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Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

Publié le mardi 30 septembre 2014 à 01h05min

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Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

Les valeurs humaines d’un guérisseur contées dans un livre. C’est ce que propose Poussi Sawadogo, écrivain et Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, à travers son livre « El Hadj Saïdou Bikienga, un leadership altruiste en mouvement. Regard de coach ». La dédicace a eu lieu dans la soirée du samedi 27 septembre dernier à Ouagadougou en présence du parrain, Edouard Ouédraogo et de nombreux chefs coutumiers.

Le personnage central du livre n’est plus à présenter. Guérisseur, il officie à Nagréongo, un petit village situé à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. Plus connu sous le nom de Saïdou Négréongo, il est aussi un chef coutumier : « Manegr-Naaba Sanem ».

C’est ce personnage atypique de par sa capacité à guérir à l’aide de plantes des maux les plus compliqués, souvent incurables par la Médecine moderne, qui a retenu l’attention de l’auteur. A plusieurs reprises, il a séjourné à Nagréongo afin de voir le guérisseur à l’œuvre. Au milieu de ses nombreux patients, il exprime des valeurs humaines qui ont mérité que le Dr Poussi Sawadogo lui consacre son « 10e bébé ».
L’œuvre est subdivisée en trois grandes parties. La première s’intéresse au « Pardon, principe cardinal de l’action du guérisseur », la seconde est consacrée à « Saïdou Bikienga, un homme d’action » et la dernière traite de « Saïdou Bikienga, un homme de réalisations et d’impact ». Le document est préfacé par Léné Sebgo, Ministre de la santé et compte 109 pages. Il est le 10e livre édité par l’auteur.
Quid de Saïdou Bikienga ?

JPEGOriginaire du village de Pibaoré dans la région du Centre-Nord, Saïdou Bikienga s’est installé à Nagréongo depuis de longues années. Il possède un don de guérisseur et des malades y accourent en grand nombre. Son nom est connu depuis plus de 20 ans à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina. En témoigne, cette Hollandaise, souffrant de rhume et de douleurs de poitrine, qui était venue consulter Saïdou Nagréongo. En 2006, le guérisseur a fêté la naissance de 4116 bébés dont les parents ont été soignés de la stérilité grâce à lui. En novembre 2012, c’était la naissance de 3935 bébés qu’il célébrait.

En plus des soins tradi-praticiens, il a également réalisé une école primaire classique, une école franco-arabe, un collège d’enseignement secondaire, un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) dans le village où il officie. « Un bloc opératoire est en construction dans la même localité », a indiqué l’auteur. Grâce aux bons offices du guérisseur, le village est électrifié. Il a également obtenu la fréquence pour une radio afin de prêcher le pardon.

JPEGMusulman croyant et pratiquant, il consacree sa vie à la cause du prochain. Ce qui fait dire Dr Poussi Sawadogo que la « règle d’or dans son fief est le donner et le recevoir ».

Au cours de la cérémonie, les mérites du guérisseur ont été reconnus par tous les intervenants dont le parrain Edouard Ouédraogo, directeur de publication de L’Observateur Paalga.

Le livre est disponible à l’Université libre du Burkina (ULB) ou au Secrétariat du gouvernement. Il coûte 5000 FCFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2014 à 09:21, par Hum ! En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    Vaste escroquerie bien implantée et politiquement servant la cause de certains individus.
    20 ans aussi que l’on se penche sur le phénomène.
    Il s’agit d’une question de statistique. 5 y vont, 2 en meurent, peut-être empoisonnés par les plantes distribués sans discernement.
    Mais qui des morts en revient pour se plaindre. Par contre les survivants ne manqueront pas de faire la Pub auprès d’autres désespérés. Et le phénomène s’amplifie, prend des formes, les hommes politiques accourent, et le tour est joué.

  • Le 30 septembre 2014 à 12:01, par xoxo En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    @u 1er(e) intervenant(e) avez vous les preuves de ce que vous avancez ?Perso je n’ai jamais été le voir même si a un moment donné j’ai été tenté de le faire (étant à l’époque à la recherche d’un enfant après avoir tenté tout avec la médecine moderne) mais je ne l’ai pas fait tout simplement parce que le miracle s’est produit et par la suite tout est rentré dans l’ordre..récemment des produits pharmaceutiques avaient été retirés de la vente car soupçonnées d’être à l’origine de maladies cancérigènes et pourtant certains de ces produits étaient prescrits depuis des années.. est ce pour autant que nous devons arrêter de prendre des médicaments à nous prescrits ?puisque nous ne savons pas si dans quelques années ces médicaments que les médecins nous prescrivent aujourd’hui peuvent être à l’origine de nouveaux maux bref partout le risque zéro n’existe pas il faut juste réglementer la pharmacopée traditionnelle et sensibiliser ces "guérisseurs" à savoir "doser" les produits issus des plantes qu’ils "prescrivent" à leurs patients !!

  • Le 30 septembre 2014 à 14:31, par Jovis En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    Les universitaires, parce que hommes de sciences donc guidés par l’objectivité, doivent en toute déontologie éviter d’enfermer leur notoriété dans des productions "apologétiques" de ce genre. Poussi est docteur de l’Université de Ouagadougou. Je souhaite qu’il ne cherche pas à s’embourber dans l’occultisme d’un "guérisseur" fut-il Bikienga Saïdou. Il y a beaucoup de questions qui malheureusement n’ont pas de réponse (ex. le diagnostic de la médecine moderne avant et après les dites "guérisons". .

  • Le 30 septembre 2014 à 14:35 En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    Au premier intervenant : si votre affirmation de 2 décès sur 5 est vrai, alors de prime abord, je ne peux pas dire que c’est lui qui en est responsable. car si vous prenez l’hôpital YALGADO, vous remarquerez que le taux de décès est plus élevé que dans les autres petites formations sanitaires ; ceci s’explique par le fait que ce sont des cas désespérés, ceux déclarés sans solution dans les petites formations sanitaires et dans les cliniques dites même spécialisées qui y sont référés.
    Dans le cas ci, il se pourrait que ce soient entre autres des cas de ce genre qui s’y rendent. ceci pourra peut-être expliquer un tel taux de décès.
    Cependant, il faut que les gens sachent que Dieu a établi des serviteurs et des servantes qui prient au Nom puissant du Seigneur Jésus Christ pour les malades qui ont la Foi et ils obtiennent des guérisons spectaculaires. On n’y risque pas d’y boire une potion dont on ne connaît pas la composition ni la toxicité.
    Même les femmes stériles enfantent au Nom du Seigneur JESUS CHRIST de NAZARETH Alléluia !!!!!!.

  • Le 30 septembre 2014 à 15:23, par Titan En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    Je suis d’accord avec @Xoxo sur le fait que rien n’est immuable surtout dans le domaine des sciences non exactes comme la médecine. Qu’elle soit "moderne" ou "traditionnelle", il y a des doses d’incertitudes. On ne peut affirmer à 100% qu’un malade sera guérie par la prise de tel ou tels médicaments.
    Je pense que l’on peut encadrer la pharmacopée traditionnelle et définir ensemble les domaines d’interventions. perso, je n’ai pas certaines formes de croyance d’ordre métaphysique, mais je concède que le phénomène peut avoir des implications sanitaires sur des personnes que la médecine moderne cartésienne ne peut cerner. Il est vrai que le dans le domaine de la santé il y a plein d’escrocs qui exploitent les personnes en quête de solutions à leurs problèmes, mais sans être jamais aller chez "Nagréongo" j’ai une forte propension à croire à ses talents de guérisseurs !

  • Le 30 septembre 2014 à 16:57, par Hum ! En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    @ XOXO, je crois qu’il ne faut pas confondre pharmacopée traditionnelle et charlatanisme.
    Personnellement, je suis allé à Nagrengo. Et, je sais de quoi je parle. Les herbes et plantes médicinales qui guérissent, j’en connais un rayon. Les plantes qui tuent, j’en connais aussi.
    Loin de moi l’envie de vous détourner de ce monsieur.
    Imaginez un tant soit peu que vous y soyez allé et que le miracle, comme vous l’avez dit, se soit produit. A qui attribueriez vous le mérite.
    C’est exactement comme ceux qui guérissent "miraculeusement" à la suite d’incantations ou de prières de "gourous". Et, je vous le dis, tout s’explique pour peu qu’on ne soit pas aveuglé par le désespoir.

  • Le 30 septembre 2014 à 18:46 En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    si le premier intervenant n’a rien à dire , il n’a qu’à se taire. dans les hôpitaux les malades ne meurent-ils pas souvent contre leur gré ? quand il s’agit de médicament de Blanc tout le monde dit que "tout est blanc là-bas" et quand il s’agit de médicament de Noir, presque tous ont tendance à dire que "c’est noir". Arrête ça aigri là. ou bien peut-être que c’est parce que ce monsieur est un musulman qui opère ces miracles que tu as les gencives, les canines, les molaires et prémolaires ainsi que ta prostate pleins de venin et de haine ?

  • Le 1er octobre 2014 à 10:18, par SAWADOGO Boureima En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    Docteur, félicitation à vous. j’ai payer votre livre sur le leadership et je n’ai pas regretté.
    je vous réfère tout simplement aux propos d’un de vos collègues écrivain Burkinabè "créons, la critique des autres nous améliorera".
    les Burkinabè sont beaucoup plus prompte à critiquer à éditer des livres. Monsieur Bikinga, tous nos hommages, il y a plusieurs guérisseurs au Burkina Faso. pourquoi parle-t-on tant de vous. Continuez, et continuez, n’écoute pas...

  • Le 26 novembre 2018 à 21:14, par Sawadogo Issa En réponse à : Saïdou Nagréongo : l’homme à qui Poussi Sawadogo consacre son 10e ouvrage

    Salut Chèr Grand Frère Mr. Poussi Sawadogo. Je Suis Votre Petit Frère Ou Autrement Dit Votre Enfant. Car Je Viens De Forgui. Je Frequentais Au CEG De Forgui Mais J’ai Eu Mon BEPC L’année Passé Et Je Frequente Actuelement À Boussouma. Et Je Voulais Vous Saluer Et Savoir Par Ecrit Comment Se Porte Votre Famille. En Plus Je Voulais Vous Solliciter De Mettre Votre Main Pour La Construction De Nos Batiments(CEG) Si Possible. Si Vous Auriez Bien Me Connaitre Voiçi Mon Contacte 60415531

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