96 heures pour trouver les voies et moyens de mieux allier Sécurité, Environnement et Développement durable, c’est la mission assignée aux experts réunis dans la capitale Ouagadougou.

Des thèmes variés au menu

Les participants sont venus des Etats- Unis d’Amérique, d’Allemagne, de la Suisse, du Ghana, du Niger et du Burkina Faso pour un « échange d’expériences » comme l’a appelé Steven Kutsis, chargé d’Affaires représentant l’Ambassadeur des Etats- Unis d’Amérique au Burkina Faso. Un échange qui se déroulera sur quatre jours selon le programme officiel sur des thématiques aussi variées que les implications de la rareté des ressources en eau et leur gestion sur la sécurité, le rôle des parties prenantes militaires et non militaires dans la prévention des conflits et les efforts de promotion de la paix, les considérations environnementales dans les opérations de maintien de la paix, la coopération entre les militaires et autres parties prenantes sur les questions de sécurité environnementale, ainsi que les échanges techniques traitant de programmes militaires de l’environnement et de génie, la gestion des déchets, la gestion des ressources en eau et la réhabilitation des zones contaminées.

Des conclusions vivement attendues

Les différentes interventions au cours de la cérémonie d’ouverture en disaient long déjà sur les attentes. Pour Robert Ouédraogo Conseiller technique représentant le Ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, le souhait est que « le présent symposium soit un véritable cadre d’échanges entre experts militaires et civils pour aboutir à des ébauches de solutions qui permettent d’aider le monde agricole ouest- africain de mener leurs activités dans un environnement sécurisé sans compromettre l’avenir des générations futures ». Pour Issa Boro, Directeur de cabinet représentant madame le ministre de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, les conclusions de ces échanges ne manqueront pas de donner une orientation aux différentes stratégies et politiques de nos Etats sur les questions de l’environnement et de la sécurité.

Mis en œuvre depuis 2011, le Programme USAID WA- WASH couvre trois pays de l’Ouest africain que sont le Ghana, le Niger et le Burkina Faso. Il « vise à accroître l’accès à l’eau potable et à améliorer l’assainissement et l’hygiène dans ces trois pays », selon les termes de Dr Lakhdar Boukerrou, Directeur régional du Programme. Le symposium de Ouagadougou est le 5e du genre. Il intervient après ceux d’Accra au Ghana, de Gaborone au Botswana, de Libreville au Gabon et d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

Samuel Somda

Lefaso.net