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La crise politique et l’analphabétisme

Publié le samedi 11 octobre 2014 à 03h06min

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La crise politique et l’analphabétisme

« L’ignorance des masses est la première force des dirigeants » C’est une Lapalissade de dire que l’alphabétisation favorise la sécurité économique et améliore la santé des individus, qu’elle participe ainsi à l’amélioration de l’espérance de vie des populations et qu’elle enrichit les sociétés en créant un capital humain propice à l’épanouissement de l’identité culturelle, à la tolérance et à la participation citoyenne au développement, à la démocratisation et à son enracinement !

Cependant le Burkina Faso depuis son indépendance traine l’un des taux d’alphabétisation les plus faibles au monde. Ce taux est de 28,7 % selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2006. L’analphabétisme limite ainsi le potentiel d’investissement des communautés et fait du Burkina Faso un des pays les moins avancés du monde.

Successivement, le pays a mis en œuvre des politiques de promotion continue de l’éducation non formelle des adultes et des adolescents avec plusieurs stratégies d’alphabétisation, l’’une des dernières est le Programme National d’Accélération de l’Alphabétisation (PRONAA) dont l’objectif principal est de faire passer le taux d’alphabétisation à 60% à l’horizon 2015.

Mais force est de reconnaître que les résultats semblent mitiger et cet objectif est déjà compromis à ce jour. Or, dans le contexte actuel de la crise politique que vit le Burkina, l’élévation du taux de scolarisation et celui de l’’alphabétisation aurait permis de juguler toutes les questions en débat en toute objectivité, sans passion. Il est vrai qu’en politique l’objectivité n’est pas un paramètre fixe. Mais pour participer pleinement à la démocratie il faut avoir des repères historiques, culturelles et comprendre son fonctionnement.

Les questions qui méritent d’être posées légitimement sont : est-ce que une bonne partie des burkinabés entendent un vain mot du débat actuel au référendum, de la modification de l’article 37, de la mise en place du sénat ? Si ce ne sont des questions sur la vie chère, d’emplois, et autres. Il semble que pour répondre et participer pleinement à ce débat, il faut comprendre les enjeux de la démocratie que sont l’alternance pour soi et pour la collectivité.

Nous assistons, plutôt, aujourd’hui sur les antennes des radios et télévisions privées comme publique du Burkina, les leaders politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui se relaient pour tenter d’expliquer, souvent, dans les langues nationales qu’ils ne maîtrisent pas, ces enjeux à des Burkinabés, dont les préoccupations sont très loin des diatribes constitutionalistes et intellectualistes.

L’ignorance et la pauvreté sont de véritables freins au développement, que dire alors de la démocratie ? Les politiciens savent profiter cyniquement de cette situation pour manipuler et utiliser les masses à dessein.

Il n’y aurait pas eu débats si durant les trois dernières décennies, le Burkina avait réalisé des politiques cohérentes et conséquentes pour atteindre 60% de taux d’alphabétisation et 70 % de scolarisation. Nous assisterions certainement à un autre type de débats. On se rappelle qu’en 4 années, entre 1983 et 1987 le Burkina est passé de 4% à 27% de taux de scolarisation.

L’échec, si l’on accepte qu’on le considère ainsi, des politiques d’éducation, d’instruction, d’alphabétisation et de formation citoyenne plombe le débat sur la crise que traverse le Burkina. Une solution sera certes trouvée, mais il est fort à parier qu’elle soit, malheureusement, violente et remette en cause la maturité du peuple burkinabé. Car, dans le fond, les populations ont la potentialité et les capacités de construire, de choisir leur avenir, mais dans la forme, les conditions d’expression et d’acquisition ne sont pas assez développées : scolarisation, alphabétisation, formation citoyenne.

Evariste ZONGO
Journaliste, conseiller en éducation
evazongo@hotmail.com
70239648

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Vos commentaires

  • Le 10 octobre 2014 à 15:03, par le bergé En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    non mon cher journaliste ou journaleux , les dirigeants qui sont ils ? les roi n’étaient ils pas des dirigeants , leurs populations étaient elles comme vous voulez qu’elle soient ? laissez les gens tranquille

  • Le 10 octobre 2014 à 15:21, par KONAN En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    On se rappelle qu’en 4 années, entre 1983 et 1987 le Burkina est passé de 4% à 27% de taux de scolarisation. Très bien dit monsieur !! Savez vous pourquoi , comme c’est ça vous voulez je vais vous le dire !! Cette période que j’appelle la DICTATOCRATIE avec la révolution , nul n’avait le choix ,la liberté était dans les main de l’autorité il décide de ce qui se passe et va se passer , alors ,tous devaient aller à l’école de gré ou de force ! Vous ne devez donc pas comparez cette période dictatoriale à cette liberté que nous avons aujourd’hui , OU que choisissez vous !! vive la démocratie

  • Le 10 octobre 2014 à 15:38, par y a rien en face En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    c’est pourquoi l’opposition politique refuse légitimement la tenue du référendum. Aussi les grands constitutionnalistes du Burkina ( Ibriga, Loada, Ouedraogo Seni....) tous soutiennent que juridiquement l’art 37 ne peut pas être modifier. le CDP veut profiter de cette situation, qui est à sa faveur pour tenir le référendum. C’est pourquoi, le blanc a perçu la nécessite de mettre des balises pour permettre une réelle affirmation de la volonté du peuple en instaurant le scrutin capacitaire et le scrutin censitaire. j’estime effet, qu’un citoyen qui n’a pas le discernement et qui a le droit de vote biaise le résultat d’un scrutin. je propose donc que pour le référendum dont le CDP tient comme aux prunelles des ses yeux , qu’on exige le BEPC aux votants. Pour ne pas frustrer mes parents aux villages ont leur accordé le droit de vote pour les autres consultations électorales. Ma solution permet de contenter le CDP, l’opposition politique qui craint a juste titre les manipulations aura son compte et mes parents à l’issue des résultats du référendum pourront exprimer leur droit dans les consultations à venir.

  • Le 10 octobre 2014 à 15:43, par OLIVIA En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Maintenant qu’est ce que l’on va dire ? Que seul les personnes instruite sont burkinabé ? Ou bien analphabète ne mérite pas leur nationalité ? Il faut que cela s’arrête chacun de nous ici au Faso est assez mur pour savoir ce qu’il veut ou du moins qui peut faire son bonheur !

  • Le 10 octobre 2014 à 15:49, par toé prosper En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    ah aoh ok supposons que tu as raison Eva ,A qui la faute ? si vous les Mossi ne vous intéressez pas à l’école tu accuses qui ? les dirigeants ? ceux la même qui souffrent des maux de cette ignorance ? ah nous aussi faisons pardon , eux aussi sont des hommes a cœur les tenir responsable de tous les échecs c’est pas républicain ! Prochainement écrit pour demander à tes parents de mettre tes petits frères à l’école et tu verras il n’y aura pas de problème de compréhension le moment venu !!

  • Le 10 octobre 2014 à 16:01, par fofana drissa En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Même le Dougouman Kalan vous refusez d’aller et vous parlez d’analphabétisme si on prefere aller au champs que d’aller à l’école si notre culture est contraire à l’école est la faute au dirigeants ? chaque peuple est dirigé en fonction de sa culture .C’est donc ça la vraie démocratie ,la volonté de l’analphabète aussi compte ,vive le referendum c’est pas ça qui vous fait peur pour que vous tentiez d’intoxiquer ici ?

  • Le 10 octobre 2014 à 16:10, par LE VIEUX En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Merci Monsieur Evariste ZONGO pour cette contribution intelligente et réfléchie. Le camp d’en face souhaite maintenir les Burkinabè dans l’obscurantisme pour conserver leurs biens matériels acquis frauduleusement.

  • Le 10 octobre 2014 à 16:18, par niff En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    parlez parlez trop donne dapbè on ira au référendum

  • Le 10 octobre 2014 à 16:48, par niff En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    y a rien en face, tu vas tuer quoi !!! tu te bats corps et âme pour soutenir le non sens !! ok admettons ce que tu veux , crois tu que tu pourras toi aussi voter ? ; nifff !!!!, d’ailleurs peux tu me donner la définition de vocable démocratie ? et celle de peuple ? de là tu comprendras peut être que monsieur Zongo , cherche à justifier une position , une faiblesse et non une vision objective vive la démocratie la volonté du peuple

  • Le 10 octobre 2014 à 16:53, par niff En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    LE VIEUX, Sait celui qui cherche à savoir !! alors il faut cherche encore penser et revenir en toute objectivité me dire ce que tu as compris , sinon que toi aussi tu es Burkinabè !!! aohhhh

  • Le 10 octobre 2014 à 17:00, par Dimathème En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Il ne faut pour autant pas confondre alphabétisation de masse et éducation. Ceux qui réussissent au CEP, combien sont-ils qui parviennent au BEPC ou mieux au BAC ? Quand nous étions au CM2, sans avoir l’électricité chez nous, il nous était donné de calculer ce que va payer monsieur à la fin du mois rien qu’à partir des index et des taxes. Aujourd’hui, même des élèves de 3ème sont incapables de faire cet exercice. Comment voulez vous que dans une culture ( africaine en générale) où on ne change de chef qu’à la mort de celui qui est sur le tronc, on fasse comprendre des lois et des textes à des gens qui vont vous demander si l’actuel président est décédé ? Mieux, parmi ceux qu’on appelle intellectuel, il y a des analphabètes du droit et des gens qui refusent de comprendre. Je suis apolitique pour des raisons qui me sont personnelles (d’ailleurs cela me permet de faire un jugement journalistique sans prendre parti) mais je constate une chose, nous avons copier et coller des systèmes (francophones et anglophones [avec la notion de chef de fil de l’opposition]) mais force est de reconnaître qu’à une époque, en France comme dans le Royaume Uni, pour voter, il fallait être instruit... Ah j’oubliais, ce n’est pas parce qu’on est alphabétisé qu’on n’est pas bête...on peut être alphabétisé et idiot.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:11, par OLIVIA En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Maintenant qu’est ce que l’on va dire ? Que seul les personnes instruite sont burkinabé ? Ou bien analphabète ne mérite pas leur nationalité ? Il faut que cela s’arrête chacun de nous ici au Faso est assez mur pour savoir ce qu’il veut ou du moins qui peut faire son bonheur !

  • Le 10 octobre 2014 à 17:31, par le terrible En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    cet article est plein de boobards,j m’attendait à ce qu ce petit journaliste nous dise au moins ce qui entend par analphabetisme pour qu’on puisse mieu le suivre !!!!n’importe quoi tou ça.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:36, par La lumière En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    finalement vou dites quoi ?quel est la portée et le sens de votre article par ce qu je n’y comprend pas grande chose !!!le contenu ne reflète vraima pas le titre car vou avé passer votr temps à decrire parler de l’analphabetisme san vraima faire le lien avec avec les hommes politiques !!!cè ce qu’on hesite pa à qualifier de hors sujet....

  • Le 10 octobre 2014 à 17:36, par ANBGA En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Est-il vrai que « L’ignorance des masses est la première force des dirigeants » ?

    Mon Grand-Père n’avait pas fait l’école mais il ne votera jamais Blaise COMPAORE au cours d’une élection.
    C’est pareille pour le Moogh Naaba KOUTOU. L’école est bien pour l’épanouissement de la personne. En effet, l’accès aux documents, la facilité de voyager, d’exploiter les indications, ect. Et aussi les diplômes et leur série d’avantage. Oui, l’école est bien !

    Seulement il ne faut pas oublier que l’Ecole classique est accompagné d’une école réelle. C’est celles appliquée aux USA, en Allemagne, au Japon, en Norvège, Hollande, ect. Cette école est l’éducation de la dignité, l’intégrité, le devoir à la Nation, ect.

    Cet Ecole est celle de nos Grands-Parents. Oui elle est mille fois mieux que l’école « dévergondée » de nos jours au Burkina Faso de Blaise COMPOARE.

    Regarder les gens qui sont allés à l’Université, les professeurs de ces universités, les voyous, les voleurs, les corrupteurs et les corrompus. Ils sont tous les premiers de classe des écoles coloniales. La prostitution intellectuelle, c’est encore eux !

    Oui, contre l’analphabétisme, oui pour l’école, seulement dans la droite ligne de celle de nos Grand-Parents. C’est en ayant une idée coloniale de l’école qu’on se retrouve avec une politique de la culture de « l’école pourri » de Blaise COMPAORE.

    Avant la colonisation, l’école existait. C’était un autre type d’école. J’aime l’école de mon Grand-Père. J’adore l’école de mon Père. Par contre je trouve que l’école de nos professeurs d’université/Lycées/collèges est nulle, coloniale et dévouer à nous conduire à la merde.

    Alors, il faut redéfinir l’Ecole et intégrer l’école de nos Grands-parents.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:37, par Voix du peuple En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Dire que le peuple burkinabè est ignorant des enjeux politiques de la démocratie c’est une insulte au peuple. Tous les peuple savent ce qu’ils veulent. Et ce qu’ils veulent c’est pouvoir travailler tranquillement dans la quiétude, la paix, pour leur bien être. Ce qu’ils veulent est que les dirigeants leur favorisent, leur donnent des conditions propices pour travailler, éduquer leurs enfants, se soigner et soigner leurs familles, peut importe si c’est Pierre ou Paul qui est au pouvoir. L’alternance démocratique n’est pas une fin en soit pour les peuples, ce qui compte pour les peuples c’est d’avoir des bons dirigeants.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:38, par femme integre En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    l’article nous parle de l’alphabétisation au Burkina ça fait trop rire comme article.si le taux de l’ alphabétisation augmente ici au Faso,la faute revient a qui mes chers amis.
    pour cela il ne faut pas poser de question car cela viens de la mauvaise volonté de ceux qui actuellement dans les rues pour faire croire au gens que ces eux les meilleurs.sinon que quand ils étaient a la tête de ce pays ont n’ont pas eu a penser a cela et c’est maintenant qu’ils sont dehors qu’ils vont vraiment ce pencher sur le sujet.
    et si vraiment vous tenez a cela je pense bien que la meilleure manière est de trouver une solution très vite pendant qu’il est encore temps.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:41, par Bibèga En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Regardez vou la,on ne va plus permettre à n’importe qui de venir publier n’importe quoi et n’importe commen sur le reseau !!!!ce Eva ne s’entend pa parler et ne dit rien de bon du tt.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:42, par Bibèga En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Regardez vou la,on ne va plus permettre à n’importe qui de venir publier n’importe quoi et n’importe commen sur le reseau !!!!ce Eva ne s’entend pa parler et ne dit rien de bon du tt.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:43, par TITUS En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Va même dans les villages perdus et demande si la population comprend pourquoi il y’a crise politique aujourd’hui au Burkina, tu seras étonné des réponses. Tu sauras que l’analphabète ne signifie pas ignorant. Ce n’est pas parce que je ne suis pas allé à l’école que je ne sais pas ce que je veux.

  • Le 10 octobre 2014 à 17:57, par l’homme En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    y a rien en face je suis parfaitement d’accord avec toi c’est une très bonne idée .JACQUES CHIRAC disait que l’Afrique n’était pas mûre pour la démocratie et il avait raison.
    Au BURKINA nous allons un Président qui est aimé que par les analphabètes.

    référendum : BEPC
    présidentielle : CEP
    legislative : BEPC et le deputé doit avoir minimum le BAC
    municipale : tout le monde.
    NB : y a peuple dans peuple et peuple c’est pas peuple.

  • Le 10 octobre 2014 à 18:01, par cœur chaud En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    donc c’est pas ce que l’article stipule que le taux d’alphabétisation est trop élevé au Faso que le problème de la tenue du référendum est aussi dur dans la bouche de certaines personne ?
    il faut que vous vous réveillez si vraiment vous vous lutter contre cela.
    car ces même dirigeants que vous estimer prenne de l’argent avec les occidentaux pour faire croire au gens qu’ils viennent lutter contre ça,mais hélas !
    si on revient sur cette question de modification,je pense bien que nous n’avons pas besoin de faire des cours a l’extérieur pour en mieux comprendre.

  • Le 10 octobre 2014 à 18:06, par BF2O15 En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Bla bla bla !!!verbillage inutile,peut mieux faire !!!!00.5/20.

  • Le 10 octobre 2014 à 18:10, par L’amazone En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    En tant que garant de la constitution, le président Blaise Compaoré peut-il choisir un camp contre un autre  ? Le choix du juste milieu s’impose à lui. Ce juste milieu, c’est le retour au constituant originel, le peuple, pour départager les protagonistes sur cette question d’importance.

  • Le 10 octobre 2014 à 18:11, par bon fils En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    laisser ça pour le moment,on va mieux intéresser au choses sérieuse et après on va voir combien d’enfants doivent car pour ceux qui sont en train de suivre l’opposition de façon mouton ne veulent pas se faire inculquer.
    sinon que dans ce pays il y a trop de jeunes qui ont des diplômes universitaires et qui sont au chômage et aussi comprenne bien la langue de molière et ils peuvent se rendre au prés d’eux pour recevoir un peu de connaissance malgré.

  • Le 10 octobre 2014 à 18:19, par L’enfant du pays En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Mais celui qui a utilisé le pseudo "l’homme"la wa,il ne sai pa ce qu’il dit dè !ce sont des analphabètes comme ça la qu cet article vise !!!ce qui es sùr,le chien aboie la caravane passe,le chien continue de faire wo wo wo et la caravane avance !!!!!!!reste à vérifier si le papa de ce gars la mème(l’homme)a CEP....

  • Le 10 octobre 2014 à 18:23, par D8D8 En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Cè embarassant de voir un collègue journaliste ecrire de telles abberations,en fin de compte cè le nom des journalistes qui s trouvera sali !!!si j’etais à coté j’allais le conseillerr de ne pa balancer un tel article car cè l’horreur !!!!!!

  • Le 10 octobre 2014 à 18:53, par un passant En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    La pauvrete et l’analphabetisme n’empechent pas que les gens puissent comprendre les enjeux de la democratie. Par experience (la mienne personnelle y comprise), les paysans sont capables de comprendre, de maitriser et d’utiliser des concepts nouveaux et quelques fois plus complexes que la democratie. Les agents de vulgarization de l’agicrulture, de la santé, et beacoup de chercheurs qui ont cotoye les paysans dans les villages peuvent vous decrire des cas précis. De mon point de vue, ce ne sont pas les paysans qui ne comprenent pas, ce serait plutot nos hommes politiques qui ne sont pas capables d’articuler leurs projets de societe et leurs objectifs de telle sorte que leur electorat puisse les comprendre.
    Autre chose : il faut arêter de dire que la politiqque d’education du regime en place (et du Burkina en general) a ete un echec. Regardons les chiffres. Entre 2000 et 2012, le taux de scolarisation au primaire est passee de 36.33% a 66.36%. Le taux d’alphabetisation des jeunes (15-24 ans) est passé de 31.3% en 2003 a 39.26% en 2007 avec une projection de 45% en 2015 (si on regarde les taux de scolaristion des moins jeunes aujourd’hui). Ces efforts sont appreciables surtout quand on regarde la situation du Burkina au moment des independances, ou la Haute Volta etait la colonie francaise avec le plus faible taux de scolaristion, et le fait que l’evolution de l’education a une composante inter-generationnelle tres forte, i.e. si vous etres scolarise, cela accroit considerablement les chances que vos descendants soient scolarises egalement. On peut toujours dire que ce regime (ou les regimes precedents) aurait pu mieux faire en matiere d’education, mais on ne saurait parler d’echec.

  • Le 10 octobre 2014 à 21:34, par le villageois En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    CETTE théorie ne marche pourtant pas au pays des hommes intègres,nos dirigeants ont toujours eu les élections avec une population consciente et sérieuse !en plus ne pensez pas que nos braves cultivateurs sont des analphabètes ?loin de la,ils savent sur qui voter !
    aussi vous les membres de l’opposition ne partez vous pas dans les villages l’hors de vos campagnes politiques ?

  • Le 10 octobre 2014 à 23:15, par réciproque fausse En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Voila qui est bien dit le peuple des années 60 n’est pas celui de 2000 encore moins 2014,c’est un peuple qui comprend bien maintenant la politique et veut bien qu’on leur laisse faire leur choix dans les urnes,l’opposition semble bien oublié cela.

  • Le 10 octobre 2014 à 23:19, par commando invisible En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Le peuple a un morale de fer actuellement et personne n’est prêt a se faire compter les Evènements,ils ont confiance en leur président en sa capacité de gérer les crises,de faire bouger le pays et ça ça s’appelle le progrès continue et nous n’en demandons pas plus.

  • Le 10 octobre 2014 à 23:42, par entre juge et parti En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    On ne peut pas parler de crise par ce que les Burkinabés se sentent dans leur peau,ils savent bien faire leur choix,ils savent bien pourquoi ce soutient indéfectible a monsieur Compaore et ça ils sont décider a ce que personne ne les vole ça.

  • Le 11 octobre 2014 à 13:46 En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    En général la minorité qui est pour le référendum :
    a) profite allègrement d’avantages indus et luttent pour que Blaise continue et leur permettre de continuer à jouir (Alizeta, Djanguin Naba, François et sa clique, Dermé Salam, et tout ce qui s’y apparente)
    b) ne comprend rien dans cette histoire de référendum et Blaise et sa clique les ont manipulé à cout de CFA pour qu’ils adhèrent à leur funeste manchin
    c) Ignore totalement ce que c’est la démocratie et les exigences en termes d’alternance du pouvoir, de forme républicaine de l’Etat, de serment de tout président de s’en tenir à la Constitution et de s’exposer à la rigueur de la loi dans le cas contraire
    d) manque de patriotisme et pour idolatrie en faisant d’un humain leur dieu
    e) ils n’ont pas le choix car ne pouvant contrédire Blaise (ex : Assimi, Achille Tapsoba, Yoda, Naboho, Soungalo, Paramanga, Juliette, Tamini, le Maire de Bobo) sous peine de se voir refuser l’accès à la présidence et la fin des avantages (demander à YE Bongnessan)
    F) ce sont des fatalistes adeptes du pouvoir traditionnel selon lequel le Président est un roi qui n’a de terme de mandat que sa mort
    g) des gens qui vivent de la crise née autour du référendum et qui en profitent pour se refaire (Hermann, Ram, etc.).
    Mais il se trouve que très heureusement ces gens là ne sont pas nombreux !! Ce sont les brebis galeuses de la république !
    Toute personne sincère sait que tout président burkinabé a deux mandats au titre de l’article 37 et doit s’en tenir à cela et faire ses bagages en fin de bail. Tout le reste n’est que mauvaise foi, parjure, provocation, égoisme, culte de la personnalité, fourberie, esprit retors, méchanceté, culte du tout pour moi et rien pour les autres, foutaises, obscurantisme et volonté déguisée de maintenir un pays dans le statu quo et lui refuser la démocratie et le bonheur associé !! Mais une telle personne est à bannir du Burkina !!
    Donnons une chance au Burkina de se mettre en selle pour le voyage et l’ancrage de la démocratie !! Ce n’est quand pas en modifiant des constitutions pour permettre à un humain comme nous de mourir au pouvoir qu’on le fera !! C’est franchement un mauvais message qu’on envoie au reste du monde, c’est un crime à la démocratie et au developpement !
    Pensons "Burkina d’Abord" !

  • Le 11 octobre 2014 à 14:09, par ANBGA En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    S’il vous plait chers internautes, est-ce que ces points évoqués par le Journaliste sont faux ? :
    1- Les questions qui méritent d’être posées légitimement sont : est-ce que une bonne partie des burkinabés entendent un vain mot du débat actuel au référendum, de la modification de l’article 37, de la mise en place du sénat ? Si ce ne sont des questions sur la vie chère, d’emplois, et autres. Il semble que pour répondre et participer pleinement à ce débat, il faut comprendre les enjeux de la démocratie que sont l’alternance pour soi et pour la collectivité.

    2- Les leaders politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition, qui se relaient pour tenter d’expliquer, souvent, dans les langues nationales qu’ils ne maîtrisent pas, ces enjeux à des Burkinabés, dont les préoccupations sont très loin des diatribes constitutionalistes et intellectualistes.
    3- L’ignorance et la pauvreté sont de véritables freins au développement, que dire alors de la démocratie ? Les politiciens savent profiter cyniquement de cette situation pour manipuler et utiliser les masses à dessein.
    4- Il n’y aurait pas eu débats si durant les trois dernières décennies, le Burkina avait réalisé des politiques cohérentes et conséquentes pour atteindre 60% de taux d’alphabétisation et 70 % de scolarisation. Nous assisterions certainement à un autre type de débats. On se rappelle qu’en 4 années, entre 1983 et 1987 le Burkina est passé de 4% à 27% de taux de scolarisation.
    5- Une solution sera certes trouvée, mais il est fort à parier qu’elle soit, malheureusement, violente et remette en cause la maturité du peuple burkinabé.
    6- Les populations ont la potentialité et les capacités de construire, de choisir leur avenir, mais dans la forme, les conditions d’expression et d’acquisition ne sont pas assez développées : scolarisation, alphabétisation, formation citoyenne.

  • Le 11 octobre 2014 à 20:02, par KABRE En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Monsieur le journaliste je salue ce article comme une belle initiative.
    Incontestablement l’analphabetisme est un frein a la democratie. si du moins tel est l’idee qui guide cet article.
    Cependant je reste sur ma faim car certains concepts se sont entremeller dans le developpement. Par exemple la pauvrete n’est pas une cause du sous developpement comme vous sembler le dire mais plutot dans l’autre sens, la pauvrete est une consequence du sous developpement. Par ailleurs je ne suis pas sur que le probleme de l’ignorance se resolve uniquement a travers l’alphabetisation. D’autres voies plus rapide et pertinente existent. C’est plutot la demission de l’etat et meme des leaders dans les partis d’opposition sur le plan de l’education citoyenne qui a cree ce vide de comprehension de la democratie par nos population que vous appeler "ignorance".

  • Le 11 octobre 2014 à 20:33, par kmb En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    A mon ami Dimathème : aussi, Il ne faut pour autant pas confondre a-politique et a-partisan.
    On l’entend partout et tout le temps : les journalistes sont a-politiques, les magistrats sont a-politiques, les chauffeurs de taxi sont a-politiques, les indignés sont a-politiques, bref, tout le monde est a-politique sauf les horribles individus qui osent affirmer leur appartenance à un parti, ou leur adhésion à un corpus x ou y d’idées politiques.
    Ce lien commun est profondément faux.
    Les journalistes organisent des débats sur des questions politiques, et ce faisant, font de la politique. Par conséquent, ils ne peuvent certainement pas être dit a-politiques.
    les journalistes font des analyses sur les questions touchants la politiques du pays.Par conséquent, ils ne peuvent certainement pas être dit a-politiques.
    Les Indignés voulaient légèrement transformer l’organisation de toute la société,... ! Comment pourraient-ils être a-politiques.
    Ceci pour dire que le mot « a-politique » signifie bel et bien, qui n’est pas politique, qui n’est pas lié d’une quelconque façon à la politique.
    Alors évidemment, si on part du principe que tout est politique, alors bien sûr le mot même « a-politique » devient une contradiction, un non sens.
    Mais même s’il on accepte que tout n’est pas forcément politique, alors il faut bien quand même admettre que le mot « a-politique » ne doit pas être confondu avec le mot « a-partisan ». Car c’est de cela dont il s’agit la plupart du temps : d’une non appartenance à un parti ou à un corpus idéologique défini.
    Vive le mot « a-partisan » donc, et cessons d’abuser à tort et à travers du mot « a-politique ».

  • Le 11 octobre 2014 à 22:17, par TK En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Merci bien Homo pour ta participation au debat par cet article ! Je suis en partie d’accord avec toi. La qualite du debat democratique s’en trouverait enrichie si le Burkina avait atteint un seuil critique d’alphabetisation ou d’Education a la democratie. Cependant, il faut remarquer que nous avons plein d’intellectuels, de Docteurs, Matrisards, etc qui defendant bec et ongle la revision de l’article 37. Ceux la, sont malheuresement tres bien eduques mais sont de tres "mauvaise foie". Ce sont surtout ces personnes qui tombent dans cette categorie qui constituent le probleme politique du BF. A bientot !

  • Le 12 octobre 2014 à 13:09, par comparaison n’est pas raison En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    de 1987 à 2006, le taux d’alphabétisation au Burkina Faso est passé de 27% à 28.5% ? c’est curieux quand même

  • Le 12 octobre 2014 à 13:26, par comparaison n’est pas raison En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    De 1987 à 2006 le taux d’alphabétisation au Burkina est passé de 27 à 28,5%. très curieux quand même

  • Le 13 octobre 2014 à 12:04 En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Un débat très intéressant, important mais vite escamoté. L’ignorance des masses au Burkina devrait être pourtant une cause nationale permanente. Si démocratie veut dire je suis libre mais que dans ma liberté rien n’est fait par l’état pour ouvrir les yeux aux gens, alors on a à faire à une liberté digne des animaux. "on ne naît pas éduqué, scolarisé, alphabétisé ,formé, homme on le devient".
    Le Burkina a besoin d’une réforme profonde en éducation pour rattraper son retard : une alphabétisation-recherche fondée sur une intégration interne et externe des pratiques professionnelles. Cela demande un minimum d’investissement de la part de l’état dans le domaine du développement de l’électricité et des nouvelles technologies.

  • Le 13 octobre 2014 à 12:19, par Gues En réponse à : La crise politique et l’analphabétisme

    Je ne vois pas de problème dans l’article de ce journaliste (@ D8D8) Il est même très censé de faire cette lecture ! Les politiques pensent qu’en recrutant 4000 instituteurs par an il vont améliorer qqchose alors que nous constatons le contraire. L’echec est là, il n’ont pas trouvé le bon levier à actionner ! Et évidemment, quand on parle de stade rempli du côté de la majorité, ce sont pour la plupart des personnes servant de faire-valoir sans aucune notion leur permettant d’avoir un avis critique sur la situation. Et c’est plutôt plaisant pour ces dirigeants de surfer ainsi sur leurs propres échecs !

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