Cette cérémonie qui a aussi vu la présence de M. Boureima Badini, ex-représentant du facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou, a tenu toutes ses promesses ; marquée par deux interventions à savoir celles de leurs Excellence Justin Koutaba, et Daouda Diallo, respectivement Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire et Consul Général du Burkina Faso à Abidjan.

D’entrée, c’est le premier cité qui prendra la parole pour souhaiter « l’Akwaba », à l’ivoirienne à son nouveau collaborateur. Dans son speech, le chef de la diplomatie burkinabè en Côte d’Ivoire a pris le soin de lever un coin du voile sur le parcours professionnel et la riche expérience de Daouda Diallo. Selon lui, M. Diallo pourra compter dans l’accomplissement de sa mission sur le concours des délégués Consulaires, et des délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger (CSBE).

Très attendu, le discours de celui qui était à l’honneur, n’a pas tardé à être livré à la suite de l’ambassadeur. D’abord des mots de gratitude à l’endroit des autorités burkinabè. « Il est un devoir impératif pour moi d’exprimer ma gratitude aux plus hautes autorités du Burkina Faso pour la confiance placée en ma modeste personne en me portant aux fonctions de Consul Général du Burkina Faso à Abidjan. Je suis particulièrement reconnaissant à SEM le Président du Faso, S.E.M. le Premier Ministre et à mon Autorité de tutelle, le Ministre d’Etat, MAECR, S.E.M. Djibrill Y. BASSOLE », a remercié Daouda Diallo.

Rendant ensuite hommage à ses prédécesseurs, et plus particulièrement à l’ex-Consul Général, Patrice Kafando, arraché à l’affection de la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire le 29 décembre 2013, en pleine fonction, Daouda Diallo a promis poursuivre l’œuvre des devanciers. « Les enjeux de la mission qui nous est confiée sont de taille pour les mois et années à venir. En effet, la contribution sans relâche à la promotion de la paix, de la démocratie et du développement s’inscrit comme un objectif hautement prioritaire à atteindre », a-t-il précisé.

Déclinant ses actions, le successeur de Patrice Kafando promet travailler davantage à une meilleure organisation de la communauté. Ce, en synergie avec l’ambassadeur du Burkina Faso. Il annonce, à cet effet, dans les mois à venir la mise en place d’un cadre d’écoutes, en encourageant le renforcement du dialogue entre les différentes composantes de la communauté. « Nous allons œuvrer dans cette dynamique pour une administration de proximité et pour une administration consulaire moderne et de proximité, fonctionnant efficacement avec les instruments de la bonne gouvernance.

La modernisation de l’Etat civil sera une priorité de mon programme d’action pour délivrer des documents fiables et sécurisés en un temps plus rapide. Nous allons assez vite procéder à une réorganisation des services, mettre l’accent sur la formation du personnel, l’acquisition d’outils de travail adéquats, et la réhabilitation des locaux », a-t-il promis.

Une correspondance particulière d’Alexandre Lebel Ilboudo