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La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

Publié le dimanche 3 août 2014 à 08h17min

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La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. L’article de notre Constitution (le fameux article 37) relatif à la limitation des mandats a été modifié n fois pour maintenir la seule personne au pouvoir pendant une trentaine d’années. Maintenant c’est fini, concentrons-nous sur des actions de développement réel de notre peuple bien aimé et arrêtons d’abuser de lui s’il vous plaît.

Quelle que soit votre position vis-à-vis de la politique : engagé, non engagé, indifférent ou autre, le burkinabè résidant sur le territoire national ou à l’étranger a eu sa part ou sa dose, aussi minime soit-elle, dans cette lutte politique qui augure la transition politique après une trentaine d’années de règne sans partage du Président Compaoré au pays des hommes intègres.

En effet, après plusieurs astuces volontaires ou involontaires voir par contraintes, le Président Compaoré a gardé son pouvoir en vrai maître incontestable depuis l’avènement du 15 octobre 1987. Il a su créer avec l’appui de ses sympathisants nationaux ou étrangers toutes sortes d’alliances parfois à contre nature pour se maintenir au pouvoir. Il s’est d’entrée de jeu investi grandement avec l’appui des ses alliés pour effacer l’image de la révolution qui le hantait et continue de le hanter à tord ou à raison. Malheureusement lui et ses alliés n’ont même pas su épargner certains acquis qui commençaient à donner une vraie identité à cette jeune nation qu’est le Burkina Faso : confiance en soi, honnêteté, intégrité, abnégation au travail, etc.

En plus de ces valeurs morales, il y avait également un projet de développement social bien défini et diffusé par tout, voir rendu compréhensible à tous les citoyens. L’art de gouverner, d’inciter une population vers un objectif de développement social était visible (avec des résultats spectaculaires) et se perfectionnait au fil du temps. Ce qui fut très vite perçu comme une menace par les ennemis du peuple burkinabè. Surtout quand tout cela s’est accompagné de quelques erreurs de jeunesse en matière de communication, d’humilité et de la reconnaissance de la limite de ses forces (dans un bras de fer). La politique dit-on : c’est l’art de la ruse et de l’hypocrisie. L’application de ce principe en politique a manqué un peu à nos révolutionnaires…

Depuis le 15 octobre 1987, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le Burkina a traversé des zones d’ombre, des hauts et des bas. Un développement apparent s’est réalisé en faveur surtout des populations urbaines notamment la classe moyenne (intellectuels corrompus engagés politiquement avec leurs alliés fabriqués à dessein que sont certains jeunes commerçants/entrepreneurs). Une surpopulation avec une urbanisation sauvage s’est produite à Ouagadougou avec des bidonvilles à perte de vue à la périphérie. Des infrastructures modernes sont réalisées surtout dans certains quartiers de Ouagadougou au détriment des sites prioritaires et des autres villes. L’importation des produits de grande consommation surtout vivriers s’est développée au détriment de la production locale qui devrait créer la vraie richesse pour tout le peuple. En effet, chaque fois qu’un burkinabè consomme des produits étrangers, le Burkina perd des devises et lorsqu’il consomme la production nationale, le Burkina épargne ses devises qui constituent sa richesse nationale. La richesse d’un commerçant qui vent des produits étrangers contribue très peu au développement d’un pays comparativement à la production d’un paysan aussi minime soit-elle. Par conséquent, il faut faire des choix judicieux de développement économique.

J’imagine que si l’élan révolutionnaire s’était maintenu, le coton burkinabè serait transformé en grande partie sur place sous forme de produits finis ou semi finis. Nous consommerons du pain avec du blé et d’autres céréales entièrement produits au Burkina Faso. Quel gâchis d’avoir arrêté cet élan après la mort de Thomas Sankara…

Bref, c’est le passé mais toujours utile pour guider nos pas. Il reste à se demander que pouvons-nous faire maintenant et demain pour maintenir le cap, pour poursuivre l’œuvre des bâtisseurs de cette jeune nation ? Je constate que depuis le début de cette année 2014, les acteurs politiques se livrent une bataille farouche sans merci autour du projet de modification de l’article 37 et de l’installation du sénat tous deux visant l’objectif de maintenir Blaise Compaoré au pouvoir.

Après une trentaine d’années de règne, si Blaise Compaoré n’a pas encore fini son programme ni préparé sa succession, il est tombé dans le piège de tous ces présidents que je n’ose pas qualifier. Ses sympathisants devraient en avoir honte et se méfier de lui. C’est dans ce sens que je classe le dernier sursaut d’orgueil des démissionnaires du CDP qui ont fait de Blaise Compaoré ce qu’il est aujourd’hui contrairement à ce que certains pensent, car tout homme fort a besoin d’un minimum de serviteurs fidèles (de gré ou de force) à défaut son règne s’écroule.

Dans cette poignée de serviteurs, l’envie de progresser, de prendre la place du maître reste constant. Cela est humain même dans le règne animal cet instinct est naturel. C’est là aussi qu’intervient l’art de diriger, le vrai leadership d’un grand homme politique pour maintenir ses fidèles. Plusieurs approches s’offrent à lui comme celle du nivellement par le bas sans partage mais qui ne saurait être utilisée indéfiniment au risque de tomber dans le piège. En effet, à force de faire le nivellement par le bas, on se retrouve un jour le seul apparemment capable d’atteindre « le fruit mur », de montrer le chemin à tous ces « petits » qui croupissent au sol de peur ou par indifférence d’exhiber leur vraie taille, leur grandeur, leurs capacités à diriger.

Une partie des Burkinabè avec certains éternels ennemis très malicieux veulent faire croire que Blaise Compaoré est irremplaçable. Par conséquent, il doit être maintenu au pouvoir jusqu’à ce que l’on trouve un remplaçant digne de ce nom. Jusqu’à quand le peuple burkinabè doit attendre ? Qu’a-t-il (ou qu’ont-ils) fait pour préparer sa relève depuis toutes ces années passées au pouvoir tout en sachant qu’il est mortel et que cela peut survenir à tout moment ? Tout bon maître doit être soucieux de sa relève dès la première promotion d’élèves qu’il a en face. La relève ne se prépare pas au crépuscule de sa mort voir de son règne.

Sincèrement, je pense que c’est la fin du règne légal de Blaise Compaoré. La loi n’est pas rétroactive. La modification de l’article 37 à la fin de ce dernier mandant de Blaise Compaoré ne peut plus lui permettre de se représenter. En effet, à force de jouer avec le feu on finit par se brûler. Au cours des dernières élections présidentielles, Blaise a déjà utilisé intelligemment cette non-rétroactivité de la loi. Cette fois ci c’est l’effet inverse mais malheureusement non profitable à lui. C’est pourquoi il est resté hésitant depuis longtemps et vient de donner une position floue lors de son interview avec Jeune Afrique. C’est la fin des fins. Il est temps de penser à l’après Blaise Compaoré.

Des sacrifices ont été consentis par tous les Burkinabè depuis 1987 pour maintenir le calme précaire actuel y compris Blaise Compaoré lui-même. Des crises ont secoué le Burkina Faso, nous avons su résister et l’implosion sociale ne s’est pas produite grâce à nos sacrifices collectifs (moraux, matériels et humains) sous l’éclairage de nos sages et divins. Il est temps que ceux qui profitent allègrement des avantages de ces compromis/sacrifices comprennent que toute chose à une fin. En effet, nous devons laisser à nos enfants si nous les aimons réellement, un Burkina plein d’espoir pour eux. L’égoïsme ne saurait bâtir une nation. Pensons à l’avenir de nos enfants, arrêtons de dilapider, de brader les potentialités économiques de notre pays pour nos seuls intérêts. « Les uns mangent les autres les regardent ainsi naissent les révolutions ».
Les vraies révolutions pas celles qui ont été autoproclamées par des poignées d’individus qu’ils soient éclairés ou pas. Je parle de ces soulèvements populaires que nous vivons de plus en plus et qui ont toujours existé dans l’évolution naturelle des nations.

Nous avons perdu des parents, des proches, des amis et connaissances qui nous sont très chers. Malheureusement nous ne pouvons pas les ressusciter et il n’est pas humain de vouloir les venger en endeuillant d’autres Burkinabè. C’est indigne et primitif. Nous devons nous pardonner après justice rendue. Des efforts ont été faits dans ce sens mais j’estime qu’il reste beaucoup à faire dans le domaine économique et financier. Les crimes économiques ne peuvent pas rester impunis, car tôt ou tard la révolte du peuple, celle du vrai peuple viendra.

Je pense que c’est la vraie bataille qui reste à faire. Il est temps de faire la lumière sur les crimes économiques afin d’apaiser la colère du vrai peuple, de nous pardonner, de nous réconcilier et de repartir sur des bases saines. Toutes ces valises d’argent aux domiciles des uns et des autres, tous ces immeubles, toutes ces sociétés soudaines, florissantes avec des prête-noms (de nième ordre) tapis dans l’ombre, tous ces dossiers de l’inspection d’Etat, de l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etats etc. Il y a beaucoup d’argent à récupérer pour investir dans l’éducation, l’agriculture/élevage, l’hygiène, l’assainissement et l’environnement au profit de notre peuple. Arrêtons d’abuser de ce peuple...

Excellence, Le Président du Faso, Mr Blaise COMPAORE si vous aimez réellement votre peuple c’est le seul chantier ou combat noble qui vous reste avant de partir. Pensez-y s’il vous plait. Cela est un pari risqué mais vous gagnerez gros et le peuple aussi, le vrai peuple vous sera reconnaissant et ne vous oubliera pas.

J’invite également l’opposition politique à défier la majorité politique sur ce champ de bataille noble et propice pour le peuple. Ceux qui sortiront blanchis dans cette bataille mériteront la confiance du peuple. Ils peuvent espérer diriger ce pays qui ne mérite plus son nom de Burkina Faso car la majorité de ceux qui dirigent aux différents niveaux depuis le noyau familial jusqu’au sommet ne reflètent plus cet idéal que revêt la signification du Burkina Faso.

Cette lutte pour récupérer les biens mal acquis en d’autres termes ces biens du peuple détournés va assainir l’arène politique et donner des grains d’espoir et surtout un idéal, des repères aux jeunes générations qui sont de plus en plus déçues de la politique. Ces jeunes générations, désabusées, désorientées ont de plus en plus tendance à assimiler la politique à une malice de s’enrichir sur le dos du peuple. Cela n’est pas une caractéristique du Burkina Faso seulement. Cela est perceptible dans la plus part des pays africains voir occidentaux. Cela pourrait expliquer la position du président français actuel quand il disait au cours de sa campagne politique que son ennemi est le monde des finances, qui gouverne de plus en plus à la place des dirigeants politiques. C’est vrai et c’est le fruit du mélange des serviettes et des torchons sur la table politique. Les politiciens sont devenus des opérateurs économiques voilés ou à visage découvert. C’est le pouvoir du plus riche sur le pauvre surtout avec la mondialisation.

Le plaisir de diriger, l’art politique dénué de tout intérêt financier personnel se raréfie de jour en jour. Les dirigeants de la trempe de Nelson MANDELA sont rares voir en voie de disparition. Les bonnes volontés, les bons dirigeants débutants sont obligés de faire tellement de compromis avec le monde des finances afin d’accéder « démocratiquement » au pouvoir, qu’ils se retrouvent finalement sans personnalité, sans un vrai pouvoir pour conduire leur peuple vers des objectifs de développement social commun profitable au plus grand nombre de la population qui est souvent pauvre. Ce processus creuse de plus en plus les inégalités sociales dans le monde entier...

Le Burkina Faso va-t-il échapper à ce processus pervers de la politique qui, en soi, est comparable de nos jours à un grand rouleau compresseur qui réduit tout sur son passage. Imaginons que cette fracture entre riches et pauvres se poursuit au Burkina Faso avec des fondements de départ très faux, la révolte est inéluctable. En effet, la presse fait parfois allusion au parcours politique de certains de nos dirigeants qui sont entrés pauvres au gouvernement et y sont devenus très riches. Faux ou vrai, le peuple a droit à la vérité. Cette vérité nous épargnera de la révolte justifiée ou insensée. Nous devons l’éviter comme nous avons su faire des sacrifices depuis des années pour préserver cette paix sociale dans ce pays classé parmi les plus pauvres au plan matériel mais parmi les plus riches quant à la qualité de ses ressources humaines (qu’elle soit analphabète ou intellectuelle en témoignent les accords de transfert des ressources humaines entre la Haute Volta et certains pays comme la Côte d’ivoire et le Gabon dans l’histoire de cette nation).

La survie de cette nation reste donc liée fortement à la préservation/promotion de la valeur de sa ressource humaine. S’il en est ainsi, seuls les plus intègres méritent la direction de ce pays afin de perpétuer cette richesse humaine. Si nous continuons à imiter les autres nations qui sont pleines de richesses naturelles surtout minières ou à nous comparer aux populations de ces pays sur les plans de la morale, de l’éthique et de la motivation au travail nous deviendrons comme eux mais sans richesses naturelles. Je me demande ce que deviendront nos enfants dans une telle dérive nationale.

Dans un tel contexte, la seule porte de sortie pour Blaise Compaoré c’est d’assainir la gestion économique et financière de ce pays avant de partir. C’est un pari risqué mais, le gain sera à la hauteur du risque. Qu’il soit perdant ou épargné dans cette bataille, il aura le mérite de l’engager en premier. Dans tous les cas cette bataille reste indispensable dans l’évolution naturelle de l’histoire politique du Burkina Faso. Les héros de cette bataille auront la compassion du peuple Burkinabè, le vrai peuple qui croupit dans la misère si les ressources récupérées sont investies de façon lisible dans des actions prioritaires de développement social durable. C’est-à-dire dans des secteurs tels que l’éducation (y compris celle relative à la santé), l’agriculture/élevage, l’hygiène et l’assainissement, l’énergie et les infrastructures routières.

A cet effet, je me demande s’il ne serait pas utile de mettre en place une cour spéciale pour juger les crimes économiques. La justice qui vient d’être secouée par la mort du juge NEBIE devrait saisir cette opportunité pour tenir les politiciens véreux de notre pays par leurs points faibles. Cette cour devrait être dotée des moyens nécessaires (humains, matériels et financiers) ainsi que de l’autorité nécessaire (lever tous les secrets bancaires, donner l’accès aux dossiers des huissiers, lever les différentes immunités, etc.).

Excellence, Monsieur Le Président du Faso, Mr Blaise COMPAORE, cette bataille est à faire avant de prendre votre retraite de la politique. Ce trophée avec ceux de la médiation internationale vous ouvriront certainement d’autres domaines d’activités dignes d’un ancien président.

SOURA Yorba
Secrétaire à la Solidarité Nationale, à la Santé et aux Affaires Sociales du Parti Le Faso Autrement
Médecin, économiste de la santé
Consultant indépendant
Mail : souraba@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 3 août 2014 à 08:33, par Toucher du Doigts En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    encore un frusté qui ne sait pas la ou danser quelle fin de règne je ne vois qu’en cet article un chiffon qui ne mérite d’être lu une perde de temps bien que j’admire Ablassé Ouédraogo il est temps pour lui de se concentre à metre en place un vrai projet pour le peuple car le combat sera rude avec la candidature de Blaise Compaoré

    • Le 3 août 2014 à 18:49, par Dede En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Mr SOURA est un digne fils. Par cet écrit, il montre qu’il y a des gens qui pensent vraie et honnête dans ce pays. Que nous ne somme pas tous aveuglé par les intérêts que nous tirons ou espérons tirer de la corruption qui gangrène le système actuel. Il montre la nécessité absolu du sursaut historique qui s’impose à tous. Encore une fois bravo pour cette profonde réflexion.

    • Le 3 août 2014 à 23:34, par KONAN En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Je vous remercie pour le temps que vous avez mis pour écrire tout ce texte pour à la fin contourner l’essentiel .Il est certes vrai pour chacun de nous de dire ce qu’il pense sur la situation nationale,mais ayons la grandeur de ne pas croire notre point de vue l’idéal il faut donc qu’il soit partagé par la majorité de la population ce qui vise d’ailleurs le referendum .Le président a sans doute préparé sa relève et cette relève il la confie au choix des populations voire le peuple là encore une réponse au referendum .Pour la société ce n’est nullement les dirigeants qui sont à la base mais plutôt la mauvaise compréhension de la liberté qui aujourd’hui se trouve qualifiable de libertinage ,et pour la non rétroactivité de loi il faut revoir l’usage de cette expression car si l’article 37 est révisé le président a le droit de se représenté

      • Le 4 août 2014 à 16:37 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

        Lors que le mandat présidentiel a été ramené de sept à cinq ans, qu’est ce que Blaise Compaoré a dit pour voir se présenter en 2005 ? "La n’est pas rétroactive". Il avait raison, la loi n’est pas rétroactive. Ce qui l’a permis de participer aux deux dernière élections. Mon frère,même si l’article 37 venait à être modifié, la nouvelle loi ne devrait pas s’appliquer sur Blaise Compaoré comme ce fut le cas en 2005 et par conséquent se dernier ne devrait pas pouvoir se présenter en novembre 2015, à moins que la loi ne soit devenue subitement rétroactive ? Dans tous les cas qui vivra, pourvu que la paix si chère aux Burkinabé ne soit pas menacée......

    • Le 4 août 2014 à 07:11, par Freedomfighter En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Vas lire des bd. Ca c’est pour ceux qui ont un cerveau.

    • Le 4 août 2014 à 09:36, par yeo fidel En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Rassurez vous le président s’inquiète énormément du peuple Burkinabè ,il sais ce qu’il fait et son parti n’impose rien à quelqu’un il vous donne seulement d’occasion de le choisir ou non ,c’est tout vive le peuple Burkinabè Oui au referendum

    • Le 4 août 2014 à 09:57, par KONAN En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Je vous remercie pour le temps que vous avez mis pour écrire tout ce texte pour à la fin contourner l’essentiel .Il est certes vrai pour chacun de nous de dire ce qu’il pense sur la situation nationale,mais ayons la grandeur de ne pas croire notre point de vue l’idéal il faut donc qu’il soit partagé par la majorité de la population ce qui vise d’ailleurs le referendum .Le président a sans doute préparé sa relève et cette relève il la confie au choix des populations voire le peuple là encore une réponse au referendum .Pour la société ce n’est nullement les dirigeants qui sont à la base mais plutôt la mauvaise compréhension de la liberté qui aujourd’hui se trouve qualifiable de libertinage ,et pour la non rétroactivité de loi il faut revoir l’usage de cette expression car si l’article 37 est révisé le président a le droit de se représenté

    • Le 4 août 2014 à 11:54, par ouaga 1er En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      vous voulez qu’il arrête de gouverner,mais s’il arrête qui continu le développement. c’est ça la grosse question.
      car je suis convaincu que ces hommes qui se balade dans les différents rues de Ouagadougou ne sont que des flatteur et non des hommes qui pourrons envoyer ce pays vers l’émergence......

    • Le 4 août 2014 à 12:03, par oumar En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      aucun argument concret dans ces écrits. mais comment compte tu nous amener a comprendre que le président du Faso doit laisser sa gouvernance et avoir une autre place plus importante ailleurs,alors que sa population a encore besoin de lui.
      cependant,je voudrai porter une connaissance a ses différents purificateurs de ses genres d’article de bien réfléchir avant de nous faire lire des trucks pareils..

  • Le 3 août 2014 à 08:42, par SOURA Yorba En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Moi SOURA Yorba,Secrétaire à la Solidarité Nationale, à la Santé et aux Affaires Sociales du Parti Le Faso Autrement,Médecin, économiste de la santé,Consultant indépendant si je me suis décidé de réfléchir avec mon crane pendant 4 mois afin de pondre cette lettre c’est juste dans le seule but de me faire un de la pub, certe je suis secrétaire de FA mais honnêtement nous sommes que 40 donc personnes ne me consulte, j’ai trouvé un moyen tes orignal de me faire un peu de pub et mes amis publié son opinion ce n’est pas payant lancer vous si vous aussi vous voulez vous faire de la pub.
    PS : Faite pas trop attention a ce que je dit il y’a rien de bon , Blaise sera Candidat et je déposerai ma démission au moment au Venu
    bonne journée dominicale Tchao Moi Soura YOrba

  • Le 3 août 2014 à 09:04, par lino En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Bravo mon frère. Votre analyse est sans commentaire. La honte tue ceux qui la connaissent. A la place de certaines personnes je demissionnerai ou me pendrai

    • Le 3 août 2014 à 16:11, par Laurentine En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Le trop grand honneur que nous accordons a notre passé confectionné qui fait que nous serons éternellement dans la quête de ressembler au Blanc ! Il est plus que nécessaire pour l’africain en générale et le Burkinabé en particulier de retourner à la source pour trancher sur cette question ! En effet le changement il ne peut pas être brusque l’on ne peut ressembler à l’occident du jour au lendemain ! Si la démocratie est de permettre au peuple de choisir réellement son leader alors l’article 37 est anticonstitutionnel cependant si la démocratie est l’art de savoir mentir au peuple pour faire régner sa dictature alors question de 37 doit être régler dans les plus bref délai ! Mes frères allons au référendum !

  • Le 3 août 2014 à 09:27 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    bravo mr sourya ,vous avez tout dit sur l,essentiel ,mais pensez -vous que ces vautours qui planent autour du president ,auront le courage sincère de le convaincre qu,il est temps qu,il s,en aille !!!!.j,en doute personnellement,car son gouvernement est sale très sale !!!!

    • Le 3 août 2014 à 16:04, par kambou En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      A la question de savoir si l’article 37 est modifiable est non les gars se référer toujours à l’histoire. Dans cette acte de se référer toujours à l’histoire certain préfère souvent sauter des pentes de l’histoire ! En effet si nous demandons a Blaise de respecter la constitution je pense que nous devons faire autant. C’est dans ce sens que si la modification d’un article est permis par la loi et l’on nous demande de se consulter alors nous devons le faire. Le référendum peut nous permettre de sceller le cas de l’article 37 a jamais !

    • Le 3 août 2014 à 16:23, par nikiss En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Je pleure le sort des opposants du Pays.Ils n’ont aucun oeil pour voir, aucune sagesse pour savoir les moyens infaillibles à utiliser pour atteindre leur objectif : prendre le pouvoir. Et leur sort s’envenimera tant qu’ils ne réaliseront pas que la paresse, le gain facile,l’illégal n’ont jamais payé dans une lutte démocratique. Inspirez-vous de l’exemple du Sénégal, un pays dont j’admire le courage des citoyens. Selon vous Blaise veut modifier l’article 37, il veut rester au pouvoir. Oui, mais c’est de son droit de tenter cela au regard de la constitution tout comme c’est de votre droit de l’en empêcher par les moyens légaux. Mobilisez le peuple à voter non au lieu de crier comme si Blaise avait des intentions criminelles. Il n’en est de cela. Blaise veut simplement jouir de son droit.Attention,"force de trop marchander,on éclaire la conscience de l’acheteur". Au finish, par cette façon de lutter, l’opposition perd du crédit devant le peuple.

  • Le 3 août 2014 à 10:04, par simplice En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    VRAIMENT MERCI BEAUCOUP POUR TON ÉCRIT, C’EST SIMPLE COMME UN BONJOUR. TOUT LES BURKINABÉS GAGNE SI BLAISE RESPECTE LA CONSTITUTION, PRENONS SIMPLEMENT L’EXEMPLE DU GHANA VOISIN.

    • Le 3 août 2014 à 16:22, par Laurentine En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Dans les temps passé on disait que tous Noirs doit partager ses biens avec les Blancs mais jamais les Blancs doivent partager leurs bien avec les Noirs. La seule chose que vous demander à la masse est la constitution cependant vous oublier que la constitution est une chose juridique. La constitution c’est la mère des lois et étant la mère des lois elle mérite surement que l’on a protège. Cependant si la mère des lois permet sa modification de façon légal et juridique alors pourquoi empêcher cette modification ? Pourquoi lutter contre quelque chose qui est permis par la mère des lois ? Pour ma part soit vous fêtes semblant de défendre la loi soit vous êtes là pour divertir la masse

  • Le 3 août 2014 à 10:07, par d8d8 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    c’est un non sens

  • Le 3 août 2014 à 10:07, par Imothep vigie du pharaon En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Excellente article, le règne de Blaise Compaoré est à son apogée, qu’il accepte regarder la réalité en face

  • Le 3 août 2014 à 10:08, par Vision En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Du grand n’importe quoi.
    Sans Blaise Compaoré votre ton candidat ni ton parti ne serait jamais connu. Il faut bien rendre hommage a l’homme qui a été a la base de votre reussite. Donc pourquoi avoir servi avec Blaise durant tout ce temps sans dénoncer les inepsies que vous avancez aujourd’hui ? Le faso autrement souffre d’un manque de reconnaissance et est impopulaire avec l’arrivée des aventuriers MPPistes.
    Y en a marre de vos léçons à 2 balles. Le référendum pour de bon. c’est le peuple qui décide.Pas les pseudos politiciens en manque de popularité.

  • Le 3 août 2014 à 10:35, par ............. En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    D’acc8rd avec vous sur la grande partie de votre article. Mais dire que le Burkina est riche en ressource humaine ? Parler vous du capitql humain ou de cette légéreté qui consiste à s’appeler frère ? Non le Burkina est classé parmi les derniers en capital humain.
    L’augmentation de l’indice de gini (les écarts entre riches et pauvres) s’expliquent aussi bien par la mondialisation comme mentionnée et partiellement pat la politique. Ce que vous oubliez d’évoquez, c’est cette phase de transition avec l’exode rural qui devrait accroître la productivité des urbains.
    Cependant, il yen a tellement qui pensent que ni eux ni le Burkina n’existerait sans leur dieu et papa Blaise Compaoré qu’ils n’utilisent même plus le peu de neuronnes qu’ils ont pour s’exprimer sur le sujet. Après près de 30 ans de règne marqué par la médiocrité, vous voulez nous dire que cest le sauveur du Burkina ? Manque-t-ils des gens compétents sous nos cieux ? Bien que je m’y connaisse pas bien dans notre politique, jai quand meme entendu parler des compétences de Mr Diabré dans des milieux internationaux. Et je puis vous dire que je ne le connais pas et je ne vote pas non plus pour lui. Mais bon.... la médiocrité est devenue la norme dans ce pays. A bon entendeur

  • Le 3 août 2014 à 12:08, par Ka En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Mr. Yorba le président Blaise Compaoré est prêt à sauver son honneur car il n’y a aucun issue pour un tripatouillage de l’article 37, sauf d’accepter l’alternance. Que ça soit le CDP, ou le FEDAP, ou le président Blaise Compaoré, essayer de modifier l’article 37 avant l’élection présidentiel de 2015 sera un tripatouillage, surtout juridiquement, le président sera taxé de manipulateur, car passer outre les prescriptions de l’article 37 ou demander un referendum risquerait le désaveu populaire qui contiendra le président de démissionner avant la fin de son mandat. L’article 37 est intouchable sans un recourt du conseil constitutionnel, là aussi si le président essaye de manipuler son peuple il sera lyncher par ce même peuple qui sait que le président, se saisir d’un conseil constitutionnel pour demander un referendum c’est se saisir lui-même, ou c’est le premier ministre, ou le président de l’assemblée nationale, qui sont le miroir et le répondant du pouvoir Blaise Compaoré. Le président est prisonnier de l’article 37, et pour se libérer, la seule solution sera de respecter la lettre et l’esprit de l’article 37 qui l’interdisent de briguer 3 mandats présidentiel consécutifs.

  • Le 3 août 2014 à 12:11, par simple En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Monsieur SOURA le débat est d’un niveau irréprochable, tout ce que vous dites : c’est l’idéal. Pleins de questions me trottinent la tête.

    L’avènement du CDP a sans doute été fait avec une majorité pensant à leur situation social. Les acquis de la révolution ne pouvaient dans ce cas être sauvegardé. La suffisance a pris le dessus sur la raison. Les uns et les autres se sont induit en erreur de manière consciente ou inconsciente ? Que peuvent ils faire d’autre si ce n’est encouragé leur mentor à rester au pouvoir coûte que coûte et adviendra que pourra ? Perdre ses richesses, ses acquis c’est la catastrophe pour eux. Le peuple c’est pas leur tasse de thé.
    Ceux qui aiment notre président sont ceux qui lui diront de trouver son remplaçants au CDP pour diriger le Pays. Qu’on le veuille ou pas le CDP est une machine aux astuces dans les élections. Le pouvoir ne peut les échapper. Dommage qu’on ne comprend pas ce langage dans ce parti.

    Maintenant il faut se demander si les tenants du pouvoir actuel ont conscience de la situation ? Souhaitent ils vivent en exile ?
    Pensent ils au drame des pays sauvagement décimés par des crises ?

    Je crois que dans ce mega parti beaucoup sont muets par peur. Les plus courageux et ambitieux sont ceux qui ont eu le courage de dire à leur président trop c’est trop il est temps de marquer un temps d’arrêt et voire les choses autrement. Ceux là bien que d’autres sont partis avec courage, ils en reste encore qui attendent l’arrivée au virage
    .
    Pour terminer j’affirme que le CDP en minuscule ira jusqu’au bout de ses idées jusqu’à ce que ça caille un peu et après ils feront machine arrière.
    Cette situation fera coulé ce mega parti et ce sera dommage pour la démocratie.

  • Le 3 août 2014 à 12:13, par jeune homme En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Bel article mon cher mais combien sont-ils à te comprendre ?La plus part de ceux font gagner les élections à ces éternels politiciens sont analphabètes ;ils veulent autres que ce qui se disent en français soutenu.Avez-vous songer à travailler dans ce sens ?Je crois que c’est là qu’il y aura le bebut de cette alternative.

    • Le 3 août 2014 à 15:04 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Merci, Mr. Soura. Il y a beaucoup d’ analphabetes dans ce pays et la patrimonialisation du pouvoir a tout fait pour qu’ il en soit ainsi. Mais ce n’est pas les populations de Falangoutou qui changent les pouvoirs a Ouagadougou. C’est les elites. Que Blaise n’ oublie jamais cette realite.Ils ont beau mettre nos telephones sur ecoute, ils ont beau recruter les mercenaires espions inintelligents a l’ interieur comme a l’ exterieur, la fin, c’est la fin. D’ ailleurs, qu’est-ce qu’ ils veulent entendre encore qu’ ils n’ ont pas entendu de nous ? On dit l’article 37 est inamovible et eux se contentent de nous mettre sur ecoute. Vous violez la constitution, ce faisant, mais en meme temps, quand nous on se parle, on dit la meme chose que ce que l’ on dit ouvertement. On n’a meme plus peur de vous malgre votre capacite de nuissance qui n a jamais diminue. Mais nous aussi on s’ organise pour miuex vous contrer. Si vous etes sages, laissez l’ article 37 en l’ etat.Pare que la prochaine fois, ca sera le feu.
      N’Gaw

  • Le 3 août 2014 à 12:16, par Alexio En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Comment ce fait il que un President qui a regner pendant 27ans n arrive pas a se securiser une releve glissante ?J ai l impression que Blaise Compaore n a pas confiance a ses sujets.Nous ne voulons plus un Burkina faso monopolise par des familles qui ont voles notre patrimoine national soit dans l e Commerce,dans l administraction.Le vrai developpement pour tous sans discrimination regionale est la bienvenue pou l emancipation de l homme Burkinabe dans tous les secteurs de la vie de la cite.

    • Le 3 août 2014 à 12:51, par YIRMOAGA En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      C’est pas la fin mais une sortie honorable pour le kôrô, après une mission longue et extra ? Si cette occasion n’est pas exploitée, ça sera une fin un jour tout de meme.

    • Le 3 août 2014 à 19:21, par Élève de maternelle En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Merci pour votre contribution de haute facture. La forme et le fond de l’article se démarque des refrains des nouveaux envahisseurs du forum c’est à dire les perroquets du parc animalier de Ziniaré batisés Tenko ; Konan ; Gros bras mince ; Électron 1er ; D8D8 ; Faison un effort de réflexion ; Le révolté ; Oui CDP ; Bf2015 ;soumpougdou ....etc. Si leur bec s’ouvre c’est pour pisser une demi ligne ou une ligne terminée par "vive ..CD...". Ils ont pollué et fait baisser la qualité des forums sur lefaso depuis janvier 2014. Vivement fin 2015 pour qu’ils disparaissent et qu’on retrouve des forums dignes de ce nom : cadre d’échange et partage de de vraie réflexions motivées et argumentées

  • Le 3 août 2014 à 12:33, par COOL En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Belle peinture mon frère Yorba,un des intéllectuels les plus intègres de ce pays,tu l’as démontré à plusieurs occasions tu aurais pu être milliardaire comme certains de tes promos,mais tu es resté digne !Si seulement Blaiso pouvait prendre ces propositions en compte ce serait vraiment idéal ???Au fait remarquez que la lutte du parti au pouvoir est surtout dirigée vers la concervations,et la protection de leurs bien mal acquis, parceque convaincus qu’il ne peuvent plus convaincre un rat !!!ce peuple a mûri.Blaise est pris dans son propre piège,car ne maîtrisant rien des contours économiques de ce pays,seulement il sait que celle-ci,en tout cas en majorité est gerée par la fratrie et autres fidèles amis !Comment les lâcher sans lui même ?Advienne que pourra,malheureusement !

  • Le 3 août 2014 à 13:09, par explosifs criminel En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    annalyse très interessante. mais les gros et les grands du cdp sestiment incapables de remplacer blaise compaoré. ils oublient que ce dernier nest pas né président. permettez à blaise de prendre sa retraite car nous avons des hommes et des femmes aussi valeureux sinon plus que lui. la candidature de blaise en 2015 est un échec pour notre pays.

  • Le 3 août 2014 à 13:13, par BYCAR En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Merci Djontiè pour cette belle description et analyse de la situation socio politique de notre pays.Je ne savais pas qu’il y avait des gens aussi intelligents de l’autre côté.Je suis d’accord avec vous quand vous dites que :"la seule porte de sortie pour Blaise Compaoré c’est d’assainir la gestion économique et financière de ce pays avant de partir."Moi je dirais même que la seule grande porte de sortie pour lui c’est de gérer ces dossiers de crimes économiques et même quelques dossiers de crime de sang en souffrance pour se réconcilier avec son peuple avant de prendre une retraite tranquille et avoir un cœur apaisé.

  • Le 3 août 2014 à 14:09, par le sage En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    très bel article malheureusement certains ont choisis de ramer a contre courant de l’histoire, DOMMAGE, Que DIEU SAUVE LE FASO DU CDP ET DE LA FEDAPBC

  • Le 3 août 2014 à 14:50 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    "Bref, c’est le passé mais toujours utile pour guider nos pas. Il reste à se demander que pouvons-nous faire maintenant et demain pour maintenir le cap..."
    Maintenir quel cap ? Regagner le cap oui, puisque ce cap a ete bazarde en octobre 67 avec la dissolution de la revolution. Personne n’ etait dupe avec le front populaire. On savait que la revolution etait enterree a la va- vite comme Sankara. Point final.

  • Le 3 août 2014 à 16:30, par lapaix En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    L’horizon 2015 est des plus sombres pour monBurkina Faso.
    L’actualité sociopolitique en témoigne.
    Blaise COMPAORE incarne pour certains le pétrole,l’irremplaçable sinon lavenir du Burkina.il a en effet posé les jalons d’une démocratie dans un pays autrefois révolutionnaire.
    C est pourquoi Tous les burkinabé sont unanimes sur le fait qu’il soit vraiment L’HOMME FORT du Burkina.qu’il à poser les bases d’une démocratie réelle.
    Mais la démocratie n’a pas besoin d’homme fort mais d’institution forte. Étant donnée que selon ses partisans et lui même il a pu installé une réelle démocratie au Burkina,nous lui en sommes reconnaissant et lui prions de respecter notre constitution qui es la manifestation de la démocratie.
    Le Cdp doit savoir que c’est les pays révolutionnaires qui ont besoin d’homme forts irremplaçable comme Blaise.mais comme le Burkina est un pays démocratique il a besoin d’institution forte comme la cours constitutionnelle ...

  • Le 3 août 2014 à 17:20 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Les fins de règne de nos dirigeants africains qui ont passé plusieurs dizaines d’années au pouvoir sont les plus difficiles à vivre et, le plus souvent, la transition se fait dans la douleur. Blaise aura t’il le courage de respecter l’esprit et la lettre de notre constitution ? Au delà, il se pose aussi la patronnalisation du pouvoir où une petite oligarchie s’accapare de toutes les richesses (le plus souvent de manière illicite) et des différents leviers du pouvoir. La croissance rapide des inégalités entre cette oligarchie et le peuple qui a faim ne crée que frustration... une véritable poudrière à retardement. Il reste 15 mois à Blaise pour faire sa transition et quitter fin 2015 ce qui est largement faisable lorsqu’on regarde les transitions menées à la suite de coup d’état en Afrique pour revenir dans le droit chemin de la démocratie. Il doit avoir le courage de le faire et, au besoin, s’opposer à ceux de son propre camp qui le pousse à aller dans le précipice. Il peut le faire, au besoin, en ressortant tous les dossiers sales qui croupissent à l’encontre de ces saprophytes (les fameux voleurs aux cols blancs de la république) pour les envoyer à la justice.

  • Le 3 août 2014 à 17:22, par Tché de paris En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Monsieur SOURA vous avez tout dit rien derrière rien devant tout est dit claire et nette vous êtes un vrai connaisseur mes félicitations.

  • Le 3 août 2014 à 19:49, par AD En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Très belle analyse . J’ai particulièrement aimé que vous ayez parler des acquits de la revolutions et de la depravation de la morale. En réalité cette ressources qu’est l’integrité nous devons la preserver. Merci DR SOURA.

  • Le 3 août 2014 à 20:41, par Freeman En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Mon commentaire concerne uniquement le titre de l’article. Je ne sais pas s’il est de l’auteur ou de la rédaction : "la fin du règne légal du Président Blaise Compaoré..." Ce n’est ni la première, ni la deuxième fois que je vois dans un article de presse le terme "règne de BC". C’est tout à fait inapproprié. Le règne c’est le gouvernement d’un souverain c’est à dire une "personne qui exerce un pouvoir suprême : monarque, roi, empereur". Un président ne peut donc pas régner. C’est des petits détails auxquels il faut faire attention, sinon cela finit par nous sembler normal que Blaise veuille "garder" son pouvoir. Non, nous sommes dans une République avec ses exigences, lois et règlements et il n’y a pas de place pour un règne.

    • Le 4 août 2014 à 07:08 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Visiblement, vous ne comprenez pas que le titre de l’article est pour attirer l’attention de tous que les 27 ans de pouvoir de Blaise s’apparente à un règne ou une monarchie royale qu’en réalité, personne ne peut contredire car nous sommes dans une démocratie de façade. C’est triste mais la réalité et, on comprend pourquoi, il veut jouer les prolongations après 2015 pour poursuivre les chantiers... comme Tandja, ou d’autres avant lui qui ont mal terminés comme Mobutu...

  • Le 3 août 2014 à 21:13 En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Fin de regne legale et surtout Legitim. Apres on a affaire au dictateur Blaise et on saura comment traiter les dictateurs.

  • Le 4 août 2014 à 10:01, par avion dans sac En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    il faut reconnaître que le pouvoir n’abuse pas du peuple,mais que c’est nous le peuple qui voulons la gouvernance de notre très cher président Blaise encore aux règne de ce pouvoir mon cher journaliste....
    donc sa serai inutile de publier ses genres de choses

  • Le 4 août 2014 à 11:59, par Souro En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Très bel article.
    Rien à redire. Félicitations Mr Soura.

  • Le 4 août 2014 à 12:06, par Élève de maternelle En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Merci pour votre contribution de haute facture. La forme et le fond de l’article se démarque des refrains des nouveaux envahisseurs du forum c’est à dire les perroquets du parc animalier de Ziniaré batisés Tenko ; Konan ; Gros bras mince ; Électron 1er ; D8D8 ; Faison un effort de réflexion ; Le révolté ; Oui CDP ; Bf2015 ;soumpougdou ....etc. Si leur bec s’ouvre c’est pour pisser une demi ligne ou une ligne terminée par "vive ..CD...". Ils ont pollué et fait baisser la qualité des forums sur lefaso depuis janvier 2014. Vivement fin 2015 pour qu’ils disparaissent et qu’on retrouve des forums dignes de ce nom : cadre d’échange et partage de de vraie réflexions motivées et argumentées

  • Le 4 août 2014 à 12:22, par le coq En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    un écrit,qui montre que ce Mr n’a rien du tout a nous donner comme information et cause du départ du président.
    il savoir que le président en lutte pour le développement de son pays te surtout le bien être de son peuple....

    • Le 4 août 2014 à 14:13, par LE VIEUX En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

      Merci Dr SOURA. Vous êtes un patriote intègre et respectueux. Je vous connais depuis 1996. Vous êtes un Médécin très cultivé, humble et grand travailleur. J’ai eu à travailller avec vous de 2003 à 2005 sur un dossier d’intérêt national.
      Votre écrit constitue une lumière pour les générations actuelles et futures. Que le très miséricordieux vous accompagne dans votre nouvelle carrière politique. En tout cas, les militants de "LE FASO AUTREMENT" doivent se réjouir d’avoir Dr SOURA comme camarade.

  • Le 4 août 2014 à 14:18, par Le Conscient En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Libre de tout appartenance politique je vous dis M. SOURA que votre article est digne d’un être humain doté d’une conscience. Ne fait pas attention tous ceux qui déprécient cet article car se sont des gens qui ont un estomac à la place de la conscience. Il doivent tout de même se résumer à accepter que toute chose à une fin même la mort.

  • Le 4 août 2014 à 17:19, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    Effectivement la loi n’est pas retro active. Passons donc a autre chose car BC sait que son règne finit en 2015 c’est pourquoi il reste silencieux de peur de provoquer le courroux de ceux qui illicitement se sont engraissés en son nom.

  • Le 4 août 2014 à 17:34, par lion d’or En réponse à : La fin du règne légal du Président Blaise Compaoré ou la non rétroactivité de la loi

    pourquoi ces tard des questions sur le départ de notre très cher président ?
    pourquoi tend discourt qui ne sont pas de l’image du président du Faso ?
    mais qu’il sache que ce Mr est assit sur ce fauteuil le et personne ne pourra le faire déplacer si ce n’est que le peuple burkinabé et nous peuple disons que le chef d’État sera encore aux règne de ce pays,pour continu son projet de développement du Burkina Faso.....que nos le constatons tous actuellement sur le territoire
    donc ceux qui pensent que cela ne réalisera pas,n’ont qu’un choix:QUITTER LE PAYS si ça les arrangent

  • Le 31 octobre 2014 à 07:09, par Moustapha Alzouma En réponse à : Les mille erreurs de toute population africainem

    Ne vous faites pas courtiser mes chèrs. Tout cela parceque d’autres veulent que leurs marmites bougent (ceux qui ne sont pas au pouvoir) alors est-ce un mal qu’un président continue si cela y va de l’intérêt d’un pays. C’est difficile à expliquer, mais je demande à la population de ne pas se faire tuer pour des gens dont leurs famille même ne sortent pas aux différents mouvements. Domâge ! pour les martirs qui se martirisent pour d’autres.

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