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Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

Publié le vendredi 12 septembre 2014 à 00h46min

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Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

Dialogue par ci, dialogue par là ; telle est l’ambiance politique en cette rentrée 2014-2015 ! Nous ne serions pas au Burkina qu’une telle situation n’aurait pas suscité des commentaires particuliers. En effet, il est tout à fait normal que dans une démocratie qui fonctionne bien, ce genre de rencontres entre la majorité et l’opposition puisse avoir lieu à intervalles réguliers.

Je ne prendrai pas le risque cette fois-ci d’appeler les jeunes à soutenir le dialogue interpartis (majorité-opposition) à cause de l’incompréhension dont je fus objet quand j’appelais à soutenir la médiation conduite par l’ancien président Jean Baptiste Ouedraogo. Toutefois, il convient de rappeler ce qui relève de l’évidence : tout conflit se termine toujours autour d’une table de dialogue. C’est en cela que je voudrais féliciter la majorité, en particulier le CDP, qui ne nous avait pas habitués à une telle pratique politique.

En allant rendre visite à son adversaire politique, le parti présidentiel a posé un acte de haute portée historique. L’humilité n’est pas une source de faiblesse mais c’est elle qui révèle les grands hommes. Seuls les médiocres ne cultivent pas le sens de l’humilité croyant toujours être trop forts pour résoudre les contradictions par la force.

Aucune solution durable d’une crise comme celle que nous vivons ne peut être obtenue par la force et on sait comment elles se terminent généralement. Serait-ce une stratégie politique pour gagner du temps, je souhaite ne pas le penser. Il faut respecter l’intelligence des uns et des autres même quand il s’agit de nos adversaires.

Ce qui se dessine par cet échange entre le parti majoritaire et la première force de l’opposition témoigne de la qualité des hommes politiques burkinabè par delà leurs divergences. Sans nul doute que ces actes de civilité politique forcent l’admiration de nos frères africains.

Au stade où nous en sommes, tous les acteurs politiques sont entrain de comprendre que la seule voie de salut pour notre peuple reste le dialogue-négociation. La jeunesse attend des élites politiques la multiplication de ce type d’actes. C’est comme cela qu’on construit et consolide la démocratie, la vraie. Il ne faut pas se laisser distraire par les va t-en guerre des différends camps. En effet, l’initiative du groupe parlementaire CDP visant à soumettre une pétition au président du Faso pour lui demander d’organiser un référendum sur l’article 37 pourrait encore radicaliser les positions des uns et des autres. Les crises ou tensions politiques ont fait trop de torts inutiles à notre cher continent depuis la période du renouveau démocratique.

Après avoir rencontré l’UPC, le CDP devrait aussi échanger avec les autres principaux partis de l’opposition. Il faut élargir le champ du dialogue pour ne pas donner l’impression qu’on est dans l’instrumentalisation. Il lui appartient de voir quels acteurs pertinents faut-il rencontrer ? Je comprends que le nombre élevé des partis de l’opposition peut rendre difficile une telle initiative. De même la multiplicité des organisations de la société civile reste problématique quand vient le temps de dialoguer de manière féconde. Qui choisir ? Qui laisser ?

A terme, il faudra initier un dialogue direct entre le parti majoritaire et ses alliés, l’opposition et le président du Faso pour envisager très sérieusement les perspectives d’une sortie de crise qui préserve le bien général. Les conclusions qui en ressortiront devraient être partagées avec les autres acteurs. Il faut laisser maintenant le temps aux politiques de se concerter. Les autres acteurs peuvent continuer de jouer leur rôle de veille et d’alerte sur le bien général.

Nelson Mandela n’écrivait-il pas que : « De bons leaders apprécient à sa juste mesure le fait que l’apaisement des tensions dans la société, de quelque nature que ce soit, mette en avant les esprits créatifs en réunissant les conditions d’un environnement idéal pour que les hommes et les femmes de vision puissent avoir une influence sur la société ».

Abdoul Karim SANGO
Juriste

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Vos commentaires

  • Le 11 septembre 2014 à 19:13, par d8d8 En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    le Dialogue ,oui , mais le referendum surtout ,vive le referendum

  • Le 11 septembre 2014 à 19:22, par ZAPATA En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    C’est compliqué SANGO, dialogue direct portant sur quel objet ? En tant que juriste tu sais pourtant que les dispositions constitutionnelles d’un certain ordre ne sont pas négociables, c’est vous qui avez dit " dura lex sed lex".

  • Le 11 septembre 2014 à 19:27, par Laurentine En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Le Dialogue est plus que nécessaire actuellement. Elle permettra à tout un chacun de de s’exprimer et d’elle naîtra un consensus qui apportera sa pierre à la démocratie burkinabé. Il appartient au chef de fil de l’opposition de redresser son tort à l’égard du PAREN avant le début des dialogues.

  • Le 11 septembre 2014 à 19:27, par KALAN TE BAN En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Ce article me paraît positivement correcte.En effet il convient de reconnaitre que tout conflit se termine a la table de dialogue.Ceci étant il faut que l’opposition arrête son entêtement et collabore.

  • Le 11 septembre 2014 à 19:32, par RV En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Vivement le dialogue ! Et vite !

  • Le 11 septembre 2014 à 19:40, par kaboré ludovic de tanghin ;original En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    j’apprécie le fait que le cdp soit allé rendre visite à l’upc .cela renforce la démocratie et le dialogue entre antagonistes mais force est de reconnaître que la seule vraie solution pour en finir avec cette histoire est de consulter le peuple .

  • Le 11 septembre 2014 à 20:06, par kaboré ludovic de tanghin ;original En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    j’apprécie le fait que le cdp soit allé rendre visite à l’upc .cela renforce la démocratie et le dialogue entre antagonistes mais force est de reconnaître que la seule vraie solution pour en finir avec cette histoire est de consulter le peuple .

  • Le 11 septembre 2014 à 20:22, par KALIL En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    C’est vraiment une très belle analyse de la part de ce juriste
    qui prouve vraiment son engagement pour la recherche de
    la paix pour le pays.Du courage aux différents partis politique pour
    le dialogue.

  • Le 11 septembre 2014 à 20:29, par Matador En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Bel écrit Monsieur SANGO.
    Vivement ce dialogue direct entre tous les acteurs

  • Le 11 septembre 2014 à 22:29, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Ce qui m’écœure le plus, c’est de lire en longueur de journée, il faut un dialogue, il y’a une crise au BF, il y’a deux camps,….. Mais diantre, comment supplier un président pour qu’il respecte les termes d’une constitution ? Pauvre Afrique, j’imagine Obama demander aux Américains de faire un référendum pour amender la constitution afin qu’il brigue un 3 eme mandat.

  • Le 12 septembre 2014 à 00:14, par lefis En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Oui Sango le dialogue est bien louable dans son esprit et son principe, amis nous ne pouvons pas l’apprecier sans teir compte du context dans lequel il se deroule. Dans le contexte precis du Burkina, je pense que beaucoup de politiciens evitent de refuser ce dialogue de peur de se faire traiter de radicaux ou de va-t-en guerre. Alors, on joue le jeu de l’hyppocrisie et de la demagogie. Mais ce type de comportement et d’attitude sont-ils permis dans le contexte actuel. Le Burkina Faso a une Constitution redigee sous la presidence de Blaise Compaore, actuel president qui l’a acceptee comme telle. A un an de la fin de son mandat que lui a accorde cette meme Constitution, il refuse de la respecter et promet de la modifier contre vents et marrees. Alors ma question est la suivante : Pourquoi faut-il negocier ? Pour que le president respecte la Constitution ? Alors, si c’est le cas, donc lui est au dela de la constitution, puis qu’il faut negocier pour qu’il la respecte. Ainsi, faudra-t-il donc negocier pour que n’importe quel citoyen Burkinabe respecte la loi ?! Excusez moi mais le Burkina est une Nation qui se respecte.

  • Le 12 septembre 2014 à 00:39, par zamandambparatsida En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    bien vu mr SANGO, mais ce parti n’a plus le choix, il a le dos au mur. Que ce dialogue donne de bon fruit

  • Le 12 septembre 2014 à 00:39, par bangda En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Autant parler à un mur....!!!! Les tenants du pouvoir pensent qu’ils sont suffisamment forts pour dialoguer avec les opposants alors même que le plus fort n’est pas suffisamment fort pour se passer de la faiblesse du plus faible. Comprendra qui voudra et l’alternance est devenu inévitable du fait même de la gestion clanique du pouvoir par le CDP. Mon frère, tu es trop intelligent pour être compris.

  • Le 12 septembre 2014 à 02:33, par Aiucune Concession sur le dos de la Constitution En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    D’ habitude, je soutiens Sango Karim mais cette - fois -ci, cet ecrit est vide.C’est un juriste qui parle de dialogue - negociation pour les termes d’ une constitution qui sont tres clairs ? Mais on vous a promis quoi, Sango ? Vous croyez qu’ il faut dialoguer pour un oui ou pour un non parce que il ya le mot dialogue dans le dictionnaire ? Norbert Zongo appelait tout ce froufrou piour rien le dialogage, c’est a dire dialoguer pour dialoguer sur des sujets ou il n’ y a pad dialogue. Faites attention Sango. Vous allez vous discrediter si vous continuez comme ca. Bado aura du mal a remonter la pente. Vous etes encore jeune. Menagez votre monture.. C’est un conseil. Si vous voulez, vous prenez. Si vous voulez pas vous laissez.

  • Le 12 septembre 2014 à 09:48, par YIRMOAGA En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Mr KARIM ABDOUL, un pyromane ne peut pas être un pompier ? négocier avec un couteau en main ? de toute façon l dialogue est à mener au sein de eux là même ( CDP) Comme le FR ne joue pas franc jeux, il faut divertir le CFOP pour poignarder, tout en sachant qu’eux même ont des divergences ? Ils n’ont qu’à trouver par le dialogue inter-parti, un candidat ? ça manque pas et de qualité surtout ? Faites votre dialogue entre vous. c’est mieux et rassurant.

  • Le 12 septembre 2014 à 10:56, par jojo En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    bien dit ! félicitation pour l’écrit ! retenons que le Dialogue est la solution de cette crise ! voir la Majorité aller vers l’opposition est une bonne chose, témoignant du coup leur humilité, sagesse....afin de préserver la paix et la cohésion sociale !!! bravo au CDP !!! maintenant si toujours il y’a réticence, REFERENDUM est miéééééé, car démocratique !!!

  • Le 12 septembre 2014 à 12:18, par Aiucune Concession sur le dos de la Constitution En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Pardonnez moi. Je suis un grand violeur mais je peux etre mechant si vous vous opposez a mes envies. Je veux violer votre femme en plus de votre fille. J’ ai un poignard mais quand ca chauffe, j’ ai un revolver aussi. Meme si vous n’ etes pas d’ accord que je viole votre fille ajouter a votre femme, on peut dialoguer. Pour que je viole au moins la fille ou la mere. Je suis pres dans mon dialogue a violer une seule sinon je viole les deux. Allons au dialogue, Mr. Sango. Le dialogue est l’arme des forts car dans tous les cas, quand on va commencer a nous battre, il faudra bien qu’ on s’ asseye a une table pour dialoguer. Vive le dialogue - chantage. Sango, revoyez votre papier. Ce n’est pas digne d’ un juriste. Vous faites ici de l’ equilibrisme. Et les internautes ne vont pas vous louper.

    Jean Marie Vianey Fayama, Toronto, Canada

  • Le 12 septembre 2014 à 12:41, par professeur En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    jai en general bien apprecie vos positions mais je pense que cette fois ci vous avez manque de courage.vous etes juriste et vous le savez plus nous profanes que la loi doit etre appliquee .notre constitution est assez claire,tu fais deux mandats maximum et tu pars.je ne sais pas ce que serait lobjet des negociations dont vous parlez.

  • Le 12 septembre 2014 à 13:13, par YABSORE En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    en démocratie, le dialogue est le champs de bataille des gladiateurs. c’est le champ d’affirmation des individualités et des convictions par la force des arguments ;
    ici il sied à l’opposition de réitérer que ce referendum là ne peut que conduire à la personnalisation du pouvoir et la pérennisation du pouvoir du Blaise COMPAORE en brandissant les instruments de la CEDEAO qui ont fait du même Président médiateur dans les crises prévus par les mêmes instruments d’une part et les valeurs cardinales que sont, la Parole donnée, l’engagement et le serment d’autre part matérialisés par la ratification de ces instruments par le Faso sur la proposition du même. il faudra aussi persuader ces supporteurs qu’une transition comme les autres pays n’est pas obligatoire au Faso car contrariant notre champ qu’on rechasse à volonté : nos institutions fonctionnent normalement par élections libres et transparentes ; qu’on n’oublie pas de dire à haute voie que l’on refuse au Président Blaise COMPAORE,que devenu ce président, il appartient plus au patrimoine national ; qu’à ce titre ; on lui refuse de s’inscrire à l’école des mauvais élèves de la démocratie.

  • Le 12 septembre 2014 à 13:21, par YABSORE En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    en démocratie, le dialogue est le champs de bataille des gladiateurs. c’est le champ d’affirmation des individualités et des convictions par la force des arguments ;
    ici il sied à l’opposition de réitérer que ce referendum là ne peut que conduire à la personnalisation du pouvoir et la pérennisation du pouvoir du Blaise COMPAORE en brandissant les instruments de la CEDEAO qui ont fait du même Président médiateur dans les crises prévus par les mêmes instruments d’une part et les valeurs cardinales que sont, la Parole donnée, l’engagement et le serment d’autre part matérialisés par la ratification de ces instruments par le Faso sur la proposition du même. il faudra aussi persuader ces supporteurs qu’une transition comme les autres pays n’est pas obligatoire au Faso car contrariant notre champ qu’on rechasse à volonté : nos institutions fonctionnent normalement par élections libres et transparentes ; qu’on n’oublie pas de dire à haute voie que l’on refuse au Président Blaise COMPAORE,que devenu ce président, il appartient plus au patrimoine national ; qu’à ce titre ; on lui refuse de s’inscrire à l’école des mauvais élèves de la démocratie.

  • Le 12 septembre 2014 à 14:34 En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Article creux. Il faudrait que Blaise Compaoré lui-même soit de la partie pour dialoguer. La médiation de Jean Baptiste a capotée car le premier intéressé n’était pas là et le CDP n’avait pas pouvoir de délégation pour parler en son nom et prendre des décisions. Au stade actuel, il ne peut y avoir dialogue. Cela fait 2 ans que l’on n’a pas de consensus sur l’article 37 et, à l’époque, nos gouvernants pour nous entuber comme d’habitude, c’était engagé à ne pas mettre en oeuvre ce qui n’était pas consensuel. La seule sortie est que Blaise aille en retraite fin 2015 et la crise serait finie depuis longtemps. Au lieu de cela, on perd la bataille du développement pour sortir de notre pauvreté.

  • Le 12 septembre 2014 à 14:49, par samba En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Bonjour,
    ces propos du grand frère Sango ne me surprennent guerre. Il ne s’est pas encore fait une opinion de la situation actuelle de notre pays. Comme un vers de terre, il navigue à vue.

    En juriste, il devrait comprendre que le respect de la règle de droit ne se marchande pas. La loi c’est la loi et son respect s’impose à tous les acteurs. Comment quelques individus peuvent-ils se comporter dans une république comme dans un territoire conquis ? De 1991 à nos jours quel bilan peut-on faire des différents dialogues avec ce régime ? Sont-ils encore dignes de confiance au regard de ces résultats ? L’exemple le plus édifiant est celui du collège des sages, où ce régime a roulé dans la farine toutes ces personnalités intègres et garant d’une certaine probité morale et par la même occasion il a sapé les ressorts moraux de notre société, ressorts qui constituaient les garants de la cohésion sociale. Ce n’est pas pour rien que la médiation auto-saisie a échoué.

    Alors Koro, je te demande humblement de quitter dans ça. C’est vrai que tu es politicien, mais ne soit pas comme les Hermann, RAM, Gilbert, Maxime Kaboré et autres.

  • Le 12 septembre 2014 à 15:14, par J. VERGES En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Merci Mr Sango toujours ouvert d’une rigueur intellectuelle et sans langue de bois. J’estime que contrairement à ce que vous pensez, le temps n’est plus au dialogue. Il revient à chaque parti de prendre ses responsabilités.

  • Le 12 septembre 2014 à 15:59, par HORUDIAOM En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Mon ami SANGO, le dialogue va porter sur quoi ? Tu connais la mauvaise foi du président. Il n’a jamais rien respecté dans ce pays à part le traditionnel tripatouillage de notre constitution. Le CDP négocie généralement lorsqu’il a le dos au mur et remet immédiatement en cause les clauses qui l’ont tiré d’affaire. Nous sommes en face des gens qui n’ont jamais respecté leur parole. C’est mieux de leur montrer la porte que de vouloir dialoguer avec des gens qui ne veulent pas négocier. Ce n’est pas moi qui le dit mais le front républicain(ils veulent le dialogue sans négociation). La constitution du Burkina Faso doit être tout simplement respectée. Amicalement.

  • Le 12 septembre 2014 à 20:30, par SING En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    n’oubliez pas que des millions circulent au Faso actuellement. Une sortie de ce genre est synonyme de" passe à la caisse prendre ton enveloppe". Donc je lui comprend.

  • Le 12 septembre 2014 à 20:30, par SING En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    n’oubliez pas que des millions circulent au Faso actuellement. Une sortie de ce genre est synonyme de" passe à la caisse prendre ton enveloppe". Donc je lui comprend.

  • Le 12 septembre 2014 à 21:28, par Le Sage En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Tous ceux qui sont contre le dialogue comme M. Vianey se sont retranchés à Toronto ou je ne sais où pour clamer et proclamer leur leur prophétie de la terre brûlée tout en sachant que Floby a dit que si la terre chauffe, cela regarde ceux qui n’ont pas d’ailes c’est-à-dire les rats. C’est tout autant irresponsable que machiavélique de ne pas vouloir discuter entre frères. On dit que si tu n’as pas la force de ton voleur, transportes le butin et tu l’amène là où il veut. M Sango, je loue votre sens aigu d’un patriotisme hors pair. Je vous félicite pour votre contribution. Le Sage.

  • Le 12 septembre 2014 à 21:41, par chineur En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    A force de répéter que le Burkina vie une crise politique on a fini par convaincre M. SANGO que le Faso traverse réellement une crise qui va se déteindre sur la vie sociale. Ce qui se passe actuellement au pays des hommes intègres je l’appelle tout simple une animation politique de l’espace publique. Un personnage politique a des intentions de changer ce qui est convenu d’appeler consensus c’est sont droit que l’autre s’oppose et veut conserver les termes initiaux du consensus, c’est normal. A quel niveau la crise se trouve-t-elle. C’est par ce que chacun prend toujours a témoins l’opinion et on nous fait croire que "si tu fais, je crée malheur ou si tu ne me laisses pas faire , je ferrai partir la troisième guerre mondiale du Burkina" Ainsi est née la manipulation de l’opinion. toutes ces velléités concours a l’animation de la vie politique et ne s’aurait être une crise. Mais je reconnaît qu’une partie du pays connaît des remous c’est -à- dire la majorité au pouvoir et c’est en son sein qu’il faut le dialogue. M.SANGO doit demander au CDP et le front républicain d’entamer un dialogue franc entre camarades de la même grande famille et ne plus permettre que des militants soient obligés de quitter la majorité pour montrer qu’ils ne partagent plus les idéaux du parti. On peut ne pas être du CDP ou tout autre formation politique, mais en tant que citoyen burkinabé c’est un devoir de veiller à ce que font les tenant du pouvoir. Ce manque de dialogue au sein du CDP et même de l’opposition montre que tous les acteurs politiques présents n’ont pas encore la maturité pour conduire une nation qui aspire à la démocratie.

  • Le 12 septembre 2014 à 22:44, par pope En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    yop c’est yop pour sango

  • Le 12 septembre 2014 à 22:53, par J. VERGES En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Réponse à Horudiaom. Les consensus ou les conventions qui se forgent au moment où l’une des parties prenantes a le dos au mur n’ont pas de base solide. Par conséquent, elles ne peuvent constituer qu’une solution conjoncturelle et non durable. Merci

  • Le 12 septembre 2014 à 23:54 En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Sango, c’est comment ? tu es en train de pre ndre le decor come Bado deh ! Faut redresser ton volant sinon tu vas prendre la brousse solment.

  • Le 13 septembre 2014 à 14:40, par Neekré En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Mr Sango, il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des oies sauvages. Dialoguez sur quoi ? Nous n’allons pas passer le siècle a remettre en cause des règles que nous avons etabli parce que certains après avoir joui des privilèges que leur conferaient ces règles veulent maintenant changer le reglement. Non, non et non. Vous savez bien que les Burkinabés sont des gens patients, responsables, mais DIGNES. Il faudra nous respecter. C’est simple comme bonjour. Sans rancune.

  • Le 14 septembre 2014 à 09:28, par N0N En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Mr Sango, c’est bien d’avoir essayer d’apporter votre solution, mais comme je ne vous apprend rien aussi, la loi est dure mais c’est la loi "dura lex sed lex" ; alors le Président du Faso doit laisser la place en 2015.

  • Le 16 septembre 2014 à 16:21 En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Monsieur Sango,
    C’est triste au Burkina ! tellement triste que même les juristes refusent de dire le droit et invitent au dialogue dont l’objet serait quoi ?Tu ferais oeuvre utile si tu commençais d’abord à nous donner ton point de vue de juriste sur la situation qui du reste ne souffre d’aucune ambiguité que celle d’un homme à vouloir vivre éternellement au pouvoir !!! On dialogue avec des gens ont une parole, qui sont dignes, mais quand on n n’est pas capable de respecter la parole donnée, il n y a pas de temps à perdre

  • Le 17 septembre 2014 à 19:27 En réponse à : Abdoul Karim SANGO : Il nous faut un dialogue direct !

    Salut a tous
    alternance oui mais j’espère qu’on pourra, nous jeunesse consciente faire confiance a tous ses opposants qui chantent et prônent pour l’alternance ou étiez-vous avec l’avenir du Burkina Faso quand vous étiez aux cotés du Président Blaise Compaoré ,je crois Beaucoup à l’alternance mais avec des Gens juste et conscient de la souffrance de notre peuple ,pas avec ceux qui Profite d’une situation pour se faire une place au soleil ,Blaise Compaoré a peut-être exagéré de resté aussi longtemps au pouvoir mais il est Burkinabè avec les même droits que nous tous sinon qu’il en a un peu plus que nous parce-qu’il a Beaucoup fait pour ce pays .
    il se peut qu’il veut pas donné les reines de ce pays aux Loups qui tourne autour on le tiendra pour responsable un jour également alors restons septique et trouvons une solution réfléchie

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