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Production énergétique au Burkina : Un projet pour renforcer le secteur de l’électricité

Publié le vendredi 17 octobre 2014 à 00h56min

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Production énergétique au Burkina : Un projet pour renforcer le secteur de l’électricité

Les acteurs du secteur de l’électricité et leurs partenaires se réunissent les 16 et 17 octobre 2014 à Ouagadougou pour un atelier technique de lancement d’un programme dénommé Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL). La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidé par Lamoussa Salif Kaboré, Ministre des Mines et de l’Energie.

Le projet PASEL entre dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement Durable (SCADD), notamment l’axe de développement des piliers de croissance qui identifie l’énergie comme un élément important de croissance. Ainsi, il s’inscrit dans la sphère des défis à relever dans le secteur de l’électricité, particulièrement ceux de l’offre, la maîtrise de l’évolution de la demande, la mobilisation du potentiel énergétique ou l’élargissement de l’accès des services aux populations rurales. Ce projet, dont l’exécution tiendra sur cinq ans, devrait ainsi permettre, comme l’a indiqué Adama Ouédraogo, Représentant résident par intérim de la Banque Mondiale, d’améliorer l’accès à l’électricité, de renforcer la sécurité de l’approvisionnement et les capacités des structures en charge de l’électricité ou encore d’assurer une meilleure utilisation de l’énergie.

Et pour arriver à ces résultats, le projet se décline en quatre composantes à savoir le renforcement des capacités des centrales de Ouahigouya et de Fada N’gourma à une capacité d’environ 7,5 MW chacune, l’amélioration de l’accès à l’électricité dans des zones cibles, particulièrement 127 localités rurales. Selon le Ministre des mines et de l’énergie, l’accès des populations à l’énergie occupe une place de choix dans la politique sectorielle. La troisième composante prévoit d’assurer une utilisation efficiente de l’énergie par la mise en œuvre d’action d’économie d’énergie dans l’éclairage public, les ménages et le secteur privé. Le dernier axe vise le renforcement institutionnel et le développement des capacités par une réévaluation du potentiel hydroélectrique. Des activités majeures qui, comme l’a souligné le Ministre, pourraient permettre de développer des conditions de fourniture à bas prix et de rehausser le taux d’accès à l’électricité.

Permettre l’appropriation du projet

Le coût global de leur réalisation est estimé à 89 476 144 de dollars, pour une contribution de la Banque mondiale à hauteur de 85 000 000 de dollars dont 58 000 000 de dollars en prêt. La contrepartie nationale est d’environ 4 476 144 de dollars.
Adama Ouédraogo a émis le souhait que l’atelier qui se tient dans le cadre du lancement du projet permette aux différentes parties prenantes de prendre les dispositions nécessaire pour l’effectivité de sa mise en œuvre. Un souhait propice puisque l’objet de l’atelier est de permettre une appropriation de l’essence du projet, de la démarche et des outils de sa mise en place. Ainsi, les participants avaient à traiter de deux thèmes principalement que sont la gestion du projet et les stratégies d’électrification rurale, de mixage énergétique et de maitrise de l’énergie. Des thèmes qui ouvrent le débat sur des points comme les procédures de passation des marchés, de suivi des indicateurs ou de gestion financière, l’électrification rurale, le mixage énergétique, la mise en œuvre du programme d’économie de l’énergie.

Martiale Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2014 à 21:38, par YN En réponse à : Production énergétique au Burkina : Un projet pour renforcer le secteur de l’électricité

    On va nous distraire encore avec ce petit projet sur l’électricté ! Je pense que le Gouvernement ne prend pas encore la mesure du coût du manque de l’électricité pour l’économie nationale.
    Le président a eu un programme inconsistant sur la question. Pendant que l’offre est insuffisant, on chante victoire d’avoir brancher le maximum de localités du pays ! Conséquences, le délestage va s’accentuer en 2015. C’est du populisme ! Il faut consentir les moyen à accroitre l’offre avant de penser à connecter les localités à faible potentiel d’utlisation de l’electricité.
    Dresser nous une demarche plus cohérente et ambitieuse pour nous sortir de cette fatalité delestage !
    Il n’y a point de l’émergence sans énergie ! On sait que rien ne peut se mouvoir sans énergie !

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