h10min

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Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

Selon l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789, « mère » de la lignée des Constitutions de tradition francophone, « toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’à point de constitution » ! Aussi, l’utilisation abondante des mots Constitution, référendum, révision, article 37, ces derniers temps au Burkina de façon systématique, ne laisse aucun doute sur la méconnaissance réelle et grave de leurs sens profonds par tous ces utilisateurs spontanés.

La définition biologique que j’entends donner à la Constitution ici, permet de voir certaines attitudes comme moralement et humainement inadmissibles voire criminelles, et à laisser percevoir leurs auteurs parfois comme de vrais bouchers de chairs, ou encore, comme de vrais charcutiers.

TITRE I- CE QUE LA CONSTITUTION N’EST PAS !

Article a- La Constitution, ce n’est pas juste ce petit document aux mains de vendeurs ambulants, ou déposé dans les rayons des librairie « par terre » et, exposé à longueur de journée, au soleil et à toutes sortes d’intempéries et de poussière !

Article b- La Constitution, ce n’est pas juste, un bout de papier, parcouru par des numéros d’articles !

Article c- La Constitution, ce n’est pas juste un texte touffu, parcouru sur toute sa longueur, du terme « article » et de numérotations interminables, et à la limite, ennuyeuses !

Article d- La Constitution, ce n’est pas un objet quelconque, du genre d’un fruit saisonnier, dont la couleur change au rythme des saisons de l’année !

Article e- Que l’on s’assure ! Si la Constitution étaient tous ces éléments énumérés de l’article a, b, c et e ci-présents, chacun, c’est-à-dire :
-  chaque citoyen pourrait s’asseoir à domicile chez lui, prendre un stylo ou un Blanco, raturer des passages particuliers qui lui déplairaient, pour les rendre illisibles à son propre profit ;
-  chaque citoyen pourrait télécharger sur Google, le fichier « Constitution du Burkina » sur son Smartphone, sa tablette ou son PC pour en modifier le texte à souhait, dans l’espoir d’en profiter immédiatement ;
-  chaque citoyen pourrait constitutionnaliser sa vie privée, c’est-à-dire, inscrire dans le texte, des faits divers le concernant tel un journal intime où l’on raconte ses journées de natation bien remplies, ou de promenade à la campagne, comme on en voit dans les journaux chaque jour ;
-  chaque citoyen pourrait s’autoproclamer Président du Faso ! j’imagine difficilement un leader de parti politique, en particulier, un opposant, s’abstenir de le faire ! Personnellement je ne me ferais point languir, pour y souscrire, comme Président du Faso ! Entre nous, qui ne veut pas être Président ? C’est un sentiment totalement légitime et un droit pour tout citoyen, qui ne peut pourtant se réaliser dans la tranquillité, que s’il y a mouvement à la chaise présidentielle, que s’il y a une compétition saine, que s’il n’y a volonté de l’occupant du moment, d’accepter de partir tranquillement. Ce droit peut aussi se réaliser, cette fois, non dans la tranquillité, si l’occupant du moment ne veut pas lui-même partir dans la tranquillité, contrairement à la règle du jeu qui veut et garantit une chance égale à tous les citoyens ! Moi qui écris ces lignes, je livre déjà mon intention, qui est de présenter ma candidature à la présidentielle de 2025 s’il n’y pas une perturbation d’agenda des mandats quinquennaux au Burkina.
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Article f- Que l’on s’assure ! Si la Constitution était tous ces éléments énumérés aux articles a), b), d) et e) susmentionnés :
-  les citoyens, partisans et militants du OUI au référendum auraient déjà modifié l’article 37 pour supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels et « passer à la vitesse supérieure », comme le disait à l’époque, le Ministre en charge des réformes institutionnelles ;
-  les citoyens opposés au pouvoir à vie ou militants du NON au référendum de façon inconditionnelle, auraient depuis belle lurette, verrouillé la limitation de mandats présidentiels à deux et seraient passés à d’autres fronts !

TITRE II- CE QUE LA CONSTITUTION EST !

Article g- La Constitution est un pacte social qui crée un « être collectif » et mieux, selon une expression célèbre de Rousseau, un « corps politique » ; c’est ce que dit cet penseur de référence, dans son ouvrage majeur intitulé, « Du contrat social » (Louis Favoreu, Patrick Gaïa et al., Droit constitutionnel, Précis, Dalloz, 14ème édition, p. 7).

Article h- Mes observations de la réalité de la vie politique dans les démocraties ou dans les pays candidats à la démocratie, me font aller plus loin, dans la signification du sens pragmatique de la Constitution.

Article i : (« i » comme Institution)- La constitution est une « Institution forte » que les grands hommes de l’Histoire doivent défendre, « même au péril de leurs vies » (Louis Favoreu, Patrick Gaïa et al., ibid. p.10)

Article j : (« j » comme Justice)- La constitution est tout un corps biologique ! Elle naît, vit, c’est-à-dire qu’elle respire, croît, s’entretient et peut mourir ! Et quand elle meurt, on passe à une autre République. Ainsi sont nées les 1ère, 2ème, 3ème et enfin, 4ème chez nous ! Et parce qu’elle vit, la Constitution a un Esprit, un corps, un cœur, un cerveau et tout autre organe vital !

TITRE III- L’ESPRIT ET L’ENJEU DE L’ARTICLE 37 : CERVEAU, CŒUR, POUMONS OU ORGANES VITAUX DU CORPS POLITIQUE

Voyons bien plus clairement les choses. Notre Constitution est née en juin 1991 avec des organes très sensibles, sinon vitaux, à son article 37 consacrant la perspective de l’alternance au bout de deux mandats. Sans cette perspective d’espoir pour différents prétendants de la même génération d’accéder au pouvoir, des risques potentiels de violences demeurent suspendus, comme une épée de Damoclès ! L’idée qui sous-tendait cette limitation, c’était, « plus jamais » la scène d’un chef d’Etat en exercice, tué au pouvoir ici au Faso… ! C’est ce que les témoins, sinon les acteurs principaux de la rédaction de notre Constitution nous signifient aujourd’hui... Des témoins privilégiés encore en vie, apportent des témoignages patents dans les médias. Il s’agit entre autres, de Halidou Ouédraogo dans le journal Le Pays n° 5627 du 17 juin 2014, p. 13, et de Me Frédéric Titinga Pacéré dans Fasozine, n° 53, p. 16 (sept. –oct 2014), qui affirme avoir rédigé l’article 37 dans sa version d’origine en 1991.

C’est dans cet article 37 que se situe principalement l’esprit et l’un de traits majeurs d’essence démocratique de cette Constitution. Elle réunit à ce niveau, les organes névralgiques de la vie de notre Constitution comme le cerveau, le cœur et les poumons à la fois ! Assurément, il est difficile, voire impossible, de faire des interventions chirurgicales sur une zone nodale, aussi sensible, abritant à fois le cerveau (conscience politique), le cœur (sentiment politique) et les poumons (liberté et respiration politiques), sans conséquence grave ! N’importe quel chirurgien, encore moins un charcutier, ne peut s’aventurer dans une telle opération délicate, voire impossible, sans causer des dégâts.

Le cerveau est très sensible, et c’est évident pour tous ! Une lésion de la taille d’un micron ou encore de la taille d’un microbe, provoque une paralysie totale ou partielle ! C’est ce risque que court notre pays avec le nouveau projet adopté en Conseil des Ministres extraordinaires du 21 octobre 2014. Voyons-nous bien : quand le cerveau s’arrête, c’est la mort ! Quand le cœur s’arrête, c’est la mort ! Quand les poumons aussi s’arrêtent, c’est la même mort ! Et la mort, c’est absence de vie ! Toucher inconséquemment à l’article 37, c’est faire courir ce risque à notre peuple dans toute sa diversité, indépendamment du camp auquel chacun appartient !

Vu tous ces risques et les conséquences graves pour chaque citoyen que nous sommes, tout bon docteur chirurgien, par sagesse, reconnaitra sa limite, et pour ne pas avoir un homicide sur sa conscience, même involontaire dans les circonstances atténuantes, renoncera de faire une telle intervention. Une prudence encore plus justifiée, si sa main tremble, à l’idée même de cette intervention. Qui aujourd’hui, autorité comme citoyen ordinaire, peut-il frapper sa poitrine en toute sincérité, et dire qu’il n’a pas une peur au ventre ou une petite inquiétude, face à cette situation nationale ? Voilà une raison qui fait valablement trembler les mains.

C’est ce rôle majeur de chirurgien que les députés de l’Assemblée nationale ont à jouer aujourd’hui, devant l’Histoire ! Et l’Histoire elle, les regarde avec patience. Dans le milieu de la médecine, il y a des euphémismes (formule heureuses) pour renoncer à une telle intervention, plein de risques. Certains, pour faire simple, reportent le rendez-vous, ou réfèrent le patient à d’autres personnes ressources. En tout cas, eux-mêmes, s’abstiennent de le faire, pour question de conscience ! Ces députés, ils ne sont pas seuls. L’Histoire regarde aussi chaque citoyen que nous sommes, et chaque autorité !
Notre Constitution vit et respire aussi à travers des ajouts et des suppressions. L’institutionnalisation de la chefferie traditionnelle a certainement été perçue par certains chefs et citoyens, comme une bouffée d’oxygène ; c’est un exemple, signe de respiration de la Constitution.

La Constitution, puisqu’elle respire, elle est aussi parcourue par de nombreux nerfs et vaisseaux, regorgeant du sang humain ! Eh oui ! Du sang humain en grande quantité ! C’est facile à comprendre ; la constitution ne peut être considérée comme simple papier que l’on peut dépiécer à tout vent ! Pour comprendre cette évidence, il n’y a qu’à faire le lien entre la violation des Constitutions ou leur modification dans nombre de pays autour de nous, qui ont provoqué des violences effroyables, des effusions de sang à flot et des milliers de morts !

TITRE IV- LA RESPONSABILITE DE CHAQUE CITOYEN ET/OU AUTORITE

Attention à la violence, prévient un auteur psychologue. La violence, quand elle est loin, on la craint ! Et quant la violence est présente, le risque est élevé de l’alimenter et de le grossir ! En présence des actes de violence, il est au moins certain que beaucoup de victimes ou bourreaux ont regretté leurs comportements complices de naguère. Certains ont été complices, de par leurs légèretés et irresponsabilités dans les propos et leurs silences. D’autres ont été complices, de par leurs engagement dans la passion, leur cession à l’arrogance, au sadisme, à l’insensibilité aux multiples appels, bref, de par la lâcheté et la bêtise humaine tout simplement !

Mais ces genres de regrets, quand ils surviennent, c’est que c’est trop tard. Ils surviennent pendant un viol, un meurtre, une pénurie (de vivres, d’essence, etc.), une insécurité, après que le fauteur de trouble ait déjà complexifié les choses, etc. Ces épisodes, présentés ailleurs sur des chaînes internationales comme Africa 24, France 24, RFI et sur nos médias nationaux, ne sont point des films de fiction, ni des rêves. Peu de chose dans les années 1997, pouvaient faire présager de façon certaine, le sinistre de près de 3000 morts suite à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire ! Mais c’est arrivé ! Les victimes sont où ? Les auteurs sont où ?

Rappelons que plutôt que de tirer les enseignements qui ont conduit à l’invalidation/ blanchiment d’années universitaires à l’époque dans plusieurs pays de la sous-région, beaucoup d’acteurs ont pensé probablement au Burkina Faso, que cela ne pouvait arriver qu’aux autres. Aujourd’hui, près de 15 ans après, les conséquences de l’invalidation sont toujours présentes et la situation universitaire demeure des plus chaotiques ! A l’instar de cette expérience universitaire douloureuse, notre vie politique nationale est en train de présenter gravement les signaux qui par la suite, ont abouti au chaos ailleurs.

Ce serait, manquer d’humilité, de croire que notre pays est plus béni que les autres ! Par contre, pour chaque citoyen, il est plus réaliste de considérer la situation comme grave et de se réveiller dans un sursaut patriotique pour faire quelque chose de salvateur par un mot, un conseil, une participation à une action citoyenne, pour dire UN NON CITOYEN à la modification de notre précieux article 37, vital pour la démocratie. Le Burkina Faso n’a pas le droit de reculer face à l’Histoire. Les temps ont changé et c’est une nécessité pour la jeunesse, qu’elle parvienne au pouvoir, par le changement de l’autorité au sommet de l’Etat ! Chers citoyens, gouvernants, députés, ministres, institutions, intellectuels, artisans, paysans, etc., ce combat n’est pas à mener par les autres. C’est votre combat personnel, c’est notre combat commun et personnel ! Proscrivons de dire oui, de façon légère et inconsidérée au référendum ! Encourageons le dialogue franc !

Proscrivons le désir de vengeance ! Proposons des mesures d’accompagnement à la renonciation au pouvoir par le Président Compaoré ! Le tableau, –gris pour certains - qu’il a comme bilan dans son compteur depuis 27 ans de pouvoir, peut bénéficier de circonstances atténuantes même auprès de ses adversaires politiques les plus radicaux ! Pourvu qu’on y trouve la manière et l’intelligence nécessaire pour le faire ! Et cette intelligence, ce n’est pas ce qui manque comme ressource à notre pays. Pourquoi vouloir noircir et assombrir ce tableau alors, au détriment de la nation, du peuple dont on se réclame, que ce soit le citoyen anti ou pro référendum ?

Pour finir, portons secours à notre Président par la fermeté pour le respect strict de notre Constitutions en l’Etat, la source de son pouvoir actuel à lui-même ! Nul n’a le droit d’être ingrat envers cette Constitution, volonté du peuple, convenu et entretenue chèrement pendant plus de deux décennies ! Portons secours à notre Constitution, parce qu’elle est tout simplement vies ! Oui, notre Constitution menacée, c’est le symbole de plusieurs vies en danger ! Et ce secours d’urgence est justifié parce que pour les Ecritures Saintes (Bible, Coran), la vie est sacrée !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Awa Estelle ACKE, Juriste, Droit public.
paixdivine1@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 22 octobre 2014 à 20:18, par Laure En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    le référendum n’est pas seulement légal, il est légitime. Il peut difficilement être interprété comme un coup d’Etat. L’illégitimité, le coup d’Etat, consisterait à ne pas consulter le peuple sur une question aussi cruciale, passant en perte et profit ses aspirations pour se contenter des récriminations d’un camp, celui des opposants ici, en l’occurrence. De ce fait, le refus du référendum est anti-démocratique et contraire aux lois et à la logique républicaine.

  • Le 22 octobre 2014 à 20:26, par la mer dans verre En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    arrêter de nous faire part de vos position bidon sur cette question de oui et non au référendum car chacun de nous doit faire preuve de bonne volonté que de se mettre a dire des choses qu’il ne connait pas totalement..le référendum est une choses qui bel et bien inscrit dans la constitution de notre pays et je ne vois pas ce que doit nous empêcher de l’appliquer comme les autre loi !!!!!!!!!aller au référendum c’est respecter la constitution et aussi respecter le peuple donc allons y !!!!!!!!!

  • Le 22 octobre 2014 à 20:26, par Ka En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Messieurs les députés de la majorité, monsieur le premier ministre, monsieur le président de l’assemblée, vous êtes le miroir et le répondant du pouvoir du président Blaise Compaoré, en modifiant l’article 37 par la pression à violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991, votre manipulation établira votre volonté de mettre le feu au pays que nous aimons tous, et souhaite son développement par l’alternance politique et économique qui est la base de l’émergences d’un pays qui attend un chiffre de taux de croissance pour l’avenir de sa jeunesse. La communauté internationale, l’UA, la communauté Européenne, sont témoins de vos actes criminel qui est de modifier un article de loi pour l’intérêt d’un seul individu et non de ce qui est mieux pour une nation et son peuple. Vous mettez mal à l’aise a tous nos valeureux juristes et magistrats qui ont œuvrés pour créer des institutions qui protèges le peuple. Dans les mois à venir vous serez comptable des crimes qui vont suivre à un soulèvement populaire. Ne croyez pas que ça arrive seulement ailleurs et non au Burkina, le peuple Burkinabé de 2014 n’est pas celui de 1987, il est mur, et prêt a laisser sa vie pour son intérêt. Cette phrase a été dit à Mr. Laurent GBAGBO en 2011 dans un site d’information des réseaux sociaux en ligne.

  • Le 22 octobre 2014 à 20:31 En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Heyyy ! Laissons tous ces discours là et passons à l’acte. L’heure n’est plus à cela !

  • Le 22 octobre 2014 à 20:34, par waraba En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    le respect de la constitution est une chose qui doit primer dans ce pays et je pense bien que certaines personne le savent déjà car cette constitution a ete élaborée sur e respect et considération et pour cela je ne vois aucun problème quand on organise un référendum dans ce pays des hommes intègres mais plutôt un problème quand des personnalité se disent prêt a boycotter ce que la constitution dit....ce referendu nous allons l’organiser..

  • Le 22 octobre 2014 à 20:52, par lion d’or En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    la constitution,il faut la respectée comme les autres choses que nous respectons dans ce pays.et nous devons faire de sorte que le référendum ait lieu dans ce pays car seul la constitution nous permettra de bien mener notre jeu politique ici au Faso...
    donc le respect c’est pour la constitution du Faso en allant au référendum.,..

  • Le 22 octobre 2014 à 20:57, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Maintenant c’est aussi simple que de l’eau à boire ! le projet de loi a été déposé à l’assemblée nationale .si l’ ADF s’ajoute au CDP l’article sera donc modifiée sans référendum .Dans tous les cas , le CDP détient la majorité au parlement .En un mot avec ou sans référendum l’article 37 sera modifié .

  • Le 22 octobre 2014 à 21:03 En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Est ce que Blaise Compaoré sait lire à plus forte raison une constitution qui demande un certain baguage intellectuel ?Je suis tout de même sidéré de la naïveté des Burkinabè car n’oubliez pas que ce monsieur est venu au pouvoir en assassinat des compatriotes et c’est pas parcequ’il a troqué ses treillis et kalach en arborant des costumes 3 pièces qu’il est devenu par magie un démocrate.NON et mille fois NON.Un assassin reste un assassin,un dictateur reste toujours dictateur.En un mot,ce criminel vous a berné pendant plus de 27 ans avec sa pseudo démocratie de façade puisqu’il est entrain de vous montrer son vrai visage.Souffrez que sans un soulèvement populaire,il sera là et jusqu’à la fin de sa vie supposée éternelle.
    Constitution,constitution et blablabla,lui il n’a rien à foutre de vos littératures trop intellectuelles puisqu’il ne comprend rien

  • Le 22 octobre 2014 à 21:03, par conservateur pure et dûr En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Du n’importe quoi , des tournures rien que des tournures , au stade actuel on dira de cet article caduque , caduque parce que nous ne sommes plus à ce stage de bien fondé de la révision ou pas . La révision est jugé recevable ainsi la machine est en marche , il est actuellement question de dire le bien fondé de la victoire du OUI à la révision de l’article 37 c’est tout .Ou soit dans une moindre mesure dire au gens de voter pour le non , vive le referendum

  • Le 22 octobre 2014 à 21:04, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    le processus suivie par le président de la république en vu de modifier l’article 37 est tout à fait légale et nul ne peux dire le contraire ! l’opposition savais qu’elle n’avait aucune chance de barrer la modification de cet article raison pour laquelle ils ont choisi la rue .Le vin est tiré ! il faut donc le boire .

  • Le 22 octobre 2014 à 21:07, par Sada En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    heyiii !! qui est fou pour aller mourir parce qu’il a des gens qui sont assoiffés du pouvoir. Quand ça allait entre Blaise et les Roch, Simon, Salif et autres là, on ne parlait pas du peuple. Maintenant que certains mangent laisser d’autres, on dit au peuple de lutter pour que ceux qui ont qui sont écartés récupère le plat de soupe. Moi aussi je cherche à manger donc ne me mêlez pas dans votre bagarre. Et puis, je veux vire longtemps.

  • Le 22 octobre 2014 à 21:10, par rene En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    L’heure n’est plus aux longs discours , c’est aller voter OUI ou NON , c’est tout , vive le referendum

  • Le 22 octobre 2014 à 21:12, par Ka En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    La parole du président menteur du pays ces hommes intègres ils disait ceci le 07 juillet 1997 dans Sidwaya, le n°3296 : « Je vais vous dire franchement, là où je suis, ce qui me ferait le plus plaisir, ce n’est pas de rester éternellement à la tête du Burkina Faso. Mais c’est plutôt de voir un jour après moi que les structures fonctionnent, que la constitution est respectée et appliquée. Je crois que cela serait pour moi le plus grand plaisir. Ce qui me préoccupe, c’est de voir comment le système auquel je crois peut fonctionner avec des Burkinabè sans moi. » C’est une affirmation du Président Compaoré en 1997. .

  • Le 22 octobre 2014 à 21:12, par ouaga inter En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    dans tous les disciplines le référendum est légal,donc arrêter de faire croire au gens que le référendum est une chose qui n’est pas bien dans ce pays.une chose plus bien que le référendum dans cette constitution n’est pas encore vu et je pense bien que nous devons faire preuve de respect face a notre constitution en acceptant le référendum comme un moyen de sortir de crise au Faso...allons au référendum~!!!!!

  • Le 22 octobre 2014 à 21:12, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    la jeunesse doit comprendre que c’est l’intérêt général de la nation d’abord ! nous ne devons pas être esclave de la violence .Ces personnes qui incites à la désobéissance ne font pas ce qu’ils font par ce qu’ils nous aiment mais plutôt c’est leur intérêt d’abord ! jeune cherche la paix pour gagner ton pain .Les enfants de ces derniers sont à l’extérieur et leur avenir est assuré mais nous on a du chemin à faire !

  • Le 22 octobre 2014 à 21:19, par MAX En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    A vous lire, les larmes aux yeux, j’ai eu honte. Honte du fait que j’allais laisser faire et dire "bof, ca ne me regsrde pas, je ne Suis pas le seul interesse" !
    Mais la, suis decidé a prendre part a tout evenement quinn pourrait etre d’un apport certain a la sauvegarde de notre chere constitution...et qui ferait une ouverture pour une sortie honorable du president actuel.
    Cherchons la paix par tous moyens mais defendons notre constitution par cesar memes moyens. N’oublions surtout pas que la violence n’a jamais apporte que du bonheur. Vu son caractere cyclique et incontrolable, faisons un effort pour meriter le "BURKINDI". Sans rancune, aucune...

  • Le 22 octobre 2014 à 21:24, par d8d8 En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    La constitution c’est la volonté du peuple et le peuple d’hier n’est pas le peuple d’aujourd’hui alors un referendum pour recueillir la volonté du peuple actuel quel est le problème ? laisser le monde tranquille on ira voter c’est tout , oui au referendum !!!

  • Le 22 octobre 2014 à 21:34, par reconnaissance En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique et il faut la respectée pour le bien être de notre population et c’est ce que le président du Faso essaie de faire en appelant ces militants a aller au référendum pour que ces gars de l’opposition puissent aussi ce laisser faire par le référendum dans ce pays...

  • Le 22 octobre 2014 à 22:41, par Laure En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    enfin la volonté du peuple est en train Etre respecté,c n’est pas très tot !!!!qu ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent,qu ceux qui ont des yeux pour voir voient,le referendum se tiendra pian !!!!!pian !!!!!pian !!!!vive le peuple souverain,vive la loi,vive le referendum !!!!!!!!!

  • Le 22 octobre 2014 à 22:45, par le coq En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    si par extraordinaire, le projet recueillait les ¾ des voix des députés, alors, son dur désir de durer au pouvoir serait en bonne voie.
    et si d’aventure, ce n’était que la majorité simple, c’est-à-dire les 64 représentants du peuple qui donnaient quitus à ce projet, alors, ce sera un aller forcé vers le peuple qui devra être consulté. Bonjour le référendum....c’es mieux comme ça ?

  • Le 22 octobre 2014 à 22:45, par KONAN En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    cher père....,ce n’est pas ta faute ,il te sera difficile de comprendre cet article vraiment digne de sens et d’intérêt,vu que tu es un père nos compréhension des choses ne peuvent que s’opposer car tu es peut être de cette même génération dont chez jeune parle ,cette génération là même qui n’ a pas eu les couilles pour faire les choses quand c’était son temps ,cette génération qui tente de prendre en otage la notre ,ah là ,vous vous trompez d’époque ,vous vous trompez sérieusement ,c’est justement ce jeune veut vous dire alors ne tentez plus rien car nous allons pas négocier ça avec vous ,en bon entendeur salut !!

  • Le 22 octobre 2014 à 22:47, par KONAN En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    cher père....,ce n’est pas ta faute ,il te sera difficile de comprendre cet article vraiment digne de sens et d’intérêt,vu que tu es un père nos compréhension des choses ne peuvent que s’opposer car tu es peut être de cette même génération dont chez jeune parle ,cette génération là même qui n’ a pas eu les couilles pour faire les choses quand c’était son temps ,cette génération qui tente de prendre en otage la notre ,ah là ,vous vous trompez d’époque ,vous vous trompez sérieusement ,c’est justement ce jeune veut vous dire alors ne tentez plus rien car nous allons pas négocier ça avec vous ,en bon entendeur salut !!

  • Le 22 octobre 2014 à 22:48, par Lui En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    C’est propre, clair, net et logique tout ce qui a été dit. J’ai beaucoup aimé la description imagée à travers la medecine.

    Mais concernant le passé de Blaise, il n’a qu’a assumer et repondre de ses actes devant la justice comme tout citoyen burkinabe qui aurait commis les memes actes ! Quand il jouit des plaisirs du pouvoir issus de ces actes c’est doux non ? chaque plaisir a un prix !
    Ce que Blaise Compaore va devenir apres avoir quitté Kosyam, c’est vraiment son probleme ! Chaque Burkinabe qui vit au Burkina Faso ici a ses problemes qu’il doit gerer !
    Quand il vit dans le luxe gratuitement aux frais du contribuable, est ce qu’il partage ce plaisir avec nous ?

  • Le 22 octobre 2014 à 22:56, par cdp En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Il n’y a pas de démocrate véritable qui puisse refuser le référendum. »

  • Le 22 octobre 2014 à 23:06, par Lumière En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Il ya toujours un moment pour prendre les décisions qui s’imposent pour l’intérêt national. Ce n’est ni par plaisir, ni pour les beaux yeux de qui que ce soit. Arrive alors ce moment des décisions et c’est le président qui a la légitimité pour prendre cette décision. c’est ainsi que la décision est prise hier et on doit aller au référendum. L’opposition va manifester c’est normal puisque la décision est contraire à ce qu’elle veut et que les manifestions sont légales. Mais le CFOP est une institution républicaine et je suis sure qu’elle va finir par prendre une décision républicaine pour préserver la république et la paix. On sait que Zeph est un républicain, et il ne ferra rien contre la république, d’autant plus que le référendum est inscrit dans la constitution. Mais ce sont les RSS qui veulent brûler le pays pour satisfaire leur ego surdimensionné. Mais le MPP est mort depuis hier avec cette prise de décision d’aller au référendum puis que le MPP ne veut pas passer par des voies républicaines et démocratiques.

  • Le 22 octobre 2014 à 23:09, par hehe En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Merci pour ces précisions. Le BURKINA FASO pays des hommes intégrés ne mérite pas cette histoire politique que nous traversons. Debout comme un seul homme défendons l’honneur, le patriotisme, et l’intégrité au delà de toute corruption et tripatouillage de notre constitution , devant Dieu et notre peuple. Tout cela est un début de l’alternance démocratique qui montre a chaque citoyen la conduite a tenir devant son pays qui brule.

  • Le 22 octobre 2014 à 23:19, par frere de retour au pays En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Une analyse au profit de la jeunesse ,la consciente surtout,voilà des vieillards qui ont passé toute leur vie à suivre les autres tout en donnant l’impression de former groupe avec ces derniers ,alors un beau matin le chef de l’équipe eh que dis je ? le capitaine de l’équipe invite l’équipe et dit ceci"" chers amis je vous ai réuni ce matin pour qu’ensemble nous décidions de l’avenir de notre nation tout en réorganisant notre parti ,ainsi je voudrais vous demander un sacrifice ,celui de laisser tomber certains de nos accords car la solution que je vais vous proposer en ait besoin,tous dîmes "on vous écoute président " alors je vous qu’on renouvelle la classe dirigeante de notre parti afin de pouvoir faire face aux défis futures car les choses ont beaucoup avancées, ainsi donc vu le caractère réfléchi de cette décision le d’accord l’emporte ,cependant bon nombre furent touché par cette decision dans sa mise en oeuvre ,donc le retrait se fit,pour pouvoir encore espérer ronger les morceaux lourds des choses ,voila pourquoi nous jeunes nous devons ouvrir les yeux ,car nous serions plus proche de l’autonomie avec le soutien des idées de son excellence Blaise compaoré que de vouloir servir d’échelle pour d’autres ,jeunesse la réussite c’est après une opportunité ,et donc moi entend que jeune de 25 ans te dit que c’est maintenant ou jamais ,en tout moi je veux pas perdre mon temps afin de ne pas déranger ceux qui me suivrons ,merci IDRISSA d’abord OUI AU REFERENDUM

  • Le 22 octobre 2014 à 23:24, par tché En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    "dans une situation ou toutes les parties estiment avoir raison, il est impérieux, juste, légal, légitime et responsable de consulter le peuple souverain." seul la voix du peuple compte.la démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple !

  • Le 22 octobre 2014 à 23:27, par frere de retour au pays En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Une analyse au profit de la jeunesse ,la consciente surtout,voilà des vieillards qui ont passé toute leur vie à suivre les autres tout en donnant l’impression de former groupe avec ces derniers ,alors un beau matin le chef de l’équipe eh que dis je ? le capitaine de l’équipe invite l’équipe et dit ceci"" chers amis je vous ai réuni ce matin pour qu’ensemble nous décidions de l’avenir de notre nation tout en réorganisant notre parti ,ainsi je voudrais vous demander un sacrifice ,celui de laisser tomber certains de nos accords car la solution que je vais vous proposer en ait besoin,tous dîmes "on vous écoute président " alors je vous qu’on renouvelle la classe dirigeante de notre parti afin de pouvoir faire face aux défis futures car les choses ont beaucoup avancées, ainsi donc vu le caractère réfléchi de cette décision le d’accord l’emporte ,cependant bon nombre furent touché par cette decision dans sa mise en oeuvre ,donc le retrait se fit,pour pouvoir encore espérer ronger les morceaux lourds des choses ,voila pourquoi nous jeunes nous devons ouvrir les yeux ,car nous serions plus proche de l’autonomie avec le soutien des idées de son excellence Blaise compaoré que de vouloir servir d’échelle pour d’autres ,jeunesse la réussite c’est après une opportunité ,et donc moi entend que jeune de 25 ans te dit que c’est maintenant ou jamais ,en tout moi je veux pas perdre mon temps afin de ne pas déranger ceux qui me suivrons ,merci IDRISSA d’abord OUI AU REFERENDUM

  • Le 22 octobre 2014 à 23:34, par maleya cisse En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    nous devons accepter ce référendum comme une chose qui a ete tire de la constitution pour faire la part des choses au Burkina et nous disons haut et fort oui au référendum dans ce pays..

  • Le 23 octobre 2014 à 00:49, par Tonyum En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    texte limpide et digeste.rien a dire,sauf chapeau bas !

  • Le 23 octobre 2014 à 01:21, par Le DEMOCRATE En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    POUR LA DIASPORA BURKINABE A L’ETRANGER
    Quelques idées en une dizaine de points, qui peuvent être combinés ou à compléter que nos compatriotes peuvent appliquer sur le territoire étranger, notamment la diaspora :
    1-
    Ne restez pas seuls SVP. organisez-vous en groupe pour faire des déclaration publiques, des dénonciations publiques de cette volonté du Président Comaoré, de passer en force, au nom de la Diaspora du pays d’accueil (exemple, Déclaration de la Diaspora Burkinabè d’Allemagne, de la France, de la Côte d’Ivoire, etc.)
    2-
    Organisez-vous et adressez des déclarations de soutien aux mouvements de résistances et d’opposition au pays (vous pouvez citer expressément des noms d’organisations ou de personnalités morales exemplaires dans la presse. Les médias en ligne et sur papier sont disponibles : leurs contacts sont disponibles sur le net ;
    Organisez-vous et adressez des messages de dénonciation des actes de répressions éventuelles de l’autorité de l’Etat qui ne manqueront pas comme cela a déjà commencé d’ailleurs.
    4-
    Organisez-vous et prenez attache avec l’ambassade ou le consulat du Burkiina dans le pays d’accueil pour traduire votre désaccord ;
    5-
    Organisez-vous et prenez attache avec les institutions internationales des Droits de l’Homme et de défense de la Démocratie, représentées dans le pays d’accueil.
    6-
    vous avez aussi un avantage d’être à l’extérieur, parce que vous n’êtes pas directement sur le terrain des confrontations physiques. Cela vous permet de faire des déclarations fortes et plus vigoureuses sans crainte répressions physiques !
    7-
    N’hésitez pas vous-même individuellement ; prenez des initiatives et prenez attache avec un compatriote plus influent à côté de vous, pour le persuader de se joindre à la cause, on ne peut, plus patriotique. Son adhésion pourrait donner plus de retentissement et d’audience auprès des puissances étrangères et auprès de la communauté internationale ;
    8-
    Faites prévaloir vos relations …
    9-
    c’est sûr, c’est juste ici quelques pistes qui peuvent vous orienter et stimuler votre génie, qui à coup sûr, regorge d’idées formidables.
    10-
    partagez cette publication sur Faso.net et partagez le message présent, à travers les réseaux sociaux.
    Encore merci pour vous-même, pour votre engagement auprès de votre Patrie qui a besoin de vous en ce moment difficile !
    11-
    Communiquons-nous nos succès. Cela encourage et galvanise davantage le mouvement de résistance et même d’offensive ! Courage et détermination à tous !
    Que Dieu bénisse notre pays ! amen !
    Cordialement à tous les frères et sœurs burkinabè.
    LE DEMOCRATE

  • Le 23 octobre 2014 à 10:47, par Gilbert Noel Ouédraogo En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    « Ne cédons pas à la provocation, l’ADF/RDA n’a pas de leçon politique à recevoir de personne ». Ainsi s’est fendu le député maire, président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), et troisième vice-président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la rencontre des sages de son parti.
    les positions du parti sur le sénat, le référendum et la modification de l’article 37 sont claires. L’ADF/RDA se prépare à investir son candidat à la prochaine élection. Ce qui n’est pas contraire à sa ligne politique actuelle.

    Au contraire, le parti s’investit énormément pour une sortie de crise pacifique. Contrairement à bien d’autres. Ce qui est une bonne posture pour un parti qui veut aller loin dans la recherche de la paix et du bien-être des populations. Car, finalement, tout le monde politique et même les Burkinabé d’une manière générale, recommandent le dialogue pour une sortie de crise. Le parti se positionne donc aujourd’hui comme celui qui a dénoué la crise.

    Pour un tel objectif, Gilbert et ses camarades doivent justement rester sereins, ne pas céder à la provocation et surtout maintenir le cap. Tout comme eux, tous les patriotes, épris de paix et de justice sociale doivent prendre toutes leurs responsabilités. Le Burkina Faso est à un tournant historique de son itinéraire politique. Cette période ne doit pas être prise à la légère et traitée dans des salons de thé, ni dans la haine, ni dans l’intolérance, ni dans l’exclusion encore moins, dans la passion purement politicienne.

    Les tous prochains jours nous situeront chacun, sur ses responsabilités et le rôle qu’il aura joué.

  • Le 23 octobre 2014 à 11:23, par NGaw En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Il ne faut pas suivre aveuglement un homme politique parce qu’on veut l’alternance ou parce qu’on veut la chute du régime en place. Il faut avoir un esprit critique et analytique. La désobéissance civile pensez que c’est une solution pour des personnes responsables qui comptent gouverner le pays demain ? Pour une question politique on invite les citoyens à ne plus travailler, comment une nation qui ne travaille pas puisse changement. Par ce mode là que les opposants comptent cultiver dans l’esprit des burkinabè. Aujourd’hui pour une question politique on parle de désobéissance civile et demain quand il y’au un problème plus grave, qu’est ce que l’opposition demanderait au citoyen de faire. Je pense que tout le monde doit être responsable et regarder la réalité en face. On ne va pas brûler notre pays une question politique.

  • Le 23 octobre 2014 à 11:36, par CASH Money En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    mes camarades étudiants attendent seulement.

  • Le 23 octobre 2014 à 11:38, par CASH Money En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    mes camarades étudiants attendent seulement. Les choses vont commencer petit à petit et comme toute crise qui est appelé à durer ingérable par le pouvoir en place croyez nous.

  • Le 23 octobre 2014 à 11:41, par CASH Money En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    mes camarades étudiants attendent seulement. Les choses vont commencer petit à petit et comme toute crise qui est appelé à durer ingérable par le pouvoir en place croyez nous.

  • Le 23 octobre 2014 à 15:53, par Wasiba En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Proposer "des mesures d’accompagnement à la renonciation au pouvoir par le Président Compaoré" waaa ? Pourquoi ? Waii, ka tien dè ! Il a passé 28 ans au pouvoir. S’il n’a pas pu faire quelque chose pour redorer son blason, c’est son problème.

    Et puis, en prêtant serment à plusieurs reprises, il était conscient des gaffes qu’il ne devait pas commettre. Et tout cela est aussi régit par la loi, dont la constitution en premier. Vous le dites bien, madame, que la constitution n’est pas un objet "du genre d’un fruit saisonnier, dont la couleur change au rythme des saisons de l’année". La loi/ la constitution ne changera pas pour lui. Elle est la même au moment où il prêtait "serments", elle reste aussi la même au moment du bilan-ci.

    On ne va pas continuer de trouver des circonstances atténuantes pour des présidents. Chacun qui viendra, va aussi en revendiquer. Et puis, quelles circonstances atténuantes trouve t-on pour les petits voleurs, qui ne le sont que par nécessité, par besoin.

    Madame, vous avez apporté de bons arguments. Mais faites attention, vous même, pour ne pas tomber dans la "la méconnaissance réelle et grave".

  • Le 23 octobre 2014 à 17:50, par issilondres En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Merci Madame pour ce point de vue comparé : un régal.

    PERSONNE N’A LE DROIT DE VIOLER LA PLUS BELLE FEMME DU FASO : La constitution c’est ma MERE.
    Voilà une réflexion entre le corps biologique et la constitution.

    A la croisée des chemins ce que nous avons aimé comme une partie de nous-même, comme ce qui nous cimente, assure notre sureté, notre vivre ensemble appelé démocratie, voilà qu’un citoyen certes président se décide d’en abuser une énième fois parce que se dit-il "qui a le pouvoir a raison". Voilà que dans un abus de pouvoir on voudrait divorcer de ce corps dont les liens ont été scellés par un engagement sous serment. Eh bien, nous sommes tous les membres de ce corps. Surtout la jeunesse. Face à cette tentative de le violer, républicains, nous devons l’aider à se battre ; nous devons le défendre ; gage de sa liberté et de notre fierté.

  • Le 23 octobre 2014 à 18:41, par Wasiba En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Proposer "des mesures d’accompagnement à la renonciation au pouvoir par le Président Compaoré" waaa ? Pourquoi ? Waii, ka tien dè ! Il a passé 28 ans au pouvoir. S’il n’a pas pu faire quelque chose pour redorer son blason, c’est son problème.

    Et puis, en prêtant serment à plusieurs reprises, il était conscient des gaffes qu’il ne devait pas commettre. Et tout cela est aussi régit par la loi, dont la constitution en premier. Vous le dites bien, madame, que la constitution n’est pas un objet "du genre d’un fruit saisonnier, dont la couleur change au rythme des saisons de l’année". La loi/ la constitution ne changera pas pour lui. Elle est la même au moment où il prêtait "serments", elle reste aussi la même au moment du bilan-ci.

    On ne va pas continuer de trouver des circonstances atténuantes pour des présidents. Chacun qui viendra, va aussi en revendiquer. Et puis, quelles circonstances atténuantes trouve t-on pour les petits voleurs, qui ne le sont que par nécessité, par besoin.

    Madame, vous avez apporté de bons arguments. Mais faites attention, vous même, pour ne pas tomber dans la "la méconnaissance réelle et grave".

  • Le 23 octobre 2014 à 18:42, par Wasiba En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Proposer "des mesures d’accompagnement à la renonciation au pouvoir par le Président Compaoré" waaa ? Pourquoi ? Waii, ka tien dè ! Il a passé 28 ans au pouvoir. S’il n’a pas pu faire quelque chose pour redorer son blason, c’est son problème.

    Et puis, en prêtant serment à plusieurs reprises, il était conscient des gaffes qu’il ne devait pas commettre. Et tout cela est aussi régit par la loi, dont la constitution en premier. Vous le dites bien, madame, que la constitution n’est pas un objet "du genre d’un fruit saisonnier, dont la couleur change au rythme des saisons de l’année". La loi/ la constitution ne changera pas pour lui. Elle est la même au moment où il prêtait "serments", elle reste aussi la même au moment du bilan-ci.

    On ne va pas continuer de trouver des circonstances atténuantes pour des présidents. Chacun qui viendra, va aussi en revendiquer. Et puis, quelles circonstances atténuantes trouve t-on pour les petits voleurs, qui ne le sont que par nécessité, par besoin.

    Madame, vous avez apporté de bons arguments. Mais faites attention, vous même, pour ne pas tomber dans la "la méconnaissance réelle et grave".

  • Le 23 octobre 2014 à 18:42, par Wasiba En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Proposer "des mesures d’accompagnement à la renonciation au pouvoir par le Président Compaoré" waaa ? Pourquoi ? Waii, ka tien dè ! Il a passé 28 ans au pouvoir. S’il n’a pas pu faire quelque chose pour redorer son blason, c’est son problème.

    Et puis, en prêtant serment à plusieurs reprises, il était conscient des gaffes qu’il ne devait pas commettre. Et tout cela est aussi régit par la loi, dont la constitution en premier. Vous le dites bien, madame, que la constitution n’est pas un objet "du genre d’un fruit saisonnier, dont la couleur change au rythme des saisons de l’année". La loi/ la constitution ne changera pas pour lui. Elle est la même au moment où il prêtait "serments", elle reste aussi la même au moment du bilan-ci.

    On ne va pas continuer de trouver des circonstances atténuantes pour des présidents. Chacun qui viendra, va aussi en revendiquer. Et puis, quelles circonstances atténuantes trouve t-on pour les petits voleurs, qui ne le sont que par nécessité, par besoin.

    Madame, vous avez apporté de bons arguments. Mais faites attention, vous même, pour ne pas tomber dans la "la méconnaissance réelle et grave".

  • Le 23 octobre 2014 à 18:43, par Wasiba En réponse à : Situation nationale : la Constitution, c’est une vie, tout un corps biologique !

    Proposer "des mesures d’accompagnement à la renonciation au pouvoir par le Président Compaoré" waaa ? Pourquoi ? Waii, ka tien dè ! Il a passé 28 ans au pouvoir. S’il n’a pas pu faire quelque chose pour redorer son blason, c’est son problème.

    Et puis, en prêtant serment à plusieurs reprises, il était conscient des gaffes qu’il ne devait pas commettre. Et tout cela est aussi régit par la loi, dont la constitution en premier. Vous le dites bien, madame, que la constitution n’est pas un objet "du genre d’un fruit saisonnier, dont la couleur change au rythme des saisons de l’année". La loi/ la constitution ne changera pas pour lui. Elle est la même au moment où il prêtait "serments", elle reste aussi la même au moment du bilan-ci.

    On ne va pas continuer de trouver des circonstances atténuantes pour des présidents. Chacun qui viendra, va aussi en revendiquer. Et puis, quelles circonstances atténuantes trouve t-on pour les petits voleurs, qui ne le sont que par nécessité, par besoin.

    Madame, vous avez apporté de bons arguments. Mais faites attention, vous même, pour ne pas tomber dans la "la méconnaissance réelle et grave".

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