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Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

Publié le vendredi 15 août 2014 à 06h13min

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Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

Monsieur Ahmed Newton Barry et moi ne nous connaissons pas. Nous ne sommes pas ce qu’on appelle des "amis". Mais c’est précisément ce qui justifie davantage mon soutien, car il s’agit de toute autre chose que d’une question personnelle et intime de copinage pas toujours exempte d’une partialité et d’une complaisance qui affaibliraient et minimiseraient même du reste la cause sérieuse de Monsieur Barry.

Quoique je dois avouer quelque chose de bien anecdotique : en prononçant son nom (Barry), j’ai l’étrange l’impression d’appeler mon propre géniteur prénommé Bari (= les amis). D’où, pour moi, soutenir Barry sonne étrangement comme soutenir Bari (mon père). Là s’arrêtent, si je puis dire, ma proximité et mon intimité avec Monsieur Barry, elle sont distantes et lointaines...

Je viens soutenir publiquement Monsieur Ahmed Newton Barry, parce que je le sens, même de loin, bien seul, dans cette solitude même à laquelle ses ennemis (ceux que lui-même nomme et met en accusation) ont l’intention de l’abandonner, pour que, espèrent-ils, il abandonne de faire ce qu’il fait, qui n’a pourtant rien d’illégal et qui est de griffonner noir sur blanc des informations que les 2/3 de la population du Burkina Faso de toutes façons analphabètes et/ou illettrés ne peuvent pas lire et déchiffrer.

Je ne doute pas un instant que Monsieur Barry soit entouré de sa famille et de ses proches, de ses copains et amis (s’il en reste même encore, et c’est ce qui est signifié dans le prénom paternel Bari(bètian) : les amis, les vrais, font défaut). Mais malgré la présence et la compagnie de ses proches il n’est que davantage seul. Car sa solitude ne consiste pas tant dans le fait qu’il n’ait personne avec lui pour lui tenir compagnie que dans un désolant isolement par lequel ses ennemis entendent le séparer de la communauté politique burkinabè.

Cet isolement consiste en ceci : rompre le lien qui lie Monsieur Barry, comme chacun de nous, à la communauté du peuple burkinabè (Aristote appelait une telle communauté politique : amitié), interdire donc à Barry toute véritable amitié, celle du vivre-avec et ensemble, l’amitié de l’être-en-commun, rendre Monsieur Barry infréquentable et indigne de toute proximité désormais découragée avec lui, le marginaliser mais sans l’emprisonner (puisqu’il n’a rien commis d’illégal), et faire que tous le fuient (j’ai bien lu : personne ne veut plus être son gardien) ; bref, sacrifier Monsieur Barry, comme une victime. Et de victime, nous autres humains dont, disent les philosophes, la nature est politique et sociale, nous n’en connaissons pas qui ait un autre visage, un autre sort et un autre statut que ceux signifiant la rupture du lien et de la continuité aux autres, à nos semblables -rupture de l’amitié. S’il s’agit même d’un sacrifice de Monsieur Barry : à qui, à quoi de divin et de sacré ? À quel dieu tout-puissant ?

Georges BATAILLE écrit dans "Le coupable" qu’ "en toute réalité accessible, en chaque être, il faut chercher le lieu sacrificiel, la blessure", un être n’étant davantage touché "qu’au point où il succombe, une femme sous sa robe, un dieu à la gorge de l’animal du sacrifice" : le lieu exprès où Monsieur Barry est touché est sa plume, en la pointe même inoffensive de sa plume de journaliste. Mais si un être peut succomber par/de plaisir (la femme sous sa robe, en sa blessure fêlée, ou fêlure blessée), ou par /en communion sublime avec le dieu, ou avec Dieu (le sacrifice de l’animal, ou la chair de Dieu-homme), la terreur qui harcèle Monsieur Barry entend le faire succomber sans reste, en l’exposant à une solitude dont l’ultime et radical visage est la mort, son isolement de la communauté que nous sommes n’étant que le prélude et le signe avant-coureur de cette mort. N’abandonnons donc pas Monsieur Barry à la solitude. N’attendons pas que ses ennemis le fassent succomber dans la mort pour manifester. Ce sera trop tard. Il a lancé un appel pour nous TOUCHER (c’est ce que BATAILLE a voulu dire : rompre la solitude ou l’isolement et la distance), c’est-à-dire pour rester lié à nous tous, à la communauté que nous sommes et formons, à l’amitié donc. Ne lui refusons pas cette amitié-là.

C’est donc par La PEUR que les ennemis de Monsieur Barry pensent l’isoler de nous. Mais ce qui est aussi remarquable, et que j’aimerais faire remarquer, c’est que cette peur qu’il subit, et qui lui est infligée à lui autant qu’à nous qui vivons avec lui, est aussi présente et visible au sein du groupe politique au pouvoir dans notre pays (un pouvoir que Barry nomme et accuse). Ce qui n’est que moins rassurant. Ce que Monsieur Barry subit et supporte seul n’est que l’arbre qui cache une forêt dense.Voici comment je le démontre.

Autour de la modification de la Constitution et précisément de son fameux article 37 on nous fait croire qu’il y a un débat national qui nécessite qu’on tranche par un référendum. En réalité il n’y a rien de tel qu’un débat. Des opinions et points de vue contradictoires se sont succédés et juxtaposés, des stades ont été tour à tour plus ou moins remplis, par le pouvoir et par l’opposition politique. Mais, malgré tout, il n’y a jamais eu un vrai débat autour de la modification de la Constitution. Et encore moins un débat NATIONAL, qui soit justement à la mesure et à la hauteur de l’intérêt prétendument "national" d’une modification de la Constitution.

Car, si la modification de cette Constitution est d’intérêt national, le vrai débat aurait eu lieu, et se serait généralisé et nationalisé ( devenu national) au point de toucher toute la population et tous les partis ou organisations politiques, les toucher et concerner de l’intérieur, en leur sein. Les positions du oui et du non à la modification de la Constitution allaient traverser les partis politiques eux-mêmes, pas seulement la population, et surtout pénétrer le parti politique qui est au pouvoir et qui a été le premier à lancer les hostilités, le CDP.

Le débat qui devrait être national en effet, vu l’intérêt et la gravité de la question d’une modification improvisée de la Constitution (c’est-à-dire non prévue dans le calendrier politique et électoral, et toujours pas justifiée), ce "débat" s’est réduit à un affrontement , à un pur face-à-face entre le pouvoir et l’opposition politique. Et bien au milieu de cet affrontement, ou plutôt à l’extérieur, il y a un îlot que l’opposition oui/non à la modification n’a pas pénétré et traversé : le CDP. Or, n’y aurait-il absolument personne au CDP même et au gouvernement, militant de base, ministre, cadre du parti, intellectuel diplômé (économiste, juriste, philosophe, historien, ingénieur, journaliste, etc), absolument personne qui soit contre une modification de notre Constitution pour déverrouiller l’article 37 ?? Faut-il absolument et nécessairement ne pas être militant CDP, ou en démissionner pour être contre une telle modification ?

Que l’opposition veuille le changement et l’alternance, cela ne peut étonner que personne de cette opposition n’appelle à la modification d’un article qui, de fait, empêcherait l’accès au pouvoir de cette opposition qui travaille et s’active politiquement pour accéder aussi au pouvoir. Mais qu’au sein même du CDP, parti au pouvoir, ni au gouvernement, il n’y ait absolument personne qui pense et croit qu’on peut bien rester cdpiste et être contre le déverrouillage de l’article 37 sans pour autant perdre toute chance de rester encore au pouvoir, montrant ainsi, très concrètement et publiquement qu’on est vrai démocrate et vrai républicain, voilà qui surprend davantage.

Ou presque : on n’est surpris que si l’on ne prend pas en compte la PEUR. La peur de perdre un poste, des privilèges, des avantages économiques et financiers, la peur de perdre même la vie (dans un accident de circulation, ça arrive). La peur de ne pas être d’accord, non pas absolument en toutes choses, mais sur cette question précise de la modification de l’article 37, avec celui que Hannah Arendt dans "Le système totalitaire" appelle le "Chef", le guide (Führer en allemand, qui se dit de tout guide, et pas seulement d’Hitler !!), l’homme fort, le seul, responsable de tout et de tous, et à qui la moindre désobéissance n’est pas permise.

Qu’on ne vienne pas me rétorquer que ce débat pour ou contre a bien lieu également au sein du parti CDP ( je ne parle pas de la majorité, ni du Front dit républicain, car c’est pour masquer l’absence de ce débat précis au sein du CDP que ce Front a été inventé), et seulement en interne, loin du public et des médias : si le CDP est un parti et pas une secte ou une organisation secrète, et puisque nous sommes en démocratie, le débat pour ou contre la modification du 37, s’il avait vraiment lieu à l’intérieur de ce parti, devrait se savoir publiquement : car un débat démocratique sur une question d’intérêt national ne peut pas rester caché comme un secret de famille !

S’il y a des désaccords, même minoritaires, au sein du CDP sur le déverrouillage du 37, il y a grand intérêt national qu’ils se sachent : non seulement comme preuve incontestable et louable que le CDP est un parti démocratique qui fait du progrès de la démocratie burkinabè son premier souci politique, mais aussi comme preuve que le débat est vraiment national, et qu’il n’y a pas des burkinabè qui, parce qu’ils sont au CDP, seraient en dehors de ce débat. Comme si le CDP n’était pas à l’image de la société nationale burkinabè dont il est, avec les autres partis, une représentation, alors même que le débat est censé toucher la nation.

Autrement dit, le président Compaoré et son parti CDP ont lancé le "débat" comme un os à ronger, mais sans s’impliquer eux-mêmes dans un vrai débat : ils n’attendent que de trancher, de l’extérieur, le débat ou, plutôt, l’affrontement et le face-à-face entre le oui du pouvoir et le non de l’opposition. C’est exactement ce qui empêche tout dialogue aujourd’hui, car le non est verrouillé et interdit au CDP. Par peur.

Mais le CDP est-il un parti de démocratie ou une organisation militaire, une armée où n’est permis que le oui au chef ? Si non (je le crois), que les frères cdpistes qui pensent différemment que leur(s) chef(s), sans démissionner, aient le courage, non pas pour l’opposition mais pour la démocratie et l’intérêt de la nation, de se manifester, et alors, en même temps qu’on aurait enfin le vrai débat national que mérite cette question nationale de la modification constitutionnelle, la crise actuelle trouvera d’elle-même sa solution et son dénouement pacifique. Du moins, si c’est réellement ce que tout le monde souhaite et recherche au Faso.

Si au contraire le CDP est un groupe de zombies et de mannequins robotisés et silencieux, sans personnalité, sans liberté de penser et de penser par eux-mêmes, et uniformément formatés pour répéter inlassablement un oui oui au référendum, par peur, alors rien n’est moins rassurant pour notre démocratie même, si c’est pareil modèle d’organisation politique qu’on ose appeler "démocratie", et que l’on a l’intention d’appliquer et de généraliser, voire d’imposer à tout le Burkina : car comment une telle organisation, qui ressemble plus à une armée qu’à un parti d’une démocratie, et que la peur rend silencieuse, toute-obéissante et sans dissension aucune sur une question nationale pourrait-elle être un exemple de démocratie qui admette la liberté de penser et le débat ?

Nos frères de l’ADF-RDA sont bien gentils en ce moment d’inviter au dialogue et à la discussion pour sortir de la crise, mais sans doute faudra-t-il que le CDP commence enfin par ouvrir le débat du oui/non en son sein, par libérer et déverrouiller le non dans ses propres rangs. Car pour l’intérêt national, des citoyens devraient pouvoir, pour une fois désobéir à des chefs, à UN chef.

Je soutiens donc : La PEUR seule bloque le Burkina Faso aujourd’hui, et provoque, dit-on, une crise politique nationale que le monde entier surveille. Elle seule fait que beaucoup de nos frères cdpistes, même au gouvernement, ne peuvent pas avouer leur patriotique désaccord sur cette question précise et grave de l’article 37. C’est elle seule, la peur, qui fait que des confrères journalistes de Monsieur Barry n’écriront jamais le moindre papier dans leurs journaux pour le soutenir et protester.
Je soutiens Monsieur Newton Ahmed Barry, parce qu’il nous montre le chemin pour définitivement ne plus avoir peur ni vivre dans la peur au Burkina Faso : on lui fait peur, parce qu’il n’a jamais cédé et ne veut pas céder à la peur, en quoi il honore et sanctifie la politique, le vivre-ensemble politique comme l’invention la plus raisonnable des humains que nous sommes pour vivre avec nos semblables sans peur.

Mais, et par une ironie sans égal, ceux qui surveillent, harcèlent, terrorisent et cambriolent Monsieur Barry montrent qu’ils ont peur eux-mêmes, les premiers, malgré leur force et leur pouvoir qu’ils savent, plus que quiconque, voués comme TOUTE force et TOUT pouvoir à une fin. Ils ont peur et tremblent devant la seule pointe de la plume du journaliste d’investigation Barry. Par où l’on voit que là même où celui-ci est touché, il touche d’autant plus fort et profondément qu’il le fait, avec sa plume pointée (vers ceux qu’ils nomme et accuse), sans violence et sans crime, donc sans illégalité reconnaissable. Qu’il continue donc ! Pour reprendre quelques mots puissants du philosophe Jan PATOČKA dans ses "Essais hérétiques", Monsieur Newton Ahmed Barry est à coup sûr un "ébranlé". Et "la solidarité des ébranlés s’édifie dans la persécution et l’incertitude : c’est là son front silencieux, sans réclame et sans éclat, même là où la Force régnante cherche à s’en rendre maître"...

Debrsèoyir Kwesi Christophe DABIRE

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Vos commentaires

  • Le 15 août 2014 à 09:11, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Heureusement que je puis atténuer un temps soit peu ma douleur en m abreuvant de votre écrit.Je ne peux comprendre qu il y ait des gens comme A.Congo ou E.Sawadogo qui puissent pousser leur sarcasme et sinisme aussi loin pour jouer avec la vie de leurs prochains.`De quel droit peuvent-ils lui dénier le droit de mettre en cause l Etat sans leur prouver quoi que ce soit ? Est-ce la vie de A.Congo ou de E.Sawadogo qui est ménacée ou sont-ils des services de l Etat mis en cause ? Si oui(la deuxième hypothèse,cela s entend),qu ils convoquent mr Barry avec ses preuves plutot que de vouloir qu ils les étalent sur la place publique.D ailleurs,même si Barry se faisait tirer à bout portant dessus,on en trouvera ,des énergumènes pour lui reprocher de n avoir pas éviter les balles assassines.C est ainsi que nous avons tous tué Norbert Zongo par notre lâcheté.Grand merci Mr Dabiré,il n y a pas d opposants internes au CDP,raison pour laquelle on parle moins de modification de l article 37 par voie parlementaire que par voie référendaire.Trouvez l erreur.

  • Le 15 août 2014 à 09:44, par MEDA Domètièro En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Bel écrit, M. Dabiré !Ecrit tout aussi courageux que véridique à l’endroit de ceux qui sont censés nous protéger. Faut-il le clamer ? Newton Ahmed Barry est déjà un mythe vivant pour beaucoup au regard du sérieux et du professionnalisme journalistique dont il fait montre. Il est notre NORBERT ZONGO. Je soutiens Newton Ahmed Barry.

  • Le 15 août 2014 à 09:46, par issa En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Le professeur Dabiré fait encore une entré fracassante sur scène. Sa position ne m’étonne guère vue qu’il et prêt à tous pour semer la zizanie dans ce beau pays. De tous ce qui est de son possible, il en ferra juste pour déstabiliser ceux qui sont actuellement au pouvoir. Bien vrai que dans un pays en développement on ne peut avoir la sécurité totale mais je peux vous affirmer que le Burkina Faso ne baigne pas un climat d’insécurité à telle point que la vie de M Newton soit menacé.

  • Le 15 août 2014 à 11:21, par Manu En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Vos écrits sont tellement clairs et précis que j’ai toujours du plaisir à vous lire. Merci à vous de contribuer à élever le niveau du débat politique au Burkina. Comme vous je dis ceci : "N’ayons plus peur". L’Afrique nous regarde, le monde entier nous regarde. Notre lutte contre la modification de l’article 37 et notre victoire certaine, est aussi la lutte de toute l’Afrique et sera aussi sa victoire. Non au référendum, Non au Sénat, Non au pouvoir à vie, Non au pouvoir personnel, Non aux « hommes forts », Oui aux « grands hommes » pour l’Afrique. Tout mon soutien à Ahmed Newton Barry.

  • Le 15 août 2014 à 12:25, par Fontchalbia Molles En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Merci, Dr. Dabiré. C’est ça on dit que la connaissance est bien – là. Parti sur la simple base du nom de son père et de celui de Newton, tu as bâti une thèse petit-cailloux-casse- gros-marteau. Tu as piqué net dans le pus. Aujourd’ hui, l’amitié est très rare—je suis donc d’ autant plus heureux de compter parmi tes rares amis—, c’est cela en fait le véritable sens du nom de ton géniteur, qui avait, lui, beaucoup d’ amis. Le nom aussi, n’ est pas pour conjurer l’ indésirable ? Aujourd’ hui, dans notre société surtout dévergondée par des pratiques immorales et in- éthiques du pouvoir d’ un seul homme en réalité, l’ amitié compte pour pois chiche. Tu n’es pas au pays, C’est pourquoi tu ne crois pas si bien dire. Nous ici, maintenant on ne parle pas d’amitié, on parle de Relations. Pourquoi parler d’ amitié ? On n’ en a pas besoin. Un professeur comme toi avait eu à dire sur cette même toile qu’ on peut acheter la femme mais pas l’ amour. Ici on peut tout acheter. On achète tout. Si un jour, on te demande un document plus original que oridjidji pour dire que tu as été un ex- président du Burkina, tu l’ auras en moins de 24 heures dans le Faso de l’ homme désintégré mais il faut payer. Nous on s’ en fout ici. Au moins, Blaise a multiplié l’argent dans ce pays comme un djinamori et avec les feuilles, on peut tout acheter. Donc on s’ en fout de l’ amitié. Ce sont les faibles qui parlent de l’ amitié. N’ ayant aucune force réelle sur laquelle compter, il parlent d’ amitié, de communauté, du vivre ensemble ! Ici nous on parle de Relations. Un tel est bien, hein ! Son carnet d’ adresses est très bien garni. Il a les moyens. Et c’est ainsi que tout le monde le respecte même si on fond, il est infréquentable puisque son carnet d’ adresse bien garni ne fait qu’ indiquer la paucité du cœur, le manque de principes moraux qui fait qu’ il s’ acoquine avec toute racaille dont il peut profiter. Au Burkina Faso, on n’ a plus besoin d’ amitié ; Ça ne rassasie pas. C’est pourquoi on a des amis dans le bonheur, pas dans le malheur. Et quand on sent que ton bateau va sombrer, on te déserte. Le Burkina Faso est devenu un Rat-Faso. Il a un radar qui sent le naufrage du navire de l’ « amitié ».Demande aux RSS, combien sont encore ceux qu’ ils croyaient être des amis, les appellent encore sur leur téléphone mis sous écoute ? Ils croyaient que c’ était de l’ amitié, les autres y voyaient des RELATIONS fonctionnelles, donc utilitaires. Au BF, nous avons compris maintenant. Je ne suis plus le gardien de mon frère qu’ on s’ apprête à trucider. Je ne parle pas seulement de Newton Barry. Son cas est moins grave puisque lui- même a eu la chance et l’ inspiration de crier haut sur le toit ce qu’ on est en train de tranmaguiner contre lui. Ils ont commis le crime le plus bête en Immortalisant Thomas Sankara par la mort naturelle et en anéantissant Norbert Zongo par explosion de balles après un accident de son véhicule, ils sont donc maudits car c’ est comme une meute de loups qui a goûté au sang. Ils ne peuvent plus arrêter. Mais ils vont changer leur fusil d’ épaule, car Barry, lui au moins a réussi à sauver sa petite tête. Parce que même si une mouche pique Barry et il en meurt, moi je demande des comptes à ce régime qui fait peur. Mais les autres, les Diabré, les RSS, les Debosyir, tous ceux qui écrivent contre au lieu de se taire et hocher de la tête. A vous tous, méfiez- vous car il y a plusieurs manières de tuer un chat. On peut le tuer en lui tranchant la gorge ; on peut le tuer en le kafcidentant mais cette technique est trop dépassée ; on peut le tuer en lui donnant un accident alcoolisé. Même vous autres les intellectuels qui écrivez beaucoup beaucoup, il faut continuer d’écrire parce que c’ est une contribution immense à nous déparalyser/déparasiter de notre peur mais méfiez- vous des soit- disant amis qui ne manqueront pas de vous contacter. Il y a plus de Relations que d’ amis Si tous les margouillats sont couchés sur leur ventre, comment savoir lequel des margouillats a mal au ventre comme le dit un proverbe bobo de chez moi a Satiri ? On a ériger le tuer en méthode de gouvernement pendant des « décades ». Comment voulez- vous qu’ on n’ arrête comme ça, du coup, « gbliquement ». Dans la course de vitesse, il faut nécessairement décélérer avant de s’ arrêter, bon sang. Meri de nous servir ce nectar et cette ambroisie un jour pas comme les autres : La 15 Août qui est en passe de devenir un jour National d’ Amitié dans ton Dissin natal. Le hasard n’ existe pas mais toi- même fais attention . N’ oublie jamais que les burkinabè sont devenus des Homo Relationus, pas des Homo Amicus.C’ est pourquoi Newton est seul aujourd’ hui à boire sa coupe que les patriotes comme toi et moi ne veulent pas qu’ ils boivent jusqu’ à la lie. C’est pourquoi ses confrères aPEURés ne sont pas capables d’ apurer leur lâcheté. De toutes façons, c’est Barry on cherche, non ? Barry, qu’ il gère donc tout seul. Chacun est préoccupé à protéger sa petite tête. Contre l’ enclume gigantesque de notre Damoclès National qui n’ aime pas perdre. Parce qu’ il est le dernier avatar du Führer. Et un F ührer, on l’ obéit au doigt et à l’ œil ou alors on accepte de subir ses foudres NERONiques. Comme ces journalistes sont seuls, si seuls dans leur couardise. Cet écrit devrait naturellement venir d’ un journaliste qui allait ainis ouvrir le débat sur la vie d’ un journaliste sérieusement menacé. Mais ce n’est pas eux qu’ on cherche. C’est Barry. Après Barry, on s’ attaquera a Sy VChérif. Ce n’est pas eux qu’ on cherche. C’ est Sy. Après Sy ce sera Taramba et ainsi de suite . A la fin, on ira chercher même ceux qui osent ne dire ni oui ni non au réferendum et après il faudra s’ occuper de ses amis car on s’ est chargé déjà de ses ennemis par la solution par le mortel. C’est dans la nature de la bête. Seulement si on s’ asseoit sur nos deux fonchalbia, mot que j’ ai glané quand je trimais dans mon Godyr profond et métallique comme Instituteur de brousse. Ça veut dire nos « testicules » molles et ramollies par la peur, ca nous regarde. On ne montre pas le pachyderme a un enfant. N’Gaw.

  • Le 15 août 2014 à 12:49, par NEWMANE En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    MERCI CHRISTOPHE.JE NE CONNAIS PA NEWTON DE VISU MAIS JE LE LI ET LE SOUTIEN

  • Le 15 août 2014 à 13:28, par HORUDIAOM En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    c’est vraiment triste la situation actuelle du Burkina. Y a t-il quelqu’un au CDP pour parler à Monsieur Blaise COMPAORE ? Le pays et lui-même foncent tout droit dans le mur ? Je sais que tous les CDPistes ne sont pas mauvais et tous ne sont pas pour la révision constitutionnelle. Qu’ils le disent ! Nous aimerons voir Blaise COMPAORE, ancien président mettre son expertise au profit de son prédécesseur.

  • Le 15 août 2014 à 14:18 En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Merci Mr Dabire pour la hauteur de votre message. Dans tous les cas il est peu probable qu’il ait un débat au sein du cdp : notre souhait est qu’il ait lieu pour déverrouiller le "non" .
    A defaut ; comme vous l’avez souhaitez de vos voeux qu’on organise un vrai débat intellectuel sur l’opportunité da modification de l’article 37. (Entre les protagonistes)
    Vivevement que ce débat ait lieu.

    Selon les propos du Président le problème est que le peuple burkinabé est divisé sur l’article 37, une division d’ailleurs suscitée. Et la solution proposée pour réunir le peuple sur les enjeux de développement est l’organisation d’un référendum. Drôle de solution ! On va traiter les effets et le vrai problème va demeurer. Que le oui ou le non l’emporte la solution du cdp et du président ne fera qu’aggraver la fracture.

    Il est vraiment temps d’organiser un vrai débat sur l’opportunité du référendum.

  • Le 15 août 2014 à 14:28, par Gbah Zieh En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Dr. Dabire, c’est du propre, ca. Ils veulent tuer le messager mais le message reste intact : Allez a la democratie sans feinte ni fard. On ne tue pas un esprit. On tue seulement le corps et c’est en vain que vous vous tachez les mains pour des idees qu’ on ne peut atteindre. Vous avez tuer Sankara, mais est-ce que ce n’est pas pour mieuXXX multiplier les Sankara ici et ailleurs ? Vous avez tue Norbert Zongo croyant museler la presse. Est-ce que l’ Evenement n’est pas ne ? Certains opposants ont ete tues en pleine vile dans un braconnage urbain horrible mais est-ce qu l’ oposition n’est meme pas nee dans votre sein ? Pour vous dire que ce n’est pas une ueston de personne mais de l’ Idee Hegelienne en marche pour son incarnation qui ne fait que passer par des individus qui ne sont aussi que des epiphenomenes. L’ Idee, c’est le noumene, l’ essence, la manifestation de l’esprit dans le temps, la Zeitgeist. Vous n’ y pouvez rien et tout ce que vous ferez, c’est pour davantage hater la realisation de l’ esprit dans le temps, en son temps, car le temps de Dieu das is die besse..

  • Le 15 août 2014 à 14:59, par relwind En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    merci DIGNE FILS DU FASO

  • Le 15 août 2014 à 15:05, par Titan En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Le régime est en train de resserer les choses pour assouvir ses fins. Les assassinats, les censures. Les attaques du site lefasonet ne sont pas l’oeuvre de Hackers qui comme ceux qui attaquent les services en occident !. Ici tout ça c’est fait pour empêcher l’information de bien circuler parmis les jeunes, fer de lance de la dénonciation et de la lutte pour l’alternance.
    Tout ça a une fin !
    Merci Dr Kwesi

  • Le 15 août 2014 à 15:11, par KelSalDebat En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Au CDP y a pas debat. Tu acceptes la ligne du paerti, paron du Guide President tres Eclaire ou tu te demets. Ya jamais deux capitaines dans un Parti.

  • Le 15 août 2014 à 15:14, par LesProfs En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Les profs -la sont des vrais zizanieurs. Ils veulent exporter leur debats d’ amphi dans nos partis. Vous allez casser la democratie. Trop parler, c’est maladie. Trop de debats gatent le developement solitaire.En afrique ici, nous nous developons. Nouis som,mes les euls a emerger. Grace a la sagesse de Blaise. Donc on va modifier pioan pour lui donner la chance de ous diriger jusqu’a sa mort. Au CDP, nous on est sage. On court pas des risques. On debat pas de tout et de rien. Les reponses de Blaise sont deja sages.

  • Le 15 août 2014 à 15:21, par bdahien En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Newton Ahmed Barry, je ne le connais ni d’Adam, ni d’Êve. Cependant, je suis de ceux qui pensent qu’il est un journaliste de qualité comme notre pays devrait en cultiver, à l’image d’une culture vivrière rente. Par ses faits et gestes, il dérange des burkinabé à la conscience sans repos, qui le prennent pour un "empêcheur de tourner en rond". Mais hélas ! Il y a longtemps que l’Intégrité et l’Honneur n’ont plus droit de cité dans notre cher Burkina Faso.
    - Nous nous souvenons du journaliste d’investigation, directeur de publication du journal "l’Indépendant", Norbert Zongo. Il parlait de menaces, de menaces... puis nous connaissons sa fin. Son seul crime : "était de dénoncer le faux, l’injustice et le pillage de notre pays...
    - Ce fut le tour de son remplaçant à la tête du même journal, un autre journaliste Liermé Somé. Il avait commencé à parler lui aussi de menaces... puis nous savons comment il est fini…
    - Et maintenant que Newton Ahmed Barry, un autre journaliste d’investigation, qui a révélé des faits sales, indiscutables, impliquant des personnes très puissantes de notre pays, nous parle depuis un certain temps de sa vie qui est menacée... Pour une fois, n’attendons pas de nous rendre compte quand il sera trop tard pour... D’ailleurs, le même Norbert Zongo ne disait-il pas je cite : « Le problème ce n’est pas le fait de ceux qui agissent mal, mais plutôt le fait des gens biens qui ne font rien pour arrêter ceux qui agissent mal ».
    De l’intégrité du Burkinabé en question moi je ne retiens rien. Pour 1000FCFA, on vend sa mère. Il n’y a donc quelques leaders, journalistes dont Newton Ahmed Barry qui nous rappellent que nous ne sommes pas obligés d’être tous corrompus pour parvenir à un Burkina qu’on a décrété, émergent. Bref...
    NB. Il y a 02 éléments indicateurs indiscutables qui permettent de juger de la bonne santé républicaine d’un pays. Ce sont :
    1. le bon journaliste qui dénonce en informant l’opinion des choses de la cité et
    2. le bon juge qui traque et punie les citoyens indélicats.
    Malheureusement au Faso, on tue et le journaliste et le juge.
    Que Dieu dans son Grand Amour, sauve le Burkina. Amen
    Batorowour HIEN [Ingénieur Informaticien]

  • Le 15 août 2014 à 15:25, par vérité no 1 En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Un écrit limpide qui dit tout. Merci à Mr Dabiré. Tout ceux qui harcèlent NAB ont peur, peur du changement, peur de perdre leur bien mal acquis mais ils connaissent mal le peuple burkinabe.

  • Le 15 août 2014 à 15:54 En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Je me suis toujours demandé comment ce monsieur Barry fait pour rester en vie après tout. Il dit haut ce que nous pensons bas. Que le Seigneur le garde et bon courage

  • Le 15 août 2014 à 15:59 En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Monsieur Christophe DABIRE a dit tout ce que nous devions faire pour sauver NAB des griffes de ce pouvoir. avons nous tous la hauteur de Dabiré, ce n’est pas sure. faibles, nous prions pour lui et demandons à celui qui est plus fort que nous tous " bon dieu " de le sauver des ennemis.

  • Le 15 août 2014 à 17:30, par LE DOZO En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Ne voyez pas tout dans le CDP prospectez également le Diallo qui avait fait licencier NEWTON car lui aussi après avoir longtemps collaboer avec le système , a les mêmes méthodes de terreur que le pouvoir .

  • Le 15 août 2014 à 17:33, par PasdeCentSur En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Tu n’es pas au pays, C’est pourquoi tu ne crois pas si bien dire. Nous ici, maintenant on ne parle pas d’amitié, on parle de Relations. Pourquoi parler d’ amitié ? On n’ en a pas besoin. Un professeur comme toi avait eu à dire sur cette même toile qu’ on peut acheter la femme mais pas l’ amour. Ici on peut tout acheter. On achète tout. Si un jour, on te demande un document plus original que oridjidji pour dire que tu as été un ex- président du Burkina, tu l’ auras en moins de 24 heures dans le Faso de l’ homme désintégré mais il faut payer. Nous on s’ en fout ici. Au moins, Blaise a multiplié l’argent dans ce pays comme un djinamori et avec les feuilles, on peut tout acheter. Donc

  • Le 15 août 2014 à 17:34, par OGM En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    On s’ en fout de l’ amitié. Ce sont les faibles qui parlent de l’ amitié. N’ ayant aucune force réelle sur laquelle compter, il parlent d’ amitié, de communauté, du vivre ensemble ! Ici nous on parle de Relations. Un tel est bien, hein ! Son carnet d’ adresses est très bien garni. Il a les moyens. Et c’est ainsi que tout le monde le respecte même si on fond, il est infréquentable puisque son carnet d’ adresse bien garni ne fait qu’ indiquer la paucité du cœur, le manque de principes moraux qui fait qu’ il s’ acoquine avec toute racaille dont il peut profiter

  • Le 15 août 2014 à 17:36, par Personne ne sortira vivant de cette vie En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Au Burkina Faso, on n’ a plus besoin d’ amitié ; Ça ne rassasie pas. C’est pourquoi on a des amis dans le bonheur, pas dans le malheur. Et quand on sent que ton bateau va sombrer, on te déserte. Le Burkina Faso est devenu un Rat-Faso. Il a un radar qui sent le naufrage du navire de l’ « amitié ».Demande aux RSS, combien sont encore ceux qu’ ils croyaient être des amis, les appellent encore sur leur téléphone mis sous écoute ? Ils croyaient que c’ était de l’ amitié, les autres y voyaient des RELATIONS fonctionnelles, donc utilitaires. Au BF, nous avons compris maintenant. Je ne suis plus le gardien de mon frère qu’ on s’ apprête à trucider. Je ne parle pas seulement de Newton Barry. Personnen ne sortira vivant de cette vie. meme les tueurs.

  • Le 15 août 2014 à 17:37, par Agonis En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Au Burkina Faso, on n’ a plus besoin d’ amitié ; Ça ne rassasie pas. C’est pourquoi on a des amis dans le bonheur, pas dans le malheur. Et quand on sent que ton bateau va sombrer, on te déserte. Le Burkina Faso est devenu un Rat-Faso. Il a un radar qui sent le naufrage du navire de l’ « amitié ».Demande aux RSS, combien sont encore ceux qu’ ils croyaient être des amis, les appellent encore sur leur téléphone mis sous écoute ? Ils croyaient que c’ était de l’ amitié, les autres y voyaient des RELATIONS fonctionnelles, donc utilitaires. Au BF, nous avons compris maintenant. Je ne suis plus le gardien de mon frère qu’ on s’ apprête à trucider. Je ne parle pas seulement de Newton Barry. Son cas est moins grave puisque lui- même a eu la chance et l’ inspiration de crier haut sur le toit ce qu’ on est en train de tranmaguiner contre lui. Ils ont commis le crime le plus bête en Immortalisant Thomas Sankara par la mort naturelle et en anéantissant Norbert Zongo par explosion de balles après un accident de son véhicule, ils sont donc maudits car c’ est comme une meute de loups qui a goûté au sang. Ils ne peuvent plus arrêter. Mais ils vont changer leur fusil d’ épaule, car Barry, lui au moins a réussi à sauver sa petite tête. Parce que même si une mouche pique Barry et il en meurt, moi je demande des comptes à ce régime qui fait peur

  • Le 15 août 2014 à 17:39, par Ravaillac-Le ViolentCalme En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Mais les autres, les Diabré, les RSS, les Debosyir, tous ceux qui écrivent contre au lieu de se taire et hocher de la tête. A vous tous, méfiez- vous car il y a plusieurs manières de tuer un chat. On peut le tuer en lui tranchant la gorge ; on peut le tuer en le kafcidentant mais cette technique est trop dépassée ; on peut le tuer en lui donnant un accident alcoolisé.

  • Le 15 août 2014 à 17:41, par Gompoug Lee En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Vous autres les intellectuels qui écrivez beaucoup beaucoup, il faut continuer d’écrire parce que c’ est une contribution immense à nous déparalyser/déparasiter de notre peur mais méfiez- vous des soit- disant amis qui ne manqueront pas de vous contacter. Il y a plus de Relations que d’ amis Si tous les margouillats sont couchés sur leur ventre, comment savoir lequel des margouillats a mal au ventre comme le dit un proverbe bobo de chez moi a Satiri ? On a ériger le tuer en méthode de gouvernement pendant des « décades ». Comment voulez- vous qu’ on n’ arrête comme ça, du coup, « gbliquement ». Dans la course de vitesse, il faut nécessairement décélérer avant de s’ arrêter, bon sang.

  • Le 15 août 2014 à 17:42, par Noaroagho de Timpouss En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Merci de nous servir ce nectar et cette ambroisie un jour pas comme les autres : La 15 Août qui est en passe de devenir un jour National d’ Amitié dans ton Dissin natal. Le hasard n’ existe pas mais toi- même fais attention . N’ oublie jamais que les burkinabè sont devenus des Homo Relationus, pas des Homo Amicus.C’ est pourquoi Newton est seul aujourd’ hui à boire sa coupe que les patriotes comme toi et moi ne veulent pas qu’ ils boivent jusqu’ à la lie. C’est pourquoi ses confrères aPEURés ne sont pas capables d’ apurer leur lâcheté. De toutes façons, c’est Barry on cherche, non ? Barry, qu’ il gère donc tout seul. Chacun est préoccupé à protéger sa petite tête. Contre l’ enclume gigantesque de notre Damoclès National qui n’ aime pas perdre. Parce qu’ il est le dernier avatar du Führer. Et un F ührer, on l’ obéit au doigt et à l’ œil ou alors on accepte de subir ses foudres NERONiques.

  • Le 15 août 2014 à 17:45, par Zan Zack Tiza Zorouna En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Comme ces journalistes sont seuls, si seuls dans leur couardise. Cet écrit devrait naturellement venir d’ un journaliste qui allait ainis ouvrir le débat sur la vie d’ un journaliste sérieusement menacé. Mais ce n’est pas eux qu’ on cherche. C’est Barry. Après Barry, on s’ attaquera a Sy VChérif. Ce n’est pas eux qu’ on cherche. C’ est Sy. Après Sy ce sera Taramba et ainsi de suite . A la fin, on ira chercher même ceux qui osent ne dire ni oui ni non au réferendum et après il faudra s’ occuper de ses amis car on s’ est chargé déjà de ses ennemis par la solution par le mortel. C’est dans la nature de la bête. Seulement si on s’ asseoit sur nos deux fonchalbia, mot que j’ ai glané quand je trimais dans mon Godyr profond et métallique comme Instituteur de brousse. Ça veut dire nos « testicules » molles et ramollies par la peur.

  • Le 15 août 2014 à 18:17, par BARY En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    M. Ahmed Newton BARRY , personnellememt je ne vous connais pas mais je lis toujours vos points de vue sur la situation de la nation. Je vous trouve tres profond et tres engages. Ce que je puis vous conseiller eu egard de ce que vous avez ecrit concernant votre vie, cest de rester vous meme. Evitez surtout de vous confier a vos tres proches qui nont pas la meme hauteur de vue que vous car ils sont en majorite des froussards et des suivistes. Je vous soutiens et je pense que rien ne vous arrivera sil plait a Dieu. On savourera un jour le succes des efforts deploies et des risques pris sur des sujets importants.

  • Le 15 août 2014 à 18:53, par KAYOURE En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Méditons les vers suivants de Martin NIEMOLLER.

    Quand ils sont venus chercher les communistes,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
    Quand ils sont venus chercher les juifs,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.
    Quand ils sont venus chercher les catholiques,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique.

    Puis ils sont venus me chercher.
    Et il ne restait personne pour protester...

  • Le 15 août 2014 à 19:59, par issilondres En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Merci Mr Dabiré. Ton soutien à NAB est aussi le nôtre. Car, nous formons avec NAB, le même corps. C’est un corps politique, un corps social, un corps historique. C’est seulement les membres CDPistes et satellitaires de ce corps qui se sont corrompus, rendus malades au point de trahir notre corps patriotique allant par des intérêts qui ne sont pas les nôtres, à créer une crise, une division, la peur qui n’a pas lieu d’être.

    Ton écrit est aussi une réponse à notre Mr Mamadou Djibo : critiquant les tenants et les efforts du consensus, Djibo avec mes respects oublie lui même qu’il défend un corps, un consensus celui là même aujourd’hui qui n’a moralement aucune légitimité démocratique car loin d’avoir un fondement, il n’émane que de la volonté d’un homme qui se dit fort et qui au sein de son parti , brise l’idée de la démocratie en ce sens que dans cette volonté mensongèrement dite voulue par le peuple, il n’existe aucune opposition sinon des "amen" et des "yes man".
    Oui, à force de dire oui les hommes et les femmes "intègres" d’un parti on fini par oublier leur citoyenneté pour devenir des sujets d’un roi, de la force par la PEUR de ce qui peut leur arriver et par parce qu’ils ont peur de perdre leurs intérêts commerciaux, leurs marché le Burkina, leurs rang militaires et leurs postes ministériels.

    Notre soutiens à Barry est indéfectible.
    Comme dit (1 Co 12, 26) « Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ».
    Nous disons désormais non à la souffrance d’un de nos membres dans la défense de nos libertés, surtout la liberté d’expression médiatique n’en déplaise à ceux pouvant le faire et qui défaillent à leur mission et se terrent dans la peur avilissante et la médiocrité dans l’âme.

    Notre non à la peur a aussi comme finalité de vous libérer de votre peur de nous faire peur. Pour le faire ayez les courage de vous dire la vérité dans vos tranchées.

  • Le 15 août 2014 à 22:41, par Internautes En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Vious avez remarquez une chose ? Lefaso.net meme se met dans la danse des censureurs avec son auto- censure subtile. Regardez. On ne peut meme plus reagir correctement aux postes des gens. Ne croyez pas que c’est un accident. Si vous ne le savez pas, vous croyez que lefaso. net est ne dans le vide ? C’est un organe susciste et on est courante. Sinon qu’est-ce qui justifie cette numerotation qui empeche de reagir en dessous des messages directement ? Moi je n’ aimais pas le blog de l’ Obs a cuse de ca. Maintenant je quitte aussi lefaso.net. Ils n’ ont ca garder leur truc machin CDp puisque ils etouffent le debat a un moment ou c’ est necessaire. Je desapprouve ces changements mal indiques, Vokouma.

  • Le 16 août 2014 à 08:35, par Karissa En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Alors que se précisent les signes de fin de règne (usure du temps et de la charge, propagandes, peur, délires, intimidations, travestissements, maladresses…) marque brutalement nos esprits la trace d’une plume d’incision confirmée. A quand le réveil de la brousse quand BARRY le pachyderme du journalisme d’investigation, alors que hante nos douloureux souvenirs le nom d’un digne fils du Pays des Hommes (naguère ?) Intègres, « Norbert ZONGO ». ? Ainsi donc, deux internautes pour railler l’appel au sursaut et DABIRE pour proclamer sa solidarité !
    A messieurs les « Chef de publicité » et « Chef d’entreprise » : que reste-t-il d’humanité à quiconque se moque d’un appel au secours ? J’ai vu mon canard attaquer mon chien pour avoir agressé sa compagne, ma poule me charger lorsque je tendis la main vers ses poussins…Vous, et vous tous qui tentez de désacraliser la vie humaine, je vous invite à la méditation, car enfin, vous avez tout de même une conscience, et cela malgré vous.
    Mon cher DABIRE, vous estimez que l’humain est fait pour être entouré et aimé et lui refuser ou enlever cela en fait une victime. Vous magnifiez l’amitié comme réponse à ce besoin. Un internaute vous répond que le Burkina de nos jours a été purgé de cette valeur et vous pardonne de ne pas le savoir, loin que vous êtes de la Patrie Mère. En effet, si vous aviez été à Ouagadougou le 15 octobre 1987, vous auriez sans doute compris le nouveau contenu donné à l’ « amitié ». Oui, nous sommes dans un Burkina de relations. Pour bien y vivre, il vous faut être dans une fédération d’amis, une association de tantis, de tontons, de jeunes supporters, un club d’opérateurs économiques, un front, une mouvance, et j’en passe. L’agitation fébrile et de moins en moins pertinente des obligés du régime actuel, qui prétendent transformer un homme en dieu et la république en royaume indique le niveau de malhonnêteté intellectuelle atteint dans ton pays d’origine, DABIRE. La crise imaginaire, prétexte à un appel à l’arbitrage populaire (quel mépris du peuple !), finira par devenir réelle, si le courage ne revient pas dans certains milieux.
    Dans son alerte, BARRY n’a pas dit sa peur de mourir pour ses convictions, il nous prend à témoins.

  • Le 16 août 2014 à 11:02 En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    merci pour la contribution au sujet en l’elevant à ce niveau d’analyse et de reflexion pourtant si simple et si proche de nos réalités quotidiennes. Dieu protège l’homme vérité et quelle que soit la puissance de l’homme méchant, celui qui vit et defend la vérité sera toujours un homme libre et heureux

  • Le 16 août 2014 à 11:35, par kambou En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Mr Dabire, quand on maque d’intelligence nécessaire pour analyser une situation, on s’abstient d’étaler ses sottises en public.Vous ferez mieux d’arrêter de distraire les
    honnêtes citoyens avec votre écrit sans preuve.Dite la vérité a Barry au lieu de
    soutenir aveuglement.

  • Le 16 août 2014 à 11:46, par alpha-alca En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Salut et bravo à M. DABIRE ! Depuis l’avènément du pouvoir de la IVème République, de nombreuses familles ont été endeuillées par des personnes qui estiment qu’elles ont le droit d’éléminer ceux qui travaillent à l’enracinement de la Démocratie au Burkina. Il est grand temps que cesse la mort des citoyens courageux et déterminés pour le développement de notre cher Faso. Nous demandons avec insistance à toute organisation et à toute personne hautement influente de bonne foi à une action de portée publique et significative qui gravera la mémoire active des malades du pouvoir à vie. nous pourrions ainsi éviter des oraisons funèbres dans les jours à venir ; surtout ne perdons pas davantage le temps. Que DIEU bénisse et protège NEWTON AHMED BARRY ! Que DIEU veille sur ceux qui veillent au bonheur des Burkinabè ;

  • Le 16 août 2014 à 19:46, par sambigasambissi En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Bonjour cher(e)s compatriote, cher(e)s internautes.
    Nous savons tous ce qui s’est passé avec Norbert Zongo et nous savons tous que la même chose risque d’arriver à monsieur Barry. Si nous ne faisons rien, nous serons tous comptable d’une n’ième drame de ce genre. Chacun de nous doit se posé la question suivante " que peut-on faire pour protéger Mr Barry ?". En protégeant mr Barry, nous rendons service à toute nation burkinabè donc à nous même car monsieur barry par ses écris rend service à tout le peuple burkinabè.
    Un citoyen burkinabè.

  • Le 16 août 2014 à 20:55, par Vercingetorix En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Je ne condamne pas Blaise. Les vrais ennemis de notre pays sont ceux des Burkinabe qui prétendent être des militants du CDP. Comment des pères et mères de familles peuvent renoncer à toute vertue, préférant bêler tels des moutons de panurge pour l’intérêt d’un seul mortel ? Où pensez vous vivre sans Blaise ? Quel sort réservez-vous à vos enfants ? Ce sont les profiteurs renégats communément appelés cdpistes qui en veulent aux hommes comme Newton !

  • Le 17 août 2014 à 06:13, par verity En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    ns burkinabe hors du pAys nesiteront pas a venir proteste si jamais quelque chose arrive a Mr Barry. ca c est quel pays ou on ne veut pas entendre la verite. abaa le pouvoir a vie abaa les execution abaa le referendum vive la democracy. le peuple en a marre

  • Le 17 août 2014 à 10:26, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Bonjour
    Merci Mr DABIRE tout est parfait dans votre écrit rien à dire. Nous soutenons NAB parce qu’il a vaincu la peur Il est intègre un excellent journaliste du Burkina. Que les méchants nous en veulent au point de nous éliminer parce que nous refusons la révision de l’A37 ils ne pourront rien nous faire car Le SEIGNEUR vous protège nous sommes forts nous refusons le mensonge. Soyez bénis Mr DABIRE et Mr BARRY(NAB). Que le SEIGNEUR bénisse le BURKINA. Amen

    ACHILLE TAPSOBA LE BOBOLAIS

  • Le 18 août 2014 à 00:05, par Derrida Deux En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Bonsoir, Mr. Dabire,
    Votre ecrit si brillant a failli m’ echapper. Je vous dis big up encore. Les journalistes doivent se mettre en premiere ligne pour defendre Barry mais le peuple entier est la. Si Barry meurt, meme drhume ou de cataracte, on va prendre la rue et les tueurs vont le regretter. Car ca va demenager. Comme en 2011. Cette fois-ci, en charrette, pas en fourgon de Sapeurs- Pompiers. Comprenne qui comprend.

  • Le 18 août 2014 à 02:20, par Philo De Burk En réponse à : Médias : Christophe Dabiré soutient Newton Ahmed Barry

    Mr. Dabire ; je vous admire pour, non seulement votre courage d’ecrire dans cette atmosphere si trouble et dangereuse qui reigne dans notre pays, mais aussi pour votre auteur d’esprit et de culture. En tout cas Mr. Barry et tout les Burkinabes convaincus de justice vous remercient pour votre si haute contribution a l’avenement de la vraie democratie au Burkina Faso.
    Vive la democratie !

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