LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Maison de la femme de Ouagadougou : La 5e promotion des couturières sur le marché de l’emploi

Publié le dimanche 3 août 2014 à 20h41min

PARTAGER :                          
Maison de la femme de Ouagadougou : La 5e  promotion des couturières sur le marché de l’emploi

Trois cérémonies en une. Sortie de la 5e promotion du centre de formation professionnelle de la maison de la femme de Ouagadougou , remise de chèque à la fondation RAMA pour la prise en charge des femmes souffrant de fistule obstétricale, et dons de pagnes tissés à des couples nouvellement mariés. Le vendredi 1er août 2014, la maison de la femme était trois fois en fête. C’est la ministre de la promotion de la femme et du genre qui a présidé l’événement.

Après trois années de formation au centre professionnel de formation de la maison de femme de Ouagadougou, 19 filles ont reçu leurs parchemins ce vendredi 1er août. Formées en coupe couture et broderie appuyées par des stages professionnels, elles sont désormais aptes à faire valoir leurs compétences. « La qualité de la formation que vous avez reçue est un atout très important pour votre insertion dans la vie active. Soyez battantes, courageuses et ambitieuses », leur a dit Nestorine Sangaré, la ministre de la promotion de la femme et du genre qui a rassuré de l’accompagnement qu’elles bénéficieront de la part de son département. C’est aussi un encouragement du ministère à l’entreprenariat féminin. La marraine de la 5e promotion, Somkinda Traoré tout en félicitant ses filleules pour les résultats encourageants auxquels elles sont parvenues, a marqué son engagement à toujours être à leurs cotés pour les soutenir.

28 bourses à des filles issues de famille défavorisées

Le centre de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a remis 28 bourses de 250 000 f CFA chacune, à des filles issues de milieux défavorisés et inscrites dans des centres de formation professionnelle dans toutes les régions du pays. Depuis 2010 la CEDEAO a mis en place un programme d’appui à la promotion de l’éducation des filles défavorisée par l’octroi de bourses d’excellence. Une allocation qui permet aux bénéficiaires de poursuivre leurs formations techniques et professionnelles dans de bonnes conditions. Pour la représentante des bénéficiaires Ouédraogo Sonia en 3e année couture, c’est une incitation et un encouragement à mieux travailler et à persévérer. Elle a de ce fait remercié la CEDEAO et le ministère de la promotion de la femme qui assure la tutelle du programme. « Nous promettons d’en faire bon usage et redoubler d’effort afin de vous prouver que votre aide a produit de bons fruits en vous présentant d’excellents résultats », a-t-elle dit. Elle a cependant relevé des difficultés dans l’utilisation de la bourse. « Certains parents ne prennent pas en compte notre avis avant d’utiliser la bourse. Elle change parfois de destination dans leurs mains », d’où son plaidoyer pour que les parents soient sensibilisés, et pour la remise de la bourse dans de meilleurs délais afin de leur permettre de payer la scolarité en début d’année ».

Un chèque de 39 millions pour les femmes souffrant de fistule obstétricale

A cette soirée, la fondation RAMA a reçu un chèque de 39 millions de f CFA de la part de la CEDEAO à travers le programme de prise en charge médicale et de réinsertion socioéconomique des femmes et filles souffrant de fistule obstétricale. 65 femmes et filles avaient été identifiées et traitées dans un centre médical de place. Opérées avec succès en 2012 et 2013, les 65 filles et femmes, ont aussi eu droit à une formation professionnelle et un équipement leur permettant une insertion socioprofessionnelle. La présidente de la fondation qui a été identifiée pour conduire le programme sous la tutelle du ministère de la promotion de la femme et du genre, Rama Kabré a témoigné sa gratitude à la CEDEAO et au ministre Nestorine Sangaré qui œuvrent pour que les femmes victimes de cette maladie et qui sont « stigmatisées et rejetées », retrouvent la joie de vivre par la guérison et l’insertion dans la vie active.

Le ministère de tutelle des deux programmes a également saisi l’occasion pour remettre des pagnes tissés à des couples qui ont régularisé leur situation par un mariage civil.

Tiga Cheick Sawadogo

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 août 2014 à 15:03, par Véritas En réponse à : Maison de la femme de Ouagadougou : La 5e promotion des couturières sur le marché de l’emploi

    Nestorine Sangaré est devenue discrète depuis les fameuses Nestorinades

  • Le 5 août 2014 à 07:36 En réponse à : Maison de la femme de Ouagadougou : La 5e promotion des couturières sur le marché de l’emploi

    Félicitations aux lauréates, aux organisateurs et aux initiateurs de ses actions. La pertinence de l’incitation au mariage reste encore à démontré dans un contexte mondial où le genre sous entend le mariage pour tous.
    Tous mes encouragements a la ministre et toute son équipe.

  • Le 5 août 2014 à 19:03, par baobab En réponse à : Maison de la femme de Ouagadougou : La 5e promotion des couturières sur le marché de l’emploi

    Vraiment nos soeurs sont a féliciter. On l’a dit et redit mainte fois l’oisiveté est mère de tous les vis (banditisme, vole, toxicomanie, prostitution, escroquerie, alcoolisme... La liste est vraiment longue et Dieu seul sait les problèmes qu’on évite qùand tout le monde est occupé dans une petite activité aussi modeste soit-elle tant qu’elle contribue a vous auréole d’un minimum de dignité). Seulement voilà, on remarque que les jeune ont des nombreux projets qui ne demandent qu’a être financé. Voilà poirquoi je salue l’octroi des bourses aux filles. Mais en même temps je m’inquiète pour l’usage qui en sera fait puisqu’on évoque l’avis des parents. Et puis ce n’est pas tout quelqu’un qui n’a pas de l’expérience peut voir ses affaires péricliter sans savoir d’où vient le coup ni même être capable de s’en servir comme expérience. Il faut donc les accompagner continuellement mais surtout dans la sincérité. Tout ça c’est un travail d’équipe

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique