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Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

Publié le vendredi 15 août 2014 à 05h42min

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Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

A examiner de très près la crise des universités francophones en général et des universités burkinabè en particulier, on peut affirmer sans risque de se tromper que la mal-gouvernance est le facteur principal. L’actualité faisant le larron, nous pouvons soutenir avec le Président américain Barack Obama que l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes.

Les Burkinabè ont besoin d’institutions fortes parmi lesquelles des universités prestigieuses en raison même d’une recherche constante du label de qualité pour accomplir leurs nobles missions de formation de cadres supérieurs compétitifs à tout point de vue pour la nation. Et pour cela, tous les acteurs doivent y contribuer. A commencer par l’Etat. Il doit mettre en place des administrations universitaires qui reposent sur un fonctionnement rigoureux, débarrassé du laxisme, du volontarisme et du copinage. Il faut mettre les personnes compétentes à la place qu’il faut. Quand une administration est laxiste, ses différentes composantes, enseignants, ATOS et étudiants prennent des libertés par rapport à leurs devoirs. Dans un tel contexte les étudiants savent qu’ils constituent une force et que la situation générale de laxisme constitue pour eux le moment idéal pour récupérer le pouvoir abandonné par ses détenteurs.

Or, l’exercice du pouvoir étudiant est redoutable et redouté. L’on se rappelle qu’il y a seulement à peu près deux ans, les étudiants avaient violenté un enseignant. Le président de l’Université réagissant avait convoqué le conseil de discipline qui avait pris des sanctions à la hauteur de la faute commise. Les étudiants s’étaient débattus pour faire annuler la sanction, mais devant la fermeté de l’administration et le verdict de la justice qui fut sans appel, ils durent courber l’échine. Ils savaient que l’évolution de la situation leur offrirait l’occasion de prendre le pouvoir face à une administration généralement frileuse. 2014 semble être le moment opportun parce que le changement est en leur faveur. Mais la montée du pouvoir étudiant est inquiétante parce qu’elle est de plus en plus synonyme de violence.

D’abord verbale, cette violence est, au plan sémiologique, l’expression d’un profond mépris pour l’autorité à la fois de l’administration et de l’enseignant chargé de la formation des étudiants. Ces derniers rejettent le LMD qui est aussi « mal parti » que l’Afrique des années 1960. Le LMD, requiert que l’on enseigne autrement. Enseigner autrement veut dire communiquer avec les étudiants, échanger avec eux, et non pas simplement transmettre des connaissances. Dans l’enseignement, même envisagé de ce point de vue, l’essentiel du capital de connaissance est dans le cerveau de l’enseignant, acteur déterminant de cet échange, qui est la locomotive de cet échange dans la communication avec l’apprenant. En tant qu’autorité dépositaire du savoir, il a droit au respect de la part des étudiants. En tant que membre d’un corps social, le respect dû à son rang d’aîné s’impose dans le contexte même de la société africaine. A l’université de Koudougou, les étudiants n’ont cure de ce devoir de respect qui garantit le calme et la sérénité dans la formation et l’accomplissement des missions académiques.

Conscients de leur force conjoncturelle et de l’adhésion généralement complaisante d’une opinion publique favorable à leur cause, du fait des « conditions de vie déplorables », automatiquement brandies dans la rhétorique défensive de l’étudiant, une certaine catégorie d’étudiants peut pousser l’outrecuidance jusqu’aux invectives déshonorantes pour l’enseignant, son partenaire idéal dans la formation, sinon jusqu’aux injures les plus humiliantes, créant ainsi un climat de travail malsain.

En plein amphi, un enseignant chargé de dispenser le cours du droit constitutionnel en L2 de sciences économiques a été publiquement injurié par un étudiant soutenu par ses camarades qui n’éprouvent par la suite ni remords ni regrets d’avoir tenu des propos irrespectueux et irrévérencieux. Comme quoi, quand on a du pouvoir, il faut le « manger » et à sa façon. A l’Université de Koudougou, les étudiants « mangent leur pouvoir » en crachant sur leurs enseignants et sur le personnel ATOS devant une autorité administrative trop frileuse, et par conséquent impuissante. Elle ne veut pas de problèmes, donc elle regarde faire. Craignant une levée de boucliers, elle a peur d’agir par exemple dans le sens d’une sanction.

Après avoir injurié un enseignant à qui ils refusent de présenter des excuses, les étudiants recourent à la nouvelle méthode de violence expérimentée il n’y a pas longtemps : la prise d’otages. Le 15 juillet 2014, ils séquestrent les occupants du bâtiment abritant les UFR SEG et LSH de 11 heures à 17 heures, cassent le coffret de protection du compteur d’électricité et sautent le disjoncteur privant leurs otages d’électricité donc de lumière et d’air conditionnée, provoquant panique et désarroi dans les rangs des victimes. Les otages qui attendaient un secours libérateur de la part de l’autorité administrative, n’eurent droit qu’à de pénibles négociations dont le résultat n’a été qu’une paix en demi-teinte ! Pendant ce temps, hommes et femmes durent se soulager dans des toilettes en panne ou dans des récipients ramassés çà et là à l’intérieur du bâtiment.

Personne n’a eu droit à un traitement de faveur : à une malade, les preneurs d’otages refusent qu’elle aille chercher ses médicaments ; à une femme enceinte qui souffre de douleurs et demande leur indulgence, on réplique : « Si tu es en travail, accouche ici. Personne ne bouge de ces lieux ! ».

Les malades et femmes en grossesse n’ont pu prendre leurs produits malgré des supplications qui se révélaient humiliantes. La violence estudiantine à l’université de Koudougou prend les allures d’un hooliganisme qui passe désormais pour être le moyen privilégié d’expression de la liberté et du droit de revendiquer des manifestants. Il faut bien s’inquiéter et s’interroger sur ces méthodes - au fond pas si nouvelles - de revendications des étudiants. Pourquoi le recours à la violence extrême ? Les étudiants font-ils face à un mur de silence de la part d’une administration universitaire qui mépriserait royalement leurs revendications légitimes ? Ou bien, ont-ils compris que l’administration est si faible qu’ils peuvent en toute quiétude bander les muscles pour montrer que le rapport de forces est en leur faveur assurés qu’ils sont d’une totale impunité ?

Il faut qu’on nous dise quelle est la limite du tolérable dans le face-à-face entre les protagonistes de la crise universitaire. La gouvernance est un art qui a ses lignes de forces, ses équilibres de formes qui déterminent la beauté de son objet. La bonne gouvernance en l’occurrence repose sur la conception que l’on se fait de l’université et des missions qu’elle doit accomplir dans un temps déterminé. Cette conception peut amener les autorités à privilégier tel ou tel système de fonctionnement de l’appareil administratif. Mais, il y a des moments où l’on n’a pas besoin d’hésitations, ostensiblement, d’atermoiements qui dénotent seulement une impuissance de l’autorité. Cette situation ouvre les portes à l’anarchie.

Devant cette situation déplorable, les syndicats d’enseignants et l’ensemble du personnel ATOS de l’Université de Kougougou expriment son ras-le-bol et exigent une reprise en main par l’autorité administrative de la situation pour restaurer une situation pacifique : ils
-  mettent en garde contre la pérennisation de la violence sous toutes ses formes comme mode de résolution des déconvenues sur le campus de l’université ;
-  dénoncent le recours à la violence comme mode de revendication ;
-  dénoncent cette prérogative que l’on veut attribuer à la Présidence de l’université de descendre dans les UFR pour régler les problèmes pédagogiques au premier chef ;
-  mettent en garde l’autorité administrative contre une certaine tendance à trouver des solutions politiques aux problèmes pédagogiques ;
-  invite chacun des acteurs à respecter les textes régissant le fonctionnement de l’université.

Fait à Koudougou, le 30 juillet 2014

Le SYNADEC /secteur Koudougou
Dr Oumar MALO

La F-SYNTER/Université de Koudougou
Mr Paulin SOME, IES

Le SNESS/Université de Koudougou
Mr Blaise NIKIEMA, IES

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Vos commentaires

  • Le 15 août 2014 à 09:09, par AD En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    C’est aussi vous las enseignants qui formez ces étudiants à ces formes de revendications .A chaque grève des enseignants , les élèves sont manipulés par vos syndicats afin que la lutte aboutisse à temps le résultat est là. Cependant l’alerte que vous donnez est déjà à saluer . Espérons que chacun prendra ses responsabilité dans cette guerre quadri partite : Étudiants , enseignants, administration et parents d’élèves.

  • Le 15 août 2014 à 09:42, par sacssida En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Bjr certe le probleme de violence est reel et regreable mais dite moi qu’ est ce que vous avez fait je m’excuse faire c’est trop dure pour vous vous avez toujours été spectateur quand l’ancien presi promettait d’anéantir l ANEB la seule structure qui etait en mesure de contrôler les etudiants ? Rien vous avez joué au sourd .alors vivons cette situation en attendant detrouvé une solution.

  • Le 15 août 2014 à 09:44, par un ATOS de Ouagadougou En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Messieurs les enseignants de l’UK, merci de noter que vous deviez vous aussi respecter les textes et les grades dans le corps des enseignants. Comment des inspecteurs de l’enseignement secondaire, doctorants, peuvent ils mettre la main basse sur des cours (vacations) qui devaient être affectés à des Dr ou ATP. Pire que ces derniers tentent de dénigrer leurs collègues plus gradés qu’eux c’est également préparer le lit à la terreur par la gouvernance. Une bonne répartition des charges de cours peut permettre au Dr et ETP d’avoir leurs volumes et s’il en reste qu’une répartition soit faite entre vous. Pour une meilleure gouvernance au sein des universités, je vous invite donc à une franche collaboration, et à un respect des textes au sein de l’administration et entre enseignants. J’invite également les enseignants qui ont des grades à ne pas mettre ces gardes au devant des échanges entre collègues mais privilégiés les relations entre collègues même si certains sont inférieurs en grade dans toutes les universités du Burkina Faso. Il n’est pas rare de voir des Pr ou Maître de Conférence négligés les autres Dr, ETP, ou personnel ATOS parce qu’ils n’ont pas le même grade. Pour ceux qui arrivent à des postes de nomination, qu’ils évitent de tout remettre en cause, cela éviterait des perturbations comme celle parue dans un quotidien suite au remplacement d’une initiatrice d’une filière FOAD.

  • Le 15 août 2014 à 11:07, par Salif En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    La position actuelle du SYNTER me surprend, ce syndicat s’était clairement opposé aux sanctions prises contre les étudiants en 2012 quand ces derniers avaient molesté un enseignant. Qu’est ce qui justifie alors cet revirement subit ?

  • Le 15 août 2014 à 12:01, par ATOS En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Merci mai chers enseignants pour cet écris. vous avez dit ce que vous pensez et je suis en droit de vous dire ce que je sais de la situation en tant que travailleur à l’UK, notre chère Université.
    D’entrée, je condamne avec la dernière énergie le comportement de certains étudiants de l’UK cette année. Ces actes de vandalismes doivent cesser pour que l’UK reste un exemple. Ce sont des groupes qui agissent en leur non et non au nom d’une structure estudiantine. C’est d’ailleurs l’assurance donnée par l’ANEB et autres.
    Cependant il faut reconnaître que par moment les étudiants rencontrent le refus catégorique des responsables d’UFR ou la désinformation (pour des intérêts personnels) venant de ces derniers.
    Notons :
    UN : les séquestrations ont commencé à la présidence de l’UK. Quand le directeur de l’IUT envoie ses étudiants réclamés leurs résultats chez le président de l’UK un beau matin. selon les étudiants "le directeur nous a dit que la présidence refuse de verser les 60% qui servent à payer les enseignants... donc les enseignants sont en grève... . Que peut-on dire de ce mensonge à ciel ouvert, cette intoxication ? Par le dialogue et la bonne communication, les étudiants ont eu les explications nécessaires. C’est ce même directeur qui ce même jour à 17h 29 déposait sur le bureau du Vice-président les convocations du jury signées.
    DEUX : les étudiants en Licence ont réclamé en fin juin "des mesures transitoires" pour prendre part au concours de la fonction publique. par le dialogue, les signataires de la plateforme revendicative et l’administration ont trouvé un terrain d’entente sur le DEUG 2.
    TROIS : C’est à l’Université de Koudougou que le SOAI envoie les nouveaux bacheliers 2014 à la présidence "pour s’inscrire". On est où ?
    QUATRE : le directeur de SEG lui- même a refusé de recevoir les étudiants le matin du 15 juillet jour de la prise d’otage. Il a été incapable d’écouter ces étudiants qui à leur donner une réponse négative ou bien à convoquer son UFR. Même nos enfants à la maison nous leur donnons toujours des explications sur leur comportement.
    Sur la question des étudiants renvoyés, le même directeur dit aux étudiants d’aller poser la question au président, alors qu’il est un ancien de la maison.
    CINQ : Quand des enseignants disent aux étudiants que : "nous-mêmes nous ne comprenons pas le LMD pour vous l’expliquer". Est ce qu’ont ces gens mérites d’enseigner à l’Université ?
    SIX : Syndicats, structures estudiantines, personnel ATOS, enseignants tous ont été reçu par le Président de l’UK quand il n’y avait pas du feu dans la maison. Quelles sont des raisons de rejeter les étudiants, les enseignants pour leurs préoccupations ?
    SEPT : Monsieur Malo vous avez suggéré au président "le Dialogue de crise" ou bien je me trompe ? Monsieur Nikièma en tant qu’un des délégués des enseignants et doctorant de l’UK, vous savez tout de la situation de l’UK. Monsieur Somé, doctorant aussi de l’UK mettez votre sagesse au profit des étudiants.
    HUIT : Je suis convaincu d’une chose. Le dialogue a toujours été une arme des GRANDS HOMMES. Le dialogue a toujours payé. Passer par le dialogue ce n’est pas être "frileux". Ceux qui ont les muscles peuvent les bander. Ils seront rattrapés par l’histoire.
    Pr Georges prenez courage. Vous n’êtes pas sur le mauvais chemin. Appliquez les textes aux étudiants aux enseignants. Là chacun sera tranquille.
    Nous y reviendrons.

  • Le 15 août 2014 à 12:07, par ATOS En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Merci mai chers enseignants pour cet écris. vous avez dit ce que vous pensez et je suis en droit de vous dire ce que je sais de la situation en tant que travailleur à l’UK, notre chère Université.
    D’entrée, je condamne avec la dernière énergie le comportement de certains étudiants de l’UK cette année. Ces actes de vandalismes doivent cesser pour que l’UK reste un exemple. Ce sont des groupes qui agissent en leur non et non au nom d’une structure estudiantine. C’est d’ailleurs l’assurance donnée par l’ANEB et autres.
    Cependant il faut reconnaître que par moment les étudiants rencontrent le refus catégorique des responsables d’UFR ou la désinformation (pour des intérêts personnels) venant de ces derniers.
    Notons :
    UN : les séquestrations ont commencé à la présidence de l’UK. Quand le directeur de l’IUT envoie ses étudiants réclamés leurs résultats chez le président de l’UK un beau matin. selon les étudiants "le directeur nous a dit que la présidence refuse de verser les 60% qui servent à payer les enseignants... donc les enseignants sont en grève... . Que peut-on dire de ce mensonge à ciel ouvert, cette intoxication ? Par le dialogue et la bonne communication, les étudiants ont eu les explications nécessaires. C’est ce même directeur qui ce même jour à 17h 29 déposait sur le bureau du Vice-président les convocations du jury signées.
    DEUX : les étudiants en Licence ont réclamé en fin juin "des mesures transitoires" pour prendre part au concours de la fonction publique. par le dialogue, les signataires de la plateforme revendicative et l’administration ont trouvé un terrain d’entente sur le DEUG 2.
    TROIS : C’est à l’Université de Koudougou que le SOAI envoie les nouveaux bacheliers 2014 à la présidence "pour s’inscrire". On est où ?
    QUATRE : le directeur de SEG lui- même a refusé de recevoir les étudiants le matin du 15 juillet jour de la prise d’otage. Il a été incapable d’écouter ces étudiants qui à leur donner une réponse négative ou bien à convoquer son UFR. Même nos enfants à la maison nous leur donnons toujours des explications sur leur comportement.
    Sur la question des étudiants renvoyés, le même directeur dit aux étudiants d’aller poser la question au président, alors qu’il est un ancien de la maison.
    CINQ : Quand des enseignants disent aux étudiants que : "nous-mêmes nous ne comprenons pas le LMD pour vous l’expliquer". Est ce qu’ont ces gens mérites d’enseigner à l’Université ?
    SIX : Syndicats, structures estudiantines, personnel ATOS, enseignants tous ont été reçu par le Président de l’UK quand il n’y avait pas du feu dans la maison. Quelles sont des raisons de rejeter les étudiants, les enseignants pour leurs préoccupations ?
    SEPT : Monsieur Malo vous avez suggéré au président "le Dialogue de crise" ou bien je me trompe ? Monsieur Nikièma en tant qu’un des délégués des enseignants et doctorant de l’UK, vous savez tout de la situation de l’UK. Monsieur Somé, doctorant aussi de l’UK mettez votre sagesse au profit des étudiants.
    HUIT : Je suis convaincu d’une chose. Le dialogue a toujours été une arme des GRANDS HOMMES. Le dialogue a toujours payé. Passer par le dialogue ce n’est pas être "frileux". Ceux qui ont les muscles peuvent les bander. Ils seront rattrapés par l’histoire.
    Pr Georges prenez courage. Vous n’êtes pas sur le mauvais chemin. Appliquez les textes aux étudiants aux enseignants. Là chacun sera tranquille.
    Nous y reviendrons

  • Le 15 août 2014 à 14:05 En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    C’est faux, je ne vous crois pas. Si c’est vrai, il aurait fallu que chaque courageux enseignant demande simplement sa mutation dans une autre université ou les étudiants ont un peu de respect pour leurs aînés. Si les étudiants restent sans enseignants pendant une année, peut-être qu’ils reviendront à la sagesse. Chacun est responsable de sa propre vie en attendant que l’autre l’aide ! La femme en grossesse doit venir accoucher à Ouaga et refuser de tourner à KDG. Le malade soit venir se soigner à l’HNBC et refuser de retourner à KDG. C’est simple ! Maintenant, si vous faites partie des instigateurs des troubles (surtout les syndicalistes qui demandent aux élèves de les aider à faire la grève) manipulant les élèves quand cela vous arrange, trêve de jérémiades. Vous récolterez plus que çà. Élève n’a pas d’ami si la situation ne l’arrange pas. Je crois qu’il ne faut quand même pas être prof d’université pour le comprendre !

  • Le 15 août 2014 à 14:11, par kassoum En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    il y’ à quelques années j’avais mis en garde contre une certaine <> des campus de notre pays ! sous de fallacieux prétextes de revendications des Blé Goudé
    confisquent le mouvement étudiant en semant la peur chez leurs camarades intimidés par une violence qui ne dit pas son nom ! je hais les états faibles ! n’en déplaise aux défenseurs des droits de l’homme

  • Le 15 août 2014 à 15:24 En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Votre titre ne convient peut être pas à cet article.

  • Le 15 août 2014 à 15:25, par relwind En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    jeunes frères étudiants revoyez votre copie.

  • Le 15 août 2014 à 17:26, par xoxo En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Je pense que depuis longtemps la politique est une habitude de nos universités. Les étudiants se laissent prendre dans un jeu qui a les perdre. Nos temples du savoir n’ont pas à être les lieux où tensions sociales et politiques trouvent des solutions. C’est aux autorités de l’université de prendre leurs responsabilités et de sévir selon les différents règlements en vigueur. Sévir autant sur les mauvais profs que sur les mauvais étudiants. Il ne doit y avoir de pitié pour un étudiant qui ne respecte pas un prof ou qui use de la violence pour revendiquer. J’ai toujours appelé à la dissolution d’un syndicat comme l’aneb. Il faut être ferme et ramener l’université vers ses fonctions les plus fondamentales : être un cadre d’apprentissage, de formation pour ceux qui veulent apprendre et être formé entre autres

  • Le 15 août 2014 à 18:41 En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    "En tant qu’autorité dépositaire du savoir, il a droit au respect de la part des étudiants. En tant que membre d’un corps social, le respect dû à son rang d’aîné s’impose dans le contexte même de la société africaine. A l’université de Koudougou, les étudiants n’ont cure de ce devoir de respect qui garantit le calme et la sérénité dans la formation et l’accomplissement des missions académiques."

    Cette reflexion vient de professeurs d’ universite vraiment ? Vous etes depositaires de quel savoir ? Qui a fait ce depot ? Un peu d’ humilite , tout de meme. Arretez cette conception bancaire de l’ enseignement ou l’ enseignant depose ses connaissances dans l’ enseigne. Dans ce type de relations, le maityr parle, l’eleve ecoute, le maitre ordonne, l’ eleve execute, le maitre s’ ecoute parler, l’ etudiant se mystifie a ecouter le connaisseur surper- omniscient. La connaissance en verite, n’est pas plus localisee dans le maitre que dans l’ eleve. L’ objet de la connaissance est en dehors du maitre et de l’ eleve et la rencontre pedagogique implique une co- construction du savoir. Vous pensez que les eleves et surtout les etudiants viennent a la rencontre pedagogique comme une tabula rasa ? Si c’est cette conception de la connaissance, elle est vieillote et totalement inadaptee car c’est un enseignement qui march pour une societe de dctateurs, pas une education a la democratie ou l’ eleve ne peut remettre en cause ce que l’ enseignant deverse en lui.. Ce n’est surtout pas aujourd’ hui ou les sources de savoir sont diffus qu’ il faut tenir un language si depasse.. Moi j’ ai eu maille a partir avec un prof de philo a l’ ENSK qui a ose me dire que ce que je disais etait faux. Je disais seulement que Nietzsche etait contre la morale actuelle qu’ il voit comme une volonte de puissance decadente. Ne pouvant pas tuer, on erige la paix en vertu. N’ ayant pas la force pour prendre la femme du voisin, on erige la pudeur en vertu. Je ne dis pas que je suis d’ accord avec Nietzsche mais ca c’est sa conception de la morale. Le prof a voulu m’ humilier et la je ne me suis pas l ;aisse faire pare que moi aussi j’ ai lu comme lui le meme livre sur la genealogie de la morale. Il a voulu sortir son livre, puis a compris vite qu’ il allait prendre drap. Chers professeurs, faites un effort. Ne mystifiez pas la connaissance. Nul n’a le monopole de la connaissance. Considerez- vous comme des facilitateurs, pas comme des connaisseurs. La connaissance et surtou, l’ enseignement, ca ne fonctionne pas comme dans le cas des vases communicants oul’ eau entre d’ un cote pour aller dans l’ autre.Le prof apprend au contact de l’ eleve et l’ eleve apprend aussi au contact du prof. Voila la conception dialectiquement equilibree de la relation pedagogique. Lisez Paulo Freire , surtout sa Pedagogie de l’ Oppression et Vygotsky surle constructivisme. Sinon, ce que vous dites est sans fondement malgre tous mes respects que j’ ai pour vous.
    Votre humble eltudiant qui ne vient pas en classe avec un cerveau vierge ou tout reste a ecrire par un Prof Omniscient.

  • Le 15 août 2014 à 18:56, par étudiant LM En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Je suis déçu de l’attitude de certains des camarades qui pensent que la violence sur les profs et l’administration les arrangent. En réalité c’est nous les perdants. On est là pour bosser, mais même quand tu vois que quelque chose qu’un camarade fait c’est pas bien, tu ne peux pas parler. Si tu parles, on te violente. Parfois même en bande organisée.
    Le gouvernement doit nous protéger contre les étudiants violents qui insultent les profs et violentent leurs camarades. Ceux qui veulent bosser vont bosser, ceux qui veulent faire le vandalisme iront le faire ailleurs. L’université est un espace d’opinion pluriel, mais certains camarades traitent tous ceux qui voient autrement de fantoches, or on se connait. Que chacun bosse et passe. On n’est pas venue faire carrière à l’université ;

  • Le 15 août 2014 à 19:54, par richo En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Tout cela n’est pas sérieux de la part d’un syndicat responsable. Pourquoi ne pas quitter l’université tous ensemble, si vos vies sont menacées ? Il y a d’autres enjeux que vous taisez et vous voulez un soutien de la population sans esprit critique. Là où je suis, je préfère aller me chercher ailleurs que de me laisser insulter par des enfants, que l’éducation a frôlé. Mon enfant qui est étudiant, n’ose pas insulter un quidam en ville, à plus forte raison son enseignant. Ns sommes tous responsables, les politiciens en premier lieu. Voilà l’héritage que certaines personnes veulent léguer aux générations futures. Avec notre niveau de développement, on a même pas besoin d’autant d’étudiants et d’enseignants qui se forment et qui forment des chômeurs. Nous avons besoin de techniciens cycle court, bien formés et proches des réalités des populations pour booster l’agriculture, l’élevage, l’environnement, la petite et moyenne entreprise, le tourisme, etc... Pas des cravatés

  • Le 15 août 2014 à 19:57, par richo En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Tout cela n’est pas sérieux de la part d’un syndicat responsable. Pourquoi ne pas quitter l’université tous ensemble, si vos vies sont menacées ? Il y a d’autres enjeux que vous taisez et vous voulez un soutien de la population sans esprit critique. Là où je suis, je préfère aller me chercher ailleurs que de me laisser insulter par des enfants, que l’éducation a frôlé. Mon enfant qui est étudiant, n’ose pas insulter un quidam en ville, à plus forte raison son enseignant. Ns sommes tous responsables, les politiciens en premier lieu. Voilà l’héritage que certaines personnes veulent léguer aux générations futures. Avec notre niveau de développement, on a même pas besoin d’autant d’étudiants et d’enseignants qui se forment et qui forment des chômeurs. Nous avons besoin de techniciens cycle court, bien formés et proches des réalités des populations pour booster l’agriculture, l’élevage, l’environnement, la petite et moyenne entreprise, le tourisme, etc... Pas des cravatés

  • Le 15 août 2014 à 20:07, par MANEGREYATOGO En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    COMME LE SOAI, COMME VOUS L’ECRIVEZ, N’EXISTE PAS A L UK, OU VOULEZ VOUS QUE LES BACHLIERS AILLENT ? A L’UK COMME VOUS Y ETES, IL Y A PLUTOT LE SAOI ! SANS OUBLIEZ QU IL N A JAMAIS ETE QUESTION DE DEMANDER AUX BACHELIERS DE SE RENDRE A LA PRESIDENCE, ON POURRAIT FAIRE DES CONFRONTATIONS A CE SUJET EN TEMPS OPPORTUN.

    EN PLUS DE CELA VOTRE MANIERE CAVALIERE DE CULPABILISER LES AUTRES QUE VOUS CITEZ NOMMEMENT N EST PAS DE NATURE A APAISER LE CLIMAT ET PROUVE PAR LA MEME QUE C EST VOUS AUTRES LA QUI AVEZ PRIS LE Pr PRESIDENT EN OTAGE L EMPECHANT DU MEME COUP DE DEPLOYER SA GOUVERNANCE PARTICIPATIVE LA AVEC EFFICIENCE ET EFFICACITE !SINON IL NE SAURAIT EXISTER DES ACQUIS ET DES ANTI Pr SAWADOGO

    C’EST POUR CELA QU’IL FAUT S ACCORDER ET ACCEPTER DE S ARRETER COMME DISENT LES ANCIENS AFIN DE SAUVER CE QUI PEUT ENCORE L ETRE ET REPARTIR SUR DE MEILLEURES BASES, C EST CELA AUSSI LA GOUVERNANCE PARTICIPATIVE ET LA DIRECTION DU DIALOGUE SOCIAL AURA DU MEME COUP DU GRAIN A MOUDRE

  • Le 15 août 2014 à 21:26 En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Le malaise à l’Université de Koudougou est réel.
    Que tous ceux qui veulent la vérité s’approchent de certains acteurs sérieux et consciencieux de l’UK. Tous les enseignants sont mobilisés en ce moment et attachent du prix au respect strict de leur autorité. La lecture d’une seule personne peut être subjective mais si les points de vue de plus de 200 personnes convergent, il y a lieu d’admettre humblement que la maison commune va mal, voire très mal. La subjectivité ne peut être la chose la mieux partagée à l’UK. Aidons à construire par le franc-parler et l’impartialité.

  • Le 15 août 2014 à 22:28, par mougbou En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Merci webmaster mais le titre ne convien pas au propo ! je crois savoir que parmi les signataires un seul est universitaire. Les autres sont des enseignants du secondaire titulaire de master. Le nommé sommé bientôt à la retraite peine à terminer une these in Englisch ! Ils dpoivent dabord faire leur preuve à l’université car cest aussi cela qui revolte les etudiants. chacun arrive avec l’experience du secondaire ou du primaire où effectivement il y a d’un cote le Maitre et de l’autre l’eleve ! Le respect de l’autorité du Maître depen de ses competence et de son comportemen. Les eleves et etudiant sont nos enfants et nos petit frères, s’ils deconne, on sevit mai il faut doser le sevice sinon il peut cache des carences ! Meme avec ses pire enemi on dialogue, ne parlons pas du contexte de nos universités et de nos pays ! Les va-ten guerre non ka faire pardon, cest vous les adultes et les educateurs si vous meme comporter comme vos eleves cest grav ! a bien voir, toutes les revandication des etudiants ne sont pas infondées, il faut avoir la patience et la sagesse de les ecouter et de voir ce qui peut etre fait et ce qui ne le peut pas ! Cette patience et cette sagesse que cerrtains confonde avec la faiblesse, nont rien compris ! Ceux qui pense que nos universites peuve etre gerée a la baguette et au baton, qu’il se detrompe ! les sekestration ne date pas daujourdhui, et ne concerne pas seulement UK. il y en eu du tenmp de Mathieu ouedraogo premier DG/ENSK, sous Badini, sous Segda ! Demander à UO, UO II, UPB ! Au moins UK fonctione tent bien que mal avec les problèm financiers connus depuis longtemsp ! Si MESS peut fair quelque chose sinon cest pas facile !

  • Le 15 août 2014 à 23:36, par DigneFils En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Les commanditaires de ces actes sont conscients du caractère malsain de ce qu’ils font mais vous avez oublié ceci : les négociations n’ont jamais aboutit à de bons résultats pour les étudiants ; de ce fait, ils sont déçus de nos autorités. En plus l’histoire récente du pays prouve que seule la violence permet d’être écouté. UNE PERSONNE QUI CROIT AVOIR TOUT PERDU PAR LA FAUTE D’AUTRUI, PERD L’ESPOIR ET DEVELOPPE UN ESPRIT TERRORISTE ; C’EST NATUREL
    Si on résout les problèmes centraux, ils deviendront très dociles

  • Le 16 août 2014 à 04:52, par Ramondgnaba En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Salut administrateur du site. Laisse passer les contributions

  • Le 16 août 2014 à 05:04, par Rakis En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Bjour à tous, Webmaster, il faut revoir le titre car cest ce que veulent ces va-ten guerre justement et cette apporche n’est pas celle de l’équipe actuelle. Cest une question de vision, de culture, d’éducation et de personalité. La force n’est seulemen celle des biceps et des tricepts ! Mittéran avait opté pour UNE FORCE TRANQUIL ! Il faut reconaitre à cet équipe le merite de privilegier le dialogue. javais suivi son discour d’invistiture et cela ne metonne pas car il avait donné sa feuil de route en insistan qu’il ferai du diaolue une stratégie de sa gouvenance pour rompre justema avec les pratique CDResque de son prédécesseur. Tout le monde sait ce que cela a donné, demander en ville à koudoguou ! Peut on reprocher à ces messieurs le fait de privilegier le dialogue ? que ni ni ! Boko Arame detient des enfants et des femes, mais le dialogue continue ! le dialogue intermalien dure depuis quant ? celui de RCI et du togo ont duré combien de temps ? il faut donner le temps au dialogue, tout en etant ferme ! il ya des extremistes partout, chez les ensegnant, les etudiants etc. Chacun doit raison garder surtout qu’on est en pedagogie où le triangle didactique n’est plus un triangle (enseignant-apprenant-savoir) mais un quadripede (enseignnant-apprenant-savoir-contexte) ! non plus le deficit en enseignat des universite fait quon appelle des instituteurs et des professeur de lycee et college qui n’ont connu que la culture primaire et secondaire ! au superirieur c’est autre chose ! ce ne sont plus des enfants et des adolescent mais des adulte souvent plus cultivé que les IC, IEPD et autre IES qui sont mis à disposition de nos université ! evidemmen cest une promotion pour eux et il nentende pas monayer leur noveau statut ! il sont à l’université mais il ne sont pas universitaires ! Sommé toi tu es inspecteur aspiran à une these, consacre toi à finir avant la retraite ! Nikiema toi tu es foulosophe, tu dois avoir une rigeur et une objectivité dans les analyses et Malo, toi tu es univesriatire, ne met pas le synadec mal a laise, tes analyses doiven etre d’une haute pertinence, mais comme tu n’as pas le temps (tu es surtout pris par des vacations à Gounghin ISCO-IGES ?), et cest cela qui fait dire aux etudiants que tu fais tes cours SAP SAP ! Bon courage a tous et gardons nos nerfs pour la formation de notre jenesse en depit de tout ce sont les responsables de demain ! sachon manier le baton et la carotte ! MERCI WEBMASTER !

  • Le 16 août 2014 à 06:14, par Burkinabè-E En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Chers collègues, travaillons à mériter le respect que nous reclamons. Ces étudiants nous regardent dans tous ce que nous faisons. Bon nombre d’entre nous priviligéons nous "gombo" personnels au detriment de nos heures obligatoires de cours (conséquence retard dans les enseignements), nous falsifions les fiches des horaires enseignés (même en mission à l’étranger nous sommes en cours à UK, au bien VP, et pas de sanctions pour ces fautifs), nous faisons la cour à nos étudiantes (concurrences souvent avec les étudiants), dans nos conflits inter-syndicats nous prenons les syndicats d’étudiants comme boucs émissaires, nous faisons la politique politicienne dans nos salles de classes, nous travaillons à caser la grève des étudiants. Dans de tels contextes, les étudiants ne peuvent pas nous respecter. Au mon avis, il n’appartient à un syndicat d’enseignants de demander à l’administration de sanctionner un syndicat étudiant.

  • Le 16 août 2014 à 06:17, par Burkinabè-E En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Messieurs Paulin SOME et Blaise NIKIEMA feraient mieux de se sollidariser avec leurs collègues étudiants.

  • Le 16 août 2014 à 06:53 En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Le malaise à l’Université de Koudougou est réel.
    Que tous ceux qui veulent la vérité s’approchent de certains acteurs sérieux et consciencieux de l’UK. Tous les enseignants sont mobilisés en ce moment et attachent du prix au respect strict de leur autorité. La lecture d’une seule personne peut être subjective mais si les points de vue de plus de 200 personnes convergent, il y a lieu d’admettre humblement que la maison commune va mal, voire très mal. La subjectivité ne peut être la chose la mieux partagée à l’UK. Aidons à construire par le franc-parler et l’impartialité.

  • Le 16 août 2014 à 12:30, par Zelatou En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Il y a des gens qui parlent rien que pour leurs intérêts personnels. Le griot du président semble maitriser les contours et les détours de la situation d’autant plus qu’il est sur et sous sa table. Ce sont ces mêmes gens qui désinforment le Président.
    De l’envoi des étudiants par le Directeur de l’IUT.
    En votre âme et conscience, pensez-vous que le directeur aurait ourdi cette séquestration ? Quel intérêt le Directeur aurait il a désinformer les étudiants ? Les étudiants savent bien en quoi servent les 60%. Ce sont les gens de votre acabit qui ont transformé ou qui ont fait dire aux étudiants ce que vous voulez entendre.
    Qui a demandé au Directeur de déposer les convocations de jurys ? Et à quelle fin ? Signer les convocations est –il synonyme de tenir les délibérations ?
    Du refus du Directeur SEG de recevoir les étudiants
    Chercher à comprendre ce qui s’est passé ? Ce Monsieur est à respecter.

    De la méconnaissance du LMD par les enseignants ?
    A l’UK, les gens sont rentrés dans le LMD pieds joints au détour d’un sentier. Donnez-moi le nom de quelqu’un qui connait le LMD dans sa version Burkinabe. Rien que du tâtonnement. La connaissance du LMD est-il un critère de recrutement des enseignants. ? Que savez vs vous même du LMD ?
    Si les textes étaient appliqués, il n y aurait aucun problème à l’UK. Selon les textes, tout programme affiché est non négociable, les textes sur la clé de répartition des 60% sont claires ainsi que les textes sur les organisations.
    Le refus d’appliquer ses textes sont entre autres les causes des problèmes à l’UK. Monsieur le Président , le dialogue est réellement une arme des grands hommes. Mais le dialogue ne se fait pas ex nihilo. Dialoguez sur la base des textes.

  • Le 16 août 2014 à 13:04, par Sans bruit En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Il faut d’abord avouer que le titre que vous avez choisi n’est pas du tout en adéquation avec le contenu de l’article. Je voudrais ensuite déplorer , avec certains des internautes qui m’ont précédé, cette salve des enseignants, dirigée contre l’administration centrale de l’Université de Koudougou. Je suis moi-même enseignant de l’Université de Koudougou mais je ne me reconnais pas dans cet écrit. Non seulement je ne m’y reconnais pas mais également je pense sincèrement que les points de vue exprimés sont loin de refléter ceux des syndicats cités que je connais bien. Je considère donc cet écrit comme n’engageant que ses signataires et non les syndicats. Ainsi, sous prétexte de dénoncer le recours à la violence par les étudiants, les signataires de cet article font visiblement un mauvais procès à l’administration centrale de l’Université. On y relève entre autres arguments que la Présidence de l’Université s’octroie le droit de "descendre dans les UFR pour régler les problèmes pédagogiques au premier chef" ; que l’autorité administrative a "tendance à trouver des solutions politiques aux problèmes pédagogiques", etc.
    Tout observateur avisé sait que ces accusations sont sans fondement et qu’il est difficile aux auteurs de ces propos, d’apporter un début de preuve. Aucun responsable d’UFR de l’Université ne peut soutenir que l’administration centrale est descendue régler des problèmes pédagogiques en leur lieu et place. Sur le prétendu laxisme des autorités face à la prise d’otage du bâtiment par les étudiants le 15 juillet 2014, les signataires feignent d’ignorer qu’au cours de la manifestation des initiatives avaient été prises par l’administration centrale pour régler le problème sans hypothéquer l’année académique finissante. Ce qui est déplorable, c’est que nos signataires demandent de montrer à chaque fois, du muscle là où on peut régler le problème par le dialogue et la concertation. Oui, l’administration centrale est accusée de dialoguer. "Il faut frapper les étudiants au lieu de dialoguer avec eux car le dialogue est un aveu de faiblesse", voilà ce que certains enseignants préconisent et n’hésitent pas à l’exprimer lors des rencontres avec l’administration centrale (cf la rencontre du 24 juillet 2014 dans la salle du CFVU de l’Université).
    Ce qu’ils choisissent délibérément de taire, ce sont les raisons pour lesquelles, les étudiants engagent certaines luttes. Il ne faut pas toujours diaboliser les étudiants. En tant qu’enseignant, l’on doit se demander si de son côté, on a fait aussi sa part de devoir. Quand vous écoutez les étudiants qui disent que pour des modules de 25 heures, des enseignants n’ont dispensé que 72 heures de cours, que certains enseignants recopient juste des pages de livres pour venir dicter etc, que certains directeurs d’UFR refusent littéralement de recevoir les délégués étudiants autour de leurs préoccupations, etc, vous comprendrez que certaines de leurs actions (sans vouloir les justifier, s’expliquent par les sentiments de frustration éprouvés. Je salue donc l’administration centrale qui, dans sa gouvernance actuelle, a choisi d’agir toujours avec discernement et fermeté sans céder à la violence primaire que préconisent les signataires de ce papier.

  • Le 16 août 2014 à 14:59, par mamoussa@yahoo.fr En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    En lisant la réaction d’un certain ATOS, je n’ai pas pu m’empêcher cette réflexion. Cette personne est très au courant de certaines choses.
    1. Elle sait que « ce sont des groupes qui agissent en leur non et non au nom d’une structure estudiantine. C’est d’ailleurs l’assurance donnée par l’ANEB et autres ». Il est très bien informé et a des contacts avec l’ANEB et autres ;
    2. Elle est certaine (car elle l’affirme sans le devoir de prudence) que c’est le directeur de l’IUT qui a envoyé ses étudiants séquestrer des agents de la Présidence ;
    3. Elle est dans le secret de certaines informations qu’un ATOS à moins qu’il ait été associé à certaines décisions ou dans la sphère ‘’ intime’’ de la gouvernance de l’UK ne connait point :
    - ‘’C’est ce même directeur qui ce même jour à 17h 29 déposait sur le bureau du Vice-président les convocations du jury signées’’. Les précisions sont dignes d’intérêt ;
    - ‘’le directeur de SEG lui- même a refusé de recevoir les étudiants le matin du 15 juillet jour de la prise d’otage. Il a été incapable d’écouter ces étudiants qui à leur donner une réponse négative ou bien à convoquer son UFR’’. On suppose qu’il était présent sur les lieux ce jour-là ;
    - ‘’ Monsieur Malo a prôné le dialogue de crise’’. C’est au cours de la rencontre avec le corps enseignant que le collègue a tenu ces propos. ATOS y était-il ?
    Vous conviendrez avec moi que celui qui se cache derrière ATOS est très ‘’bien informé’’. En plus d’être informé, il se lance dans des insinuations :
    -  Le directeur de l’IUT ment à ciel ouvert ( je ne connaissais pas cette expression) mais elle est suffisamment claire ;
    -  Le directeur de SEG ment puisqu’au regard des informations qu’il a données, il n’a jamais refusé de recevoir les étudiants mais leur a demandé de patienter le temps qu’il aille à un conseil scientifique mais aussi qu’il puisse échanger avec ses collaborateurs de SEG ;
    ATOS a fait cas du fait que Nikiéma et Somé sont des doctorants. Quelle en est l’intérêt dans le fait qu’ils aient signé au nom de leurs syndicats une déclaration ? Il y a là aussi sans doute une insinuation qui n’est sans doute pas noble. Il pose ensuite une question à propos du SAOI. On est où ? Pour avoir été aussi informé de ce qui s’est passé, je lui répondrai qu’on est dans une université, un espace où la priorité doit être accordée au pédagogique. Mais c’est aussi un lieu de respect mutuel, où la parole donnée est sacrée, où on ne doit pas subir la tyrannie et les caprices d’un agent comptable qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter.
    Je terminerai en ayant une pensée pour le Pr Georges Sawadogo. Pr, prenez courage, ne vous laissez tromper par des réactions comme celles d’ATOS. Au plus profond de vous-même, vous savez que le malaise est profond, que l’on vous a accordé un long temps de grâce malgré les déceptions qui ont commencé à déferler quelques mois après votre prise de service. Vous savez l’indulgence dont cette communauté a fait preuve à votre égard. Il n’est pas tard pour vous ressaisir. Ecoutez au plus profond de vous-même et pas seulement quelques proches autour de vous. Je suis d’accord avec ATOS sur le fait que le dialogue est l’arme des grands hommes mais votre façon de dialoguer fragilise l’autorité de vos directeurs, de vos chefs de service, des enseignants. Ce dialogue finit par prendre les formes de la faiblesse et de la compromission.

  • Le 16 août 2014 à 16:23, par Kaka En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    En réalité rien d’étonnant pour celui qui connait la vie scolaire et universitaire. Même à l’école primaire, l’enseignant a perdu sa crédibilité, son estime et respect. Au secondaire, les professeurs sont à la huée des élèves. Comment voulez-vous que cette même bande d’inconscients ait du respect envers son professeur d’université. Comment un enseignant peut-il se donner à fond dans un tel climat pernicieux ? Le pays va mal. Je pleure le sort de nos enfants dans l’avenir. Oh Dieu ! Au secours !

  • Le 16 août 2014 à 17:07, par Rakis En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Bjour à tous, Webmaster, il faut revoir le titre car cest ce que veulent ces va-ten guerre justement et cette apporche n’est pas celle de l’équipe actuelle. Cest une question de vision, de culture, d’éducation et de personalité. La force n’est seulemen celle des biceps et des tricepts ! Mittéran avait opté pour UNE FORCE TRANQUIL ! Il faut reconaitre à cet équipe le merite de privilegier le dialogue. javais suivi son discour d’invistiture et cela ne metonne pas car il avait donné sa feuil de route en insistan qu’il ferai du diaolue une stratégie de sa gouvenance pour rompre justema avec les pratique CDResque de son prédécesseur. Tout le monde sait ce que cela a donné, demander en ville à koudoguou ! Peut on reprocher à ces messieurs le fait de privilegier le dialogue ? que ni ni ! Boko Arame detient des enfants et des femes, mais le dialogue continue ! le dialogue intermalien dure depuis quant ? celui de RCI et du togo ont duré combien de temps ? il faut donner le temps au dialogue, tout en etant ferme !

  • Le 16 août 2014 à 17:08, par Rakis En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    il ya des extremistes partout, chez les ensegnant, les etudiants etc. Chacun doit raison garder surtout qu’on est en pedagogie où le triangle didactique n’est plus un triangle (enseignant-apprenant-savoir) mais un quadripede (enseignnant-apprenant-savoir-contexte) ! non plus le deficit en enseignat des universite fait quon appelle des instituteurs et des professeur de lycee et college qui n’ont connu que la culture primaire et secondaire ! au superirieur c’est autre chose ! ce ne sont plus des enfants et des adolescent mais des adulte souvent plus cultivé que les IC, IEPD et autre IES qui sont mis à disposition de nos université ! evidemmen cest une promotion pour eux et il nentende pas monayer leur noveau statut ! il sont à l’université mais il ne sont pas universitaires ! Sommé toi tu es inspecteur aspiran à une these, consacre toi à finir avant la retraite ! Nikiema toi tu es foulosophe, tu dois avoir une rigeur et une objectivité dans les analyses et Malo, toi tu es univesriatire, ne met pas le synadec mal a laise, tes analyses doiven etre d’une haute pertinence, mais comme tu n’as pas le temps (tu es surtout pris par des vacations à Gounghin ISCO-IGES ?), et cest cela qui fait dire aux etudiants que tu fais tes cours SAP SAP ! Bon courage a tous et gardons nos nerfs pour la formation de notre jenesse en depit de tout ce sont les responsables de demain ! sachon manier le baton et la carotte ! MERCI WEBMASTER !

  • Le 16 août 2014 à 17:30 En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Écoutez , ce forum n’est pas un lieu pour laver le linge salle. Nous parlons des problèmes d’intérêt national. Le président de UK n’est -il pas un homme fort pour poser les jalons de la forteresse de cette université ? Sinon faites un referendum (OUI/NON) pour demander s’il veut continuer à émerger ou pas ? Point final.
    Pour ce qui est des enseignants, cela se comprend aisément. Certains voulaient des ateliers de formation pour pendre des perdiemes. Sinon comment comprendre qu’avec l’abondance de l’internet , un professeur d’université ne soit pas capable d’expliquer à un étudiants les base du LMD ? C’est de la mauvaise fois ? ou du manque de passion dans le métier. Assurons nous que le LMD de koudougou n’est pas différent de celui de PARIS.
    Aux étudiants aussi de comprendre qu’un professeur qui n’est pas capable de vous donner ses explications , c’est qu’il est arrivé par copinage à l’UFR.
    Pour finir , il manque à nos universités des systèmes d’évaluation efficace de nos enseignants. Ils sont parachutés avec le peu de connaissance , et au fils du temps , n’étant pas lui même évaluer, il devient carrent. Ce qu’il nous faut , c’est une reforme globale de nos système de formations.

  • Le 16 août 2014 à 21:20, par Yameogo En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Qu’est ce que vous croyez ? On est au Faso où la terreur est l’argument le plu utilisé. Pourquoi ne voulez vous pas que cette méthode se généralise, l’exemple venant d’en haut ?
    Tout doit être amélioré dans ce pays.

  • Le 17 août 2014 à 12:54, par ATOS En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Pour celui qui pense que je suis le griot du Présiedent, il a bien fait de se jeter à l’eau. Mais attention l’eau est Chaude. C’est bien les étudiants qui on affirmé ceci : "nous avons eu une rencontre avec le Directeur de l’IUT hier (la veille de leur présence à la présidence) il a dit que c’est parce que la présidence refuse de donner donner les 60%" les étudiants ont eu des explications claires avec la résidence.
    Pour le directeur de SEG c’est bien un Monsieur à Respecter. cependant il doit aussi faire un effort dans ses explications aux étudiants. sinon il est bon et il se bat.
    je rectifie que c’est LSH qui a dit d’aller poser la question des étudiants renvoyés au président alors que cette UFR est bien informé.
    le directeur avait déjà reçu l’ordre de son supérieur demandant de convoques le jury. ce directeur avais dit clairement qu’il n’a plus autres explications à donner.
    la pression des étudiants, qui après la présidence se sont rendu à l’IUT, a amené le directeur à le faire. c’est aussi ce que nous avons appris.
    signé les convocations est une chose importante on aura eu le mérite de demander au jury de délibérer. Nous savons aussi que la jury est libre de refuser la délibération. mais le directeur aux jouer sa partition.
    Le Burkina n’ a pas son LMD. Le LMD est Unique . le désordre c’est le Ministère qui peut régler cela. Jusque là il n’y a pas de rapport final des États Généraux de l’Enseignement supérieur disponibles. pourtant ce sont des millions que l’état à mis dedans.

    il n’ y a pas deux caisses à l’UK pour les 60%. Si chaque UFR va réclamer 60%, je me demande on est Où ? je te comprend Monsieur mais sachez que Vous êtes à l’IUT et demais vous pouvez être à à LSH.

    Si les textes sont appliqués. Il y a des gens qui ne seront pas Directeur. Ils le sont à défaut.
    Merci.

  • Le 17 août 2014 à 15:18, par Le sage En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Alors, Monsieur ATOS semble bien quelqu’un de très proche du Président de l’UK, en tout cas au parfum de certaines choses. Cela est louable sauf qu’il ne donne pas d’informations saines dans un souci d’apaisement.
    Si Monsieur ATOS veut que l’on procède à un étalement des problèmes dans la rue, pardon je veux dire dans la presse, qu’il se rassure que cela correspond bien au préalable au souhait et à la volonté du Pr Georges, Président de l’UK, qu’il est apparemment prêt à défendre aveuglément avec bec et ongles contre vents et marée, au risque de l’induire en erreur.
    Et Monsieur ATOS doit également se rassurer si son Président souhaite une réaction des Directeurs d’Etablissement qu’il cite ; pour éclairer sa lanterne, il doit savoir qu’il incrimine les Directeurs qui sont en charge des Etablissements qui ont aujourd’hui un fonctionnement normal au sein de l’UK. Attention à une provocation périlleuse dont personne ne saurait prédire l’issue.
    Monsieur ATOS, vous présentez votre mentor (Pr Georges, Président de l’UK), comme une victime. Tout est de la faute des Directeurs d’établissement (à fonctionnement normal) que vous citez. Le président de l’UK n’a rien à se reprocher. Bravo ! Il n’est responsable de rien. Vive la VICTIMISATION dans laquelle vous l’amenez ou vous voulez l’amener à se conforter. C’est votre droit le plus absolu ; mais toujours, rassurez vous d’abord avec lui-même, que ceci correspond à sa propre vision personnelle des choses.

  • Le 17 août 2014 à 16:03, par scorpion En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Décidément Atos prend la défense d’une bagarre qui le dépasse. Être Directeur par défaut est un honneur. Pour sur, certains sont très loin de l’être encore moins d’être président par défaut.
    La rentre académique est très proche, on verra comment par ce type de conseils Atos rendra service au président.
    Si vraiment vous êtes suffisamment surs de vos propos, dites a président de convoquer une rencontre ou a visage découvert on va poser les vrais problèmes et les résoudre dans l’intérêt de tous.
    L’université est vaste et chacun peut être dans tous les postes, cela ne pose aucun problème. Atos sait bien avec quel empressement il va voir Ilboudo ou Farida. Vivement qu’il s réserve de passer la au moment venu.
    De tous, Atos sera le plus vulnérable.
    Cessez d’induire notre Professeur en erreur en le ramenant sur le droit chemin et en ayant le courage de lui dire les vérités pour une gouvernance bénéfique a tous.

  • Le 17 août 2014 à 21:40, par Yam En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Bonjour ATOS et merci pour les informations données. Vous semblez etre au parfum des choses. Si ce que vous dites est exact, le président et ses directeurs (IUT, SEG, LSH et SAOI) ne parleraient pas le même langage. Quelle est l’équipe qui dirige l’UK ? Je parle d’équipe pas d’individus. Le problème posé par les enseignants s’adressent à l’équipe dirigeante. Dans tout ca, le président est seulement victime du comportements de ses directeurs sinon il ne serait responsable de rien. Et là c’est grave.
    Le président de l’UK veut-il que les problèmes que vous signalez soient traités sur la place public ? Qu’est-ce qui fait que jusqu’a 5 directeurs refusent de s’assumer. Il y a visiblement un problème de gouvernance. Les autorités devraient le problème au sérieux.
    Il est peut etre mieux de prendre l’avis du président avant de balancer certaines informations qui susciter des réactions et mettre de l’huile au feu.

  • Le 17 août 2014 à 21:47, par BUMD En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Messieurs les profs, arrêtez d’utiliser les étudian pour résoudr votr guerr d clans. Soyez courageux e attaquez-vous frontalement à votr objectif. J sais les étudian suffisamment responsabl pour n pas croir qu c sont tous les profs qui sont contr eux

  • Le 17 août 2014 à 22:10, par ATOS UK En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Moi aussi je suis travailleur de l’UK.
    Je ne veux pas traiter le collègue de griot mais juste une petite question comment ça se passait avant ? Presque tous les directeurs d’établissements selon les dires de ATOS renvoient les étudiants vers la présidence. Pourquoi autant de demande de démission à l’UK ? La directrice adjointe de LSH est la première , puis le directeur de SEG et son adjoint et enfin le SGA. Pourquoi tout ce monde en voudrait au président ? Mettons bal à terre et qu’on se dise la vérité pour l’intérêt de l’UK. Les fuites en avant ne servent à rien. La vérité va finir par rattraper.
    Bonne chance nous tous

  • Le 17 août 2014 à 23:09, par BUMD En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    À la lectur d c kil a été convenu d’appele déclaration, j n suis pa choqu parc qu j sè kil ya plein d’enseignan à l’UK qui n partag partag pa la position d ces administratifs- syndicalist Quan on n sait pas définir son adversair on s ba contr l ven

  • Le 17 août 2014 à 23:19, par BUMD En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    à la réaction de ATOS UK. pour le directeur de SEG, concernant sa volonté de démissionner elle a été toujours permanente et elle a toujours été chantée mais jamais mise en exécution.

  • Le 17 août 2014 à 23:42, par BUMD En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Pour ceux qui voient à travers la signature la caution de la F-SYNTER je crois qu’il ne faut pas se hâter dans cette compréhension. La signature doit être l’oeuvre d’individualité sans concertation. Très bientôt la décantation viendra

  • Le 18 août 2014 à 00:38, par BUMD En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Quel intérêt peut avoir un enseignant en appelant une administration à sanctionner des étudiant ? Vous faite bien en produisant cett déclaration parc qu vous montrer clairement aux 16 étudian sanctionnés en 2012 qu vous étiez derrièr ces sanctions

  • Le 18 août 2014 à 03:34, par mougbou En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Dites moi, le directeur IUT a quelle profile ? Il semble qu’il est conseiller ou inspecteur francophone ? dieux de mes ancêtres !!! pour un IUT ?? On est où là ? Mais s’il gère bien pourquoi pas ? Le monsieur de SEG me parait plus efficace mais un peu tro rigide quelquefois ! le managema cest aussi pouvoir et savoir arrondir certain angles ! Oui éclairer mes lanternements : il y a-t-il eu effectivement un BILAN des état généraux de l’enseignement supérieur ? ou peut on trouver les textes, au MESS peut-être ? Finalemnt ça coûté combien cett affaire ou bien c’est trop de bruit pour rien ? Daccord à 1000% pour que les textes soient appliqués, mais généralement ils ne sont pas bons ou bien adaptés cest pour ca que les étudiant profitent pour sincruster dans les faillent ! Beaucoup de textes sont à relire ABSOLUMENT et URGEMENT ! ils ont souvent été écrits nuitammen ou sous les feux des contestations ou juste après une pause de recréation ! MESS DOIT BOUGER DANS CE SENS car ses textes sont querellés ! l’arrété conjoint 2012 sur les taux applicable aux actes université ; certains texte LMD : regime des études, remise de copies, compensation intra ou extra muros, les passerelles, etc. NON IL FAU REVISITER TOUT CA DANS UN BILAN DU LMD et cà c’est le rôle du MESS ! excuser si c’est déjà fait !!!!

  • Le 18 août 2014 à 09:07, par Prof En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    j’écris pour la seconde fois espérant que le modérateur va laisser passer.
    il y a réellement un problème quand je lis tout ça.
    1. "Tout le monde semble se tourner vers le président pour tout problème". cela laisse penser qu’il n’y a pas de solidarité dans l’équipe dirigeante de l’UK. pourquoi ?
    2. "Si quelqu’un demande à démissionner et on le lui refuse et il est toujours là, soit il a le sens aigu des responsabilités ou il ne voulait pas démissionner". La direction de SEG veut-elle vraiment démissionner ou bien c’est un coup de blouf ?
    3. Quelle est la situation actuelle à l’UK ?
    4. ATOS semble être de toutes les réunions de la présidence ou est un agent à la solde de la présidence. ça se comprend, ils sont nombreux dans ton cas.
    5. les étudiants n’attendent que les conditions pour reprendre avec sérénité les cours
    6. Que chacun joue son rôle en conformité avec les textes comme aime le dire monsieur le président : "on est ensemble, chacun dans son rôle en fonction de son statut" si je me trompe pas.
    7. Le président est sensé être le sommet dans la résolution des problèmes. s’il se rabat à vive allure sur les "dires" de chaque groupe d’étudiants (les structures des étudiants mises à part) à la place des directeurs, là ça devient difficile.

  • Le 18 août 2014 à 09:33, par DECU En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    C’est à l’UK que les enseignants refusent que l’on forme les financiers. Pourtant eux se pavanent dans des pays occidentaux pour leur formation chaque deux ans. A cette allure, quelle carrière ces jeunes fonctionnaires financiers peuvent avoir dans cette université. OUAGA II et OUAGA sont venus combien de fois se former ici ? BOBO on en parle pas.Dites vous que y a des atos qui sont à leur sixième années sans formation et on veut des résultats. Foutaise. Dites moi quelle université n’a pas de problème de trésorerie aux BF ? Pourquoi vous enseignants vous ne renoncez pas à votre formation à l’extérieur ? Voilà des gens qui pensent que l’université c’est eux. Les autres ne comptent pas. Vraiment si les choses ne changent pas d’ici là ah !

  • Le 18 août 2014 à 10:25, par le vieux En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    c’est la merde à l’UK. Rien que de la merde. seul les professeurs ont droit à tout comme si ils sont les seuls à travailler à l’UK( indemnités de tout genre délibération et heures sucrées, formations et j’en passe) et dans ça ils veulent que l’administration fonctionne bien.Vous ne pouvez pas avoir de résultats avec telle politique.

  • Le 18 août 2014 à 18:53, par guess En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    merci à tous ceux qui font une lecture correcte de cette déclaration.c,est bien normale dans une université la contradiction permet de construire mais pas les contradictions qui voilent des intérêts personnels. Si l’université n’arrive pas a payer ses dettes sociales à cause des pratiques anciennes peu CATHOLIQUES il est certain que ça fait des mécontents mais ne rallier pas cela à la gouvernance actuelle qui a choisi de bcq communiquer avc les acteurs.Je pense que que la situation telle que décrite ne favorise pas une bonne ambiance entre étudiants et enseignants. Pardon il ya des fabricants de crise et si ca pourrit dans les ufr et que ça sort et que le president intervient pour trouver une solution on dit qu’il fébrile.Pour eux il faut attendre que ca prenne tout le campus avant d’intervenir en comado et la conséquence c,est renvoyer triomphalement des étudiants de l’université et on es fort.QUE cela cesse experimentons le respect envers l’etudiant ;la prise en compte immédiate de ses préoccupations pour voir si nos campus ne seront pas pacifique et je pense que l’actuel president a du comprendre cela.Les demissions dont on parle ca tjrs été annoncé depuis longtemps et meme ralenti avc l’actuel.La paix ds nos université reste un grand defi parce qu, on sait coma pousser les étudiants à la revolte pour atteindre le premier rersonsable.M le President vs n’etes pas bagareur tout le monde le sait mais depuis combien de temps allez vous pouvoir tenir ?

  • Le 18 août 2014 à 18:54, par Bangrnooma En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Il faut qu’on cesse de vouloir voiler le soleil. Les vrais tombeurs du président sont ceux qui lui demandent de ne pas regarder les choses en face. Je le crois suffisamment intelligent pour lire les signes des temps. Lire les signes des temps. A la rencontre avec les enseignants, il a été pitoyable. Et moi à sa place j’aurais pris quelques jours de retraite chez les moines au lieu de me laisser influencer par de dangereux griots. Il y a tellement de dysfonctionnements que celui qui pense que les gens en veulent au président est malhonnête. Tant de frustrations, de mépris, d’humiliations. Les financiers humilient les directeurs, les chefs de service, et même les vice-présidents. Celui qui en doute peut leur poser la question. Pr Sawadogo, il faut vous ressaisir. Si certains n’ont pas encore démissionné, c’est parce que vous-même ne l’avez pas fait du temps de Segda, alors que vous ne faisiez rien : Vous ne veniez à aucune réunion, ne participiez pas comme l’un des vos collègues l’a dit à la vie de l’université.

  • Le 19 août 2014 à 07:17, par Bangrnooma En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    ’’La démission du Directeur de SEG a toujours été chantée mais jamais mise en exécution’’. A lire cette réaction de BUMD, ce directeur serait un plaisantin, quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il veut. BUMD, renseignez-vous et vous comprendrez pourquoi elle n’a jamais été effective. Comme quelqu’un l’a dit cet homme est à respecter pour les énormes sacrifices consentis dans la vie de l’UK. D’autres pour ne s’être pas sacrifiés pour l’UK sont passés rapidement en grade.

  • Le 21 août 2014 à 12:00, par Zelatou En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    Monsieur ATROCE, pardon ATOS, vous n’ignorez pas (puisque vous savez tout et que vous êtes un pécheur en eau trouble) que toutes les UFR ne peuvent pas réclamer les 60%. Il y a des conditions pour cela. Pour la température de l’eau, ne vous inquiétez pas. Nous sommes des poissons de la même mare. Si vous êtes capable de supporter cette eau chaude, nous ne serons pas en reste. Nous pourrons même « porter » cette eau chaude. T’inquiète.
    Y a t –il un texte qui abroge celui de la répartition des 60% ? Il semble qu’il est en préparation. Mais en attendant, appliquez-le simplement. C’est votre grand problème comme ca.
    Vous parlez de pression qui aurait amené le Directeur à signer les convocations, j aimerais y croire. Pourquoi avez-vs attendu la manif des étudiants pour recevoir le personnel de l’IUT qui souhaitait voir le Président depuis longtemps ?
    Pour la mobilité du personnel, sachez que personne n est née dans une UFR ou a l’ UK. On y entre et on peut en ressortir. Il n’ ya d’ailleurs pas de mur qui peut empêcher cela.
    Pour le LMD, c est bien parce qu’il y a désordre que celui du Burkina est atypique. Merci de le reconnaitre. Merci aussi de reconnaitre les mérites du Directeur SEG.
    Merci également de catégoriser les directeurs. On ne savait pas qu’ il y a des directeurs « original » et des Directeurs « Koom ». Vive le dialogue ségrégationniste !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 22 août 2014 à 05:53, par Enseignant En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    ‘’Merde’’ ; ‘’seuls les profs ont droit à tout’’. Indemnités de tous genre, délibérations, ‘’heures sucrées’’. Monsieur le vieux, si tu crois que les profs ont droit à tout, il n’ y a qu’à te battre pour avoir ce statut et laisse de voir la merde partout. Ce que tu penses être des avantages (tu fais d’énormes confusions d’ailleurs), c’est le fruit de multiples nuits blanches à rédiger des mémoires, des thèses, à enseigner, à corriger des copies. A quand ton mémoire de Master, ta thèse de doctorat. Je t’y encourage vivement, à moins que ta vieillesse ne constitue un handicap et tu verras que ce que tu dénonces comme injustice est loin d’en être.

  • Le 7 septembre 2014 à 18:29, par lounga En réponse à : Université de Koudougou : La gouvernance par la terreur

    « Tout cela n’est pas sérieux de la part d’un syndicat responsable. Pourquoi ne pas quitter l’université tous ensemble, si vos vies sont menacées ? Il y a d’autres enjeux que vous taisez et vous voulez un soutien de la population sans esprit critique. Là où je suis, je préfère aller me chercher ailleurs que de me laisser insulter par des enfants, que l’éducation a frôlé ». Qu’est-ce qu’un syndicat responsable ? Est-ce celui qui demande à ses militants de renoncer à la dénonciation des tares, d’abandonner la lutte, de quitter l’université ? Richo, il te manque l’esprit critique que vous prétendez avoir et qui ferait de toi quelqu’un qui verrait clair dans les manigances des syndicats pas ’’responsables’’. Va te chercher ailleurs et fais le chaque fois que des difficultés se présentent à toi. En attendant nous on est à l’UK et on compte bien y rester. Pour ton enfant exemplaire, je te tire le chapeau. Mais sache que tous les camarades de ton fils sont bien loin de lui ressembler. Surtout fais attention à ce que certains parmi eux ne l’amènent à adopter des comportements qui te feraient quitter ta famille, abandonnant femme (s ?) et enfants pour aller te chercher ailleurs. Pour les besoins du pays dont tu sembles si convaincu, il n y a qu’à aller au MESS pour le leur dire de vive voix. Je te rappelle que la cravate n’est en rien incompatible avec ce que tu dis. J’espère que mes propos ne vont te conduire à aller te chercher ailleurs.

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