Cheville ouvrière de cette cérémonie : l’Association Kino Burkina, une association dont la vocation, selon les initiateurs, est de « travailler à donner un cadre approprié aux jeunes qui ont envie de faire du cinéma et de se perfectionner en audio-visuel ». C’est elle qui a adressé la demande à l’OIF et les choses sont allées relativement vite : « Nous avons été entendus et ils ont voulu nous accompagner en renforçant le partenariat avec certaines écoles tel que l’ISIS », explique Dimanche Yaméogo, Président de l’Association. « Médiateur » et pas plus, voilà comment il voit le rôle de son Association dans cette transaction.

30 OOO euros soit près de 20 000 000 de nos francs, c’est le moment que l’OIF aurait débloqué pour la circonstance. Et le résultat, ce matériel informatique de la toute dernière génération. « Nous avons un certain nombre de tables de montage qui vont nous permettre d’être beaucoup plus opérationnels et beaucoup plus professionnels. Par le passé, nous avions un matériel qui était moins performant que celui- là et qui avait déjà 05 à 06 années d’ancienneté. Pourtant nous savons que dans le domaine de la technologie, tout change tous les 02 ou 03 ans maximum », se réjouit Dr Privat Roch Tapsoba, Délégué général de l’ISIS- SE. Lui dont l’institut forme entre autres dans le domaine des technologies nouvelles pourra donc mettre ces bijoux estampillés « Don de l’Organisation Internationale de la Francophonie » à la disposition de ses étudiants, « mais aussi à la disposition des professionnels qui veulent faire du bon montage », précise t- il.

Pour Jean Baptiste Kambiré, Secrétaire général de la Commission nationale pour la Francophonie, c’est l’heureux aboutissement d’un processus dans lequel l’OIF l’a impliqué depuis novembre 2013. Tout comme le Directeur de Cabinet du Ministère des affaires étrangères, également présent à la cérémonie, il a conseillé le « bon usage » aux récipiendaires. Comme il est de coutume en pareille cérémonie.

Samuel Somda
Aida Zida (stagiaire)
Lefaso.net