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Le Plateau du week-end… : Le port du casque

Publié le samedi 9 août 2014 à 00h11min

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Le Plateau du week-end… : Le port du casque

Qualifiés de « problème de santé publique », les accidents de circulation constituent un véritable casse-tête chinois, tant pour les structures publiques que les organisations privées qui ont placé au cœur de leur existence, le combat contre les ingrédients de ce « phénomène ». Parmi les cas d’accidents, ceux impliquant des motocyclettes sont assez élevés, surtout dans les grandes villes, avec des conséquences souvent regrettables. Ce qui a certainement inspiré les autorités à lancer, entre autres mesures, l’idée du « port obligatoire du casque » en 2008. La réaction des populations ne s’est pas fait attendre…

Aujourd’hui, les motos connaissent leur traite avec en sus, un risque encore élevé d’accidents. Pourtant, il faut trouver des solutions pour minimiser cette situation. Quelle mesure idoine faut-il adopter pour minimiser ces cas d’accidents malheureux ? Des Burkinabè répondent…

Hamadou B., technicien électrique : « Un pays ne se gère pas avec les humeurs… »

Force doit rester à l’Etat qui doit conduire ses populations vers le bien-être, même s’il faut user de la force. C’est à l’Etat de mesurer l’impact de ne pas porter le casque, sur la vie des populations et de prendre les mesures idoines. Dans beaucoup de pays de la sous-région, tu n’es pas fou pour ne pas porter un casque en circulation ! C’est une volonté et on ne fait pas le bonheur des populations toujours avec leur volonté ; souvent, il faut les forcer pour leur bien. L’Etat doit prendre ses responsabilités à chaque fois que la situation l’impose. Mais si au moindre mouvement hostile des populations l’Etat doit reculer, c’est qu’il n’était pas sûr de la pertinence de son projet ou ne veut tout simplement pas le bien de celles-ci (populations, ndlr). Quand il y a de telles mesures, il faut d’abord beaucoup communiquer, montrer les enjeux pour sensibiliser. Passée cette étape, il faut sévir. Un pays ne se gère pas avec les humeurs des uns et des autres ; il faut obliger, lorsqu’on pense que ça va faire du bien à tout le monde.

Aboubacar Bélem, commerçant : « On a voulu faire du business avec les casques »

Je crois qu’on a un problème de voies au Burkina. Prenez la circulation, vous constaterez que les motos, vélos et automobilistes circulent au même endroit. Les engins à deux roues sont obligés d’emprunter la même voie que les voitures. Pourtant, dans les normes, à part les motos d’un certain gabarit, aucune moto ne doit quitter la piste cyclable pour aller sur celle réservée aux automobiles. Le deuxième élément qui fait que le port du casque n’est pas effectif est qu’on a voulu faire du business avec les casques ; ce qui fait que les gens sont devenus réticents parce qu’ils pensent que l’argent va aller dans les poches de gens tapis dans l’ombre plutôt que de servir à payer de vrais casques. Voyez-vous en 2008, c’est parce que les gens ont senti que c’était du business de certains commerçants qui avaient eu le monopole que ça n’a pas marché. Je crois que l’une des solutions, c’est d’imposer le port du casque mais laisser les commerçants vendre librement sans donner le monopole à qui que ce soit. La vente doit viser à protéger les populations et non pour faire du business.

Valéry R. Koussoubé, artisan : « Il fallait combattre le mal à la racine… »

Il faut d’abord importer des casques de bonne qualité et laisser le choix à chaque usager de porter ou non un casque. Il ne faut pas forcer les choses. Actuellement, nous voyons des casques qui ne servent même pas, parce qu’ils se cassent au contact du sol. Aussi, le port du casque doit être un processus. Les pays qui ont réussi à imposer le port du casque, à l’image du Bénin, ont sensibilisé les populations et ont construit des infrastructures routières. Dans les autres pays, ils ont des voies à double sens. Il fallait combattre le mal à la racine en construisant des infrastructures adéquates et sensibiliser les gens. Chaque jour, les populations augmentent en nombre mais les infrastructures ne suivent pas ; ça ne peut pas aller. Vous verrez dans 5 à 10 ans, la circulation sera intenable. Nos dirigeants ont travaillé sans prévoyance ; c’est comme s’ils n’avaient pas de techniciens autour d’eux. La police municipale devrait s’investir dans la sensibilisation au lieu d’attraper les gens aux feux tricolores. Prenons l’exemple du grand marché ; les gens circulent avec leurs motos, véhicules et ça crée un désordre. Normalement, aux alentours du grand marché, voire le centre-ville, il devait y avoir des parkings et chacun gare son engin avant d’accéder au centre-ville ou au marché. On a laissé vraiment faire les choses….Sinon, chacun sait bien que porter un casque protège en quelque sorte la vie mais ça dépend vraiment de beaucoup de facteurs pour que les gens arrivent à l’intégrer dans leur vie. Au Bénin par exemple, malgré le grand nombre de taxis motos, de motos et de voitures, vous pouvez passer un mois sans voir un accident. Parce que les gens sont sensibilisés, les routes sont bien faites et larges. Sinon, de nombreux gens ont des casques à la maison mais ils ne portent pas. Si les autorités étaient de bonne foi, elles allaient poursuivre depuis 2008 l’idée du port de casque progressivement. Mais hélas, elles ont relâché et tout est remis à zéro et on voit maintenant que c’est trop tard.

Jacqueline Ouédraogo, agent de santé : « On a failli au niveau de la base »

Le pire, c’est qu’il y a beaucoup de personnes qui conduisent des véhicules sans même avoir de permis de conduire. On a l’impression que c’est devenu un vrai désordre et que l’Etat a démissionné à ce niveau. On regarde chacun faire comme il veut. L’importance du port du casque ne devrait plus être à prouver. C’est une question d’éducation des populations et il faut prendre le taureau par les cornes. On a failli au niveau de la base, parce qu’on a ignoré certains aspects fondamentaux de la vie de la nation. Dans les pays où la discipline est observée, vous constaterez qu’au niveau de leur enseignement, dès le primaire, des modules sur la circulation routière et le civisme sont instaurés. C’est impensable qu’au Burkina, jusqu’au lycée, l’on ne puisse pas chanter l’hymne national de son pays. Il faut apprendre aux gens à aimer leur pays ; si on n’aime pas son pays, on ne peut pas respecter ses règles. Mais quand on aime, toute règle qui tend à aller dans le sens de l’intérêt général est acceptée et respectée facilement.

Alassane Sanfo, commerçant : « Chacun sait comment protéger sa vie… »

Je pense que c’est la pauvreté qui amène les gens à être hostiles vis-à-vis au port du casque. C’est difficile pour un père de famille de considérer le casque comme une priorité alors que des besoins familiaux attendent d’être satisfaits. Sinon, chacun sait comment protéger sa vie et l’Etat n’avait même pas besoin de s’échiner pour dire aux gens de porter des casques. C’est la pauvreté qui fait qu’on pense que les usagers sont réfractaires.
Aussi, il y a de nombreuses personnes qui circulent sur des engins mais qui, en réalité, ne l’ont pas payé de leur propre poche ; ils se débrouillent avec. Donc, quand vous dites à quelqu’un à qui on a donné une moto pour se débrouiller de payer un casque, ça devient difficile. Je pense qu’il faut poursuivre la sensibilisation pour que celui qui veut, et qui peut, paie et celui qui ne peut ou ne veut pas aussi circule librement.

J. Yves Kouassi, courtier : « Sensibiliser les gens à bien circuler »

Personnellement, je n’aime pas le casque, parce que ça m’empêche d’entendre lorsque quelqu’un m’appelle en circulation. Aussi, il faut remarquer que ça peut déséquilibrer en circulation et conduire à une chute ou à un accident. Le casque ne protège même pas, parce qu’on a vu des casques irrésistibles au moindre choc. Et puis, le casque joue sur le cou ; la plupart des gens qui ont été atteints par le cou sont ceux qui ont porté un casque. Or, lorsque le cou est atteint, c’est aussi grave que la tête. La meilleure solution, pour moi, c’est de sensibiliser les gens à bien circuler.

Cécile N. Oubda, ménagère : « On voit souvent des décideurs qui circulent mal… »

Il faut laisser les gens faire leur choix. Pourquoi forcer les gens à porter un casque ? Personnellement, ça m’empêche de bien circuler, car ça réduit mon champ de visibilité. Et puis, le danger dans la circulation vient des autorités elles-mêmes qui achètent des motos de grands gabarits pour leurs enfants. Il faut commencer par sanctionner ceux-là qui se croient puissants en circulation et qui ne respectent aucune règle. On voit souvent des décideurs qui circulent mal mais rien ne leur arrive.

Propos recueillis par Le Facilitateur

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Vos commentaires

  • Le 9 août 2014 à 01:02, par wambilongue En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    La nécessité du port de casque pour préserver la vie n’est pas à démontrer.Mais au BURKINA FASO nos autorités ont souvent tendance à mettre la charrue avant les bœufs.L’insécurité routière dans notre pays est plus liée à la méconnaissance du code de la route,le mauvais état de nos voies en plus du fait qu’elles sont souvent rétrécies. Combien sont-ils ceux qui roulent sans permis de conduire dans nos villes ? Ce problème s’aggrave lorsque l’on ajoute les mototaxies souvent conduits par des délinquants au mépris des règles en matière de circulation.En plus de cela ,il faut noter que les règles de sécurité routière ne sont pas inserrées dans nos programmes éducatifs et pourtant se sont les jeunes,souvent encouragés par de parents inconscients, qui ont généralement des tendances aux excès de vitesse.

    • Le 9 août 2014 à 13:48, par Aminata En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

      je conseille a la population du Burkina de prendre de la graine dans l’exemple de certain pays. par exemple au Bénin il viene d’instauré le port du casque obligatoire et les gens là-bas n’on pas fait de problème, il y a pas eu de manifestation,des insultes ect...Tandis que quand en 2008 au burkina nous en avons vu de toute les couleurs a cause de ce port de casque qui était le bienvenu pourtant pour la protection de beaucoup de vie. de fois je me demande ce que veut le Burkinabé.

    • Le 9 août 2014 à 14:42, par Je regarde, j’écoute En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

      Nous sommes tous à Ouaga et vous voyons comment les gens circulent. C’est vrai, le port du casque ne protègera pas quelqu’un qui décide de bruler un feu et de croiser un Wanbraado en plein milieu de la chaussée. A chaque fois qu’un problème est soulevé, l’on fait vite d’indexer les autorités qui ne sont pas d’exemple. Ok, c’est vrai quand Simon était maire, il a fait un accident qui a failli lui couter la vie. Mais je parie que si c’était un motard qui avait fait son accident, nous serions là à faire une messe ou nous souvenir du jour de son décès. Ce qu’il faut, c’est que chacun se discipline. Autrement... Dites-moi quand un grand camion charge des poules, des chèvres, des tonneaux d’essence, des sacs de mil, des ignames, du bois, des femmes, des hommes, est-ce Jean Bertin le ministre des transports qui a dit de charger ? Et quand ce camion va faire tonneau l’on va dire où est Jean Bertin. Toi ! tu as vu le mauvais chargement et tu entres. Sois RESPONSABLE de ta propre vie ! Autrement continue de circuler sans casque, quand tu vas faire un accident, que Dieu te sauve la vie, tu vas courir chez le commer sans que personne ne te le dise.

  • Le 9 août 2014 à 07:08, par DCA En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Pourquoi est-ce que Monsieur Le Ministre des Transports, aidés de ses collègues, Ministre de l’Intérieur et Ministre des Infrastructures, ne prennent-ils pas des mesures idoines pour imposer le port obligatoire du casque dans notre Pays à tous, LA CÔTE D’IVOIRE ? Les textes réglémentaires existent mais ne sont pas appliqués ! Pareil pour l’INTERDICTION DE ROULER DES POIDS LOURDS DE PLUS DE CINQ (5) TONNES DE CHARGES UTILES, SELON UNE TRANCHE HORAIRE BIEN PRECISE ! Voilà UN PAYS OU LES LOIS ET TEXTES SUBSEQUENTS EXISTENT MAIS NE SONT, NI RESPECTES, ENCORE MOINS APPLIQUES...SANS COMPTER AVEC LA CUPIDITE DE SOI-DISANTS HONNETES CITOYENS !!! BONJOUR L’EMMERGENCE !

  • Le 9 août 2014 à 09:51, par rendak En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    il faut reconnaitre qu’il n’y a pas de mesures sérieuses au Burkina en ce qui concerne la sécurité routière. le port du casque doit être obligatoire et ne pas dépendre du bon vouloir de qui que ce soit. des gens trouveront toujours des prétextes pour ne jamais respecter. mais force doit rester à la loi. mais l’autorité doit être sérieuse dans la mise en œuvre des mesures ! il faut commencer par éduquer à la base, rendre la vente de casque obligatoire avec les motos et contrôler l’effectivité de la mesure auprès de tous les commerçants en commençant par les importateurs. il faut garantir la qualité des casques vendus et trouver un moyen pour que ceux qui ont des motos depuis longtemps puissent en acquérir à prix raisonnable.

  • Le 9 août 2014 à 09:52, par Nota Bene En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Le port des casques réduit les conséquences néfastes des accidents de circulation mais il ne réduit pas le risque d’accident comme l’article tente de l’insinuer. Je crois que le problème au Burkina est une manque d’éducation de la population dans le savoir vivre dans une société humaine. Il faut plutôt éduquer cette population dans ce sens que dans seulement dans le port des casque. Si l’on doit porter le casque on doit le faire en connaissance de cause et en toute conscience et non par contrainte. On a pensé que les feux tricolores règlementent la circulation, réduit considérablement les risques d’accident mais qu’est ce qu’on en fait ? A quoi servent ils réellement ? Non content de ça, on a recruté des VADS qu’on paie pour surveiller les eux tricolores mais rien. Donc ce n’est pas instituant une mesure qu’elle produira inéluctablement des résultats mais plutôt en conscientisant ceux à qui cette mesure s’applique. Nos villes sont peuplés des gens venus directement de la brousse sans aucune acclimatation, qui ont fait fortune et qui se sont dotés de moyens de transport ultra moderne sans au préalable acquérir le minimum nécessaire : le savoir vivre en société.

  • Le 9 août 2014 à 12:47, par Alexio En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Pour eradiquer ce probleme,la seule solution est l infrastructure.Les tracees des routes sont demodees et ne sont pas standardisees.Rez de chaussee,Trottoire,et la voie des cyclistes. Le gouvernement devrait s inspirer des pays occidentaux dans ce domaine.

  • Le 9 août 2014 à 16:23, par Lamourdja En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Au dela du port obligatoire du casque, le veritable probleme est le manque de vision et de strategie adaptee de nos dirigeants.
    Tous les jours que Bon Dieu cree, on ne peut pas circuler a Ouaga sans voir 3 , 4 ou 5 accidents. Est ce que cela est normal ou acceptable ?
    Le gouvernment dout prendre des mesures courage afin de changer la culture de deplacment de nos populations :
    - Mettre en place un plan de development reel des transports en commun ; l’etat n’ayant pas les moyens de financer Sotrao pour qu’elle couvrele besoins, il faut encourager le secteur prive a s’y investir, comme cela se fait dans les pays de la sous region : Senegal, CI, Mali, etc. Qu’on donnes des avantages fiscaux sur les 5 premieres annees aux importations de bus dedies specifiquement au transport a Oauga et Bobo afin que les tariffs soient abordables. S’il y a suffisamment de bus, vous verrez que progressivement les gens les prendrons et Nous eviterons ainsi d’acheter des motos en nos chers enfants et les envoyers dans la jungle de la circulation a Ouaga et Bobo. Les parents egalement s’y mettront.

    - construizer des trotoirs au centre-ville afin d’encourager la marche. Il est incroyable qu’ en 2014, nous ayons toujours une mentalite de petite ville. Nous construisons toujours des routes et voies sans trotoirs.

    - Le port des casque passe par des campagnes massives de sensibilization aupres deos populations, en commencant par les ecoles et univerisites !

    Mais pour resumer, l’action importante "Game-Changer" et qui aura un impact siginficatif est le developement reel du transport en commun.

  • Le 9 août 2014 à 16:31, par Monsieur Gilles En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Excusez moi de passer pour un vieux dinosaure, mais ce problème n est pas nouveau.
    En 1978, les autorités du pays (la dénommée Haute Volta à l’époque) ont institué le port du casque obligatoire. A Ouaga, les prix se sont envolés ,les casques devenant une denrée recherchée. Il n’était pas rare de voir tel cyclomotoriste s’affubler la tête d’une passoire, tel autre d’un vieux casque de soldat ou d une casserole etc... Bref, des protections inutiles voire dangereuses. Les autorités ont du renoncer, et laisser les fougueux burkinabés conduire leurs moteurs sans aucune prudence. Ce problème récurrent doit être pris à bras le corps et étudié avec une grande rigueur.

  • Le 9 août 2014 à 17:11, par almamy En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Les casques c’était une vraie escroquerie . Un : le casque ne protège pas de l’accident ni des conséquences néfastes de l’accident . Plusieurs apprentis sorcier se sont cassés le cou avec les casques sur leurs cranes. Aucune statistique ne prouve que les accidents se font sur la tête des accidentés plus les autres parties de leurs corps. Au Burkina le mercantilisme érigé en système de gouvernement mène à tout. On va nous demander un jour des protèges tibias ou des caches nez contre la pollution des France-aurevoirs .Deux : si l’Etat était sérieux il devait imposer la délivrance de casques aux vendeurs et autres trafiquants de moto.Non je propose d’instaurer les permis moto aux usagers des deux roues pour permettre aux analphabètes de route de circuler honnêtement à Ouaga ou à Bobo au lieu de nous imposer des escroqueries d’Etat. Savez vous que le crash d’air Algérie s’est fait avec des ceintures très bien attachés et que le pilote d’auto Shumascher avait son casque bien attaché. Investir dans la formation des citoyens est plus rentable et utile au Burkina que vendre des pacotilles aux honnêtes citoyens.

  • Le 10 août 2014 à 06:56 En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Et que dire de l’opération"10 000 casques" ? Je pense que cela est très dangereux en ce sens qu’il s’agit de distribuer des permis à des jeunes avec complaisance eu égard à la qualité de l’opération. Et a-t-on prévu une opération 10 000 voitures ou camions ? Déjà qu’il y a plein de demandeurs d’emploi de chauffeur !

  • Le 10 août 2014 à 06:57 En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Et que dire de l’opération"10 000 permis de conduire" ? Je pense que cela est très dangereux en ce sens qu’il s’agit de distribuer des permis à des jeunes avec complaisance eu égard à la qualité de l’opération. Et a-t-on prévu une opération 10 000 voitures ou camions ? Déjà qu’il y a plein de demandeurs d’emploi de chauffeur !

  • Le 10 août 2014 à 08:06, par Mawuéna En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Moi j’ai l’impression qu’au Burkina nous nous sommes laissés surprendre par notre démographie et pire sur certains points nous demeurons dans l’inertie alors qu’il faut anticiper. Pour la circulation dans une ville comme Ouaga, il faut une conjonction d’efforts pour l’assainir. Il faut avoir conscience qu’il y a des véhicules automobiles, des véhicules à Bras, des véhicules à tracions animales... Cette dernière catégorie est de moins en moins visible. Tout ce beau monde n’est pas toujours pris en compte, seule Bassawarga avait en 1988 un panneau interdisant son accès aux véhicules à bras et comme personne n’en tenait compte, le panneau a fini par disparaître. Les conducteurs de véhicules à bras ou à traction animale ne se considèrent pas toujours comme conducteurs. A mon il faudrait :
    - Sensibiliser sur le code de la route
    - Établir la circulation à sens unique sur beaucoup de rues
    - Exiger le permis de conduire là où il devrait l’être (2 roues) en fonction de la cylindrée et le port du casque
    - Développer les transports en commun en aménageant des voies pour les bus, pourquoi pas réfléchir au tramway...
    - la police devrait faire la circulation, non pas en se camouflant pour faire plus de contraventions mais aussi en étant dissuasive. Ainsi la peur du gendarme ou du policier renaitra chez le burkinabè. Je vois comment les policiers sont respectés dans certains pays et je me souviens que c’était le cas en Haute- Volta. Mon espoir est que le Burkina soit meilleur !

  • Le 10 août 2014 à 11:45, par Humble Avis En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Pourquoi n’a t-on pas en 2008 parler la ceinture de sécurité dont tout le monde sait le port obligatoire ?
    Surtout parce que les voitures en sont toutes équipées et qu’il n’y avait pas grand intérêt ?
    Deux poids deux mesures ?
    Du business surtout !

  • Le 11 août 2014 à 08:40, par ABDOUL.G En réponse à : Le Plateau du week-end… : Le port du casque

    Bonjour a tout et a tous.
    Le problème c’est que la population ce disent qu’il on prit le marche donner à quelqu’un.en plus s’il faut payé une moto a un cout très élevé après ont te dit de payer le casque a part ces un peu gauche.
    De mon point de vue je pense que la meilleur solution ces d’obliger les commerçants à vendre les motos avec le casque,de 2008 a nous jour s’il avait fait ça la majorité de la population allais avoir de casque.

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