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De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

Publié le mardi 14 octobre 2014 à 14h02min

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De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

Il ne peut y avoir pire ennemi pour l’homme que l’ignorance de sa contribution à l’élaboration du vecteur de sa propre destruction. D’ailleurs ne dit-on pas que le mal doit être traité à la source, mais qu’en est-il quand on ne le discerne plus du bien ? Il devient une banalité. Et une fois banalisé, le mal nous paraît alors la norme.

Ce concept de banalité du mal analysé et démontré par Hannah Arendt tout au long de sa théorie suite au mal extrême et radical que fut le Nazisme, peut s’appliquer à tout mal que nous condamnerions du haut de notre conscience humaine doublée de notre raison.

C’est cette banalisation qui a gangrené subrepticement notre pays, le Burkina Faso, sans que nous ne nous en apercevions, dans des domaines multiples et en des maux de plus en plus chroniques hypothéquant notre devenir commun.

Aucune société humaine n’est possible sans certains fondements, et leur altération porte inexorablement en elle le germe du chaos. Il me semble impérieux de nous pencher aujourd’hui avec courage et responsabilité sur quelques-uns de ces fondements pour comprendre notre situation nationale trouble, avant qu’il ne soit trop tard.

1) Tu ne tueras point. Ce commandement est inscrit dans les toutes premières constitutions humaines, fussent-elles à dessein religieux dans l’antiquité, et aussi dans toutes nos constitutions contemporaines (traduit par l’article 2 de notre constitution, article 3 de la déclaration des Droits de l’Homme à laquelle nous avons souscrit) car nous savons qu’il ne peut y avoir de véritable paix sans un respect éthéré de cette formule, exception faite des crimes sous autorité qui toutefois restent déplorables. Pourtant la sémantique de ce premier commandement sonne de plus en plus creux au regard du peu de prix accordé à la vie de certains de nos concitoyens.
Naguère, dans les sociétés ancestrales, dans les traditions et coutumes, partout dans le monde, la vie avait un caractère sacré et n’était prise par l’homme que pour des raisons sacrificielles pour honorer les dieux ou des forces occultes indomptées dont il craignait la colère, fusse par ignorance, et cela depuis Abraham et Ismaël.

Mais aujourd’hui on ôte la vie pour une simple divergence d’idées, on ôte la vie parce que la victime a vu quelque chose qu’elle ne devait pas voir, parce qu’elle a entendu quelque chose qu’elle ne devait pas entendre ou parce qu’elle a simplement dit quelque chose qu’elle ne devait pas dire. On ôte la vie parce qu’elle s’est trouvée en travers d’ambition égoïste au mauvais moment et au mauvais endroit.

Et à chaque fois l’indignation suscitée en nous par de tels meurtres et assassinats perpétrés est tombée sans que jamais justice ne soit faite, avec l’intime conviction que notre vie pourrait également s’en aller aussi atrocement que promptement. En effet, le feu incandescent de la révolte contenu en chacun de nous n’a jamais jailli assez longtemps et assez loin pour consumer ceux qui profitaient de ces crimes ou qui les ordonnaient.
Ceci a contribué à accentuer la croyance des criminels que le crime était la meilleure solution pour régler certaines contradictions.

Mais cette culture ne nous a point été imposée. Nous y avons souscrit de façon, quelquefois consciente, la plupart du temps inconsciente. Nous avons capitulé collectivement dans la fuite, sans jamais consentir à mettre en danger notre propre vie, pour la vie d’autrui, devant une autorité pourtant suspectée d’intrigues et de crimes impunis. Nous avons ainsi fabriqué des professionnels de l’intrigue et de l’assassinat de tous types, (physique, moral, économique, politique) qui se veulent les sentinelles de la cité, et se complaisent dans cette imposture. Expliqué ainsi, d’aucuns crieront sans doute à une insulte au sens commun. Malheureusement tous les crimes commis depuis 1987 jusqu’à la constitutionnalisation de l’amnistie pour les anciens Chefs d’État en disent long. À ceux-là vient s’ajouter encore la mort suspecte du juge constitutionnel Mr. Salif Nébié. Je salue au passage tous les collectifs qui se sont déjà érigés contre l’impunité et contre la banalisation de la vie humaine.

La cause en est que, des Hommes qui sont à des degrés inférieurs de la hiérarchie sociale, soit parce qu’ils sont abrutis par un manque d’éducation, soit en raison de leur intérêt personnel ont vendu parfois leur liberté et leur dignité en échange de mesquins avantages matériels. De même ont agi ceux qui se trouvent à un degré plus élevé dans la société, pour les mêmes causes, en vue des mêmes avantages, et au bénéfice de ceux qui sont placés encore plus haut. Ainsi, atteint-on les plus hautes strates de l’échelle sociale, jusqu’à la personne qui se trouve au sommet de la hiérarchie et dont l’unique motif d’agir est l’ambition et la vanité. Et il est à ce point abruti et corrompu par le pouvoir de disposer de la vie et de la mort de ses semblables, par la courtisanerie et l’hypocrisie de son entourage, que tout en faisant le mal, il est absolument convaincu de son rôle de bienfaiteur de l’humanité. Tel est notre cas aujourd’hui.

Sous nos yeux, s’est formé un clan qui s’est accru par voie de cooptation et de coterie, par nominations directes ou indirectes, avec comme seul lien unissant les membres de ce clan une forme singulière de propriété privée, à savoir le pouvoir d’État qu’ils veulent garder à tout prix.

2) Tu ne voleras point. Autre commandement (que nous avons constitutionnalisé en des interprétations diverses : articles 14, 72, 73, 74, 75 et 77) vidé de toute son acception et violé dans sa chair.

Quand votre bienfaiteur est celui-là même qui s’est enrichi par l’accaparement de la chose commune ou par le détournement des deniers publics, il vous devient difficile voire impossible de condamner ses forfaitures, car vous devenez purement et simplement des esclaves enchainés par l’acceptation de l’aide suspecte dont il vous a hélas gratifiés. Cette compromission ne laisse intacte ni la vertu ni l’intégrité, et annihile tout acte inconditionnel. On se soumet ou alors on soumet.

Des détournements de fonds colossaux, des enrichissements illicites se sont ainsi soldés uniquement par des licenciements ou des limogeages qui s’apparentent plutôt à des mises au vert. L’exemple le plus criant est celui de Mr Guiro, non encore jugé et passé sous silence. Et comme toujours, le peuple s’indigne et fini par oublier. Un cas en appelle un autre et le peuple continue de se faire traire.

Nous avons ainsi contribué par notre inaction et notre passivité à fabriquer le régime le plus injuste et le plus inégalitaire que le Burkina Faso ait connu. Jamais les riches de ce pays n’ont été aussi riches et jamais les pauvres n’ont été si pauvres, avec une concentration des richesses entre les mains de moins de 1% de la population. Voici le réel substrat d’une instabilité imminente au demeurant. Nous ne pouvons aucunement prétendre à une quelconque paix durable si nous ne tournons pas radicalement le dos à ce modèle de société. Car il est fort à parier qu’un jour ou l’autre les masses affamées refuseront de mourir de faim pendant que d’autres se goinfrent honteusement à satiété juste à côté.

Nous voyons donc que la modification de l’article 37 ne sera qu’un manquement de plus à notre socle commun qu’est la constitution.

Ces deux maux ont fini par créer dans la sphère dirigeante, un culte extrême de la personnalité. Chacun vouant une foi inébranlable à celui immédiatement au-dessus de lui, avec une transitivité jusqu’au sommet. Et cette foi mâtinée d’une compromission évidente, ne souffre alors d’aucune inflexion ni d’aucune critique. En témoigne l’apologétique faite par les thuriféraires du président Compaoré. Elle a conduit à ce tropisme aveugle pour la prééminence d’un seul homme et exigeant une loyauté totale, illimitée et inaltérable à l’égard de cette prééminence. Quiconque exprime une désaffection est immédiatement traité de vulgaire ingrat. Et tout honneur se mesure désormais à l’aune de cette loyauté, comme le disait Himmler. Ils n’ont plus qu’un souci, celui de satisfaire et de plaire à cet homme avec toutefois la conviction inconsciente de le protéger. Mais de qui ou de quoi ?

Ainsi appeler à un référendum n’est plus un acte nous engageant tous ensemble, mais plutôt la peur de faillir dans la protection de ce maître suprême dont l’onction bénie représenterait la sève de leur propre vie. Ils sont incapables de mettre la Nation au-dessus de la prééminence de cet homme qui incarne désormais leur Dieu même s’ils ont été baptisés pour n’en chérir et n’en vénérer qu’un seul. Comme Dieu, il n’a pas besoin de leur parler. Il les regarde du haut de son trône et ils tremblent déjà de peur, car il n’est point de lieu qui ne soit sous son regard. Il les sonde et les connait tous. Il pénètre depuis son palais leurs pensées les plus reculées et n’ignore aucune de leurs projections. Ainsi soit-il.

Comment arriver à éradiquer ces maux qui ont dénaturé nos institutions, étouffé la démocratie en instaurant un pouvoir entre soi, si nous sommes incapables de penser par nous-même ? Notre indignation se doit de dépasser le stade de la révolte et se transmuter en une révolution citoyenne, prélude de la résurrection de nos valeurs fondamentales et pour que cesse définitivement toute violation de notre constitution.

Sinon je conjecture donc que nous ferons le référendum parce que Blaise Compaoré le veut. Nous ferons le référendum parce que nous avons peur du courroux violent de Blaise Compaoré quitte à détruire l’union sacrée qu’est le Burkina Faso.

Puisse le Burkina Faso sortir grandi de ces troubles et puisse la paix, éternellement y régner.

Sidi Mohamed Ahémine SIDIBE
sidibetche@gmail.com
Strasbourg, France

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Vos commentaires

  • Le 14 octobre 2014 à 14:52, par KONAN En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Référendum de compaoré ? qu’est ce que ça veut dire ? n’importe quoi mon cher tu ferras mieux de venir au pays avant de parler de mal ici , le referendum est pour toute la nation Burkinabè , oui au referendum

  • Le 14 octobre 2014 à 14:55, par d8d8 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    voilà des je ne sais quoi , tu sais moi je opte pour le referendum sur cette question de l’article 37 .Suis je Blaise Compaoré ? Alors réfléchissons un peu !!

  • Le 14 octobre 2014 à 14:59 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    RASTA y a clair TAMPON !!!

  • Le 14 octobre 2014 à 15:07, par YIRMOAGA En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    La manière de conquérir le pouvoir a été difficile peut être pour SEM BC, où y a eu mort d’hommes, mais il est parvenu ? La conservation soit-elle illégale est son dernier souci ? Rien ne peut empêcher sa volonté, vu que ses amis (ADO, LA GÉO POLITIQUE, les religieux) n’ont pas parvenus à le dissuader, seule la nature, ou la force de la nature pourra ............Je veux parler de l’incivisme , le refus des hommes...... , enfin MACKI SALL vient de renier les propos visant à considérer la candidature de BC comme susurrent les pros RFRDUM ?

  • Le 14 octobre 2014 à 15:12, par country’s son En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Rien que la comédie, vraiment un bon acteur , en tout cas si on devait te noter pour la forme de ton texte je te donnerai avec bon cœur 13/20 Mais pour le fond ,là j’aurai du mal à t’attribuer 5/20 , parce que ton texte prend sa source dans une incohérence structurelle pour finir dans un non sens . Que tu dis le referendum de Compaoré , cela n’a aucun sens , aucun sens en ce sens que le referendum n’est aucunement celui du Président , vous me dirai cela va favoriser sa candidature , ok ! mais il tient d’abord sur la modification de l’article 37 , il est question de savoir si le peuple veut OUI ou NON que l’article 37 soit modifier , parce que contraire à notre compréhension de la démocratie et ce n’est qu’après une victoire du OUI que le président pourra se présenter s’il le veut .Ou bien vous êtes d’accord que le peuple est pour la modification ? si tel est la cas là encore , il est plus loin d’être celui du Président , et quand vous parliez de banalité de nos maux , de quels maux parlez vous , vous êtes donné à l’énumération de faits de la nature humaine , en parlant d’assassinats , est ce pour autant qu’on ne doit pas avancer ? Le peuple saura prendre sa decision au referendum alors épargnez nous de vos idées rebelles

  • Le 14 octobre 2014 à 15:16, par laloi En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    C’est proper mon frère tu as tout dit, il nous faut une revolution , meme si elle sera sanglante, nous ne meritons pas ces cons poilus.

  • Le 14 octobre 2014 à 15:17, par gawatchè En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Je commence a être fier de certains concitoyens, limpide, votre contribution.
    ça c’est pas du bla-bla comme celui des valets et laquais pris de frénésie pour défendre leur empereur !

  • Le 14 octobre 2014 à 15:19, par zebsonny En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci pour cette contribution intellectuelle. Que Allah te bénisse mon frère. Chacun doit effectivement apporté sa contribution et donner son point de vue face à la situation actuelle de notre nation. C’est dommage que nous sommes dans un pays à 70% analphabète !.
    Au passage, dans votre écrit il serait intéressant de rappeler (pour soutenir l’idée), les dispositions de l’article 168 de la constitution qui stipule :
    "Le peuple burkinabè proscrit toute idée de pouvoir personnel.
    Il proscrit également toute oppression d’une fraction du peuple par une autre".
    C’est aussi clair comme l’eau de roche ? Tout est connu. De plus, ce sont les mêmes acteurs qui avaient écrit cette constitution qui veulent la violer à cause de leurs intérêts. Je pense profondément que le Peuple burkinabé est pris en otage par Mr Blaise Compaoré, le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) qui sera difficile à gérer même après Blaise, certains opérateurs économiques et par une élite "nombrilique", et égocentrique. Mais dans tous les cas, le peuple vaincra et la vérité jaillira tôt ou tard dans le COMBAT AVEC CONVICTION ET FERMETE POUR l’INTERET SUPERIEUR DE LA NATION.

  • Le 14 octobre 2014 à 15:35, par faisons un effort de réflexion En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Quand on se dit celui qui connait il faut agir de sorte à présenter quelque chose de logique d’objectif , Baromôgô !! il faut sasa un peu , dit tu parles de vole , de détournement de deniers publics , as tu les preuves ? pourquoi ne les as tu pas assigné en justice ? ou bien tu ne le sais pas ? sinon tous les citoyens Burkinabè peuvent avec preuves traduire devant la justice toute personne usant mal du bien publics , alors mon cher nous ne sommes plus au temps des rumeurs on veut du concret , celui qui ne travaille pas ne mangera pas , la c’est la loi de la nature , le referendum c’est pour que tout le peuple soit décideur du sort de l’article 37 qui sème le polémique entre les acteurs politique , en quoi il est celui de compaoré ? nous on ira voter ,quitte à chacun de bien battre sa campagne pour qu’il est plus d’avis favorables à son avis , oui au referendum pour la paix et la democratie , peuple du Faso allons y voter dans la paix et la fraternité pour que soit mis en oeuvre notre point de vue vive le peuple du Faso

  • Le 14 octobre 2014 à 15:36, par CRUZ En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci frère pour ta contribution à la lutte citoyenne pour l’instauration d’un véritable Etat de droit au pays de Thomas SANKARA. Mais pour te dire vrai, ici au Faso on attend que Blaise COMPAORE lance sa campagne de référendum pour pouvoir le débarquer du pouvoir facilement car c’est sure qu’il va vouloir passer par l’article 49 de la constitution et on l’attend de pied ferme. On est près à tout pour le respect du Rapport du Collège des Sages.

  • Le 14 octobre 2014 à 15:41, par ATTENTION En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Blaise tu as été bon pour ton peuple pendant 27 ans .le bon Dieu t’a laissé tout ce temps pour travailler, tu es fatigué .s’il te plait laisse la constitution tranquille comme il est et va tranquillement.
    sinon si tu te fais remarquer par Dieu tu regretteras a 200pour 100.merci

  • Le 14 octobre 2014 à 15:42, par Aboubacar En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Analyse logique et impartiale, différent d’un nuage de mots comme dirait l’autre. La révolution ou rien, ce n’est pas de la nostalgie, c’est une nécessité. Merci monsieur SIDIBE.

  • Le 14 octobre 2014 à 15:53, par l’espérance En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Toi tu es un perdu

  • Le 14 octobre 2014 à 15:54, par Pa Begh Wende En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci de poser des mots sur cette banalisation du mal que je perçois depuis longtemps sans savoir comment l’’exprimer de façon compréhensible.
    Merci de nous éveiller.

  • Le 14 octobre 2014 à 16:03, par furure temoin de l histoire En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    mon frère cette fois nous sommes prêt nous nous avions rien n’a perdre c est lui qui est au pouvoir et nous le peuple veut reprendre sa chose et nous irons jusqu au bout nous sortirons dans la rue pour le pièger plus que y aura répression plus que le coup d état est évident et la communauté internationale qui sera témoin le pouvoir n appartient pas a un clan mais au peuple 27 ans c est trop classement de pnud toujours dernier la révolution à instaurer en 3 ans autosuffisance alimentaire

  • Le 14 octobre 2014 à 16:09, par Freeman En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Bel analyse, sidibethce ! Je fais partie de ceux qui s’opposeront par TOUS les moyens à la tenue de ce référendum bidon, anticonstitutionnel (parce que pas "d’intérêt NATIONAL") , et dangereux pour notre pays. J’ose seulement espérer que "l’homme fort" utilisera le fond de sagesse qui lui reste pour nous épargner le chaos et préserver la paix. Car contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, ce n’est pas le référendum qui apportera la paix, mais le respect de la constitution actuelle.

    Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 14 octobre 2014 à 16:10, par rhodock En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    belle analyse "malheur a ceux qui baillonnent leur peuple"dixit Thomas Sankara

  • Le 14 octobre 2014 à 16:14, par ngaw En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Nous vous remercions infiniment pour votre contributions au débat actuel , mais moi je vous rappelle qu’il n’est plus question de polémiqué sur le referendum , c’est l’application pure et simple de la loi , alors qui à celui qui veut pas respecter la loi de se créer une autre société hors la loi , et je vous invite surtout à revenir au pays pour pouvoir réellement avoir de nouvelle notions des Burkinabè , . Sinon que actuellement le Burkinabè moyen est ROND

  • Le 14 octobre 2014 à 16:14, par citoyen En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Mon frère, tu as tout dit et bien dit !!

    Heureusement que chaque chose sur terre a un début et une fin ! Blaise partira un jour !

  • Le 14 octobre 2014 à 16:24, par SERGE TOURE En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    La loi c’est la loi , la loi dit oui au referendum alors nous allons au referendum le reste on va voir ça après le travail , au repos on peut discuter des choses émotionnelles , la consultation populaire est l’âme de la démocratie

  • Le 14 octobre 2014 à 16:57, par Naboho Lassina En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    C’est regrettable, que la grande majorité de nos compatriotes ne savent pas lire, car ce qui est dit est bien dit et c’est véridique. Allah est contre l’injustice et Allah rendra justice aux opprimés, aux orphelins et aux prolétaires.Comment 95% de la richesse du Faso peut être entre les mains d’une poignée de personnes et on appelle cela développer son pays.La colère d’ Allah s’abattra sur le Burkina et la vérité triomphera , ensuite la paix et la stabilité seront établies.Le mensonge n’a jamais tenu la route, seuls les rêveurs pensent le contraire. Que la main de Allah vienne à notre secours nous qui voulons la paix sincère.

  • Le 14 octobre 2014 à 17:05, par panga En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    VRAIMENT INADMISSIBLE POUR TOUTE PERSONNE ( CDP, FEDAFBC, ASSOCIATIONS AFFILIEES AU CDP, LES PARTIES DE LA MOUVANCE……) QUI VEUT UNE PRESIDENCE A VIE POUR BLAISE PAR LE TROUPATOUILLAGE DE LA CONSTITUTION.

    ET SI BLAISE N’EST PLUS ON MODIFIE LA CONSTITUTION POUR REVENIR A DES MANDATS LIMITES OU ON FAIS QUOI ?

    VRAIMENT SI CE N’EST UNE DECADENCE INTELLECTUELLE ET UN ESPRIT DE JE M’EN FOU DE L’AVENIR DU PAYS (BURKINA FASO) ON NE PEUT COMPRENDRE CES GENS QUI VEULENT ORGANISES UN REFERENDUM POUR MAINTENIR BALISE AU POUVOIR.

    LES BURKINABES DOIVENT SE DECIDER DU SORT DE CES GENS QUI NE PENSENT QU’A LEUR VENTRE ET NON L’AVENIR DE LEUR FRERES ET DE LEUR DESCENDENCE.

    DE TOUTE FACON LE PEUPLE INTEGRE EST PLUSQUE VIGILANT.

  • Le 14 octobre 2014 à 17:06, par Nabiiga En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Tu as tout dit : c’est le Burkina dans lequel nous vivons que tu nous a depeint. C’est triste, très très triste. Dans un premier temps, on se disait, pemettez d’abord l’amnestie à tous les anciens dirigeants de ce pays tout en sachant parfaitement bien que la Haute Volta et Burkina n’a jamais eu un sanguinaire sauf celui qui cherche à se faire amnestier. Mais amnestier pour quel crime. Fait-il amnestier pour le plaisir d’amnestier. Enfin, l’amnestie acquise, maintenant je reste pour le restant de ma vie. Je vous ai tous roulé dans la farine s’est-il dit. Blaise doit partir.

  • Le 14 octobre 2014 à 17:11, par Bibèga En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    nous sommes pour la consultation du peuple Burkinabé car notre loi l’autorise.nous sommes dans une phase a la quelle il n’est plus lieu de donner une place au long discours !nous voulons une solution finale,et cette solution c’est le referendum !!!

  • Le 14 octobre 2014 à 17:13, par vision CLaSS En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    NOUS n’avions qu’une et une seule question ?le referendum est-il prévu par la constitution ou pas ?

  • Le 14 octobre 2014 à 17:16, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Très propre Mr SIDIBE et que Dieu soit votre guide et votre protecteur. Merci pour votre contribution à la marche de la vraie démocratie au FASO.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA. AMEN
    PAIX ET JOIE A TOUS LES BURKINA. AMEN

    NON AU REFERENDUM
    NON AU SÉNAT
    NON A LA RÉVISION DE L’A37
    NON AU POUVOIR A VIE D’UN PRÉSIDENT
    VIVE LE PEUPLE BURKINABÉ
    VIVE LA DÉMOCRATIE A 2 MANDATS
    VIVE L’ALTERNANCE 2015

    ACHILLE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 14 octobre 2014 à 17:17, par Verdad En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    LA question de la modification de l’article 37 pose un véritable problème et divise même l’opinion publique sur toute sa dimension !je pense qu’il serait mieux de laisser le peuple trancher la situation a travers le referendum !
    OUI au referendum !!

  • Le 14 octobre 2014 à 17:18, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Monsieur le foulosophe , sachez que le peuple burkinabé a connaissance de ce qui est meilleur pour lui .D’aucuns se lèvent avec des théories et justifications banales qui ne trouve pas son champ d’application .Le peuple n’attend que le référendum pour dire ce qu’il a sur le cœur

  • Le 14 octobre 2014 à 17:18, par Ivresse du Pouvoir En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Nous avons assez bavardé et expliqué. On ne peut pas reveiller quelqu’un qui ne dort pas. Mettons nous tous en ordre de bataille pour contrer l’imposture. Nan lara ansara

  • Le 14 octobre 2014 à 17:24, par Armand En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Voilà un très bon article d’un vrai intellectuel.
    Faut plus nous servir les torchons que Djibo vous envoi là !
    Djibo veut rendre les imbéciles encore plus imbéciles avec ses écrits !
    Merci à M. Sidibe qui est un homme très intéressent dont on a bcp
    à découvrir et certainement du plaisir à écouter !
    Chapeau bas mon GRAND et au plaisir de vous lire souvent !
    Que Dieu vous bénisse pour votre droiture et votre engagement auprès
    des burkinabés qui n’ont pas perdu la raison.
    Bye...

  • Le 14 octobre 2014 à 17:26, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Aussi banale que cela puisse paraître pour vous , le peuple trouve que cela est une question d’intérêt national qui mérite que l’on se prononce là dessus .le référendum aura bel et bien lieu .Aucun consensus n’est encore possible car l’opposition a déserté la table de discussion .Le peuple est le seul recours .

  • Le 14 octobre 2014 à 17:26, par jeune conscient En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    IL n’est plus lieux de trop parlé a ses moments d’ou le referendum est en cour !ceux de Bobo ont commencé pour eux !alors Mr le rasta comprenez bien que la machine du referendum est lancé.apprêter vous c’est mieux !
    vive le referendum !!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 17:29, par Beton En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Fabuleux Mr SIDIBE, vous avez peint la situation politique de notre pays avec une exactitude chirurgicale. Bravo je dis exactement la même chose dans tous les débats auxquels je participe mais avec un français beaucoup moins soutenu.
    Nous ne pouvons continuer à lui concéder tout tel un enfant pourri sous prétexte de préserver la paix. Entre nous et eux qui a plus besoin de paix ? C’est évidemment eux, ils en ont besoin pour continuer à bouffer honteusement leurs milliards extirpés frauduleusement des caisses de l’État.

    Cette fois-ci ayons le courage de dire non à ce grand bébé pourri. Croyez-moi ensemble nous sommes mille fois plus fort que lui et son clan.

    Peuple Burkinabè, il est temps de se batte pour sa liberté sinon de saigner voir même de mourir pour elle. Les générations futures nous jugerons.

  • Le 14 octobre 2014 à 17:30, par guimbo En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    avec l’incitation et les accusations fortuites que vous venez d’étalez il y aura la paix . vous etes en france au lieu de modéré votre language pour la paix dans votre pays vous étes là c’est ceci c’est cela c’est votre contribution comme ca à la paix ! si vous plaix ne revoltez pas les gens sur du faux.

  • Le 14 octobre 2014 à 17:38, par tche En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    VIVE le referendum
    oui au referendum
    oui a la modification de l’article 37
    OUI a la paix au Burkina
    oui et oui et pour toujours OUI au referendum rien que pour la paix au Burkina.

  • Le 14 octobre 2014 à 17:39, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Aussi banale que cela puisse paraître pour vous , le peuple trouve que cela est une question d’intérêt national qui mérite que l’on se prononce là dessus .le référendum aura bel et bien lieu .Aucun consensus n’est encore possible car l’opposition a déserté la table de discussion .Le peuple est le seul recours .

  • Le 14 octobre 2014 à 17:49, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Visiblement l’opposition a peur d’être face à Blaise compaoré aux élections de 2015 ? donc elle ménage voix et moyens pour pouvoir l’écarter .Ne connaissant pas la volonté réelle du peuple , ils veulent utiliser des méthodes dépassées pour faire partir BLAISE d’où la méthode de la rue ou de l’insurrection .Laissons le peuple parlé car c’est en lui que l’on retrouvera la vérité .

  • Le 14 octobre 2014 à 17:59, par Ka En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci a notre compatriote SIDIBE de cette analyse si pure et si vraie que les 16 millions des Burkinabé doivent utiliser en livret de poche pour réfléchir et exiger de ce qui les revient. ‘’’’’’Le respect de nos lois, la justice.’’’’’ Si non, où allons-nous ? Que laisserons nous a notre jeunesse comme un héritage politique et économique ? Les crimes ? L’impunité et l’injustice ? Non ! La jeunesse et la Burkina ne méritent pas ce chapitre dans le 21e siècle. Nous devons au non de nos enfants, au nom du respect de nos lois, dire non à ce referendum bidon, et protéger le vrais arbitre entre le peuple meurtri et un président prédateur, qui est l’article 37 dont sa lettre et son esprit interdisent tout président de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs. Peuple Burkinabé, mettez votre peur de côté, la communauté internationale, la communauté Européenne, la CPI, l’ONU ont des institutions fortes contre l’assassin Compaoré et sa famille. Donnons notre vie pour l’avenir de nos enfants. Le président Blaise Compaoré n’est qu’un individu comme tout le monde par rapport a un peuple de 16 millions face à son avenir qui est l’alternance politique et économique, les racines de l’émergence d’un pays pauvre comme le nôtre.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:00, par yeux ouvert En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    JE demande a tous les Burkinabés de ne pas se voiler la face,car la constitution revêt plusieurs explications et interprétation d’ou la possibilité de modifier l’article 37 !
    comprenez que ce n’est pas le camp Blaise qui exige sa mise en application mais c’est notre constitution qui le prévoit et qui l’exige,alors nous agirons dans le sens de la constitution qui est est notre repère politique.OUI au referendum !!

  • Le 14 octobre 2014 à 18:02, par Romano En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Bonsoir cher compatriote Mr SIDIBE ;
    Je me sens vraiment muet face à votre réflexion si profonde et si vraie. Mes poils se sont hérissés tout le temps que je lisais votre tribune. En effet, j’ai eu un débat ce matin avec des étudiants sur notre complicité (active ou passive) dans la situation dégueulasse que vit notre pays. Des pratiques répréhensibles sont aujourd’hui acceptées comme normales tant elles se vivent au quotidien. Ce régime a travesti nos valeurs. Le crime est condamné dans le discours des dirigeants et vénéré dans leurs actes au quotidien. Les jeunes générations ont perdu les repères si bien que de nos jours l’honnêteté devient un crime. La fourberie et la tricherie sont devenue des valeurs. Une révolution populaire est indispensable pour arrêter ces pirates qui nous conduisent droit en enfer. J’ai foi que la tentative de modification de l’article 37 sera le dernier combat de compaoré et il le perdra honteusement face à la jeunesse consciente du Faso.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:06, par Mady GANAME En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci pour votre contribution très enrichissante pour la paix au Burkina Faso. Vous êtes un homme inègre.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:07, par Filsdupays En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci M. SIDI pour cette belle analyse de la situation politique nationale de ce beau pays que certains ont le mépris de vouloir sacrifier sur l’hôtel d’un super homme.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:11, par Kolo En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Mon frère, tu as parlé français dèh. Respect

  • Le 14 octobre 2014 à 18:14, par BF2015 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    TOUS ceux que nous pouvons retenir de cet article est que la modification de l’article 37 est bel et bien mentionné par la constitution !
    je me rappel bien que des éminents juristes ont reconnu la légalité de la modification de l’article 37.il faut que les Burkinabés comprennent que nous devrions tous agir dans le sens de la paix afin de préserver notre pays d’un éventuel chaos !

  • Le 14 octobre 2014 à 18:14, par sukoy En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    tot ou tard tout a une fin et il nous appartient de choisir comment nous voulons finir...

  • Le 14 octobre 2014 à 18:19, par peuple fort En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci Mr Sidibé pour cette très belle analyse. Tu as bien compris le fonctionnement de la république sous Blaise compaoré . Merci d’avoir touché la conscience de ceux qui s’agrippent autour de Blaise pour des avantages matériels en sapant leur dignité. Honte à eux

  • Le 14 octobre 2014 à 18:24 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    voici ce qui est bien dit et qui résume le constat de quelqu’un qui a un oeil averti : "
    Ces deux maux ont fini par créer dans la sphère dirigeante, un culte extrême de la personnalité. Chacun vouant une foi inébranlable à celui immédiatement au-dessus de lui, avec une transitivité jusqu’au sommet." Merci mon frère.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:26, par terroristejj En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    mon cher,tes cheveux la mème sont un frein à notre developpement !!!rasta fou.....

  • Le 14 octobre 2014 à 18:35, par La lumière En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    lui là cè qui encore !!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 18:39, par NABI II En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci mon frère pour cette évangélisation.
    Tout est dit et bien précisé mais hélas !! mille fois hélas !!!.
    Avant vous , les évêques ont également prêché mais dans le désert .celui et ceux qui devaient s’approprier cette évangile ont les oreilles bouchées et ne peuvent par conséquent pas entendre.
    Touchons du bois pour que le pays ne brule pas même avec le referendum qui sera fixé au forceps, quelle valeur va rester aux burkinabé ? Rien et j’ai envie de pleurer pour ce avenir très sombre.
    il faut que l’on ce le dise avec ce referendum ,c’est la descente aux enfers programmée.
    Merci encore pour cette tribune de haut vol.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:46, par le berge En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    OUI au referendum notre constitution le garantie ;a l’heure actuelle le referendum est a la page et changera tous au Burkina Faso !
    moi je dis oui au referendum et toi ?

  • Le 14 octobre 2014 à 18:52, par ombre et lumière En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Eh RASTA PARDON !!!!va rejoindre ton acolyte sam’s k pour faire ce que vous savez faire le mieux !!!!!stop à ces cochonneries.

  • Le 14 octobre 2014 à 18:58, par ami En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Mon frère, merci pour votre contribution à l’éveil de ton peuple. Dans le "royaume" de "dieu" Blaise, ces serviteurs ont perdu toute liberté de penser par eux même, ils ne sont plus que marionettes qui bougent sous la conduite de leur dieu. ils sont tous guidés par leur pense qui a tendance à se substituer à leur tête qui jadis a perdu toute valeur de raisonner.Ces disciples ne portent que des boîtes pardon, des tête dont les logiciels qui fonctionnent normalement sont appélés : crime, vole,arogance......

  • Le 14 octobre 2014 à 19:00, par Hass En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Que ceux qui n’ont rien à dire se gardent de répondre à cette tribune. Même la fin à une fin...

  • Le 14 octobre 2014 à 19:02 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Les fondations de notre pseudo-démocratie reposent sur une tuerie d’un certain 15 octobre 1987 avec la venue au pouvoir d’un capitaine, Blaise Compaoré. Malgré les possibilités qu’il a eu de se muter en un réel démocrate, il ne l’a pas fait contrairement au capitaine Rawsling au Ghana. 2 Hommes-présidents dont les actions et l’aura sont aux antipodes. Le Ghana s’est redressé et est devenu un pays véritablement émergent, souvent cité comme modèle tandis que le Burkina reste dans sa pauvreté avec une démocratie de façade et une minorité arrogante et ultra riche, qui ont siphonné toutes les richesses nationales. Blaise a raté les occasions de suivre le chemin de Rawsling au lendemain du rapport du collège des sages qu’il a vite jeter au fond des armoires poussiéreuses de son palais présidentiel. Il est lui-même pris à son propre piège par son clan mafieux et devenu leur otage ce qui explique que l’on tourne en rond depuis 2 ans sur la question de l’article 37 et du Sénat. L’histoire est en train de le rattraper s’il ne choisit pas la bonne porte pour prendre la retraite fin 2015.

  • Le 14 octobre 2014 à 19:03, par la lune En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    LE referendum est par excellence source de paix en ses temps ci !alors mettons nous débout pour consolider la paix !ou es le problème de partir au referendum ?du moment qu’il obéit a la constitution en toute quiétude !
    tous ensemble disons OUI au referendum !!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 19:06, par l’éveillé En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    C’est propre,il n’y a rien à ajouter,le bilan le plus négatif à mettre au compte du régime est bien la destruction de nos valeurs traditionnelles,bien avant son avènement,on avait jamais vu des Voltaïques tombés en admiration devant un voleur ou un criminel,il y a même des gens qui ont dit être passionné de mr Blaise COMPAORE !!!heureusement aujourd’hui la jeunesse n’est pas dupe,elle sait distinguer le bon grain de l’ivraie !!Dieu sauve le Burkina

  • Le 14 octobre 2014 à 19:23, par l’éclairé En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Rien à dire, tu as écris ce que j’ai dans la tête. c’est après la chute de MOBUTU que son clan s’est rendu compte de sa monstriosté.

  • Le 14 octobre 2014 à 19:24, par vérité no1 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Très belle analyse, j’ai aimé l’argumentaire de l’article. J’ai beaucoup voyagé, j’ai étudié (simple observation) les différents peuples surtout en Afrique et j’ai constaté ceci : Nous, peuple de la région de l’Afrique de l’Ouest en général témoignent du respect envers autrui, encaisse les différentes provocations de leurs dirigeants et à un moment donné, n’en pouvant plus, commencent à se révolter et rien ne peut nous arrêter. Si vous avez remarqué, les guerres les plus atroces ont eu lieu en Afrique de l’Ouest hors mis les génocides des régions des grands lacs. Heyiii Salia ! Heyiii Assimi ! Heyiii François ! Méfiez-vous.

  • Le 14 octobre 2014 à 19:25, par LE terrible En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Puisse le Burkina Faso sorte grandi de ces troubles et puisse la paix, éternellement y règne.
    IL faut admettre que cette paix dont nous souhaitons tant rime avec le referendum,c’est une vérité qu’on ne doit pas se cacher.

  • Le 14 octobre 2014 à 19:31, par Kô-tigui En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Bonsoir Mr SIDIBE !
    A la lecture de ce message, je suis rassasié ! Merci encore pour cette réflexion. Mais rassures, toi, il s’en trouveras des Nyamsi, des Guiro, non excuses moi, des Djibo pour trouver à redire !
    Merci encore et continues de nous bercer de ta sève !!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 19:48, par bombardier En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    fallait se donner un tel luxe de raconter des cochonneries sur le regime au temp de Tom Sankara et vou passer rapidement à la morgue !cela montre toute la democratie avec ses corollaires de libertés de toute nature que nou sert le president compaoré ! mème quan tu n’aime pa le lièvre il faut reconnaitre avec tou le monde qu’il sait courir au moins.
    J suggère au site Le faso.net de verifié prochainement qu ce gars la se soit rasé la tète avant de publier ses ecrits ;ces ecrits sont tellma à l’image de ses cheveux !!!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 19:51, par entre juge et parti En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Et pourtant nous savons tous la démarche a suivre pour qu’on ne parle plus de cette paix menaçante,c’est le chef de l’Etat qui l’a peut être initié mais il est tout ta fait de son droit de convoquer un référendum et d’ailleurs puisque c’est la une grande partie pour n’est pas dire une partie de la population qui le réclame.Ce n’est pas la loi qui est trop dure dans ce cas mais les hommes ,parlez a votre opposition car le véritable problème c’est eux.

  • Le 14 octobre 2014 à 19:53, par Bibèga En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    ON rencontre ces genres de problèmes dans tous le monde ;je te rappel que nous sommes dans un système capitaliste,donc pas de raison de s’étonner que les mêmes soient riches !je te rappel que 14% d’individus détiennent les richesses du monde.En outre nous sommes dans un système démocratique d’ou règne la paix et la liberté d’expression.en ce qui concerne la question de l’article seul le peuple détient la vrais version et on le saura au soir du referendum !!

  • Le 14 octobre 2014 à 19:57, par Dèguè braisé En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Et les autres commandements alors !oubien vou en connaissez seulement deux ?svp madame(On est habitué seulema à voir les femme avec de telles chevelures et non les hommes)si vou n’allez pas nou aidez à panser la blessure,n venez pa enfoncer un couteau la dedan sale rasta !!!mème à travers les ecrans on sent l’odeur nauseabonde de ses cheveux !!!!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 19:58, par réciproque fausse En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Tout cela c’est parce qu’il y’ a la liberté d’expression si non on ne peut pas comprendre que des gens se mettent a écrire du n’importe quoi sur le net en toute tranquillité,c’est un écrit dangereux dans le but où notre cher rédacteur sans le faire de façon très direct appelle a une révolution,ce qui est punissable par la loi et condamnable !!!

  • Le 14 octobre 2014 à 20:02, par SING En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Bien dit.Mais tu sais ? Il n’écoute plus personne si ce n’est le "peuple t’aime encore". Quand tu fais la promesse à des vieux qui ont même âge que ton papa(ce qui t’a même sauvé en 2000) et que par la suite tu les envoie d’aller se faire voire car tu es sûre de ta popularité. Et que dire de la mise en garde et les conseilles de ses vrais amis sans oublier les prêtres de l’église Catholique qui lui ont supplié de ne pas forcer, il les a ignoré.Au regard de tout ça je dirai ceci" laissez le foncer c’est son destin". Dans sa tête, il est dans un royaume et même quand les Assimi peinent aujourd’hui malgré les 1000F à mobiliser que des pauvres femmes dans des meeting il ne tire aucune leçon à cela et ne perçoit guère que c’est un signe.C’est l’humiliation qu’il veut et il sera servi croyez moi. Aujourd’hui quelque que soit ce qu’il va faire de positif les populations vont toujours juger que c’est pas assez. C’est des signes de la fin. Il aurait dû ne pas en faire un problème l’ article 37. Respecter la limitation et s’il n’est pas frappé par la limite d’âge de revenir après. Tout porte à croire qu’il n’hésitera pas à réviser l’article concernant la limite d’âge sous prétexte que la constitution n’interdit pas sa révision lorsque cet article lui fera obstacle comme c’est le cas de l’article 37 aujourd’hui. Même s’il renonce à son projet, l’image que tout le monde retiendra de lui c’est qu’il était un homme sans parole, qui a toujours driblé ses amis, un assoiffé de pouvoir capable du pire, un danger public.Que c’est triste de le voir en arriver là.

  • Le 14 octobre 2014 à 20:03, par ZENA,zena En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    "Puisse le Burkina Faso sortir grandi de ces troubles et puisse la paix, éternellement y régner."cè qu’on les burkinabè veulent entendre et non vos bla bla bla !!!!moi j’ajouterai qu "puisse le president compaoré,homme de paix,demeurer à jamais au pouvoir !!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 20:06, par NGaw En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    TU ne fais que critiquer,d’ailleurs c’est la chose la plus facile a faire !et toi que propose tu pour le peuple,aussi qu’a tu fais de palpable pour les jeunes,en ce qui concerne la question du referendum je pense que nous devrions tous être prêt afin que notre démocratie mûrisse et soit pourquoi pas un modèle en Afrique !
    il est a noté que la paix qui y règne est une grande valeur a conserver.

  • Le 14 octobre 2014 à 20:08, par la fille du capo En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Monsieur Sidi Mohamed Ahémine SIDIBE vous ne dites rien du tout,en tout cas pas quelque chose qui puisse apporté un plus a la situation qui prévaut actuellement dans notre pays,nous sommes si rattachés a cette paix et tout ceux qui veulent mettre en péril cette paix,donc monsieur vous n’êtes pas la bien venue !!!

  • Le 14 octobre 2014 à 20:10, par ouedraogo En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    ahhhh même les rasta aussi vienne se jeter dans affaires qui concerne les bon portant de notre pays.a ce mec qui se dit rasta,si tu parle ainsi du référendum je me demande si vraiment tu connais la vrai définition du mot référendum ?et si tu ne connais pas bien cela il faut que tu te donne une idée bien argumentative sur quoi que c’est le peuple qui décide et non une imposition de la part de notre président.......

  • Le 14 octobre 2014 à 20:12, par Le sage En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    TROP de blabla reviens au pays on va voir !le referendum c’est pour les vrais Burkinabés travaillent très dure pour leur pays et non pour les faux rasta qui fuient la patrie mère.
    OUI AU REFERENDUM

  • Le 14 octobre 2014 à 20:13, par poil de mouton En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Monsieur Achille Tapsoba vous ne pouvez pas arrêter un instant ces non non justifier et vous remettre en cause pour une fois,il ne s’agi pas là d’avancer un point de vue sans raison,il faudra que vous songiez a faire parler de votre éprit critique,je sait bien que pouvez et devez voir les choses sur un autre angle.

  • Le 14 octobre 2014 à 20:13, par Achille De TAPSOBA En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Visiblement l’opposition a peur d’être face à Blaise compaoré aux élections de 2015 ? donc elle ménage voix et moyens pour pouvoir l’écarter .Ne connaissant pas la volonté réelle du peuple , ils veulent utiliser des méthodes dépassées pour faire partir BLAISE d’où la méthode de la rue ou de l’insurrection .Laissons le peuple parlé car c’est en lui que l’on retrouvera la vérité .VIVE LE REFERENDUM !!

  • Le 14 octobre 2014 à 20:18, par tenga biiga En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    VIVE le referendum au pays des hommes intègres et dignes et non pour ceux qui sont a l’étranger et qui raconte des salades !
    Viva referenduma !!!!!!!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 20:19, par cogito ergo sum En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Nous ne sommes comme ceux que vous pensez,nous sommes tous citoyens et nous savons de toi en moi que chacun de nous sait ce qui se passe réellement,inutile d’ajouter de l’huile au feu,nous devons cependant savoir raison gardé et mener des actions qui pourront nous sortir de ce cercle vicieux.

  • Le 14 octobre 2014 à 20:19, par tenga biiga En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    VIVE le referendum au pays des hommes intègres et dignes et non pour ceux qui sont a l’étranger et qui raconte des salades !
    Viva referenduma !!!!!!!!!

  • Le 14 octobre 2014 à 20:19 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Pourtant monsieur Sidibé,laissez moi vous convaincre que ce référendum n’aura jamais lieu.Ce monstre que nous avons appris à le connaitre n’est pas assez fou pour franchir la ligne rouge sinon il signerait sa propre mise à mort.Cette fois-ci sa forfaiture ne passera pas et il en est très conscient.Tout comme son sénat mort né avec ses virtuels sénateurs nommés ou élus,sur le référendum il va gesticuler et au finish,ça fera pschitt.En tout cas s’il se sent si fort,qu’il sort nous annoncer la date de son fichu référendum en espérant que sa déclaration ne se fera pas comme d’habitude à l’extérieur afin qu’on puisse mettre la main sur lui le plus rapidement possible.

  • Le 14 octobre 2014 à 20:20, par avion dans sac En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    il faut que certaines personne sache que le référendum n’est pas un fruit du ciel et aussi une volonté de Blaise mais plutôt une chose qui est bel et bien inscrit dans la constitution de notre pays.donc ces gars qui pensent que cela n’est bien de la part du président je pense bien que cela n’est une obligation car même pendant les élections ont a des personnes qui donnent pas leurs voies et cela aussi est pareil pour cet référendum,
    sinon que ce référendum aura bel et bien lieu dans ce pays.

  • Le 14 octobre 2014 à 20:32, par kabore En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Il n’y a plus de mais qui tient dans cette question de référendum surtout que tout le monde sait maintenant qu’elle est réfusé sur la base d’un manque financé et non de légalité. Le référendum se ferait et l’on comptera comme à l’accoutumé sur les forces de l’ordre pour mater tout débordement ! Rasta vas y dans la musique car visiblement ne peut que vivre dans un monde rêve

  • Le 14 octobre 2014 à 21:02 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Merci, mon frere Sidi. Dans nos echanges emails, nous avions montre une convergence de vues : A savoir qu’ il faut chasser Blaise par tous les moyens du pouvoir. Si apres Novembre 2015, il s’ entete, nous allons utiliser ses methodes, la violence, mais une violence que nouss autorise la constitution. Je suis poessismite quant a la capacite de Blaise a se depasser et a quitter calment le pouvoir. Il croit tellement que c’est sa chose que la seule facon de le reveiller est de le marquer serre. Voila ce que l’ homme a massacre se compagnons d’ infortune avait dans sa tete. Jouer a l’ innocent, dire que le pouvoir ne l’ a jamais interesse pour mieux poignarder le peuple dans le dos. Entre lui et Thomas Sankara mort depuis 1987, si on fait des votes, qui gagne ? Parfois mourir, c’est vivre eternellement. Avec le crime que blaise prepare contre le peuple du Burkina, je suis sur que l’ homme s’ est lui- mem e bienenterre. Quand il va mourir, je vous donne deiux moi pour l’ oublier. Parcequ’ on se rappelera qu’ il n’ a jamais ete son pays. C’est de l’ egoisme 100% mon president. Mais on ne va pas laisser un Compaore continuer de Detruire le Pays. On garde le contact et la lutte continue. En plus tu as une tres belle plume, en plus d’ etre un scientifique. Tu es un intellectuel bien rond, donc. Tu cherches pas tes mots comme certains.

  • Le 14 octobre 2014 à 21:56, par OS En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    J’ai du mal a comprendre la ferveur avec laquelle certains concitoyens défendent bec et ongles dehors le referendum. Suis je sous informe ou quoi ? Je n’ai jamais entendu officiellement le President BC dire qu’il voudra être candidat aux prochaines elections encore moins son souhait de modifier la constitution dont il a jure d’être le garant. N’avez vous pas confiance en lui quand il donne sa parole ? Avez vous autant crie pour qu’il viennent au pouvoir en 1987 ? l’obligeriez vous a se presenter en 2015 s’il decide de ne pas le faire ? C’est vraiment pathétique et ecoeurant de voir jusqu’a quel niveau de nanisme intellectuel sont arrives certains de nos concitoyens qui font des pieds et des mains pour un individu qui vous regarde comme des moins que rien défendre sa cause. Si BC avait un petit peu de respect pour ceux qui se transforment volontiers en ses pathetiques defenseurs il allait se prononcer clairement sur le referendum sans que vous ne le reclamiez !!! Mais vous vous ridiculisez pendant des mois et lui ne dit rien, demandez vous au moins pourquoi ? Et vous êtes fiers de vous dire integres ou je ne sais quoi encore ? Bon Dieu !!!!

  • Le 15 octobre 2014 à 00:30, par El_monstro En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Belle analyse Sidi. Je vois que l’une des tares de notre continent ou je dirais de notre culture africaine, c’est l’approche de la justice des sages. Et cette justice là ne cherche pas à trancher, mais à rapprocher, à réconcilier. Ce qui dans ce monde paraît invraisemblabe. Il faut savoir avec lucidité dire à l’un des protagoniste, qu’il a tord. Une illustration : Que peut faire un sage africain pour rapprocher un citoyen qui affirme que Dori se trouve au sud de ouaga et l’autre que Dori se trouve au Nord de Ouaga ? On a été tous complice de ceux là qui aujourd’hui qui se prévalent du titre ’’homme fort’’. Individuellement indigné de leur comportement, mais collectivement indifférent... Et ne soit pas étonné que certains compatriotes ne comprennent même pas pourquoi dans ce monde mortel, il jure l’indispensabilité d’un système aussi crapuleux que celui qui nous dirige. Ton ami archi.

  • Le 15 octobre 2014 à 03:00, par Kaya Woto En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    "Des détournements de fonds colossaux, des enrichissements illicites se sont ainsi soldés uniquement par des licenciements ou des limogeages qui s’apparentent plutôt à des mises au vert. L’exemple le plus criant est celui de Mr Guiro, non encore jugé et passé sous silence. Et comme toujours, le peuple s’indigne et fini par oublier. Un cas en appelle un autre et le peuple continue de se faire traire."

    En 2005, de petits douaniers - piranhas ont ete pris en flagrant d’ ordinateur. Car ils effacaient les declarations des commercants et recuperaient ainis les sous. On peut imaginer que des milliards ont ete siphonnes des caisses de l’ etat. Quand ils ont eyte surpris, une meme est allee proposee 44 milions a son chef a la DGD afin qu’ on taise l’ affaire. Le boss a pris l’ argent et a averti sa hierarchie. Mais les 5 bandits ont ete simplement licencies. Honnetement, si moi je peux amasser des milliards en 8 ans de carriere et etre simplement licencie, pourquoi ne pas tente ? Et on a tellement normalise la chose que si tu parles, on dit que tu es un aigri, que tu es un jaloux. Les valeurs foutent le camp dans ce pays. Guiro meme a ete nomme conseiller municipal d’ un parti politique. Un parti politique qui ose nommer un gars comme ca comme conseiller. A CDP waan !!!

  • Le 15 octobre 2014 à 03:15 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Bibega, ce n’est pas vrai. On ne rencontre pas le probleme de l’ enrichissement partout dans le monde comme celui du Burkina. La ou tu parles, les gens reussissent a accumuler par le travail. Mais ici, il sufit d’ etre accepte par la famille a Ziniare et en deux ans vous comptez parmi les milliardaires puisque tous les marches d’ etat te sont donnes. Vous- la, vous croyez que cette mafia peut durer ? Ce n’est pas du durable. Ca va s’ ecrouler votre monument friable car c’ est seulement du sable. Ya pas argile dans votre sable.

  • Le 15 octobre 2014 à 08:30 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Le peuple n’est aucunement divisé sur la modification de l’article 37. Il a dejà tranché la question dans notre constitution depuis 1991.

  • Le 15 octobre 2014 à 08:31, par Sidpasata Veritas En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Tu as raison mon frère et nous avons compris ton propos. Si NOUS VOULONS LE CHANGEMENT, A NOUS DE NOUS RÉVEILLER ENFIN ET DE DIRE NON NON ET NON A L’IMPOSTURE BLAISE COMPAORE. Mais, chers amis, vous verrez comment les esclaves inconscients vont encore réagir négativement contre cet éclairage limpide qui menace de réveiller leur conscience citoyenne. Ce sont des gens qui taisent et tuent leur conscience. Eux et leur dieu sont à combattre parce qu’ils sont tous dangereux pour le sort de l’ensemble de la nation !

  • Le 15 octobre 2014 à 10:19, par Alassane En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Tout, absolument tout a été dit.
    Merci M. SIDIBE !

  • Le 15 octobre 2014 à 10:24, par Le Sage En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    A l’intervenant n° 72. Pas de confusion. le Sage n’est pas Le Sage. Vérifiez bien l’orthographe. Le L et le Sa sont en majuscule pour Le vrai Sage.

  • Le 15 octobre 2014 à 11:33, par PamYam En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Juste attirer l’attention de mes compatriotes que nous ne sommes pas mieux que les autres pays. S’il vous plait ouvrez les yeux et n’ouvrez pas la boîte de pandores ! Pensez- vous que la Côte d’Ivoire avait imaginé ce qui lui est arrivé ? la Centrafrique ? le Libéria ? la Sierra Leone et j’en passe. Même si tout le monde avait raison (les Réformistes et les non Réformistes) qu’est ce que nous gagnons en basculant notre pays dans la violence ? Si mon acte va être préjusdiciable à autrui, je préfères m’abstenir. J’invite particulièrement les va-en-guerre à la modération et sauvons le peu qui reste de dignité pour ce peuple qui ne veut que la paix.
    L’histoire jugera les uns et les autres ! non à la résignation, levons nous et voyons comme l’horizon s’est déjà obscurci.!

  • Le 15 octobre 2014 à 11:55, par Alias En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Chaque camp a ses raisons que l’autre ne peut comprendre.. Mais pour question de sagesse, il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent.

  • Le 15 octobre 2014 à 12:04, par Ka En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Voyant tous les internautes pleurez et alarmés par cet article avec un fond propre de richesse et de sagesse venant de nos continuités de coutume Africain, Je demande au président Blaise Compaoré de S’abstenir a son projet de referendum pour deux raisons fondamentales : Le respect du peuple qui lui est élu dont il a prêté serment de protéger le peuple et nos institutions. La deuxième raison c’est que le président Blaise Compaoré sait parfaitement que l’article 37 est intouchable en basant sur la saisi du conseil constitutionnel, car on ne saisit pas le conseil constitutionnel comme on saisit ce qu’on a sous son pantalon, ce n’est pas aussi simple de saisir le conseil constitutionnel du Burkina concernant l’article 37, c’est plus facile de demander à ce même conseil constitutionnel de refuser la candidature du président Blaise Compaoré en cas de la modification de l’article 37 par referendum, que de le saisir pour une question de modification d’un article de loi a 12 mois de l’élection présidentiel dont la lettre et l’esprit de l’article 37 interdisent un président du Faso de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs, car saisir le conseil constitutionnel c’est de saisir le président lui-même, le premier ministre, le président de l’assemblé national ou 1/5 éme des députés. C’est dommage que le conseil constitutionnel ne puisse être saisi par le peuple, et aucun parti politique opposant du pouvoir n’a aucune chance d’avoir un résultat satisfaisant avec le conseil constitutionnel qui reste un organe miroir et le répondant du pouvoir. Vous n’avez aucune chance de faire reculer quoi que ça soit en saisissant le conseil constitutionnel sur l’article 37. Apres le referendum, le peuple peut toujours demander au conseil constitutionnel de refuser la candidature du président Blaise Compaoré et ce qui sera légitime, car beaucoup de points resteront obscures après la modification de l’article 37 par referendum ‘’’’’exemple un referendum qui sera taxé de manipulation.’’’’’

  • Le 15 octobre 2014 à 12:54, par TNIS En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    On croise souvent le destin sur la route que l’on prend pour l’éviter. Ils ont cru que le référendum était leur chemin d’or jusqu’à ce que sa convocation les emporte. Ah quelle ironie ! Personne ne sort de sa propre histoire. Comme on le dit souvent chez nous : quand l’âne va te terrasser, tu ne voies pas ses oreilles.

  • Le 15 octobre 2014 à 13:38, par RSP En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Zebsonny, c pas sur tes propos car tout le monde ici n’est pas prêt a suivre bêtement le boss ; on veut que ça n’a ka commencé et vous allez voir ; 2011 la c’était rien d’abord. on va le deloger cette fois ci

  • Le 15 octobre 2014 à 13:57, par kantigui En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Votre analyse de la situation nationale est d’une exactitude qui laisse sans voix.
    Vos pourfendeurs n’ont plus que vos cheveux à quoi s’accrocher.
    Chapeau bas Docteur.

  • Le 15 octobre 2014 à 14:00, par Sérieux En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Vous ne croyez pas et je vous demande de bien noter pour les générations à venir. Si vous forcer pour amener le peuple Burkinabé vers le référendum, vous basculerez le Burkina dans une désescalade sans précédent et cela vous emportera. Les responsables sont bien connus et l’histoire gardera leur nom comme celui d’Hitler. Et retenez bien que ça n’arrive pas qu’aux autres... Nous allons demander aux Pasteurs, aux Prêtes, aux Imams et aux tradi-praticiens de les (les demandeurs de référendum) désenvoûter car le démon est en eux.

  • Le 15 octobre 2014 à 14:21, par Sans Faute En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    Mon bonjour à tous !!!

    Un grand merci à M. SIDIBE pour cette réflexion, qui en quelques lignes, montre le vrai visage de nos gouvernants d’aujourd’hui, installés depuis plus d’un quart de siècle. Tu sais mon frère, il n’ y a pas plus méchant et malhonnête qu’un président du haut de son fauteuil qui dit qu’il ne connaît pas le prix d’un sac de riz au niveau national. C’est banal quand on pense à ça, mais dans le fond, c’est très suicidaire et criminel. Le président règne pour qui ? Pour cette poignée d’individus qui rôdent autour de lui ou pour toute la population burkinabé ?

    Et à l’endroit de ces gens sans vergogne et à la solde de nos gouvernants, qui pourtant n’ont pas un chez soi et qui attendent seulement les "uns tiens pour du carburant", les "Ah, voilà 10.000frs pour ta bière", etc., je leur dis ceci : ceux qui vous donnent les miettes là, si ils avaient accepté le jeu démocratique et l’alternance depuis longtemps, vous et moi avions aussi connu un parent au pouvoir et pourrions aussi dire demain que ceci : quand nous étions au pouvoir, nous avons apporté tel ou tel aspect positif, mais nous avons failli ici ou là ; nous allions conclure en disant : bravo pour vous, vous avez pu relever les défis majeurs, etc., etc. C’est ainsi que le développement s"opère et l’émergence d’un pays se conjugue au pluriel et non singulier.

    Mais, hélas !!! Vraiment hélas !!!

    Encore merci pour ton point de vue.

  • Le 15 octobre 2014 à 22:31 En réponse à : De la banalité de nos maux au référendum de Compaoré ?

    N’ insultez pas les cheveux de Sidibe. Insultez ses idees si vous pouvez. Les mouches et les abeilles ne mangent pas ensemble dans le meme restaurant, tas de retardes Compaoreal.

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