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Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

Publié le mercredi 27 août 2014 à 00h15min

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Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

Mardi 02 juillet 2013, la ministre de l’Ecologie du gouvernement socialiste est virée de l’exécutif. Son pêché : avoir déclaré sur les médias que le budget 2014 de son département ministériel était « mauvais ». C’était sous le gouvernement Jean Marc Ayrault. Entre temps les municipales sont passées par là qui ont consacré une perte de la majorité du parti socialiste. Dans la foulée, c’est Manuel Valls qui est nommé Premier ministre. Lundi 25 août 2014, c’est tout le gouvernement Valls qui rend sa démission. La raison : deux de ses ministres ont osé dénoncer publiquement la politique économique de la France. Benoît Hamon de l’Education et Arnaud Montebourg de l’Economie. Le moins que l’on puisse dire c’est que le navire socialiste tangue en France. Pour le Français Jean- Pierre BEJOT Fondateur et Directeur de la Dépêche Diplomatique, « cela pose un problème de responsabilité du parti socialiste ». Nous l’avons rencontré ce lundi 25 août dans un hôtel de la place.

Etes-vous surpris par la démission du gouvernement Valls ?

C’est difficile de dire qu’on est surpris. Parce que vous voyez bien que les choses ne fonctionnaient pas. Dans le même temps, c’est quand même un coup dur pour le régime en place en France, pour le Président François Hollande, pour Valls, son Premier ministre, pour l’équipe gouvernementale et surtout pour les Français. Parce qu’on est avec une absence totale de visibilité politique, de visibilité économique, de visibilité sociale. Or nous ne sommes pas dans un système unique. En tant que Français, nous appartenons à l’Union européenne qui dicte ses règles, qui dicte sa loi ; qui a son mode de fonctionnement politique, économique, social et même international. Il est difficile de faire l’un sans l’autre.

Je ne dirai pas que c’est une surprise parce qu’on voyait bien que finalement depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir il y avait un manque de rigueur, un manque de discipline, un manque d’encadrement et, comment dirait- on au Burkina Faso, un manque d’homme fort.

Pendant que certains trouvent que l’acte de ces deux ministres a tout du jeu démocratique, d’autres les qualifient plutôt de ministres frondeurs. De quel côté vous situez- vous ?

Ce ne sont ni des démocrates ni des frondeurs. On est dans une équipe gouvernementale. Et de mon point de vue, c’est inconcevable mais je dirais que c’est dans l’air du temps. Le parti socialiste a institué une primaire ouverte à des électeurs non socialistes alors que je pense que c’est au sein du parti que devrait se décider le choix du leader, le choix du chef, un chef unique, un leader unique. Ça se fait au sein de l’organisation. Je pense qu’au sein d’une équipe gouvernementale il y a un premier ministre, ce qui veut dire ce que ça veut dire c’est le premier des ministres. Il est chef du gouvernement et un chef c’est celui qui commande, c’est celui qui dirige, c’est celui qui donne la ligne. C’est comme dans l’armée. L’obéissance étant la force principale des armées, il importe que tout supérieur l’obtienne de ses subordonnés ….vous connaissez le discours. Je pense que dans une équipe gouvernementale c’est la même chose. C’est d’autant plus exigible actuellement que la situation des Etats dits démocratiques est une situation très difficile. On le voit en France, on le voit ailleurs et on voit que la France est impliquée dans des conflits à l’extérieur que ce soit du côté du Caucase avec le problème de l’Ukraine, que ce soit en Afrique avec la République centrafricaine et le Mali, que ce soit du côté de la Syrie. On voit qu’il y a une préoccupation internationale, plus une situation économique et sociale très délicate et il faut éviter sous prétexte de rajouter de la démocratie à la démocratie, de donner trop d’armes à ceux qui veulent justement s’opposer à la démocratie.

Quelles peuvent être à votre avis les différentes implications de la démission du gouvernement Valls ?

C’est difficile à dire. Parce qu’il faut resserrer les rangs. Est- ce que le parti socialiste a cette culture pour resserrer les rangs ? Est- ce que le parti socialiste a cette ambition d’intransigeance, de comportement carré ? C’est délicat dans une société qui est une société de communication, donc il faut nourrir ces tuyaux dans lesquels on diffuse l’information. Et on ne nourrit ces tuyaux qu’avec justement ce genre de problématique. Et pour ce genre de problématique il est évident que les hommes politiques eux aussi ont tendance à jouer ce jeu de la communication. Même quand ce n’est plus de leur rôle parce que c’est le rôle du Premier ministre, parce que c’est le rôle du Président de la République. Et il faut éviter dans cette affaire qu’il y ait disparition de l’homme politique sous prétexte qu’il perd sa crédibilité et qu’il est dans un discours permanent. Il est évident qu’on se pose la question actuellement de savoir quand les hommes politiques travaillent dès lors qu’ils sont constamment un sujet médiatique. Si on ne laisse pas les hommes politiques travailler, si on ne laisse pas les hommes politiques réfléchir, on se demande qui va occuper le terrain. Est- ce que ce seront les hommes d’affaires, est- ce que ce seront les commerçants, est- ce que ce sera cette nébuleuse entre le monde politique et le monde des affaires qui va prendre le pourvoir ? On peut le craindre quand on voit certaines évolutions notamment dans les pays émergents où justement ce sont ces nébuleuses politico affairistes qui s’inscrivent comme l’organe de direction des pays.

Après l’élection de François Hollande en 2012 il y a eu un premier épisode en 2013 avec la ministre Delphine Batho, c’était sous le Premier ministre Jean Marc Ayrault ; cette année ce sont deux autres ministres de son parti qui entrent pratiquement en rébellion. Est- ce que cela ne pose pas finalement un problème de gouvernance à la socialiste ?

Ça pose un problème de responsabilité du parti socialiste surtout. Parce que c’est le parti socialiste qui a désigné François Hollande comme son candidat, mais finalement on s’aperçoit qu’il n’y a pas de discipline au sein du parti. Et que ce parti socialiste dans ses alliances aussi bien avec le front de gauche de plus en plus difficiles d’ailleurs, avec les écologistes de plus en plus difficiles, avec une certaine partie de la société civile de plus en plus difficiles également ; eh bien le parti socialiste ne joue pas le rôle qui est le sien, c’est-à-dire le rôle de colonne vertébrale de ce gouvernement. On a un parti socialiste qui est complètement dilué, qui est complètement anesthésié, qui est incontrôlable et qui n’est pas une force de proposition et surtout pas une force de soutien du gouvernement. Et ça c’est le drame, on ne peut pas être leader d’un parti et accepter que les cadres de ce parti soient en opposition avec la ligne directrice. C’est ce qu’on appelait à une certaine époque le centralisme démocratique. Ça reste encore la règle selon moi, c’est-à-dire qu’à partir du moment où un parti a pris une décision, eh bien cette décision s’applique à tous ses militants. Le seul problème c’est que nous n’avons plus affaire maintenant à des militants politiques, nous avons affaire à des opportunistes politiques. Ce qu’ils visent c’est simplement d’être Calife à la place du Calife.

Avec tous ces remous, François Hollande pourra- t- il achever son mandat en toute quiétude ?

C’est la grande question qui se pose parce que c’est une question constitutionnelle. François Hollande a été élu démocratiquement au suffrage universel par la population française, les électeurs français pour une période de cinq (05) ans. Est- ce qu’on peut le pousser à donner sa démission ? Est- ce qu’on peut le pousser à une faute qui ferait qu’il serait obligé de s’en aller ou à une sorte de dépression non pas nerveuse mais politique qui ferait qu’il ne peut plus assumer sa tâche ? ça voudra dire que justement cette démocratie française sera morte de trop de démocratie parce qu’on aura laissé faire, sous prétexte de démocratie, des forces qui sont entrain d’instrumentaliser un certain nombre de rapports de forces dans une perspective dont on ne sait pas quelle est exactement la finalité si ce n’est que de créer plus de chaos qu’il n’y en a actuellement en France.

L’arrivée des socialistes avait pourtant suscité une certaine euphorie et certains n’avaient pas hésité à parler de retour triomphal près de 20 ans après l’autre socialiste : François Mitterrand. La désillusion ?

François Hollande n’est pas un socialiste à la François Mitterrand qui n’était pas lui- même un socialiste authentique, qui était un opportuniste politique qui avait choisi le parti socialiste parce que c’était l’outil de la conquête du pouvoir. François Hollande a été plutôt un Président élu non pas en tant que socialiste mais en tant qu’ « anti-sarkozyste » et c’est le problème finalement. C’est le problème de cette « pipolisation » de la vie politique, de cette médiatisation systématique des responsables politiques, et du même coup la dimension strictement politique de leur engagement et de leur action militante disparaît. Ce serait un drame pour la démocratie française d’être dans l’acceptation qu’un président élu au suffrage universel soit renversé. Et renversé par qui et par quoi ? Par une sorte de nébuleuse affairo-politique ? Par le monde médiatique ? Par une opinion publique dont on ne sait pas qui elle représente, qui elle est et dont on ne sait pas quels sont véritablement les vecteurs ? Et là ce sera particulièrement inquiétant que l’on se retrouve dans ce vide politique et dans ce vide constitutionnel parce qu’il n’est pas envisagé par la Constitution de la cinquième république que le Président soit renversé si ce n’est par une révolution. Sauf que les révolutions jusqu’à présent ne sont plus à l’ordre du jour et que l’on se pose la question de savoir par quoi on remplacera l’existant actuellement. Un certain nombre de responsables politiques français ont des idées puisque Mélenchon (ancien ministre et ancien camarade socialiste de François Hollande, ndlr) vient justement de quitter le front de gauche pour mener une bataille pour la Sixième République et ça veut bien dire ce que ça veut dire. Mais est- ce que c’est le bon choix ? Est- ce qu’il faut détruire pour reconstruire ? C’est toute la question.

Hollande élu par « anti-sarkozysme » mais son action et celle des socialistes en général ne vont- elles pas militer pour un retour de son Prédécesseur Nicolas Sarkozy ?

Non, je pense qu’il y a un rejet total de la part des français de ce qu’a pu représenter Sarkozy et de ce qu’il représente encore. Le problème c’est que non seulement la droite est devenue détestable, mais la gauche est devenue détestable également. Que reste t- il finalement ? Une extrême gauche qui n’a pas de visibilité ou une extrême droite populiste qui elle a de la visibilité. Le problème en France c’est que, si j’ose dire mais c’est une remarque très marginale, c’est qu’il y aura un moment où ils n’auront plus pour choix que l’extrême droite. Parce que nous n’aurons pas le choix d’une dérive religieuse quelle qu’elle soit (…) Ma crainte c’est justement ce grand vide politique qui est entrain de s’organiser. Qui a été organisé déjà par Jacques Chirac, qui a été organisé par Nicolas Sarkozy, qui a été organisé par François Hollande et qui est organisé également par les opposants à ces trois hommes. Il y a la responsabilité non seulement de ceux qui sont au pouvoir, mais aussi de ceux qui sont de l’opposition. Et il faut avoir une prise de conscience que dans ce domaine, il faut savoir raison garder et savoir ce que l’on veut. Parce que justement il y a une interactivité entre les différents Etats dans le monde et que la situation mondiale est une situation excessivement tendue actuellement. Et on ne sait pas où on va ni comment on peut y aller. Alors essayons de modérer un peu notre façon d’avancer.

A quoi vous pensez quand vous parlez de dérive religieuse ?

Je pense à tout ce qui se passe actuellement dans un certain nombre de pays. Un islamisme radical, les Etats islamiques, les Califats, la situation dramatique que vit le Nigéria, la situation difficile que continue de connaître le Mali, le drame qui est celui de la Libye actuellement, je ne parle même pas du Caucase, je ne parle pas de la Syrie, je ne parle pas des discours qui sont tenus en Ukraine où on dénonce les fascistes d’un côté et les rebelles de l’autre,…c’est une situation qui…quand on n’a plus recours à la politique on est obligé de recourir à Dieu. Et quand on recourt à Dieu, on ne sait pas exactement qui sont les représentants de Dieu sur terre à ce niveau- là et ça peut permettre effectivement toutes les manipulations parce qu’on s’aperçoit que finalement la crédibilité de l’action humaine au niveau des hommes est en péril. Et que là, eh bien, on est obligé de croire en quelque chose d’autre.

A vous entendre la situation politique française ne connaîtra pas de stabilité dans le court et même le moyen terme…

Selon moi la situation est vraiment difficile. Parce que François Hollande est un homme d’une autre génération. C’est quelque peu un homme à l’ancienne. On dit toujours qu’il est l’homme de la synthèse parce que c’était le mode de fonctionnement du parti socialiste dont il a été le secrétaire général, donc il cherche à synthétiser les différents points de vue des uns et des autres. Je pense qu’aujourd’hui il faut des hommes qui tranchent, qui prennent des décisions et qui vont au bout de leurs décisions. Je pense qu’il a ce courage politique d’aller au bout de ses décisions mais je ne suis pas sûr qu’il ait les hommes pour y aller. Et c’est ça le gros problème.

Propos recueillis par Samuel Somda

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Vos commentaires

  • Le 26 août 2014 à 17:55, par Tampoubila En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    Je ne suis pas entièrement d’accord avec votre analyse. Hollande ne méritait pas la présidence française surtout au moment ou il la prenait (crise économique). Après lui ça sera l’extrême droit avec le front national qui arriveront au pouvoir et ensuite les gens reviendront tardivement à la raison car c’est SARKOZY seul qui était maître de la situation actuelle de la France.
    La France souffre d’un système qui est en déclin. Aujourd’hui, seul l’économique peut diriger. On s’en fou des théories alors les dirigeants français se croient toujours au XVème siècle.
    Vous passiez le temps à discuter de tout et de rien pendant que le tissus économique est en train de sombrer. La France est le seul pays aujourd’hui qui parle toujours d’imposer sa culture. Les autres sont arrivés à comprendre qu’on ne peut jamais évoluer si sa culture n’accepte pas les changements en prenant en compte les autres.
    Aujourd’hui dans les pays francophones, beaucoup de jeunes préfère aller étudier aux USA ou Angleterre que d’aller en France car le français ne sert que dans la politique.
    Dans les rues de Ouaga aujourd’hui tu peux compter 30 véhicules sans une seule marque française. La BRAKINA et CFAO que la France nous a imposer ne tiendront pas de 5 ans devant l’envahissement des boissons hollandais et les véhicules japonais et chinois.

  • Le 26 août 2014 à 18:10, par RÉSISTANCE En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    Plus que Hollande, c’est mr Bejot qui est d’une autre époque, où l’on marchait au pas et à la baïonnette : le clin d’oeil honteux à Blaise est de dire que trop de démocratie tue la démocratie ! Mais la démocratie ne peut pas tuer la démocratie là où il n’y a pas (assez) de démocratie comme au Burkina de Blaise Compaoré. Bejot a tout faux : c’est justement parce qu’on a reproché à Hollande d’être trop mou et sans autorité avec ses ministres qu’il s’est montré intransigeant, non sans les avoir prévenus ! Et si Bejot ose affirmer au Burkina que les ministres qui se sont démarqués de Hollande/Valls ne sont pas des démocrates, le voilà qui conviendrait bien dans un gouvernement de Pétain ou de Staline, ou de Blaise à degré moindre. C’est pas la démocratie qu’il faut accuser, c’est l’Europe qui déstabilise les Européens, états et citoyens, elle leur coûte trop cher, qu’ils soient pro ou anti-Europe !

  • Le 26 août 2014 à 19:29, par Passeck En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    Bejot répond aux questions avec des faux-fuyants. Le problème de la France est loin d’être un excès de démocratie, et nulle part dans le monde, l’excès de domocrtaie n’a tué la démocratie. En déhors du fait qu’il soit contextuel/conjoncturel (partout en europe, beaucoup de dirigeants ont été confronté à des choix cornéens pas forcement en adéquation ace leur ligne, leur vision, crise économique oblige), le problème de la france est surtout structurel.
    Il s’agit bien évidemment d’un défaut de charisme, de leadership de ses hommes politiques de droite comme de gauche.
    On n’a plus cette race de politicien à la Miterrand, à la Chirac, pour ne citer que les derniers, capable de mettre tout le monde d’accord sur leurs convictions, sur leurs visions, sur leurs choix. Qui de l’extérieur de la France sont très respectés, pour ne pas dire craints pour l’immensité/trajectoire de leur carrière, pour la tenacité de leurs propos, pour leur exemplarité/engagement politique.
    Ne sommes-nous pas en face d’ une race de politiciens comme le dit Bejot, à la limite d’opportunistes ? Ce sont des gens qui a à moment donné de leur jeune carrière, par des calculs politiques, on abandonné leur mentor politique en cours de route pour d’autres. Preuve, qu’ils n’avaient pas de conviction. Et pour ne rien arranger, la droite qui présente quelques têtes pleines s’est laissé dérouté par cette espèce qu’on appelle Sarkozy, qui n’a travaillé que pour se rendre indispensable. Avez-vous imaginez un président sans femme à la maison Blanche, un président qui renouvelle ses compagnes à sa guise ? Certes, il ne faut pas confondre la vie privé d’un homme à sa dimenesion professionnele,. Mais l’une, n’est -elle pas le levain de l’autre ?

  • Le 26 août 2014 à 20:02 En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    @Tampoubila,en attendant,le PIB de la France est 2 fois plus que le PIB des 54 pays de l’Afrique.Alors tu peux aller étudier sur la planète Mars,c’est pas demain que le budget de ton pauvre pays arrivera au niveau de ma petite ville.Alors pauvre frustré,la France n’a plus rien à construire.Il y a tellement d’écoles que nous sommes obligés de fermer d’autres,c’est la même chose que les hôpitaux où même ceux qui vous gouvernent viennent se faire soigner sans oublier ces pauvres Africains rentrés illégalement sur notre territoire.Autre point,les moindres recoins sont goudronnés,éclairés avec téléphone et internet haut débit partout.Les chômeurs même couchés à ne rien faire ont droit à au moins 250 000FCFA par mois,ce qui attire bon nombre d’Africains malheureux.La liste des acquis sociaux français est longue à énumérer ici,alors allez aux USA dans les Bronx parceque c’est pas à la France d’accueillir toute la misère africaine.

  • Le 27 août 2014 à 01:18, par Rimeminga En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    Ce monsieur est vraiment un drôle de journaliste qui pense toujours que nous somme aux temps très anciens ou le grand blanc pour dire au noir "bête" lui dit moins intelligent. Si la France aujourd’hui veut un homme fort ou des hommes forts pour accompagner Hollande, nous on n’a pas besoin au Burkina, notre "Blaise COMPAORE" homme supra fort n’a qu’à partir car nous Burkinabé nous aspirons à des institutions fortes et pour paraphraser ce grand Homme d’Etat qui disait que des "institutions fortes de sorte que le diable même s’il venait à s’emparer du pouvoir, ne puisse changer les choses à sa guise". C’est bien fait pour la France et son Président qui a mis la corde de l’ UE au cou et ne cherche même plus à réfléchir avant d’engager la France dans des aventures bizarres. Une France à la solde de "M. aux grandes oreilles= et sa pouffiasse de Merkel", la victoire du Gle DEGAULLE n’a rien servi à ce dernier.

  • Le 27 août 2014 à 13:52, par ologbana En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    Hollande, Jean-Pierre Béjot et l’ensemble des français n’ont rien vu encore. Ils ont tellement la mémoire courte qu’ils en arrive à oublier ce que le Président Chirac leur rappelait. Qu’ils sachent que n’eut été les comptes des opérations (Nazisme monétaire) où sont logés 50% des avoirs des pays africains de la zone franc CFA, la France allait connaître un sort plus dramatique que la Grèce, le Portugal etc. Libérez les économies des pays africains de la zone FCFA et vous verrez la réalité de vos propres capacités dans cette Europe qui vous assez supportée.

  • Le 27 août 2014 à 14:21, par Zan En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    @20:02 (qui se défoule sur @Tampoubila) : vous êtes très émotif/ve, ce qui fait que le raisonnement vous quitte, vous laissant sous l’emprise de l’aveuglement passionné. Outre que votre assertion n’est pas prouvée (PIB français qui ferait le double des 54 pays africains), vous faites de la diversion en ne cherchant pas à comprendre pourquoi la France est tant scotchée à l’Afrique qui lui fournit tout, jusqu’aux migrants illégaux que les entreprises françaises utilisent illégalement, de sorte que le chômeur français puisse, selon vos termes, "même s’il dort, a au moins 250000 Fcfa". Les pays africains ont à peine 50 ans d’existence, n’ont jamais pillé quelqu’un sur 4 siècles. La France fait a fait et fait sa fortune sur quoi ? Demander l’audit de la colonisation, de la traite, de la France-Afrique, ... Aujourd’hui c’est l’argent des "dictateurs africains" qui vous finance. Si vous avez gros coeur, ne venez pas sur ce forum. Faites votre aveuglement dans votre logement de 9m2 que 250. 000 CFA suffisent à peine à payer. Si vous n’avez pas fait d’économie, demander à votre voisin du balcon, pour qu’il vous explique pourquoi les 250.000 CFA du chommeur français, en France, ne veulent rien dire par rapport aux 60.000 CFA que gagne chez lui le pauvre Africain.

  • Le 17 janvier 2018 à 08:01, par djay En réponse à : Jean-Pierre Béjot, directeur de « La Dépêche Diplomatique » : « la présidence de François Hollande pose un problème de responsabilité du parti socialiste »

    C’est marrant de lire cette interview de 2014 quand on regarde ce qui s’est passé l’an passé avec la victoire d’un nouveau parti : En Marche d’Emmanuel Macron. En 2014, le mouvement n’existait pas encore. Pas mal de bon sens dans cette analyse :)

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