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Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

Publié le mercredi 10 septembre 2014 à 18h09min

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Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

A travers des meetings, des marches meetings et des conférences le peuple s’est exprimé en défaveur ou en faveur de la modification de l’article 37 de la Constitution pour permettre au Président Blaise COMPAORE de se représenter aux élections présidentielles de 2015. Je voudrais m’hasarder à tirer les conclusions et faire des propositions concrètes pour une sortie de crise paisible et honorable.

Que peut-on retenir des manifestations organisées par ceux qui sont contre la modification de l’article 37 de notre Constitution et ceux qui sont pour ? Je ne parle pas de référendum car il y a des éléments dans le cas de la « majorité » qui sont contre la modification de l’article 37 mais qui sont pour l’organisation d’un référendum. Les manifestations organisées par les deux camps n’ont ni le même objectif ni les mêmes motivations.

Les manifestations organisées par l’Opposition politique se fondent sur une identification de participants aux préoccupations exprimées par l’Opposition à savoir la non modification de l’article 37 par voie parlementaire, à travers la mise en place d’un Sénat ou par voie référendaire (consultation du peuple). Les manifestants de l’Opposition expriment leur conviction. Ils participent aux meetings et aux marchent sans contrainte et sans appât. Certains acceptent même de contribuer financièrement aux frais d’organisation des activités de lutte contre la modification de l’article 37 initiées par l’Opposition. L’Opposition politique surfe sur une adhésion effective des populations dont le nombre augmente au fur et à mesure.

Les manifestations organisées par ceux qui sont favorables à la modification de l’article 37 de la Constitution se basent sur des suppositions non encore confirmées par l’intéressé lui-même de la candidature du Président Blaise COMPAORE en 2015. En effet, à ce jour le Président Blaise COMPAORE n’a pas encore annoncé sa candidature pour 2015. Il a même émis l’idée de ne pas se présenter quand bien même les résultats du référendum lui donneraient le droit. Dès lors, ceux qui mobilisent la population pour défendre la modification de l’article 37 de la constitution, le font sur la base de leurs propres attentes (personnelles ou de groupe) en espérant mettre la pression sur le Président afin qu’il accepte de se présenter en 2015. Les objectifs des manifestations qu’ils organisent, sont moins la modification de l’article 37 de la Constitution que la demande adressée au Président Blaise COMPAORE d’accepter de se présenter en 2015. Toutes les manifestations organisées par le camp du Président se terminent par un appel adressé au Président afin qu’il initie le processus de modification de la Constitution. Pour mettre une forte pression sur le Président, les organisateurs des manifestations essaient de construire par tous les moyens, une popularité du Président Blaise COMPAORE. C’est pourquoi, ils investissent des sommes colossales et organisent des concerts pour attirer des personnes à leurs manifestations.

Que pourrait faire le Président Blaise COMPAORE sous la pression ? Le Président COMPAORE pourrait finir, tôt ou tard, par céder à la pression. La principale question qui mérite d’être posée est : que feraient les manifestants des deux camps si le Président venait à fixer une date pour la tenue d’un référendum sur la modification de l’article 37 de la Constitution ? Il est fort probable que les avertissements de l’Opposition se transforment en contestation avec plusieurs têtes de pont. Le camp du Président estimerait à son tour que son appel a été enfin entendu. Les partisans de la modification de l’article 37 de la Constitution pourraient vouloir soutenir leur candidat à travers des manifestations publiques. Personne ne peut prévoir les conséquences que pourraient engendrer ces deux types de manifestations.

Que pourrait faire le Président du Faso ? Les deux camps ne cessent de déclarer leur volonté de maintenir la paix et la stabilité sociale au Burkina Faso et surtout leur disponibilité au dialogue ! Notre Constitution a été adoptée par référendum le 2 juin 1991 avec la clause de la limitation des mandats du Président à 2. Le Président Blaise COMPAORE a supprimé la limitation des mandats en 1997 et a été obligé de la réintroduire, trois ans après, en 2000, afin de maintenir la paix. Le maintient de l’article 37 de notre Constitution a donc un lien très fort avec la paix, la stabilité et la cohésion sociale dans notre pays. Quand bien même la modification de l’article 37 serait autorisée par la Loi, rien n’oblige le Président qui est le garant de la Constitution et de la paix à modifier l’article 37 de notre Constitution. Au nom de la paix et de la cohésion sociale, le Président Blaise COMPAORE devrait s’engager à, respecter la Constitution telle qu’adoptée en 1991.

Compte tenu de ce qui précède, le Président du Faso pourrait, dans un double souci de maintenir la cohésion au sein de son parti, le CDP et de préserver la paix sociale au Burkina Faso, adopter la solution suivante pour définitivement mettre fin au débat sur la modification de l’article 37 de la Constitution et épargner aux burkinabè des situations difficiles :
-  Si le Président Blaise COMPAORE déclare maintenant qu’il ne serait pas candidat en 2015, il n’est pas certain que le respect dont il jouit maintenant n’en souffrirait pas. Son parti risque une implosion. Le Président pourrait, par contre, prendre en considération le climat social très tendu et annoncer au peuple son retrait de la vie politique.
-  Le Président du Faso facilite la désignation au sein du CDP, le choix d’un candidat à qui il pourrait apporter son soutien pour les élections de 2015.
-  Le Président du Parlement assurerait l’intérim et aura la charge d’organiser, sans pouvoir être candidat, des élections présidentielles.
-  La mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui serait chargé principalement d’organiser les élections de 2015 et de consolider la démocratie à travers une relecture de la Constitution (Sénat, l’article 37 de la Constitution…)
-  Les partis politiques se concertent pour donner au Président du Parlement un « lenga » jusqu’en 2015 pour permettre d’une part aux partis de bien se préparer pour les élections et pour apaiser le climat social.

Si cette solution venait à être acceptée par le Président, je pense qu’il ferait une sortie honorable tant pour ses concitoyens que pour l’opinion internationale. Il couronnerait ainsi en apothéose près de trois décennies au service de son peuple et des pays de la sous région. Je suis convaincu que la population accompagnerait très massivement le Président Blaise COMPAORE, avec tous les honneurs, jusque là où il aurait choisi de résider. Il resterait une icone pour tous les burkinabè.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso
Ouagadougou, 09 septembre 2014

REBOKA FRANCIS, 02 BP 6152, Ouagadougou 02, Burkina Faso

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Vos commentaires

  • Le 10 septembre 2014 à 18:24 En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    FELICITATIONS POUR CET ECRIT ; LE PAYS A BESOIN DE TELLE REFLEXION POUR CONSOLIDER LA PAIX ET LA DEMOCRATIE ; MERCI

  • Le 10 septembre 2014 à 18:30, par Ka En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Bonne analyse, J’ai dit dans un de mes messages qu’il pleuve ou qu’il neige il y aura un sénat et une modification de l’article 37 en prenant l’exemple de l’entêtement de GBAGBO dont les meneurs du FPI avaient le peuple Ivoirien dans son étau, et qu’ils peuvent écraser a tout moment comme font les meneurs du CDP au peuple Burkinabé. Mais je rectifie tout ça après les démissions des trois anciens ténors du CDP qui sont SALIF, ROCH, SIMON, car je reprends les dires de Salif de 2004 qui disait qu’une troisième candidature de Blaise Compaoré a l’élection présidentiel sera une candidature anticonstitutionnel, et amoral. Une troisième candidature de Mr Blaise Compaoré même si l’article 37 est modifié, sera un consensus nationale contre la violation d’une véritable coutume constitutionnel éprouvée par trois régimes parlementaire : Cette présidence de fortune de Mr. blaise Compaoré après 2015 ira jusqu’à gêner tous les bailleurs de fond du monde entier, vu que le pouvoir sera fragile avec une opposition musclée en face, qui pourra a tout moment faire la différence avec le peuple assez d’un président qui a ouvert la corruption a ciel ouvert. Le pouvoir du président Blaise Compaoré, sera un pouvoir de tous les dangers pour tout bailleurs de fond qui veut se tourner vers le Burkina Faso. Notre pays sera encore en retard de 21 ans en arriére, comme la petite copine d’Alain Yoda disait a ses amis intimes, que le mandat du président redeviendra a 7 ans comme avant et renouvelable 3 fois.
    Oui, l’article 49 dont les députés du CDP s’appuient pour demander le referendum et enterrer l’article 37 garant du peuple d’un président prédateur peut être acceptable par le président et son premier ministre s’ils sont aussi bornés comme Alain yoda et son groupe dur a cuire a l’assemblé nationale, mais voilà l’article 49 supposé avec d’autres chiffres facilement transformés volontairement par les juristes du CDP dans le temps, sont un grand écart et plus périlleux a la pensée théorique : car il s’agit tout simplement en pratique le conseil constitutionnel, que les députés récalcitrants renvoient de temps à temps leurs projets mafieux croyants que leur fidèle représentant qui est le président , peut en tout impunité accepter tout ce qu’ils demandent. L’article 49 est au cœur du conseil constitutionnel, qui doit l’être à sa tête le président lui-même, le premier ministre, le président de l’assemblée nationale, ou 1/5 éme des députés : Tout ce monde reste le miroir et le répondant du pouvoir Blaise Compaoré, le président a l’heure actuel ne peut donner une suite favorable au projet soumis par le député d’Alain Yoda groupe parlementaire, le conseil constitutionnel est au cœur de notre dispositif institutionnel, qui est le défendeur privilégié et vigilant des libertés fondamentales de tout le peuple Burkinabé, le conseil constitutionnel doit être neutre et humain, le président qui est le president de tout le peuple Burkinabé etqui est Mr. Blaise Compaoré ne peut se saisir de lui-même sur ce projet qui lui le concerne personnellement et le peuple qui l’oppose. L’opposition sait parfaitement que le président ne peut se saisir de lui-même dans ce projet bidon, tous les intellectuels hors circuits du groupe Yoda savent que passer outre des prescriptions de l’article 37, ou faire un referendum bidon sera un tripatouillage d’un article de loi. Surtout le président risque le désaveu populaire qui devrait le contraindre a démissionné. Ma conclusion est que le président Compaoré est très intelligent qu’on croit, sinon il ne mérite pas ses 27 ans de pouvoir, et il n’osera pas prendre une décision avant un vrais dialogue nationale, car le groupe Yoda s’en foutent d’un dialogue, ils décident, et après ils dialoguent ce qui ne pas de la bonne gouvernance, mais des barbares pour le peuple Burkinabé. Je demande aux internautes d’êtres des modérés car le président Blaise Compaoré qu’on dise de lui, sa sagesse dans ces dernières années mérite du respect, car il prendra la bonne décision qui va vers ce qui est mieux pour le peuple, et non pour ce qui est mieux pour un représentant d’un groupe majoritaire à l’assemblée nationale qui est égoïste. L’article 37 est le seule qui peut rendre demain la liberté de tous les Burkinabé de choisir leur représentant pour mieux gérer les affaires de l’état, refusons sa modification, même s’il faut mourir. Je remercie tous les amis des lecteurs de LeBanco.net qui me connaissent et envoient leurs messages sur mon Em. Soyez sûrs, le Burkina n’est pas la Cote d’Ivoire, nous avons nos continuités de coutume qui se veut, que toute patience donne des bons résultats. Le peuple Burkinabé est très patient avec son président, comme me dit Bouabré, la patience des Burkinabé est vraiment de l’or pour le développement de nos champs de cacao, et ça sera aussi bien pour la situation nationale au Burkina.

  • Le 10 septembre 2014 à 18:32 En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    vraiment c’est la seule et meilleure solution ! bien reflechit mon frère

  • Le 10 septembre 2014 à 18:33, par vérité no1 En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Mon frère, belle analyse mais on veut que le pouvoir quitte la main de Blaise pour l’opposition après les élections présidentielles de 2015. Blaise peut chercher un candidat pour le CDP, mais histoire de transition par le président de l’Assemblée Nationale, on n’est pas dedans. Il va prendre le pouvoir et dans le cafouillage il va vouloir s’éterniser comme Blaise. Blaise n’est pas mort, pourquoi transiter par l’Assemblée Nationale ? Notre souhait est de ne pas voir un cdpiste au pouvoir dans les 40 ans à venir pour qu’on puisse reconstruire le Burkina.

  • Le 10 septembre 2014 à 18:42, par paix de dieu En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Belle ta sortie de crise « la paix est un comportement pas un mot »

  • Le 10 septembre 2014 à 18:53, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Belle proposition Mr FRANCIS. Si Mr Blaise tient faire modifier l’A37 par referendum sous la pression du cdp nous serons très déterminés lui faire barrage. NOUS DÉFENDRONS LA CONSTITUTION PAR TOUS LES MOYENS. Le referendum n’apportera aucune paix au faso au contraire les conséquences seront incalculables. LE MAINTIEN D’UN CLAN NE PEUT PAS ÊTRE UNE QUESTION D’INTÉRÊT NATIONAL. La manifestation du 23 Aout 2014 est une belle épreuve que le peuple ne va pas se laisser ou tromper. . Cette constitution ne sera jamais modifiée pour protéger les intérêts égoïstes d’un clan et pour le maintien d’une seule personne après 28 ans de règne sans partage. On est fatigué.Si 28 ans de règne on n’a pas pu développer le Cher faso ce n’est pas 200 ans de règne ou un pouvoir à vie qu’on le pourra bien faire.

    1-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des hôpitaux et des dispensaires pour se soigner.
    2- Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des amphis et des restaurants pour ces étudiants
    3-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin du travail pour ces millions de jeunes sans emploi.
    4-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des écoles pour ces millions d’enfants qui ne connaissent pas le chemin de l’école.
    5-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des routes bitumées pour se développer.
    C’EST CA QUI EST LA VÉRITÉ.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA. AMEN
    PAIX ET JOIE A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    NON AU SÉNAT.
    NON A LA RÉVISION DE l’A37
    VIVE LE PEUPLE BURKINABÉ
    VIVE LA DÉMOCRATIE A 2 MANDATS
    VIVE L’ALTERNANCE 2015

    ACHILLE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Partisan inconditionnel de l’alternance

  • Le 10 septembre 2014 à 18:59, par Conscience du Faso En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Mais pourquoi la fin des 4 mandats du Président du Faso pose problème ? Ou bien le Président Compaoré s’est tellement habitué à gouverner qu’il ne saura plus vivre sans le pouvoir ou quoi ? Le problème ne s’est pas posé au Ghana alors que là-bas, c’est 2 mandats de 4 ans maximum.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:03, par Zan En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    "Si deux, si trois, si quatre, ne se défendent pas contre un seul, cela est étrange, mais toutefois possible. On pourra alors dire à bon droit que c’est faute de courage. Mais si cent, si mille, si des millions souffrent par la faute d’un seul, ne dira-t-on pas qu’ils ne veulent point, et non qu’ils n’osent s’en prendre à lui, et que c’est, non de la couardise, mais plutôt du mépris ou du dédain ?" (Etienne de La Béotie, Discours de la Servitude volontaire, 1549).

    C’est comme si les Burkinabè vivaient à un siècle plus reculé que le XVIe siècle. Eh Dja, mince !

  • Le 10 septembre 2014 à 19:06, par electron 1er En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Tout ça c’est ce qu’on appelle discours longueur,nous on fait rien avec ça actuellement, tout ce que le peuple désir c’est qu’on organise le référendum aussi vite que possible,on doit se rendre dans les urnes c’est évident,c’est nécessaire !!!

  • Le 10 septembre 2014 à 19:10, par Laguna En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Merci Mr Reboka Francis pour votre contribution. Mais oui au référendum pour permettre au peuple de s exprimer. Le président du Faso a été elu par la majorité qui réclame le référendum .Il ne peut donc pas reculer aujourd’hui .ce serait brimer ses partisans .Allons au référendum. Nous militants du CDP accepterons le verdict des urnes.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:24 En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Franchement dit votre analyse de la situation est pertinente. Pour sauver notre cher patrie et la paix, Nous supplions notre président de ne pas faire un forcing au moment où sa cote de considération au niveau internationale est importante. Nous lui demandons de bien vouloir préserver cela en respectant la constitution. Nous vous y serons reconnaissants pour votre écoute. Merci.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:27, par RV En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Il faut juste respecter la constitution et ne pas toucher à l’article 37.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:31, par réciproque fausse En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Je suis pas tout a fait d’accord avec vous monsieur REBOKA FRANCIS,nous sommes dans une démocratie et c’est le comme le disait Abraham lincoln,président Américain de 60 a 65 la démocratie c’est le gouvernement du peuple,par le peuple et pour le peuple.C’est le peuple qui doit faire son choix c’est pourquoi il est nécessaire qu’il soit consulté dans les urnes.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:37, par Le Vigilent En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Bonne proposition a inscrire a l’agenda du dialogue inclusif et participatif souhaité par tous les partis politiques, les autorités religieuses et coutumières, la société civile... et bien su, l’auteur de la proposition.
    Le débat est ouvert.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:47, par salut du peuple !!!!! En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Il n’y a pas de solution possible qui soit hors mis le référendum,il faut que les gens mettent cela dans leur tête une fois pour de bon.Ce n’est pas une question d’appartenance politique mais une question d’intérêt nationale.

  • Le 10 septembre 2014 à 19:55, par sihda la sihda En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    la c’est le rêve qui devient de la réalité,comme dans un film..
    le référendum aura bel et bien lieu au Faso donc c’est finir pour ces gars de MPP et ils verrons ce que le peuple va préparer pour eux.

  • Le 10 septembre 2014 à 20:03, par Le sage En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Mr Francis, votre analyse est pertinente.vous aviez fait preuve d’une neutralité dans une raisonnement. Vivement que le president lise votre article ou que ses conseillers le transmette afin qu’il prenne une décision.Pour une sortie d’une crise latente, le president du faso garant de notre constitution doit la respecter scrupuleusement pour la stabilité, la paix, l’entente pour le bonheur des BURKINABE et des populations africaines.vive la paix ! vive le BURKINA FASO !

  • Le 10 septembre 2014 à 20:08, par rhinocéros du desert En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Nous sommes dans un Etat de droit et puis on se doit de laisser le peuple faire son choix et de la respecter,il faut que la parole soit donne au peuple et ce n’est que dans les urnes que cela peut se passé.

  • Le 10 septembre 2014 à 20:16, par wioloho En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Merci de partager avec nous votre réflexion que j’ai eu du plaisir à lire. Ce qui m’a surtout intéressé ce sont vos propositions et je pense que celle du gouvernement d’ouverture est la meilleure qui garantira une sortie honorable pour le blaiso et en même temps sera un gage pour la paix et la stabilité de notre cher Faso. Merci

  • Le 10 septembre 2014 à 21:14, par Issaka MILLOGO En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    J’au l’habitude de le dire,rien ne puisse égaler a la paix !c’est la plus grande vertu !pour éviter le chaos,je pense qu’il est très nécessaire pour le peuple Burkinabé de se prononcer,de dire son mot en ce qui concerne sa destinée,car nous sommes un peuple souverain et libre !tous ensemble pour le referendum !!!

  • Le 10 septembre 2014 à 21:26, par Tenga En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Félicitation, belle proposition de sortie de crise, à savoir si les deux parties ont cette logique des choses.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 10 septembre 2014 à 21:51, par dilane En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    au dernier nouvelle il semblerais que la majorité aurait eu les 2/3 des voies des députés afin de partir au referendum,ainsi on pourra se prononcer et mettre fin a la cacophonie !

  • Le 10 septembre 2014 à 22:12, par junior’ bemba En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    OUI au referendum,car nous sommes libre et souverain !nous avons la capacité de choisir notre leader !il y’a ceux qui veulent toujours de Blaise et ceux qui ne veulent pas de lui !alors quoi faire au juste ?je pense qu’il est nécessaire que l’on parte au referendum afin de nous départagé !OUI au referendum !!!!

  • Le 10 septembre 2014 à 22:25, par internaut En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Nous sommes tous fils d’un même et nous ne voulons pas voir le pays dans le gouffre !nous devrions tous y mettre la main dans la patte pour que demeure la paix !un des premiers gestes a faire c’est de dire OUI au referendum !!!

  • Le 10 septembre 2014 à 22:28, par ZONGO Ibrahim En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    QUEL est ce petit geste qui pourrait nous épargné du pire de l’histoire de notre pays ?le geste est si simple !OUI ou NON a la modification de l’article 37 !exprimer votre choix au jour du referendum !!!

  • Le 10 septembre 2014 à 22:58, par ENERIQUE En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Malgré la volonté politique, plusieurs fois manifestée, de résoudre cette question par la voix consensuelle, celle-ci continue de diviser la classe politique burkinabé et même de plus en plus les acteurs sociaux et fait l’objet, ces derniers temps, d’agitations politiques (marches et meetings de soutien ou de rejet. .. de l’opposition ou de la majorité ... ) et de menaces à la paix sociale.Au regard de l’échec des tentatives d’obtenir un consensus entre les acteurs politiques par le dialogue, la seule voie démocratique de résolution du problème est celle de la consultation du peuple souverain, constituant originel.oui au RÉFÉRENDUM !!!

  • Le 10 septembre 2014 à 23:01, par fasobiiga En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Je pense que après une bonne lecture de l’article chacun de vous a bien prit le soin de se dire que cette modification est légale donc arrêter de vous mettre au cote des ignorants.
    le référendum est une voie démocratique car il donne l’occasion a la jeunesse de s’exprimer et nous devons aller a ce référendum pour le maintient de la paix et la sécurité dans le paix !OUI au referendum

  • Le 10 septembre 2014 à 23:03, par amed En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Une reflexion tres pertinente à analyser serieusement et à soutenir.Merci.

  • Le 10 septembre 2014 à 23:04, par ,ki joseph En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    TOUS ensemble engagé pour la paix,tous ensemble disons OUI au referendum !!!

  • Le 10 septembre 2014 à 23:36, par kambou En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    En quoi est ce que cette proposition est légale ?
    Je pense qu’après la modification de l’art37 le président Compaoré
    est libre de déposer sa candidature librement si les militant de son
    parti le propose.Si les autre parti pense aussi qu’ils ont de la popularité
    alors,le verdict de la bataille sera livrer dans les urnes.Donc pour une
    sortie de crise il faut que chaque parti mobilise ses militant pour le
    referendum !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 10 septembre 2014 à 23:46, par jessika En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    NE nous flattons pas,admettons que si le pays entre en feu ça nous concerne tous !nous devrions tous s’atteler pour consolider la paix tant préserver par nos leaders politiques !ce faisant je demande a toutes les femmes de faire comme moi !donnons nous pour la paix,pour la bonne cause !faisons le par amour de nos enfants de nos braves maris !tous ensemble pour la paix,Tous ensemble pour le referendum !!!

  • Le 11 septembre 2014 à 00:08, par Gnibga- Zoure rat na kii Souma Monhamonha. En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Je ne sais pas pourquoi les uns et les autres se croient obliges de caresser le President dans le sens des poils afin de l’ emouvoir et de le faire partir. Pour ma part, on n’a pas besoin de ca. Il sait qu’ il doit partir en 2015. S’ il refuse, on le combat. C’est clair. La constitution a deja dispose de tout. Nul ne peut etre au dessus de cette constitution et on n’a besoin de "corrompre" personne pour qu’ il respecte notre loi sacree, Je peine a voir comment il pourrait se retirer en apotheose apres nous avoir montre clairement ses intentions. C’est pourquoi il n’ y a pas de situation gagnant-gagnant pour lui. Meme s’ il fait machine arriere, il n’est plus le politicien vertueux qu’ on se confondrait de croire qu’ il est. Le caiman a la queue courte va maintenant vers sa mort.

  • Le 11 septembre 2014 à 00:15, par RAZOUGOU En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    IL n’y a plus de débat a faire sur la question de la tenue ou pas
    du referendum,la questions est maintenant dans le camps de nos
    député qui vont bientot nous livré le verdict final !!!!
    Donc c’est terminé les balade inutiles dans les rues.

  • Le 11 septembre 2014 à 00:48, par Femme intègre En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    IL est nécessaire de consulter le peuple Burkinabé afin que tout un chacun puisse se préparer !on n’a pas que la politique a faire dans ce pays,on a d’autres préoccupations a faire !il faut mettre fin a tous ça !!on met fin a ce débat par le référendum !!!

  • Le 11 septembre 2014 à 01:36, par the truth En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Tout d’abord merci a Reoboka Francis pour sa contribution au débat politique national. En ces temps incertains pour notre pays, toute proposition sincère visant à éviter la chaos est la bienvenue et doit être jugée à sa juste valeur. Cela étant dit, je me permets de faire plusieurs remarques qui me laissent penser que la solution de M. Reboka, aussi intéressante soit elle, a peu de chances de voir le jour :
    Tout d’abord elle ne constitue pas un compromis parce que demander au President de renoncer a terminer son mandat a un an de son échéance légale serait perçu par son camp et une partie des Burkinabè comme une fuite de ses responsabilités. On ne peut pas demander au Président de quitter le pouvoir en 2015 en vertu de la constitution et en meme temps lui nier la possibilité d’aller au bout d’un mandat qui lui a été légitimement accordé par le peuple dans les urnes. Je ne dis pas qu il est impossible que le president le fasse ; mais soyons réalistes, c est très peu probable.
    Ensuite au sujet de la transition que vous evoquez, pourquoi est-ce que le president du parlement aurait droit à un lenga qui n’est prévu nulle part dans la constitution sur laquelle doit se baser tout solution serieuse ? Une fois sortis du cadre de la constitution qu’est ce aui empecherait le president du parlement de décider d’etre candidat ?
    A mon humble avis, le compromis qui pourrait nous sortir de la crise actuelle se trouvait parmi les propositions du president Jean Baptiste Ouedraogo : appliquer la constitution dans son ensemble sans la modifier au préalable, c’est a dire départ de Blaise Compaore en novembre 2015 et mise en place du Senat après concertations avec la classe politique et la société civile pour aboutir a un format plus consensuel. Ainsi, chaque camp fait un (grand) pas en direction de l’autre même si tout le monde n’est pas content et l’essentiel est sauvé : la démocratie, le principe de la limitations des mandats et bien sur la paix sociale.
    Au cas improbable ou un referendum se tiendrait envers et contre tout, il n y a qu une seule réaction responsable : manifester son refus de facon republicaine dans la rue, et le jour venu, aller l’exprimer aussi dans les urnes. Le pays avant tout !

  • Le 11 septembre 2014 à 04:13, par PARE En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    ÇA FAIT PITIE DENTENDRE DES PERSONNES PAUVRES TRES ENDETTÉES PARLER DE REFERENDUM PENDAN QUE LEURS PARENTS OU AMIS GAGNENT DIFICILEMA A MANGER,MANQUENT DU MINIMUM VITAL ?! ya pas de crise alor on organise lelection dans les normes sans la candidature de blaise,un point un trait. celui qui osera pour le referendum nous trouvera en face:LA PATRI OU LA MORT NOU VAINCRON !!! Pacha

  • Le 11 septembre 2014 à 10:25, par gringo En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    C’est très bien comme proposition mais comme on le voit, il n’y a pas crise dans la réalité des faits puisque tout tient à la décision d’un homme : si le Président Blaise COMPAORE décide aujourd’hui de respecter la constitution tous les nuages disparaissent.
    est-il possible qu’un seul homme fut-il le président, fut-il Blaise COMPAORE puisse remettre en cause la paix dans ce pays tout simplement parce qu’il aurait oublié qu’avant d’être président il était un simple citoyen ?
    Faut-il que pour préserver des intérêts bassement matériels un groupe de personne soit prêt à voir le pays sombrer dans l’intabilité et la violence ? Ceux qui soutiennent le président dans sa volonté d’un règne à vie savent que leur lutte n’est pas légitime et c’est là que le bât blesse : ils sont conscients qu’il se trompent mais ils persistent.
    Dans tous les cas, le burkinabe n’accepteront jamais au nom de la paix sociale une nouvelle modification de l’article 37 et advienne que pourra.
    Si Blaise COMPARE et ses derniers soutiens pensent qu’en brandissant le spectre de la violence ils pourront s’imposer éternellement à la volonté populaire, ils se trompent lourdement. le peuple paiera le prix qu’il faut mais ils s’en iront. La vie des nations est ainsi faite avec des moments de douleurs et de déchirement ; elle n’a jamais été un fleuve qui coule tranquillement.

  • Le 11 septembre 2014 à 12:36, par Maxim En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    Je pense qu’il appartient a l’ensemble des burkinabè de faire
    vraiment preuve de maturité politique et accepter d’aller au
    referendum pour s’exprimer librement dans les urnes afin d’éviter le
    chaos dans notre pays qui ne profitera a personne.Si jamais le pire
    arrivait les hommes politique pourrons bien prendre leur vol et s’exiler
    a l’extérieur et c’est nous qui allons subir les conséquences.
    Que la paix règne au Burkina !!!!!!

  • Le 11 septembre 2014 à 15:17, par Tièfotiè En réponse à : Situation nationale : Une proposition légale de sortie de crise

    La semaine dernière, j’étais allé en consultation dans un CSPS de mon secteur (17). L’on m’a fait payer 100 francs pour frais de consultation et 100 francs pour un carnet de santé. Le problème, lorsque j’ai été reçu par l’infirmière major, pour des besoins de palpation de certaines lésions, l’on m’a fait une ordonnance de paire de gants à 100 francs. Je passerai sous silence l’état physique du local et du matériel dont il disposait dans ce centre... Avec ça on veut organiser un référendum juste pour le bien d’une seule personne ?!! A combien coute l’organisation d’un référendum ? certainement pas des millions, mais des milliards de nos francs. Ne pouvons nous pas faire l’économie de ce référendum farfelu et mettre ces sommes énormes qui seront englouties unitilement alors que des besoins énormes existent dans tous les secteurs sociaux ?!!! Refléchissons Peuple Emérite du Faso. 27 ans de règne c’est largement suffisant, laisons d’autres intélligences faires leurs preuves aussi. Ne sacrifions pas l’avenir de nos enfants sinon, ils nous demandront des comptes demain.

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