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Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

Publié le lundi 13 octobre 2014 à 22h31min

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Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

Les Burkinabè de New York ont renouvelé le Bureau de leur Association. Le vote a eu lieu le dimanche 5 octobre dernier, au siège de l’Association à Harlem. Vingt-quatre postes étaient à pouvoir. Treize candidats se présentaient pour onze postes. La compétition a été plus âpre pour le poste de Président où la campagne a été très bien ressentie par la communauté dont l’apothéose a été le débat du 28 septembre 2014, entre les deux candidats.

Issoufou Ouédraogo, président sortant, a été réélu pour deux ans. Ce mandat est son dernier car les textes de l’ABNY disposent que le président de l’association ne peut briguer que deux mandats successifs. Issoufou Ouédraogo a appelé la communauté à la cohésion dans l’intégrité et la solidarité. Patrice Yaméogo, le candidat non élu, a remercié la communauté et a promis de se mettre à la disposition de la communauté et du président élu pour travailler à la cohésion et à l’unité de la communauté.

Les élections ont commencé à 14h et le dernier vote a été enregistré à 19h. Le dépouillement des votes s’est déroulé en présence de plusieurs membres de la communauté le même jour jusqu’à 23h dans d’autres locaux à Harlem. Les difficultés rencontrées lors de l’organisation des élections se situent au niveau de la location de la salle. En effet, en raison de ses moyens limités, l’association a toujours eu des difficultés face à la location des salles à Harlem pour ses activités. Ce facteur ne facilite pas le regroupement des Burkinabè.

Plusieurs acteurs ont suivi de près le processus. L’ambassadeur du Burkina Faso à Washington, M. Seydou Bouda, s’est exprimé à la communauté et a félicité le comité d’organisation des élections pour le travail abattu et a invité la communauté à travailler dans l’unité.

Quant au délégué CSBE à New York, Ben Gaston Sawadogo, il a invité les membres de la communauté à travailler avec le nouveau président, Issoufou Ouédraogo et son bureau et a encouragé les Burkinabè à s’enregistrer à l’ABNY, à payer leur cotisation mensuelle, ainsi qu’à acquérir les cartes de membres qui seront disponibles dans quelques temps. De plus, le nouveau bureau et le délégué CSBE doivent réfléchir sur la question de location de salle et proposer une solution qui bénéficiera à la communauté ; une des propositions en étude serait l’achat de locaux pour la communauté.

Les treize postes sans titulaires seront pourvus par proposition du nouveau bureau puis validés en assemblée générale. Le nouveau bureau aura pour défi de réduire les divisions au sein de la communauté, tout en étant un vecteur de mobilisation au-delà de l’appartenance politique, idéologique ou religieuse des membres de l’association.
Le nouveau bureau espère rencontrer très vite l’ambassadeur du Burkina Faso à Washington, lors d’une visite de courtoisie pour présenter les membres.

Liste des postes pourvus lors de l’élection du 5 octobre

-  Issoufou Ouédraogo : Président
-  Guebré Sorgho : Vice-Président
-  Bayiré Séni : Secrétaire général
-  Tommy Zongo : Trésorier général
-  Léonard Ilboudo : Secrétaire à l’information et aux relations extérieures
-  Mahamadi Tiemtoré : Secrétaire adjoint à l’information et aux relations extérieures
-  Aissatou Mahamadi : Secrétaire aux affaires sociales
-  Constant W Ouédraogo : Secrétaire chargé des projets
-  Carolle N Zabré : Secrétaire aux affaires féminines
-  Brice Ouédraogo : Secrétaire aux affaires estudiantines
-  Daouda Kinda : Secrétaire adjoint aux affaires estudiantines

Dakissé Tiendrebéogo, CPA
Membre de l’ABNY

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Vos commentaires

  • Le 13 octobre 2014 à 22:52, par bila balbone En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    Voulez vous dire qu a New York il n ya pas d autres burkinabe que des mossi Pardon mettez un peu d eau dans votre vin afin de créer l UNION SACRE.La prochaine election tenez compte des peuls.gourounsi,dioula,gourmantche,etc...L union fait la force.Sans rancune car je sais que les mossi aiment telement le linga dans toutes choses

  • Le 13 octobre 2014 à 23:48 En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    La résidence de la Mission permanente du Burkina Faso à New-York vient d’être vendue. Comme toujours en pareil cas, la transaction suscite commentaires et controverses, tant du point de vue de son opportunité que de son montant.
    Dans les lignes qui suivent, notre ancien représentant permanent auprès de l’ONU Michel Kafando nous livre son appréciation.

    La vente de la résidence du Burkina Faso à New York m’a valu de nombreux appels et messages de certains compatriotes. Il m’est donc apparu indispensable, à travers la présente mise au point, d’apporter quelques éclaircissements pour la juste compréhension des choses.
    Ces compatriotes s’attendent à ce qu’en ma qualité d’ancien Représentant permanent de notre pays auprès des Nations unies, ayant occupé cette résidence une décennie durant, je confirme si celle-ci était à ce point « vétuste » (dixit l’ambassadeur) pour que l’on ait décidé de la vendre.
    Je comprends parfaitement leurs réactions et leurs interrogations, voire leur nostalgie ; cette résidence ayant abrité pendant longtemps beaucoup de leurs activités, leurs rencontres et réunions, notamment lors de l’accueil de personnalités burkinabè de passage à New York. Sans parler de son emplacement idéal : au centre ville, dans un quartier huppé classé historique et à deux pas de Central Park et de la 5e Avenue, souvent appelée les Champs Elysées de cette métropole américaine. Et j’ajoute, qui a émerveillé plus d’un collègue ambassadeur ayant fréquenté les lieux.
    Je suis aussi interpellé, car on aurait prétexté que cette opération de vente serait en réalité une recommandation que j’aurais faite à mon successeur. Et effectivement, la déclaration de ce dernier, lors de la visite des « nouvelles acquisitions immobilières de la Mission permanente » par le ministre des Affaires étrangères va dans ce sens : « Nous avons essayé, dit l’ambassadeur, de travailler sur un dossier qui était là depuis des années et que, dès ma prise de fonction, j’ai essayé de conduire pour aboutir à sa réalisation ».
    A vrai dire, au vu des atouts majeurs dont disposait cette résidence, il ne m’est jamais venu à l’idée d’en proposer la vente, malgré moult offres intéressantes, à commencer par celle de notre voisin immédiat, désireux d’agrandir son établissement scolaire. Si la solution vente figurait néanmoins dans les différentes options que j’ai suggérées à mon successeur, c’était à mon corps défendant ; le gouvernement ayant, nonobstant mes nombreuses correspondances, toujours rechigné à allouer un crédit conséquent pour la restauration pleine et entière de ce qui, on l’oublie souvent, est sa propriété.
    Au demeurant, le principe même de la vente n’est pas en cause. En effet, il est loisible à tout Etat d’aliéner ou de vendre, comme il l’entend, un patrimoine national. En revanche, s’agissant d’un domaine public, le prix de la cession doit, au nom de la transparence, être publié officiellement. C’est cette bonne manière, conforme aux normes de gestion, qu’a empruntée le Quai d’Orsay pour annoncer la mise en vente à 48 millions de dollars1 de l’ancienne résidence de son ambassadeur à New York. Il s’agit de deux (2) appartements en co-propriété dans un immeuble situé d’ailleurs à proximité de notre ancienne résidence et comportant 18 pièces.
    Chez nous, il n’est pas question d’appartements mais d’un immeuble à six (6) niveaux comportant en tout 14 pièces et une arrière-cour. A combien la mise ? Aucune précision n’a été donnée à ce sujet.
    A ce qu’on dit, il aurait été vendu à 17,5 millions de dollars (environ 8 milliards FCFA). Si cette information est avérée, l’on comprend que des experts en immobilier et un certain journal américain aient pu parler de véritable jackpot réalisé par l’acquéreur.
    Mais comme en ce bas monde tout finit par se savoir, je convie les compatriotes qui m’ont interpellé et tous ceux que cette affaire intéresse, à demeurer seulement patients.
    Affaire donc à suivre.

    Michel Kafando
    Ancien Représentant permanent auprès de l’ONU

  • Le 14 octobre 2014 à 02:15, par sie ouattara En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    Djibril Bassole tu n’es entoure que d’une bande de bradeurs du partimoine Burkinabe et comment voulez vous que les gens vous fassent confiance est ce un signe de la fin du regime.

  • Le 14 octobre 2014 à 02:52, par vérité no1 En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    Merci Tonton Kafando pour cet éclaircissement, on vous connaît par votre honnêteté ! J’ai fait une visite éclair là bas quand le grand frère de Gilbert Ouedraogo, Gaetan Ouedraogo était ambassadeur en son temps. Je ne sais pas s’il s’agit du même building. Félicitations encore !

  • Le 14 octobre 2014 à 09:45, par Baggnan En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    Félicitations au nouveau bureau. J’espère vous retrouver bientôt sur le chantier de l’établissement de la liste électorale de New York.

  • Le 14 octobre 2014 à 13:12 En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    ON peut bien affirmer sans se tromper que Der KOGDA est bel et bien loin du classement des meilleurs ambassadeurs du Faso. Cette operation de vente, a été une consternation au sein de la communauté burkinabé. Un vrai Hold-up sur le patrimoine nationale. Un vrai deal ou il s’est royalement laissé berner par ses proches....

    Lui meme sait ce que les gens savent..............
    Dieu sauve le FASO

  • Le 14 octobre 2014 à 20:03, par Rosalie OUEDRAOGO En réponse à : Association des Burkinabè à New York (ABNY) : Le nouveau bureau est connu

    Je vois bien que le bureau respecte son règlement intérieur qui est son référent constitutionnel. Si au pays on pouvait s’en inspirer pour faire respecter les dispositions constitutionnelles qui sont garantes de la bonne gouvernance. Encore une fois le genre n’a pas été au rendez-vous. Bon courage à la seule femme titulaire au sein du bureau. Bon vent à ce nouveau bureau.

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