LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

Publié le vendredi 26 septembre 2014 à 19h27min

PARTAGER :                          
Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

Ceci est un droit de réponse de l’Association des Jeunes Juristes pour la défense de l’Etat Droit, (A.J.J-Etat de droit) à M. Antoine Tapsoba qui a réagi à leur déclaration relative à l’appel que le groupe avait lancé au Président du Faso pour qu’il convoque le referendum.

Selon le professeur CEREXHE : « La règle de droit à pour objectif, l’ordonnancement des relations humaines, la police de la société, le gouvernement des hommes. Elle est un outil de direction publique, et de conduite humaine ». Ce qui résume que toute société a besoin pour fonctionner d’un certain ordre sans lequel, elle verse dans l’anarchie. Le droit devient cet instrument qui sert à organiser la société et à éviter que cette société plonge dans l’anarchie.

Dans le souci de vous répondre Mr Antoine TAPSOBA suite à notre déclaration (Association des jeunes juristes pour la défense de l’Etat de droit) publié par ‘’le Faso net’’ c’est avec un grand intérêt et une grande attention que nous avons parcouru votre article. Cependant, nous souhaitons que vous sachiez que nous sommes une Organisation de la Société Civile(OSC) et non un parti politique, caractérisée par son impartialité dans son rôle de <>. Permettez nous de reprendre vos propos : « les principaux piliers de toute analyse juridique étant les textes, les seuls qui puissent guider et soutenir la réflexion », nous, membres de l’A.J.J-Etat de droit, faisant de la défense de ces textes qui régissent la IVème république notre objectif pour un Etat de droit au Burkina Faso, réaffirmons qu’il est impossible de réviser l’article 37 au regard de l’objet ou de la finalité de sa révision actuelle.

Parlant de l’article 168 alinéa 1 qui dispose « le peuple burkinabé proscrit toute idée de pouvoir personnel », comme fondement juridique à notre prétention, dont vous dites « j’avoue avoir du mal à percevoir le rapport que vous faites entre la modification souhaitée par certains et les idées de pouvoir personnel », permettez nous d’apporter plus de précision à l’opinion nationale et internationale.

- D’abord vous et le reste des burkinabés ajoutés à nous membres de l’A.J.J-Etat de Droit, ne sommes pas limités par la clause de l’article 37 à l’exception de celui dont son mandat prend fin en 2015 ou à moins qu’après 2015 vous deveniez président et avoir brigué 2 mandants successifs.
- Ensuite, l’article 37 comme vous le rappelez a été modifié en 1997 et en 2000. Ceux-ci nous amènent à citer cette affirmation du Pr Abdoulaye SOMA : « ces flux et reflux constitutionnels témoignent d’un manque d’option claire quant à l’étendue de l’ouverture démocratique amorcée en 1991 et quant aux conséquences politiques et institutionnelles d’une alternance au sommet de l’Etat »

En plus, il faut ajouter à cela la motivation des partisans de la révision de l’article 37 qui sous-tendent qu’il faut modifier pour permettre à l’actuel Président de se présenter qui est à son 4ème mandat (7 ans 2 fois et 5 ans 2 fois) au motif qu’il est le seul à pouvoir gouverner.

Pour conclure cette idée de pouvoir personnel que l’article 168 proscrit, comprenez que nous sommes dans une république qui sous-entend la séparation des pouvoirs et surtout l’impersonnalisation du pouvoir. C’est-à-dire, le pouvoir ne se confond pas à la personne de celui qui gère le pouvoir. D’où le principe de “continuité de l’Etat’’ depuis 1960 à nos jours. Cela rend du coup “l’appel’’ de l’honorable député et autres illégal en ce sens que le pouvoir législatif constitue une entité dans une république. Il faut ajouter que notre constitution proscrit le mandat impératif à l’article 85, et ne prévoit de telle procédure en l’occurrence le droit d’initiative parlementaire à l’article 161 par une proposition de révision.

Lorsque vous nous invitez « à consacrer plus de temps à la lecture de la décision du Conseil Constitutionnel qui ne rend pas d’“arrêts’’ mais des “décisions et d’avis’’, du 14 Octobre 2005 ne peut verrouiller en aucun cas l’article 37 et les autres articles de la loi fondamentale. Au motif que ces “décisions’’ ne peuvent être supérieures à la constitution qui a institué le conseil constitutionnel. Cependant, ces décisions s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes autorités administratives et juridictionnelles et sont même susceptible d’aucun recours (article 159) donc ses décisions font parties des blocs de constitutionalité pour le contrôle de constitutionalité de la loi.

Parlant toujours de cette décision du 14 Octobre 2005 dans l’affaire candidature Blaise COMPAORE fondement aussi de notre opposition à la modification de l’article 37, il faut savoir que le chef de file de l’opposition en son temps, Maître Bénéwendé Stanislas SANKARA et autres avaient demandé l’irrecevabilité de la candidature de Blaise COMPAORE. La cour, en substance s’est fondée sur le principe de non-rétroactivité de la loi pour différer l’application effective de l’article 37 à la personne de Blaise COMPAORE en 2015. Cette décision qui constitue déjà une Jurisprudence dans notre système de contrôle de constitutionalité des lois serait écartée en 2015 si l’article 37 est modifié. On se retrouverait au scénario de départ de non-rétroactivité de la loi. Permettez nous de vous demander si la règle de droit attribuait uniquement des droits ou des prérogatives ?

Autant, elle octroie des prérogatives elle peut vous soumettre aussi à des obligations ou à des sanctions. Supposons qu’un fonctionnaire burkinabé avait un pouvoir de prendre un décret et décide, sachant que sa retraite s’approche, de prendre un décret pour la rallonger au motif qu’il n’a pas pu préparer sa retraite. Juste pour vous traduire que nul n’est au-dessus de la loi même dans nos sociétés traditionnelles et c’est son respect aussi bien des décisions des cours, et des juridictions qui permettent de pacifier les relations sociales. Au-delà, comme le souligne le juriste Hans KELSEN : « la valeur de tout système juridique se mesure dans la rigidité de ce système juridique et tout droit est droit par sa coercition ».

Lorsque vous affirmez que : « toute constitution qui naît est appelée à évoluer par rapport aux besoins du moment, dans l’intérêt général et dans une certaine mesure à mourir un jour », c’est possible que la constitution meurt un jour, dans les pays qui n’ont pas d’institutions fortes mais d’hommes forts que l’on confond à l’Etat et qu’on rend indispensable à tout point de vue. Rappelez vous que la plus vielle constitution date de 1787 (constitution USA), avec 27 amendements par contre la notre a été révisée 7 fois depuis son adoption le 2 juin 1991.

Pour conclure, nous suggérons de dépassionner le débat et faire des propositions concrètes, de façon objective concernant la question de la modification de l’article 37 qui vise un profit individuel et non général du point de vue juridique.

Que vive l’Etat droit au Burkina Faso

Que Dieu bénisse le Burkina Faso

Que vive l’A.J.J-Etat de Droit

Pour l’A.J.J-E tat de Droit

Le Président Provisoire
BAYALA Sylvain

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 26 septembre 2014 à 20:45, par ZAPATA En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    C’est propre ! y a propre !

  • Le 26 septembre 2014 à 20:51, par commando invisible En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    La classe politique n’a pas besoin de juriste pour comprendre ce qui se passe,quelque chose qui se trouve sur les textes et qui peut être constaté par n’importe qui.Quelqu’un qui cherche des poux sur un crane rasé ne cherche pas des poux mais des ennuies.

  • Le 26 septembre 2014 à 21:05, par N’dabi En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Bien dit, Messieurs les juristes.
    Merci, de vos éclaircissements.

  • Le 26 septembre 2014 à 21:27 En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Pourquoi vous perdez votre temps à répondre à Antoine Tapsoba ?C’est l’un des griots de ce régime pourri.Il n’entendra jamais ce que vous dites tellement il est occupé à grioter en bouchant ses oreilles des 2 mains ce qui ne lui permet pas d’entendre quelque chose de logique.En tout cas,nous les vrais et dignes fils de ce pays,attendons impatiemment la date de leur fichu référendum pour savoir enfin qui est qui dans ce pays.

  • Le 26 septembre 2014 à 21:38, par ASPIRINE En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Merci les jeunes juristes. Vous faites œuvre utile au Burkina Faso. Aujourd’hui et pour toujours il faut qu’a chaque fois qu ’un problème se pose, les spécialistes de la question se prononcent pour éclairer l’opinion. C’est ça être utile a son prochain. "Qui ne dit rien approuve.

  • Le 26 septembre 2014 à 22:37, par NGaw En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    NOUS demandons de cultiver l’esprit de la solidarité et surtout soyez de républicain,on ne peut pas comprendre que jusque la des jeunes qui se réclament juristes puisse tenir un comportement aussi plat comme vous le manifester !nous devrions cultiver l’esprit de la citoyenneté et du bien vivre:n’inciter pas a la violence ou encore interpréter bien la constitution !Blaise ne nous impose en aucun cas le referendum,c’est prescrit dans notre constitution !s’il est lieu que l’on parte au referendum on le ferra !!!

  • Le 26 septembre 2014 à 22:46, par l’amazone En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Ce qui résume que toute société a besoin pour fonctionner d’un certain ordre sans lequel, elle verse dans l’anarchie. Le droit devient cet instrument qui sert à organiser la société et à éviter que cette société plonge dans l’anarchie.C’est ce que vous dîtes ci sus !alors quelle interprétation donnez vous ?le referendum ne répond t-il pas a ça ?quel qu’un disait que le DROIT est ce bâtard qui dirige le monde !une façon de vous montrer que le droit peut être interpréter de plusieurs façon.en entendant le referendum est d’actualité/....

  • Le 26 septembre 2014 à 22:48, par Tenga En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Limpide. La révision de la constitution, en son volet limitation des mandats est une fraude à la constitution. Dans un vrai pays, on n’aurait aucun souci à se faire. Le Conseil constitutionnel sanctionnerait la loi de 1997 sur les modalités de mise en oeuvre de la révision constitutionnelle et vouerait à l’échec la modification sur la base de l’article 49, disposition qui n’appartient nullement au titre XV. Mais comme on est dans la république que l’on connait, où les institutions de contre pouvoir et de surveillance du respect de la légalité sont entre les mains de thuriféraires qui ont des dossiers, votre intervention est vraiment opportune et pédagogique. Merci à vous et attendons la réaction de l’autre prétentieux qui veut dire le droit à la place des juristes.

  • Le 27 septembre 2014 à 01:11, par Wendmi En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    No comment !

  • Le 27 septembre 2014 à 08:33 En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Qui dit mieux ?

  • Le 27 septembre 2014 à 09:14, par Ka En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Merci les jeunes Juristes et chapeau dans vos recherches et vos confirmations justifiées. Si les parrains de nos lois et de nos instituions depuis l’indépendance à nos jours de notre pays, et surtout de la IVe république, qui sont les prestigieux agrégés de droit public et des sciences politique, comme Dr. Somda, Hien Olivier, Mathieu N’Do, Luc Ibriga, pr. Loada, sans oublié les honorables juges comme Mélégué Maurice Traoré, Komi Sambo Antoine et autres voyaient votre réponse à l’amateur juriste Antoine Tapsoba, ils demanderont son internement dans un centre d’asile psychiatrique pour dérèglement mentale, et le radié des barreaux pour détournement d’un article de loi au profit d’un individu qui veut s’éterniser au pouvoir. Mr. Tapsoba que pensez-vous du silence de nos prestigieux agrégé de droit public et des sciences politique au sujet du débat sur la modification de l’article 37 ? L’article 37 est intouchable pendant le dernier mandat du président Blaise Compaoré et tout juriste qui connaisse la légalité de la lettre et l’esprit de ce fameux article 37 n’osera pas s’aventurer à défendre sa modifier pour l’intérêt d’un seul individu dont le peuple n’en veut plus. Vous êtes le seul Borné comme votre parent Achille à vouloir tripatouiller un article bétonné par la constitution et la parole donné du représentant élu par le peuple de le respecter. Les jeunes juristes qui sont l’avenir du 21e siècle, et peuvent vous enterrer avec leurs connaissances sur la façon dont nos articles de lois sont formulés. Vous deviez retourner à l’école primaire et revenir au 22e siècle et constater le vrai travail de ces jeunes qui vous insultent sans que vous ne l’aperceviez. Encore merci les jeunes juristes pour vos éclaircissements. L’alternance politique de notre pays en marche et vous attend au bout du chemin.

  • Le 27 septembre 2014 à 09:29, par jonassan En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Logiquement vrai. Si, par extraordinaire l’Art.37 etait modifie, cette modification ne s’appliquerait pas a Blaise (raison de la jurisprudence dont il a lui-meme deja beneficie. S’il faut donc passer par force, Adieu la loi, adieu la justice, adieu l’Etat.
    Si donc, c’est pour que Blaise se presente, le referendum, le oui au referendum ne suffit pas, IL FAUT SUPPRIMER LA JUSTICE.
    Comprenne donc qui, comme moi, n’est pas juriste mais tout simplement reflechi (logique).

  • Le 27 septembre 2014 à 10:48, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    - Des misérabilistes oui ! Vous n’aurez aucun poste et vous serez rangés aux oubliettes quand le pouvoir actuel va dégager les lieux !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 septembre 2014 à 10:50, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    - Que des soits-disants jusristes s’adonnent à cette perversion ? Je me demande que sera encore la justice burkinabè demain avec ces jeunes ! Plus fétide qu’elle ne l’est aujourd’hui !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 septembre 2014 à 12:11, par Ka En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Merci les jeunes Juristes et chapeau dans vos recherches et vos confirmations justifiées. Si les parrains de nos lois et de nos instituions depuis l’indépendance à nos jours de notre pays, et surtout de la IVe république, qui sont les prestigieux agrégés de droit public et des sciences politique, comme Dr. Somda, Hien Olivier, Mathieu N’Do, Luc Ibriga, pr. Loada, sans oublié les honorables juges comme Mélégué Maurice Traoré, Komi Sambo Antoine et autres voyaient votre réponse à l’amateur juriste Antoine Tapsoba, ils demanderont son internement dans un centre d’asile psychiatrique pour dérèglement mentale, et le radié des barreaux pour détournement d’un article de loi au profit d’un individu qui veut s’éterniser au pouvoir. Mr. Tapsoba que pensez-vous du silence de nos prestigieux agrégé de droit public et des sciences politique au sujet du débat sur la modification de l’article 37 ? L’article 37 est intouchable pendant le dernier mandat du président Blaise Compaoré et tout juriste qui connaisse la légalité de la lettre et l’esprit de ce fameux article 37 n’osera pas s’aventurer à défendre sa modifier pour l’intérêt d’un seul individu dont le peuple n’en veut plus. Vous êtes le seul Borné comme votre parent Achille à vouloir tripatouiller un article bétonné par la constitution et la parole donné du représentant élu par le peuple de le respecter. Les jeunes juristes qui sont l’avenir du 21e siècle, et peuvent vous enterrer avec leurs connaissances sur la façon dont nos articles de lois sont formulés. Vous deviez retourner à l’école primaire et revenir au 22e siècle et constater le vrai travail de ces jeunes qui vous insultent sans que vous ne l’aperceviez. Encore merci les jeunes juristes pour vos éclaircissements. L’alternance politique de notre pays en marche et vous attend au bout du chemin.

  • Le 27 septembre 2014 à 12:22, par PDC2015 En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Merci mes chers camarades juristes, la jeunesse consciente ne peut se laisser distraire par des prétendus intellectuels qui ne pensent qu’à leur belle vie. Honte aux partisans de la modification de l’article 37.
    Vive la jeunesse burkinabè !
    Vive le PDC et les vrais opposants à la dictature !

  • Le 27 septembre 2014 à 14:04, par ZAS En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Félicitations à nos jeunes juristes pour l’effort qu’ils font pour éclairer l’opinion publique sur la question de l’article 37. Et ils doivent comprendre qu’ils raisonnent eux en citoyens honnêtes recherchant la vérité alors que Mr Antoine Tapsoba raisonne en politicien pour qui la verité n’est pas forcement une vertu. C’est vraiment dommâge que des gens manquent d’ambitions pour ce pays.

  • Le 27 septembre 2014 à 14:09, par vieux pere En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    ses jeunes Etudiants qui ne connaissent rien la,sont encore dans la lutte ?c’est vous aller comprendre que vous êtes des personnes qui n’ont pas reçus de bonne formation sur cette histoire avant de créer votre association.je pense bien que vous devez aller voir vos différents prof pour qu’ils vous expliquent bien le cour de droit constitutionnel avant de venir chauffer nos oreilles...

  • Le 27 septembre 2014 à 14:13, par avion dans sac En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    je pense bien que ces jeunes ne connaissent vraiment rien de la politique et ne comprendrons jamais dans leur vie aussi.comment des jeunes comme vous acceptiez de vouloir que des personnes ce permettent de ne pas accepter l’application des textes prescrite dans la constitution ?ouvrez bien les yeux chers jeunes frère,car si cela continu votre cursus universitaire ne serais que du passage pour vous.

  • Le 27 septembre 2014 à 14:16, par jeune conscient En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    en démocratie, il n’y a pas d’autres voies pour régler les questions qui divisent que celle qui passe par la consultation du peuple souverain.et comme cela est une situation que nous vivons au Faso,nous devons être prêt a accepter le référendum..
    réveillez vous car demain vous appartient.

  • Le 27 septembre 2014 à 18:15 En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Merci à vous, jeunes et percutant juristes pour ces éclairages. Vos devanciers sont pour la majorite corrompus. Du conseil constitutionnel au plus bas de nos juridictions.Que Dieu vous benisse et garde longtemps pour le changement dans chère patrie.

  • Le 27 septembre 2014 à 19:01, par Ka En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Mon cher Körö, repensez-y ? Vous, grand partisan de l’alternance politique de notre pays, vous qui voulez un changement radicale pour que nos paysans, nos chefs coutumiers décollent a 100% à l’heure, vous permettez de douter de nos jeunes intellectuels juristes qui ont déjà appréhendé la dictature d’un président complexe et sanguinaire qui veut s’éterniser au pouvoir. Je ne vous comprends pas, défendons nos enfants qui sont la racine du 21e siècle et en connaissent mieux, puisque c’est leur siècle. Le problème qui touche juridiquement la situation nationale est leur problème plus que nous. En 1991 j’ai participé malgré moi à la mise en page de la limitation de des mandats présidentiels consécutifs renouvelés une seule fois. Dont un président qui a fait ses deux mandat doit se retirer, se reposer 5 ans et revenir s’il le désire, c’est aussi simple à comprendre pour un représentant élu par le peuple souverain. Au milieu du deuxième mandat du président Blaise Compaoré, il n’est même pas envisageable de passer outre les prescriptions de l’article 37, car outre passer ces prescriptions devienne une manipulation d’un article de loi, surtout mettre mal à l’aise les magistrats qui ne peuvent pas en droit passer outre les prescriptions de l’article 37 comme les jeunes juriste l’ont compris innocemment malgré eux. Forcer à modifier l’article37, pour nos jeunes juristes devient une manipulation par la pression pour violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991. Nos jeunes ont raisons et leur combat est juste, ne les perturbons pas avec nos idées ancestrales et magouillages, qui ne vont pas pour ce qui est bien pour notre jeune démocratie dont les jeunes veulent développer. Sans rancune mon köro / Ka.

  • Le 27 septembre 2014 à 19:50, par Ka En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Mon cher Körö, repensez-y ? Vous, grand partisan de l’alternance politique de notre pays, vous qui voulez un changement radicale pour que nos paysans, nos chefs coutumiers décollent a 100% à l’heure, vous permettez de douter de nos jeunes intellectuels juristes qui ont déjà appréhendé la dictature d’un président complexe et sanguinaire qui veut s’éterniser au pouvoir. Je ne vous comprends pas, défendons nos enfants qui sont la racine du 21e siècle et en connaissent mieux, puisque c’est leur siècle. Le problème qui touche juridiquement la situation nationale est leur problème plus que nous. En 1991 j’ai participé malgré moi à la mise en page de la limitation de des mandats présidentiels consécutifs renouvelés une seule fois. Dont un président qui a fait ses deux mandat doit se retirer, se reposer 5 ans et revenir s’il le désire, c’est aussi simple à comprendre pour un représentant élu par le peuple souverain. Au milieu du deuxième mandat du président Blaise Compaoré, il n’est même pas envisageable de passer outre les prescriptions de l’article 37, car outre passer ces prescriptions devienne une manipulation d’un article de loi, surtout mettre mal à l’aise les magistrats qui ne peuvent pas en droit passer outre les prescriptions de l’article 37 comme les jeunes juriste l’ont compris innocemment malgré eux. Forcer à modifier l’article37, pour nos jeunes juristes devient une manipulation par la pression pour violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991. Nos jeunes ont raisons et leur combat est juste, ne les perturbons pas avec nos idées ancestrales et magouillages, qui ne vont pas pour ce qui est bien pour notre jeune démocratie dont les jeunes veulent développer. Sans rancune mon köro / Ka.

  • Le 27 septembre 2014 à 20:27, par Ben En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    si vous n arrivez pas à augmenter le salaire des fonctionnaires comme le Président

    ivoirien je pense que le referendum n est pas nécessaire. ceux qui parlent beaucoup du referendum ne connaissent pas la galère.il faut que les syndicats se réveillent pour revendiquer grille salariale parce ce que nous avons beaucoup d argent pour faire autre chose.

  • Le 27 septembre 2014 à 21:07, par Stay En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Kôrô Yamyélé, pour la 1ère fois j n te comprends pas ; ou j n t’ai jamais compris. Quelqu’un a usurpé vtr
    pseudo ? Etes-vous derrière le régime en place ?

  • Le 27 septembre 2014 à 23:12, par Le maitre En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Je demande aux jeunes juristes de parer en français facile pour muer faire comprendre les citoyens .Encore merci pour votre reaction.Filiga.loada.laurent.Ibriga.Soma sont fiers de vous.La parole est la meilleure arme.

  • Le 28 septembre 2014 à 00:27, par modeste En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Vous ne répondez pas vraiment à celui qui vous a ecrit.vous parlez plus de l opportunité de la revision alorsque lui parlait de la légalité.
    La vérité est dure à accepter.

  • Le 28 septembre 2014 à 07:38, par Ka En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Mon cher Körö, repensez-y ? Vous, grand partisan de l’alternance politique de notre pays, vous qui voulez un changement radicale pour que nos paysans, nos chefs coutumiers décollent a 100% à l’heure, vous permettez de douter de nos jeunes intellectuels juristes qui ont déjà appréhendé la dictature d’un président complexe et sanguinaire qui veut s’éterniser au pouvoir. Je ne vous comprends pas, défendons nos enfants qui sont la racine du 21e siècle et en connaissent mieux, puisque c’est leur siècle. Le problème qui touche juridiquement la situation nationale est leur problème plus que nous. En 1991 j’ai participé malgré moi à la mise en page de la limitation de des mandats présidentiels consécutifs renouvelés une seule fois. Dont un président qui a fait ses deux mandat doit se retirer, se reposer 5 ans et revenir s’il le désire, c’est aussi simple à comprendre pour un représentant élu par le peuple souverain. Au milieu du deuxième mandat du président Blaise Compaoré, il n’est même pas envisageable de passer outre les prescriptions de l’article 37, car outre passer ces prescriptions devienne une manipulation d’un article de loi, surtout mettre mal à l’aise les magistrats qui ne peuvent pas en droit passer outre les prescriptions de l’article 37 comme les jeunes juriste l’ont compris innocemment malgré eux. Forcer à modifier l’article37, pour nos jeunes juristes devient une manipulation par la pression pour violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991. Nos jeunes ont raisons et leur combat est juste, ne les perturbons pas avec nos idées ancestrales et magouillages, qui ne vont pas pour ce qui est bien pour notre jeune démocratie dont les jeunes veulent développer. Sans rancune mon köro / Ka.

  • Le 28 septembre 2014 à 09:17, par CHRIS En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Bjr,
    Merci, quand on lit de tels articles on est fier d’appartenir à ce pays ; oui le référendum est inscrit dans la constitution tout comme la limitation des mandats, mais les CDPistes ne parlent jamais de ça. Votre temps est révolu, et cette jeunesse ne laissera pas des menteurs , voleurs et violeurs continuer à nous tenir par le bout du nez.
    Jeunes juristes, encore merci : celui qui connait, connait, et vous faites la fierté de beaucoup de burkinabè, je dis bien burkinabè, car de plus en plus certains ’’moutoniers’’ nous en fument avec leur tube digestif
    LA PROPHETIE EST EN MARCHE

  • Le 28 septembre 2014 à 14:23, par sie ouattara En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Merci de votre contribution a’ eclairer dadvantage la societe’.

  • Le 28 septembre 2014 à 15:13, par ZN En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Juste une correction. La plus vieille Constitution n’est pas celle des USA, à moins que vous ne choisissiez de parler des constitutions écrites, ce qui réduirait même le sens juridique du mot constitution. Sans quoi, la constitution des Royaumes-Unis est encore plus vieille, quoiqu’elle soit non écrite, et constituée de lois principalement. Elle n’en demeure pas moins une constitution et régit bien l’une des démocraties parlementaires les plus célèbres, sinon la meilleure ! Cela dit, votre interprétation est acceptable, surtout s’il s’agissait d’une dissertation en droit constitutionnel. Mais là, il est question de politique, donc il faut savoir superposer le droit au politique pour faire un raisonnement politologue, et sur la question les positions se défendent, mais au finish, on devra admettre que l’article 37 peut se réviser sans soucis. Il suffit que le Président dise "Je ne me présenterai plus", et cette modification qui aux yeux de certains semblait illégal ou illégitime, devienne légal et... Bref, courage aux deux camps !

  • Le 28 septembre 2014 à 19:08, par Ka En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Mon cher Körö, repensez-y ? Vous, grand partisan de l’alternance politique de notre pays, vous qui voulez un changement radicale pour que nos paysans, nos chefs coutumiers décollent a 100% à l’heure, vous permettez de douter de nos jeunes intellectuels juristes qui ont déjà appréhendé la dictature d’un président complexe et sanguinaire qui veut s’éterniser au pouvoir. Je ne vous comprends pas, défendons nos enfants qui sont la racine du 21e siècle et en connaissent mieux, puisque c’est leur siècle. Le problème qui touche juridiquement la situation nationale est leur problème plus que nous. En 1991 j’ai participé malgré moi à la mise en page de la limitation de des mandats présidentiels consécutifs renouvelés une seule fois. Dont un président qui a fait ses deux mandat doit se retirer, se reposer 5 ans et revenir s’il le désire, c’est aussi simple à comprendre pour un représentant élu par le peuple souverain. Au milieu du deuxième mandat du président Blaise Compaoré, il n’est même pas envisageable de passer outre les prescriptions de l’article 37, car outre passer ces prescriptions devienne une manipulation d’un article de loi, surtout mettre mal à l’aise les magistrats qui ne peuvent pas en droit passer outre les prescriptions de l’article 37 comme les jeunes juriste l’ont compris innocemment malgré eux. Forcer à modifier l’article37, pour nos jeunes juristes devient une manipulation par la pression pour violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991. Nos jeunes ont raisons et leur combat est juste, ne les perturbons pas avec nos idées ancestrales et magouillages, qui ne vont pas pour ce qui est bien pour notre jeune démocratie dont les jeunes veulent développer. Sans rancune mon köro / Ka.

  • Le 28 septembre 2014 à 20:36, par faso biiiga En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    felicitation pr votr analiz.jai la certitude ke vs ferez dmain d gran jurist pr c pays.les gens confondent referendum et plebiscite. on a franchmnt rien contr le president. on veut juste de lui le respect de notr loi fondamentale.es-ce trop lui demander ?

  • Le 28 septembre 2014 à 23:53, par sanfou En réponse à : Situation nationale : Les Jeunes juristes répondent à Antoine Tapsoba

    Les gens ont l tps,laissons les essayer l referendum.on verra ce qui va se passer dans ce pays

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance
Burkina : De la maîtrise des dépenses énergétiques des Etats
Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ?