LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

Publié le samedi 30 août 2014 à 18h12min

PARTAGER :                          
Le  Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

Le grand banditisme au Burkina ne se conte plus, il se vit de façon récurrente avec ces braquages, attaques à mains armées, cambriolages et autres actes qui troublent la quiétude des populations des villes et des villages. Malgré les efforts du gouvernement et la perspicacité des forces de l’ordre et de sécurité, la situation ne semble pas, jusqu’à ce jour, maîtrisable. Dans un tel climat où l’inquiétude des populations est mise à rude épreuve, la recherche de solutions doit incomber à tout le monde. Car, on est tous unanimes qu’il faut travailler à minimiser le banditisme pour permettre à chaque citoyen, non seulement de vaquer librement à ses activités mais également d’investir en toute sécurité dans les activités de développement.

Que peut-on donc envisager pour réduire le grand banditisme au Burkina ?
C’est le principal sujet de votre rubrique hebdomadaire « Le Plateau du week-end … » de cette fin de semaine.

M. Diallo, étudiant : « L’insécurité dans nos villes est provoquée par nous-mêmes »

Il faut situer l’insécurité à deux niveaux : celle au niveau des grandes villes et l’insécurité dans les campagnes. Je dirai que l’insécurité que nous vivons dans les villes n’est rien par rapport à celle dans les villages. Je prends le cas de la région de l’Est qui est ma région d’origine d’ailleurs. Il y a trop d’insécurité. Une personne qui quitte la ville pour la province de la Tapoa craint d’être attaquée. Cela est tout simplement dû au fait que les jeunes là-bas n’ont rien à faire. Après les récoltes, les jeunes sont dans l’oisiveté et il n’y a pas de structures non plus pour les accompagner. Tant mieux si ta récolte a été bonne. Si non, tu te nourris comment ? Rien n’est donc fait pour permettre aux jeunes à ce niveau de se procurer quelque chose après la saison d’hivernage. Si je prends le cas de mon village, tous les jeunes sont obligés de fuir vers le Nigeria après les récoltes pour trouver de quoi s’occuper. Pire, certains même entraînent les élèves à aller avec eux parce que tout simplement il n’y a pas de travail. Et ceux qui reviennent du Nigeria reviennent avec de l’argent. Donc, les jeunes qui ne peuvent pas aller au Nigeria et qui pensent qu’ils peuvent s’en sortir à travers le vol n’hésite pas à le faire.
Quant à l’insécurité dans nos villes, je dirai qu’elle est provoquée par nous-mêmes. Parce que je ne sais pas pourquoi recruter quelqu’un, le former puis le lâcher après. C’est comme si on l’avait formé pour le banditisme.
Pour lutter contre le phénomène, il faut revoir carrément notre plan de stratégie pour la décentralisation en créant des emplois pour le monde rural ; il ne suffit pas de créer une ANPE (Agence nationale pour la promotion de l’emploi, ndlr) et croire qu’on a résolu le problème. Aussi, renforcer les brigades mobiles, tant en nombre qu’en capacités matérielles.

Moustapha C., ingéniorat en énergie solaire : « Il faut les faire devant tout le monde et on n’en parle plus »

Le banditisme ne peut jamais finir. Il y aura toujours des gens qui seront-là, pour semer la pagaille. On a laissé faire. Il y a des pays où tu n’es même pas fou pour voler. Au Ghana, si on t’attrape, il n’y a pas à chercher loin, on te brûle aux yeux des gens pour donner l’exemple. Dans la zone de l’Est (au Burkina, ndlr) à un certain moment, quand on prenait les bandits, on les butait immédiatement. Ce qui avait vraiment réduit le banditisme. Je crois qu’à cause de quelques individus, toute la société ne doit pas perdre la quiétude ; il faut les faire devant tout le monde et on n’en parle plus. Le banditisme, au-delà des pertes matérielles qu’on voit, entraîne des conséquences morales et sociales énormes sur les victimes. Il y a des choses dans la vie, quand vous les perdez, c’est une fois pour toute ; rien ne peut les remplacer.

M. Zango, étudiant : « Il faut simplement que les choses commencent à changer par la haut »

Les jeunes volent souvent par vengeance ; parce qu’ils sont convaincus que nos dirigeants volent. Donc, certains se disent que le petit voleur qu’ils seront n’est rien par rapport aux grands voleurs, ceux qui détournent l’argent de l’Etat. Ils utilisent ça comme justificatif.
Comme solution, il faut simplement que les choses commencent à changer par là-haut (le poisson pourrit toujours par la tête). Je ne suis pas en train d’encourager au vol mais je me dis que si ça commence à changer en haut, ceux qui avaient l’intention au niveau des populations vont se raviser aussi.

Ernest Da. B. : « Doter chaque arrondissement de deux brigades mobiles »

L’insécurité trouve sa cause principale dans le manque d’emploi. Vous voyez combien d’étudiants sortent avec des diplômes, passent des concours mais ça ne marche pas. Le nombre de demandeurs est largement au-dessus de l’offre. Et puis, parmi les étudiants qui sortent, nombreux ont des projets mais le financement manque. Il faut revoir les choses et permettre aux jeunes d’accéder facilement aux prêts pour réaliser leurs petits projets. Vous verrez qu’avec ça, le banditisme va beaucoup diminuer. Mais au Burkina, pour démarrer même son projet il faut de l’argent. Pour quelqu’un qui vient de quitter les bancs, comment voulez-vous qu’il fasse ? Il faut vraiment voir cette question de financement des projets car ça va beaucoup aider les jeunes et résoudre en même temps le banditisme.
Une autre solution que je vois aussi est de doter chaque arrondissement de deux brigades mobiles qui seront uniquement destinées aux mouvements à l’intérieur des arrondissements respectifs.

L. Adama Touré : « Il faut les fusiller et on n’en parle plus »

En Côte d’Ivoire où j’ai grandi, on avait connu le même phénomène où même en plein jour, on assistait à des vols, cambriolages etc. Mais à certain moment, ce sont les gens qui se sont organisés dans le quartier pour se prendre en charge eux-mêmes. Comme on le dit, on n’est jamais mieux servi que soi-même. Mais chez nous ici, les gens ne sont pas solidaires ; vous verrez dans les quartiers, les gens sont incapables de s’entendre pour boucher un trou qui dérange tout le monde ; ce n’est pas un bon esprit. Sinon, l’insécurité que nous vivons ici n’est rien par rapport à ce que connaissent beaucoup de pays. C’est facile donc de lutter contre ça, si les gens s’organisaient dans les quartiers et secteurs. Dans notre quartier en Côte d’Ivoire, je sais que les jeunes s’étaient organisés pour installer eux-mêmes des grains de thé dans le quartier et ils montaient la garde à tour de rôle. L’Etat ne peut pas assurer totalement notre sécurité, si nous-mêmes on ne s’implique pas sérieusement.
Une autre solution, c’est d’abattre les grands bandits qu’on prend. On voit souvent des gens qui sont pris et à qui on dit récidivistes ; ceux-là n’ont plus leur place en prison. Il faut les fusiller et on n’en parle plus. Ce sont les voleurs primeurs qu’il faut emprisonner, dans l’espoir qu’ils vont se reconvertir quand ils vont finir de purger leur peine.

Doris. , commerciale : « Etre sans pitié avec ces malfrats »

Moi-même qui vous parle-là, ma maison a été cambriolée hier nuit. Mes « visiteurs » ont emporté mes téléphones portables, chargeurs d’ordinateur, mes disques, etc. C’est pour vous dire que c’est devenu notre quotidien maintenant. Pour moi, la question de l’emploi ne peut pas expliquer cette récurrence du banditisme. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte dont la mondialisation de certaines pratiques et le besoin de réussir rapidement. Les jeunes sont pressés, ils copient aussi ce qui se passe ailleurs ; pour eux, c’est être garçon que de dérober quelqu’un et passer inaperçu.

La seule solution serait d’être sans pitié avec ces malfrats. Sinon, si on doit toujours continuer de parler de droits de l’homme pour protéger des gens qui ne vivent que des larmes des honnêtes populations, c’est qu’on n’est pas du tout au bout de notre peine.

Bertrand., pâtissier : « Il faut traiter les délinquants à la hauteur de leur forfaiture »
Ce sont les conséquences de la démocratie. Voyez-vous quels sont les respects qu’on voue aux délinquants lorsqu’ils doivent être présentés à la presse ? C’est à croire qu’être délinquant est même un privilège. Pire, certains se retrouvent dehors deux jours après qu’on ait mis la main sur eux. Ça ne peut pas aller ainsi. Un délinquant est un délinquant et doit être traité comme tel. Vous imaginez un jeune fonctionnaire qui vient de prendre un crédit ou un jeune qui vient de contracter un prêt pour investir et pendant sa phase d’installation, il vient trouver un matin que tout son matériel dans lequel il a investi a disparu. C’est le chômage qu’on crée ainsi pour lui et pour son entourage. Non, c’est trop facile, ça ! Il faut traiter les délinquants à la hauteur de leur forfaiture allant jusqu’à la fusillade. Il y a des pays où tu n’oses pas voler, mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de chômeurs là-bas !

Réalisé par Le Facilitateur
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 août 2014 à 00:15 En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Je vous assure que je suis d’accord avec ceux qui disent qu’il faut les liquider. Il ne faut leur faire de cadeau

  • Le 30 août 2014 à 11:29, par richi En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Ainsi donc, quand il n y a rien à faire, il faut braquer. De la part d’un étudiant, c’est simplement inquiétant. La région du Sahel où la nature est plus austère, est plus rassurante que l’Est dont vous parlez. Après la saison des pluies, les jeunes ne peuvent pas faire le petit élevage ou le maraichage (même quand il n’a pas plu, l’eau souterraine est à portée par rapport au Sahel). Après la saison des pluies il faut s’occuper en braquant. A Ouahigouya, après la saison des pluies, les jeunes cultivent la pomme de terre en puisant l’eau souvent à plus de 30m. Après la saison des pluies, les jeunes produisent la tomate, l’oignon, le choux, la carotte..... Après la saison des pluies, les jeunes de Titao font la même chose. Les jeunes du plateau central sont reconnus comme experts en production de tomate, et lorsqu’ils vont vers l’Est pour valoriser vos ressources en eau, ils sont chassés comme de vulgaires délinquants. Après la saison des pluies, vous préférez braquer ou aller au Nigeria. A Diapaga, Fada, Kompienga, le poulet grillé est vendu à 3000F. Ce n’est pas une opportunité puisque élever veut dire travailler. Braqquer veut dire aussi travailler.

  • Le 30 août 2014 à 15:14, par fylo En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    je crois qu’il faut prendre ses responsabilités à tous les niveaux.
    1. j’ai l’impression que l’Etat laisse les pauvres populations se débrouiller avec cette situation.
    Elle recrute à chaque fois des policiers et autres, nous ne demandons là ou sont déployés ses personnes après leur formation. les brigades mobiles sont plus que indispensable, il en faut au moins deux par quartiers de façon permanente.
    2. nous, population, soyons responsable et dénoncés les personnes malveillantes autour de nous. et être solidaire dans cette lutte de longue haleine.
    3. l’Etat doit engager sa responsabilité à faire purger les peines prévu à toutes personnes jugés coupable (que ce soit ceux d’en haut comme d’en bas)
    4. à l’Etat, aux partenaires techniques et financiers d’accompagner les jeunes du Burkina avec des initiatives. Promouvoir et encourager des activités (cultures de contre saison, etc) alternatives en saison sèches.
    5. que nos prisons ne soient pas que des lieux de correction mais aussi d’éducation et de formation afin qu’a leur sortie, ses personnes puissent se réinséré d’une manière ou d’une autre.
    6. Éduquer la population (les jeunes gens) à la culture d’intégrité, de fierté et de travail

  • Le 30 août 2014 à 17:06, par Abou Dradin En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Quelles solutions face à l’insécurité grandissante ?
    On n’arrivera jamais à mettre derrière chaque burkinabé un policier ou un gendarme ; c’est sûr. Donc l’insécurité ne sera jamais vaincue par les armes.
    Alors envisageons d’autres solutions :
    1. Il faut développer d’avantage le système financier et bancaire. Faire en sorte que les gens voyagent de moins en moins avec beaucoup d’argent, faire en sorte que les gens gardent par devers eux beaucoup d’argent ;
    Cela passe par la sensibilisation des populations à faire confiance au système bancaire, l’accès des services bancaires un peu partout dans le pays à tout moment, l’allègement des conditions et des coûts des transferts d’argent.
    2. Il faut regrouper les sociétés de transport dans des gars officielles et bien gérer qui pourront identifier tout passager, mêmes ceux prennent les bus en cours de route doivent être identifié dans un registre de voyage comme cela se passe dans les hôtels. Il faut améliorer le système de communication à bord des véhicules comme interdire l’usage de téléphone une fois dans le bus jusqu’à destination. Il faut pouvoir géo-localiser chaque véhicule de transport depuis son départ à la gare jusqu’à son arrivée à la prochaine gare. C’est possible aujourd’hui avec les TIC.
    Mis à part les voles imaginons un jour que des djihadistes décident d’attaquer notre pays au sol. Avons-nous les ressources nécessaires pour sécuriser toutes ces multitudes petites gares parsemées partout dans les villes du Burkina ?
    Nous sommes financièrement pauvres mais nous ne savons pas utiliser notre intelligence pour une gestion efficace et efficiente de nos ressources.

    3. Il faut une réforme courageuse du système éducatif :

    Aujourd’hui, un enfant de la terminale ne sait même rédiger un procès-verbal de réunion, ni un rapport d’activité n’en parlons pas la tenue d’une comptabilité simplifiée (date, libellé, entrée /débit- sortie/crédit, reste/solde) pourtant il pourra gagner sa pitance pendant ces temps libres en travaillant dans une association ou une coopérative. Les élèves adultes doivent être mettre profit les vacances pour entreprendre, pour apprendre d’avantage que de se pavaner les rues autour de grain de thé et le soir dans les débits de boisson. Cela s’appelle la culture de la fainéantise, la recherche du gain facile.
    Le Burkina est un pays agricole combien d’élève apprennent l’élevage, l’entretien de plan ou de champ à l’école ? Les béninois envahissent aujourd’hui les petites fermes burkinabé. Tant que le système éducatif va servir à ne former que des commis pointeur comme autant du colon, on ne va jamais sortir du marasme de la délinquance.
    Je serai le ministre de l’éducation, j’imposerai un stage obligatoire dans un métier à la fin de chaque cycle pour faire de l’élève un débrouillard ;
    Nous sommes financièrement pauvres mais nous ne savons pas utiliser notre intelligence pour une gestion efficace et efficiente de nos ressources.
    Je serai le ministre de l’éducation j’introduirai le code de route comme matière à l’école pour que dans dix ans on est moins de policiers au contrôle routier par ce que tout le monde aura compris qu’on n’a pas besoin de policier à cet endroit ;
    Je serai le ministre du transport, j’introduirai le permis avec des points et imposera à tout véhicule motorisé un permis.
    Que dirai-je dans un pays corrompu où tout se paie par des billets froissés ? Où les braqueurs avérés sont couverts derrière par des gros bras ?
    4. Il faut arrêter d’investir dans de grosses villas à Ouaga 2000 et se retourner vers des industries de transformation. Oui combien de personnes employons-nous dans nos villas de Ouaga 2000 (un vigile mal rémunéré, une fille de ménage et un jardinier temporaire) dans une ferme agricole dans une unité de transformation on multipliera par 10 ce nombre d’emplois. On créera d’autres emplois indirects dans la redistribution, le transport et autres ;

    5. Il faut alléger les impôts des petites entreprises et prévoir une prime à l’emploi des jeunes.

    6. Il faut, il faut et il faut de bonnes actions pour assurer une meilleure redistribution des revenus à toute la population au lieu de concentré l’essentiel dans les mains de quelques individus et rendre les nous autres mendiants à longueur de journée, contraint à vivre au jour le jour sans horizon luisant.

    Dans le stresse quotidien, dans un monde sans avenir et sombré d’embuches, l’homme se métamorphose de la minute à l’autre.

    Nous sommes donc tous des potentiels délinquants d’une manière ou d’une autre.
    Nous sommes financièrement pauvres mais nous ne savons pas utiliser notre intelligence pour une gestion efficace et efficiente de nos ressources.

  • Le 30 août 2014 à 21:58 En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Le mauvais exemple est aussi donné depuis la haut. Il faut les autorités soient aussi rigoureuses dans l’application des règles et instaurer la discipline

  • Le 30 août 2014 à 22:33 En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    1-encourager les FDS, 2-doter en matériels suffisnts et sophistiqués les FDS, 3-liquider les criminels récidivistes

  • Le 30 août 2014 à 23:32, par CABen En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Les délinquants sont protégés par les garant des droits de l’homme comme si les victimes ne sont pas des humains. Il faut qu’on adopte le système de la Cote d’Ivoire avec la P.J( police judiciaire). Elle liquidait systématiquement les bandits qui se laissaient prendre. Nos forces de sécurité font pitié car si un policier abat un délinquant sur la base même de la légitime défense il sera traqué par la justice sa vie durant voire dégagé. Et si on vous décrit la légitime défense vous attrapez votre tête car c’est après sa mort qu’un agent de sécurité pourra faire usage de son arme . du courage à nos force de sécurité.

  • Le 31 août 2014 à 00:27, par Baka En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Je ne suis pas d’accord avec l’etudiant. En tant que etudiant, tu dis sa. Ce n’est pas serieu de ta part. Je connais bien la region de l’est. jai fait mes etudes labas. il ya plein de choses a faire dans cette region. un jeune dans l’ est peut faire l’elevage ki est tres bien developer. les fruits des arbres comme pain de singe, ... sont recoltes et vendus bien labas. La viande grilles sont vendues un peu dans l’est comme Kantchari, Diapaga, Fada, Kompienga, Matiacoali,... jai meme des amis ki sont riches grace a sa. Tu nas meme pas besoin de plus de 5000f CFA comme fonds de deroulement. Renseigne toi bien si tu ne connais pas bien la region de l’EST. A Fada, le miel et le lait sont des sources pour devenir riche. Dans la tapoa et Kompienga par exemple, on peut faire des jardins et pecher..

  • Le 31 août 2014 à 12:07, par beti En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    JE SUIS D’AVIS AVEC LEUR REPONSE MAIS JE PENSE DUREMENT KE SE SONT NOS DIRIGEANTS KI POUSSENT LES JEUNES A VOLER. LES GRANDS DELINQUANTGS SONT PAS INKIETER EXP GUIRO ET AUTRES

  • Le 31 août 2014 à 13:32, par Yao Koffi En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Il faut une opération épervier pour débarrasser le Faso de ces délinquants protégés par les mouvements de defense de droits de l’homme. Les victimes n’ont-elles pas de droits ? Pourquoi ces soit disant défenseurs de droits de l’homme sont sans parole lorsqu’un citoyen est victime des agissants de ses délinquants. De toute les façons ils sont tous délinquants qu’il faut traquer.

  • Le 1er septembre 2014 à 09:30, par Yacouba En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Salut, et si on demandait à toutes les confessions religieuses de prier pour la conversion des bandits. Peut-etre que cela pourrait aussi nous aider. Mettons toujours Dieu au centre de nos préocupations. Merci

  • Le 1er septembre 2014 à 11:42, par L Jacques En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Le banditisme est signe d’un pays ou d’une localité dont le taux de chômage est élevé. si nous prenons l’exemple des pays développés les lieux d’insécurités sont les banlieues.La création d’emplois permanents peut réduire ce fléau. comme mes camarades étudients ce n’est pas la création des ANPE ( Agence Nationale pour la Promotion d’Emploi) ou des travaux de Haute Intensité de Mains d’œuvres à court durée mais accompagner franchement les jeunes tant bien au niveau professionnel qu’au niveau financier.

  • Le 1er septembre 2014 à 12:47, par Le sage En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Salut. Je pense que la responsabilité doit être située à plusieurs niveaux. D’abord, il faut que l’etat mette à la disposition des forces de défense et de sécurité, des moyens logistiques nécessaires pour traquer les bandits. Il arrive souvent que les délinquants soient bien armés que nos gendarmes ou policiers. Aussi, il faut mettre les agents dans les conditions, être prêt à les protéger en cas de... Souvent, nos agents de sécurité interviennent la peur au ventre, conséquence, ils feront profil bas.
    Ensuite, il faut que la population joue sa partition. Il faut qu’elle denonce, qu’elle coopère... Les délinquants vivent avec nous, nous les connaissons, mais personne n’ose alerter les services de sécurité. Chacun se contente de dire "ce n’est pas mon travail". Et pourtant sans la population, le gendarme ou le policier ne saurait être efficace.Le gouvernement a deja consenti des efforts en mettant en place la police de proximité, c’est à nous de faire la promotion de cette police là.
    Enfin, il faut que la justice fasse son travail. Des prisonnier qui ont bénéficié de liberté provisoire sont démantelé comme des chefs de gangs. Et c’est décourageant pour nos braves hommes de tenue.
    Ensemble, main dans la main, on pourra vaincre l’insécurité. ...

  • Le 1er septembre 2014 à 16:14, par FARMA En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Merci Le Facilitateur, pour cet article qui a permis chacun de nos frères de donner son point de vue de ce que nous vivons aujourd’hui au Faso en ce qui concerne le banditisme.
    Franchement dire il faut que nos autorités soient réalistes. Je dis ceci juste pour les dire que les droits de l’Homme ne s’appliquent pas aux voleurs, aux délinquants. Prenons les cas de nos hommes de tenues ; quand ils tuent un délinquants ils sont poursuivis par la justice et très souvent radiés. Et pourtant les délinquants tirent sur eux où nous enregistrons des pertes de vie de nos braves Policiers, Gendarmes ... j’en passe. Ces criminels sont protégés par cet fameux droit de l’homme et l’homme de tenue tué, qu’est-ce qu’il gagne ? La décoration à titre posthume. Ce sont des histoires laissent nos hommes de tenus user leurs armes car ces armes sont payées pour la protection des hommes normaux et non des malades mentaux comme ces délinquants. Si je reviens sur les réactions de Adama TOURE qui : "Il faut les fusiller et on en parle plus" ; Doris . commerciale : " être sans pitié avec ces malfrats" et Moustapha C. Ingéniorat en énergie solaire :"Il faut les faire devant tout le monde et on n’en parle plus". Voici les gens qui se soucis de l’avenir de notre nation. Si on les fusille sans pitié je suis sure 100% que la délinquance va diminuer beaucoup au pays de hommes intègres. En plus si on les fusille devant un monde, cela va freiner ce sale besogne car cela donner des leçons à ceux qui ne sont pas encore intégrer le milieu qui ont l’intention. Il repartir un peu en arrière sous la période du CNR, personne n’osait prendre quelque chose qui ne lui appartenait pas car nos vaillants CDR étaient prêts pour l’attaque. Monsieur Ernest DA B. :" Doter chaque arrondissement de deux brigades mobiles", c’est vrai mais je dirais que une brigade suffisait pour chaque arrondissement et pourquoi pas aux communes rurales mais seulement qu’il faut que le ministère de tutelle de ces brigades les dotent en matériels de travail efficaces et suffisants pour les permettre à faire leur travail correctement et vous allez voir d’ici un à deux tout va changer.
    J’invite notre gouvernement a doublé d’efforts pour créer des emplois pour la jeunesse. La jeunesse aussi ce que je ne comprends pas pour eux, c’est qu’elle veut toujours attendre les concours de la fonction publique pour faire quelque chose. Je dis non, il y a d’autres moyens pour s’en sortir tels que le secteur privé. Moi particulièrement aujourd’hui je suis fonctionnaire mais avant d’y arriver, j’étais bibliothécaire dans un établissement scolaire à Ouagadougou, après surveillant dans un autre établissement pendant les vacances j’étais Vigile. C’est dans tout ça que j’ai eu mon concours et aujourd’hui je ne me plains pas. Pourtant nous avons des jeunes aujourd’hui qui ne veulent pas faire autre chose que le travail de bureau pour certains et d’autres non je veux faire rien que les concours de la douane et finance.
    En résumé je dirais que cela soit le gouvernement ou la jeunesse, chacun est responsable de ce que nous vivons aujourd’hui.
    Mes chers (ères) frères et soeurs ne faites pas comme ces gens sans avenir car c’est vous demain qui allez diriger notre cher FASO.

  • Le 1er septembre 2014 à 18:06, par OB En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    ils continuent tout simplement parce que les militaires ne font pas de patouille jusqu’au fin fond. Il fut un moment ou, après leur patrouilles vers les nids des bandits, les cadavres se retrouvent au bord des grandes voies et cela les a un peu freiné.

  • Le 2 septembre 2014 à 15:54 En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Pesons d’abord à l’éducation donnée aux jeunes d’aujourd’hui qui est le fruit direct de ce que nous voyons car les délinquants sont de nos jours des jeunes de la vingtaine. les parents n’ont plus le temps pour s’occuper des enfants car il faut travailler, et les femmes qui s’occupaient de l’éducation en bas âges ont rejoins les hommes dehors. Que ce soit des activités du secteur informel ou autres, les parents quittent la maison le matin pour revenir la nuit (pour ceux là qui ne dorment pas dans les maquis : hommes comme femmes), faute de rentrer à midi à cause des distances, embouteillages, coût carburants), épuisés, à l’heure ou les enfants s’apprêtent à dormir, où dorment après avoir visionner tt ce qu’ils veulent à la télé, sur internet, fréquenter tt type d’ami. A propos le mali à côté a trouvé un système où les parents font la journée en continu dans les services et rentrent un peu tôt dans l’après midi, de même qu’à l’école. Même si les raisons ne son pas les mêmes j’ai trouvé que le système permettait aux parents de passer du temps avec les enfants et de corriger certaines choses.
    Aussi malgré tout ce que nous connaissons certaines ethnies que je ne citerai pas, feraient du bien à la société en s’inspirant d’autres dans l’éducation des filles comme garçons sans oublier les bonnes manières dans tous les sens.
    Nous devons penser à initier les enfants au travail plutôt qu’à dépenser de l’argent, valable même chez les mendiants aux abords des routes( interpellation ministère action sociale, de la femme, de la jeunesse).

  • Le 2 septembre 2014 à 17:14, par chaabane En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    il faut les abattre cme des vulgaire chiens parce que ce ne sont q ds animaux.car le courage puissé par ces bandits pour comettre certain crime sont inhumain.les abattre cest la solution.

  • Le 2 septembre 2014 à 17:40 En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    Aujourd’hui les vads ont remplacé les policiers dans la règlementation de la circulation, cela étant une épine de moins que ces derniers se déploient plus dans la lutte contre le grand banditisme dont certaines zones de prédilection sont connues. Chez les militaires, beaucoup de jeunes passent la journée à ne ne pas faire grand chose pourtant nourris, bien traités car payé plus tôt et certains logés. Si ces derniers se voyaient confier certaines activités à ne pas considérer comme non valorisantes telles que le nettoyage des grandes artères de la villes entre minuit et 3h par exemple doublé de contrôle obligatoire, aucun bandit ne serait fou pour s’aventurer la nuit où les les plus grands forfaits sont commis. Ce n’est pas impossible car en principe tous les corps existent dans l’armée. En outre ils pourraient aussi être utiles dans plusieurs travaux d’intérêt commun à leurs moments libres. Je ne veux nullement dégrader un corps habiller, mais plutôt proposer une valorisation, aussi penser à punir, ceux là qui vont tendre à se moquer.

  • Le 3 septembre 2014 à 10:36, par tenga kossa mè En réponse à : Le Plateau du week-end … : La récurrence du banditisme

    @YACOUBA depuis tu pries là hoo c’est quoi de bon tu as obtenu ?tu penses qu’on vit sur l’ile de robinson crusoé non ?il n’ya pas 10mil solutions pour résoudre le problème de la délinquance il faut juste de la fermeté et pour les récidivistes on ne leur donne plus l’occasion de récidiver ça donnera à réfléchir aux apprentis bandits et ça désengorgera nos prisons

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND