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Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

Publié le vendredi 22 août 2014 à 13h52min

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Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

Monsieur le président,

Ainsi donc, vous êtes allé de chez OBAMA, après lui avoir asséné une trouvaille issue de votre officine cdpiste : « Il n’y a pas d’institutions fortes sans hommes forts ». Si cette assertion sortait de la bouche de quelque quidam, l’on n’aurait rien eu à dire mais que ce soit de celle du président de l’un des derniers pays du classement IDH adressée à son homologue qui dirige le pays le plus puissant du monde, il y a de quoi réfléchir.

Vous souvient- il ce propos tenu lors de la campagne présidentielle de 1992 : « si un homme désarmé tance du doigt son adversaire armé, ou il s’agit de parenté à plaisanterie ou alors de folie ». Monsieur Blaise COMPAORE, de quel lien vous prévalez- vous face à OBAMA pour lui faire ce pied de nez, si c’en est vraiment un ? Mais comme on le dit chez nous « c’est parce que le chien connait ses forces, qu’il avale les noix du balanitès. ».

Notre propos n’est pas de défendre OBAMA (en-avons- nous d’ailleurs la force ?) mais plutôt d’essayer de décortiquer en tant que burkinabè, conscient que les valeurs démocratiques sont universelles, les propos que vous, en tant que président sortant, vous nous adressez de façon sibylline.

En prenant le contre poids de la pensée de Barack OBAMA relative à un des piliers de la bonne gouvernance, avez- vous mesuré les conséquences sociopolitiques et économiques de cette défiance ? Si vous aviez besoin de ragaillardir le zèle de vos affidés, le pari est gagné car à coups de billets et d’intimidations, vous avez été accueilli par vos « partisans »à la mesure de votre dérapage verbal ; mais pour le peuple qui a cru aux valeurs démocratiques prônées depuis des décennies, c’est la désillusion face à un homme qui montre la dernière facette de sa personnalité : un dictateur qui a rusé avec son peuple durant 28 ans.

Monsieur le président,

Permettez- moi de vous dire que je n’approuve pas votre propension maintes fois affirmées, d’évoquer les problèmes domestiques du Burkina, dans les medias notamment occidentaux. Accordez- vous si peu de crédit à la « TéNéBreuse » et ses confrères locaux ? Si vous vous adressez à nous de l’extérieur, nous de l’intérieur, ne pouvons qu’accorder peu d’importance à vos propos. Dans le monde entier, vous êtes sans doute le seul à le faire, en dehors de certains qui ont du recourir à ce procédé parce la situation la leur impose (exil, maladie, etc.). Et cette fois, vous avez choisi le jour de la commémoration de la proclamation de l’indépendance pour le faire ; est- cela une des facettes de vos convictions de démocrate ?

Monsieur le président,

Vous n’avez jamais été démocrate, vous vous en êtes autoproclamé. Aujourd’hui, le masque tombe. On ne devient pas démocrate, on nait démocrate.

Le dirigeant démocrate, c’est celui qui accorde un respect et déférence à son peuple de qui, il tire la source de son pouvoir. Plutôt que de dire les « gbè » à OBAMA, vous êtes allé « verser notre figure par terre ». Vous avez fait la preuve que vous nous avez toujours considéré comme des sujets et non des citoyens, que c’est par la terreur que vous avez maintenu le Burkina dans la stabilité et non la force des institutions. Vous êtes un « pangsoaba » au sens le moins vertueux du terme. Votre force s’explique t-elle :
-  par la présence de votre garde prétorienne (le RSP et autres aventuriers), prête à tout pour taire toutes les voix discordantes significatives ?
-  par plus 27 ans à coups de ruse et de violence politique ?
-  Par le musèlement de la justice qui vous sert aujourd’hui de marche pied afin d’apporter toute forme de légalisme aux violations flagrantes de la constitution et des droits humains ?
-  par les sommes immenses des caisses de l’Etat « à votre disposition » ou des opérateurs économiques qui vous sont redevables que vous utilisez pour acheter la conscience de certains manants et intellectuels pervertis ?
-  par votre capacité de jouer au sapeur pompier pyromane dans les pays voisins et d’inspirer la crainte au lieu de la courtoisie et d’un respect réels ?
-  par votre capacité à prendre des engagements vis-à-vis de votre peuple le matin et vous dédire le soir et puis « ya rien » ?
- 
Je pourrais aligner autant d’argument de la force négative que vous avez dégagée depuis 1987 mais, est ce vraiment la peine ? De toute façon, nul n’est éternel. Le temps passe et fera son effet sur votre chaise présidentielle. L’alternance se fera.

Monsieur le président,

-  Au Burkina, nous n’avons pas besoin d’un homme fort mais d’un grand homme au sens strict du terme. Pour nous, la grandeur d’un homme se traduit par : sa capacité à avoir une vision pour son pays et d’en tracer les sillons ;
-  Son respect de la parole donnée et des valeurs universelles de démocratie et de libertés pour lesquelles beaucoup de nos compatriotes sont morts ;
-  Son engagement à mettre les intérêts supérieurs du peuple au dessus de tout et surtout, avant le sien ;
-  Sa volonté de se soumettre quelles que soient les circonstances, aux textes fondamentaux de notre pays ;
-  Sa capacité à fédérer les diversités du pays afin d’en extraire une quintessence salvatrice pour l’ensemble du pays ;
-  L’humanisme et le don de soi qui doivent animer ses actions ;
-  Son refus de la gestion clanique et familiale d’un Etat moderne ;
-  Sa contribution désintéressée à la résolution des conflits de la sous région ;
- 
N’KRUMAH, KENYATTA, MANDELA, KONARE, DIOUF sont de la catégorie des grands hommes ; ils sont des symboles de ceux que l’Afrique a de meilleurs comme hommes politiques ;

KADDAFI (en fait, pouvons- nous savoir pourquoi les écriteaux sont entrain d’être arrachés sur l’avenue portant son nom ?), MOBUTU, EYADEMA, BEN ALI, MOUBARAK ont été des hommes forts ; on sait ce qui est advenu d’eux ; ils ont même été ou sont entrain d’être chassés de la mémoire de leur peuple.

Monsieur le président COMPAORE, il vous reste à faire votre choix : être un grand homme ou un homme fort ?

Nul ne conteste votre contribution au développement du pays même si dans la gorge de chacun, demeure l’arête difficilement « avalable », de l’atteinte aux droits de l’Homme (meurtres, assassinats, enlèvements etc.) dont vos proches ont été les exécutants. En 27 ans de pouvoir (vous êtes le 6e président en 54 ans d’indépendance et vous seul, totalisez 27 soit plus de la moitié), vous avez ajouté la terre à la terre, souvent en y mélangeant du sang pour vous y maintenir. Aujourd’hui, nous voulons passer à une autre étape.

Monsieur le président,

L’actualité engendre des hommes forts mais l’histoire crée de grands hommes. Vous êtes à la croisée des chemins : « that’s the question ». Vous avez « donné » des leçons de démocratie aux autres, il est temps d’en recevoir. Peut-être (je dis bien peut-être) votre force vous permettra de régner sur les cadavres de vos compatriotes sous la forme de « lenga » ou de pouvoir à vie, mais vous serez alors perçu comme le plus grand dictateur que le pays ait connu car, si votre conviction est faite que vous y irez à l’encontre de la constitution, donc du consensus populaire, il est évident que le peuple (et non ces indigents politiques qui vous entourent) saura vous donner une réponse à la mesure de sa force. Oui, le peuple est fort mais pas l’homme, encore moins un chef d’Etat d’une société moderne.

Pour terminer, vous auriez remarqué que le terme homme fort ne s’applique jamais au pays véritablement démocratiques mais au pays africains (chantres de la démocratie bananière). Ainsi, vous n’entendrez jamais parlé de l’homme fort des USA, de la France ou de l’Allemagne mais dans le cadre de l’Afrique, comme pour lui donner toute sa connotation inique, cynique et ironique, on l’affuble à nos gouvernants (homme fort du Burkina, du Congo, du Togo…).

Monsieur le président,

Ceci n’est que la voix d’un homme faible qui pense se faire entendre par un homme qui se proclame fort. Puisse le seigneur vous inspirer dans votre pensée, pour le bien du Burkina.

Rakiss NIBOUIDA

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Vos commentaires

  • Le 22 août 2014 à 14:17, par MÉLINE En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Sauf votre respect, arretez avec ça. Je ne suis pas cdpiste mais j’ai été ravie de la replique du président à Obama. Le burkina est souverain et n’a pas besoin que les autres nous donnent des lessons. C’est avec leurs lessons que la Libye, l’Irak et pleins d’autres pays sont dans le feu et la merde depuis des années. Ce qui marchent chez eux, ne marche pas necessairement chez tout monde.
    Alors arretez pour vous là.

  • Le 22 août 2014 à 14:26, par Nabiiga En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Wallahi, tu as tout dit. N’est-ce pas les anglais disent : a word to the wise is enough, un seul mot pour un sage suffit très largement. Non, Blaise, il est de temps de partir. Ni toi, ni ton frère sera notre président. Nous savons que tout ce que tu cherches est de trouver quelqu’un qui va te garantir la paix (autrement dit, qui ne va pas te poursuivre) apès avoir quitté le pouvoir mais comment, toi aussi, peux-tu imaginer qu’il y ait pas de poursuites compte tenu tout ce que tu as fait pendant ces 27 ans. Quitte le pouvoir, oui !

  • Le 23 août 2014 à 11:26, par relwind En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    merci frère

  • Le 23 août 2014 à 12:04, par SIDNOOMA En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    belle analyse mon frère ! l’homme a deux options : quitter ou se faire deposer

  • Le 23 août 2014 à 13:19 En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    GBAGBO se prenait pour ’homme fort’. On sait où il est aujourd’hui. Mobutu se prenait pour ’homme fort’, on sait comment il a fini. Bokassa, Kaddafi, etc......aussi.

  • Le 23 août 2014 à 15:07, par yeleen En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    merci pou la lettre mais on en avait vraiment pas besoin,Blaise est te demeure le choix du peuple et nul ne peut rien contre ça !!!!!

  • Le 23 août 2014 à 15:23, par sarfalao city boy En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    TRES BIEN DIT MON FRERE.. UNE PARTIE QUI ME FAIT TOUJOURS RIRE "vous avez été accueilli par vos « partisans »à la mesure de votre dérapage verbal "
    VOUS ETES FORT MAIS JE DIT PAS QUE VOUS ETES "UN HOMME FORT"

  • Le 23 août 2014 à 15:49, par Dorcas En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Soyez plus logique et polie dans vos articles,vous êtes mal placer pour
    répondre au propos du président du Faso svp !!Si Barack est votre Dieu,
    tant pis pour vous,et d’ailleurs comment avez vous réfléchi pour nous
    balancer ce brouillon sur le net ?Cela traduit une grande lâcheté de votre

  • Le 23 août 2014 à 15:49, par douleur intense En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    L’actualité engendre un homme fort comme le président compaoré et l’histoire confirmera sans doute cela en faisant de lui un grand homme . Vous êtes sur le droit chemin prési et nous seront derrière vous en temps et pour toujours . Vous avez « donné » des leçons de démocratie à Barrack, il est temps que l’opposition en reçoive maintenant !!!!

  • Le 23 août 2014 à 15:57, par Vodka En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Tu es trop stupide toi !!! Laisse le président tranquille,nous voulons
    des présidents comme Blaise en Afrique !!!donc il faut arrêter de
    distraire les gens avec ton article très nul.

  • Le 23 août 2014 à 16:12, par avion dans sac En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    si ta rien a dire il faut laisser nos oreilles tranquilles mon cher anonyme,car je pense que tu n’a jamais été a l’école et même si tu a été je sais que tu a passer ton temps a accompagner les autres donc il faut vraiment fait très attention a tes propos sales type.

  • Le 23 août 2014 à 16:12, par Le clairevoyan En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Je suis surpris que certaines personnes de notre planète réagissent
    toujours de la sorte.Soyez un peu intelligent les gas !!Le président
    du Faso est un homme fort et il restera toujours fort !!!
    A bas les aigris,article très pauvre,rien que du verbiage !!

  • Le 23 août 2014 à 16:54 En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Les hommes forts, c’est pour les pays africains. C’est la que les presidents peuvent faire disparaitre les citoyens qui sont leurs sujets dans des camps de concentration modernes, pardon, dans des conseils de la Mesentente et ya rien.Sankara, Guillaume Sessouma, Lingani, Dabo Boukari, David Ouedraogo, Norbert Zongo et ses trois compagnons. Je cite tout ce beau monde parce que meme s’ ils ne sont pas tous tombes au Conseil, leur sort a ete decide au conseil et l’ armada a quitte le conseil p[our aller les nettoyer de la face du monde. Des gens qui ne peuvent meme pas creer une mouche mais qui peuvent massacrer des centaines de personnes, il faut etre un Homme Fort pour le faire. La question, Nibouida, est-ce qu’ on a besoin de ce genre d’ homme fort ? Une meilleure question : Est-ce qu’ on a besoin d’ un tel homme meme parmi les hommes ? Car il est clair que n’ est pas homme tous ceux qui marchent comme un homme, parlent comme un homme, respirent comme un homme. Il y a beaucoup de monstres humanoides. CQFD.

  • Le 23 août 2014 à 17:08, par Ouédraogo Ahmed de Ahmadé En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Fort même où ça ? En comment ? Pour tuer tes citoyens ? Tu as ceinture noire de judo ? Tu as ceinture noir de karaté ? Tu peux résister 30 secondes devant Yoyo ? Ta force- l`à c’est où ? les fusils ? Tu as déjà même achété un seul boug dandouille si c’est pas les armes du peuples ? Si tu ne peux pas être fort sans les armes du peuple, où est ta force ? On t’ a même pas dit qu’ on voulait des hommes forts, c’est-à- dire, des hommes qui tuent les autres et les font peur. C’est ça la force ? Apreès avoir verrouillé l’ article 37 qui est l’ article de Blaise pour le moment,. On va s’ asseoir pour bien dèfinir même ce que Homme fort veut dire ou est-ce qu’ on veut un homme fort dans notre communauté. Si c’est non, la question est déjà résolue. Un homme fort, c’ est un homme qui est fort pour faire des coups d’ état et qui tue ceux qu’ il a réussi à dominer. Sans pitié. Un homme fort, c’est un homme qui peut tuer son ami d’ enfance et désherber les autres autour de lui et ya rien. Un homme fort, c’est celui qui aura réussi à faire pleurer le maximum de ses concitoyens. Un homme fort, c’ est quantitatif. Qualitatif, -là, c’est pour les hommes faibles, donc les hommes – femmes.

    Ouédraogo Ahmed de Ahmadé, Secteur 3, Ouahigouya

  • Le 23 août 2014 à 17:10, par Nisal Pa Zoeta Wendnaam En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    L’ Homme Fort, c’ est l’ homme qui peut boire asside. Donc, ya pas l’ homme fort ici chez nous. Ya pas l’ Homme fort partout. Faut pas on va se blaguer tuer. L’ Homme peur pas Dieu. C’est pourquoi Ebola aussi vient.

  • Le 23 août 2014 à 17:20, par Sembène Smany- Le Burkinabè En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Blaise Compaoré est un chef mercenaire. Il sait comment il a eu son pouvoir. Donc il gère ça comme il le veut et si vous êtes forts, faux faire comme lui. Lui, c’est pas les urnes qui l’ ont amené là où il est. Pourquoi vous croyez que c’est votre décotrimatie ou bien c’est quoi encore qui va le faire partir. Le pouvoir se trouve au bout du fusil. C’est ça l’ homme fort. Faut pas vous flatter, deh. Même devant son plus que frère, il n’a pas eu des problèmes de choisir. Après ça, il est devenu champion de tous les poids lourds de l’ action. Vraiment, les burkinabè même ne comprennent pas vite , quoi. Donc, parce que les blancs ont dit démocratie, vous aussi vous oubliez tout à coup qui est qui quoi ? Est-ce que même si tous les moutons se suivent, ils ont le même prix. Le chef de gang peut être gentil mais il ne peut pas partager le pouvoir comme ça. Le pouvoir, c’est comme la femme. On ne partage jamais le pouvoir. Sauf certains cochons sous la 4eme république qui disent à leur femme d’ être gentilles avec tel ministre ou tel boss. O Pleure mon pays, mon beau peuple. Il touche le fond

    Sembène Smany- Le Burkinabè

  • Le 23 août 2014 à 17:26, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Merci Mr NIBOUIDA. C’est très propre votre article. Il est prévenu. La constitution n’est pas un jeu de scrabble où on modifie ou supprime les mots à notre guise. Si on s’entête à faire un referendum nous allons imposer une farouche résistance . C’est une démonstration de force avec cette marche-meeting. A Ouagadougou plus proche de Kosyam la rue change la loi(sénat, non à la révision de l’A37) par contre à Paris ou à Washington la rue ne change pas la loi. C’est formidable. NOUS DÉFENDRONS L’A37 A TOUT PRIX. Nous anti-referendum nous sommes très sereins car la démocratie gagnera à coup sûr en 2015 dans ce pays que nous aimons de tout cœur.QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA. AMEN

    PAIX ET JOIE A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    NON AU SÉNAT.
    NON A LA RÉVISION DE l’A37
    NON AU REFERENDUM
    NON AU POUVOIR A VIE D’UN PRÉSIDENT
    NON A LA PATRIMONIALISATION DU POUVOIR
    VIVE LE PEUPLE BURKINABÉ
    VIVE LA DÉMOCRATIE A 2 MANDATS
    VIVE L’ALTERNANCE 2015

    ACHILLE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Partisan inconditionnel de l’alternance

  • Le 23 août 2014 à 17:27, par bogandjoa En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Rien a dire. Si le President Fort pouvait lire cette lettre

  • Le 23 août 2014 à 17:29, par Youl Tialkiti En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Mais mais mais, Rakiss n’ a pas compris. Pourquoi le President va donner sa sacre parole a la Tenebreuse ? Toi meme tu as dit la teneberuse, non ? Il faut bien qu’ il donne de la visibilite a ses propos a partir de l’ etranger. Le president est plein de sagesse et il est ecoute. Ne soyez pas egoiste. Le blaisot n’ appartient plus au Burkina lui seul parce qu’ il est plein de sagesse. Mais les burkinabe sont egoistes et bougnouls. Ils meritent tous ce qui les arrivent. Pourquoi tu veux qu’ on te respecte si toi- meme tu te respecte pas ? Le blaisot est bon. Laissez- le la ou il est. C’est apres sa mort que vous aller le regretter.Pourquoi vous meme vous voulez changer pour avoir un nouveau president qui va recommencer a nous voler et a piller nos terres avec ses nouveaux amis ? Et aussi a tuer ses nouveaux opposants plus nombreux meme parce que il y aura les nouveaux opposants plus les anciens qui n’ ont pas eu encore a tremper leur membre dans la soupe avec leurs babines sales de meurt- la - faim- la. La ou je suis d’ accord solment avec Rakiss, c’est quand ilsparlent des indigents politiques auoutr du president. Moi j’ ajoute simplement que ce sont des indigents humains, des idees d’ hommes qui sont dans la phase vegetative. Ils ne vivemnt plus, ils sont dans les limbes. Les hommes sont mlaheureux.Si vous etes malins, il faut garder le mal que vous connaissez. Gare a vous si vous courer vers un nouveau mal.

  • Le 23 août 2014 à 17:50, par Yameogo En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Comme vous avez raison, mon cher Observateur. Je ne comprends pas que nous ayons mis tout ce temps pour nous rendre compte de cette escroquerie dictatoriale sous des couverts politiques. "Si jamais", avait menacé le président aux premières présidentielles. Et tout le monde s’est tu. Pire, il a été interdit par la commission électorale de faire cas du passé (du 15 octobre 1987) au cours de la campagne électorale. Je suis extrêmement heureux de ce sursaut salvateur. Le président doit partir, mais doit assumer son passé.

  • Le 23 août 2014 à 18:23, par objectif En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    très beau commentaire. Je souhaite que le président puisse vraiment lire ce message et je rende compte de la gravité de son option à modifier l’article 37

  • Le 23 août 2014 à 20:06, par Karissa En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Des Hommes forts, il y en a au Burkina. Ce sont ces vieillards imbus de sagesse et de dignité, qui, devant le délire des zélateurs du pouvoir, gardent un silence, que ne peuvent comprendre les insensés. Ce sont ces femmes, sorties du confort familial au chant du cop et qui, entre champs et routes, font vivre des familles, loin des regards officiels. Ce sont ces pères de familles qui, à chaque réveil, font l’impossible calcul du repas du jour. Ce sont ces familles éplorées par la boulimie du pouvoir ou la peur de le quitter d’un imposteur et qui n’ont jamais marchandé leur douleur ni appelé à la vengeance. Ce sont ces milliers de jeunes vendeurs ambulants aux ventres plats et à la marchandise fidèle, champions olympiques virtuels et ferment d’un breuvage national toxique. Ce sont tous ces exclus du système, dont la patience et la tolérance, à tout moment, peut se muer en vague déferlante.
    D’où nous vient-il que le Burkina qui fit notre fierté soit tombé si bas au point de confondre république et royaume ?

  • Le 23 août 2014 à 20:25 En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Vous les soit disant intellectuels qui ecrivez beaucoup beaucoup-la, moi je vous dit. Blaise est ne homme fort depuis. I s’ apelait Ravaillac au colege moderne de Ouagadougou. Ravaillac est un personnage fort mais ce qui sont faibles disent qu’ il est violent. Si on est fort, on peut etre violent mais si on est faible on a pas la force pour etre violent. Donc Blaise est fort. Pour etre fort, il faut nuire de temps en temps sinon comment on va sentir ta force ?
    Polidendeleh & DolidenDeleh

  • Le 23 août 2014 à 20:41 En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Mr. Le President, l’ actualite engendre des hommes forts, l’ histoire( le permanent, l’essentiel, le substanciel), des grands hommes, des immortels. Ceux dont le nom resiste a l’ usure du temps, comme ces prophetes qui ne peuvent se permettre de mourir de mort naturelle. Un parmi eux s’ appelle Thomas Sankara dont une miserable grenade felonne a reduit le corps en mille morceaux et ce faisant a immortalise les idees. Lui, il a eu de la chance. Il n’ a pas eu de cheveux blancs mais il est entre dans le pantheon de l’ histoire. N’ entre dans l’ histoire qui ne peut se detacher de ses biens terrestres et fausses glorioles. Comme Mobutu Waza Banga, l’ homme qui volait de victoire en victoire, comme un leopard. Faites vos choix. Voulez - vous vivre dans l’ evenement oui dans l’ histoire. Certains n’ auront pas tellement une marge de manoeuvre car ceux qui sont nes avec une ame en boue n’ auront pas subitement une ame de bronze, encore moins d’ or.

    Derrida Deux

  • Le 23 août 2014 à 20:42 En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Blaise Compaoré, en toute honneté, vous êtes au bout de votre règne. Vous ne pourrez plus jamais être respecté comme président même si vous reunissez la plus puissante armada du monde. Votre peuple n’ a plus peur de vous. Je m’ en rends compte de jour en jour. Les gens n’ ont même plus peur de se faire reconnaître car avec les NTICs il est très facile de se faire reconnaitre malgre l’ anonymayt. C’est donc un signe des temps. Le vieillard qui veut mangwer avec les enfants jusqu’ à racler le fond de marmite avec les enfants, ce vieillard- la ne sera pas appelé Grand- père. Il est donc un Grand- Per-Dent.
    Blaise, quittez les choses avant que les choses ne vous quittent. Sinon votre vie n’ aura plus aucun sens.

    Jean- Marie Vianey Fayama, Toronto, Canada

  • Le 24 août 2014 à 03:05, par Bouda En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Faites attention au propo du prési car sa folie risk d nu fair mourir d rires. Ce k nu avon a fair d cabri cé d le gardé bien dan l’ancla pour la fêt aprè 2015. Car il payera pr ts sès vols. Dieu bnise le Burkina ! La babylone du Faso s’en va en enfer pr l’éternité !

  • Le 24 août 2014 à 18:27, par Julien En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Bien dit mon frère, mais quand vous classez Kaddafi au même tire "d’homme fort" que Mobutu, Eyadema, etc., je trouve qu’il faut relativiser car Kaddafi avait une bonne vison pour son pays et pour l’Afrique tout entière ; il était un guide et non un président qui se dit "élu démocratiquement".

  • Le 25 août 2014 à 15:41, par laafi bala En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    ceux qui défendent le président Compaoré,trouver des arguments plus convaincants et sérieux si non ça commence à tourner au ridicule.Blaise à fait une grosse bavure en parlant d’hommes forts pour des institutions fortes en Afrique.Autre bavure quand il à dit qu’une marche n’a jamais changé une lois... Alors que depuis il à fait suspendre la procédure de mise en place du sénat toujours sans suite.A cause de toutes ces bavures,le CDP coule de jours en jours et l’opposition gagne du crédit.Vu le nombre des manifestants du 23 Aout à Ouaga,a comparer aux électeurs inscrit sur la liste électorale,on peut dire que l’alternance est déjà là et ce sera une grande victoire pour le Burkina Faso.

  • Le 25 août 2014 à 20:50, par kvaltein En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Cher Monsieur, la longue liste des commentaires me fait dire ceci du contenu de votre lettre ouverte : il est peut-être bon ou mauvais selon les bords politiques, mais il ne laisse aucun Burkinabè indifférent ; c’est cela votre mérite, et c’est la petite démocratie de ce pays qui vous donne cet espace de liberté d’expression. Pour ma part, je ne m’attarderai pas à des développements sur le concept d’’homme fort’, mais invite tout Burkinabè à œuvrer pour que soit préservée la paix dont on ne connaît la valeur que quand on l’a perdue.

  • Le 25 août 2014 à 22:09, par Gansore En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    Je suis un militant du CDP qui vous félicite pour cet écrit et pour votre clairvoyance. Un homme n’est jamais fort mais c’est Dieu qui est fort. L’homme n’est rien. Que Allah nous aide et qu’il nous aide d’avantage à ce que cette personne de Blaise COMPAORE quitte le pouvoir en 2015 en laissant le pays dans la pays. C’est cela l’essentiel !!!

  • Le 26 août 2014 à 18:01, par Rédemtion En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Président du Faso « L’homme fort »

    L’idée de la lettre n’est pas mal. mais le contenu est vide. Pourquoi ? Il pense le contraire de ce qu’il dit. sinon ton proverbe« si un homme désarmé tance du doigt son adversaire armé, ou il s’agit de parenté à plaisanterie ou alors de folie » en dit tout. Si toi "quidam" peut parler ainsi à son excellence BC, pourquoi BC ne peut pas parler plus que ce qu’il a dit à son collègue Obama. mais toi, est ce que BC est ton collègue ? qui est tu ? parent à plaisanterie ou le fou ? Prochainement, économiser votre lettre et garder la pour vous mm.

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