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Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

Publié le vendredi 1er août 2014 à 23h58min

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Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

Faut-il « accepter » les chefs traditionnels sur la scène politique au Burkina ? Le débat sur le sujet n’est pas encore prêt de s’arrêter. En cadres organisés ou dans des échanges spontanés, les avis des citoyens sur le sujet sont divergents. Mal perçue par certains citoyens, la présence des chefs traditionnels sur l’échiquier politique est, pour d’autres, chose normale. Chacun, de sa position, trouve les arguments nécessaires à ce qu’il pense être l’idéal pour l’ensemble des Burkinabè. Pour prolonger le débat, et afin de vous permettre de donner votre avis, nous avons accosté des citoyens dans la capitale à travers la question ci-après : Etes-vous pour ou contre, qu’un chef traditionnel fasse la politique ?

I. OUEDRAOGO, étudiant : « Tout le monde est libre… »

Tout le monde est libre, en tant que citoyen, de participer à sa manière à l’animation de la vie politique nationale. Mais, en tant que chef coutumier, si c’est pour venir faire de la politique ‘’partielle’’ (partisane, ndlr), je dis non. Je le dis parce qu’il peut arriver que la candidature indépendante soit acceptée un jour dans notre pays, impliquant du coup qu’on peut être député, maire ou conseiller municipal sans appartenir à un parti politique. Dans cette hypothèse-là, le chef pourrait effectivement représenter ses populations et défendre convenablement les intérêts de celles-ci. Sinon, au stade actuel, ce n’est pas possible qu’un chef soit sur la scène politique et ne défende pas le point de vue de son parti politique. Ce qui voudrait dire qu’il exclut une partie de ses administrés parce que tout le monde n’est pas censé être de son bord politique. Par voie de conséquence, le chef coutumier doit carrément se retirer de la scène politique. D’ailleurs, quelle est la plus-value que leur présence apporte actuellement à la démocratie ? Son rôle, c’est d’être un vecteur de paix et non de se retrouver au sein d’hommes politiques. Je pense qu’il faut même les laisser tels qu’ils sont actuellement, c’est-à-dire ne même pas essayer de les organiser dans un cadre républicain. Parce que, là où on parle d’association, de regroupement, il va falloir désigner des têtes, des répondants. Or, au Burkina, nous avons une soixantaine d’ethnies. Dans cette condition, qui va représenter qui d’autre et sur quelle base ? Pire, n’oublions pas que bon nombre de chefs coutumiers n’ont pas été à l’école ; alors comment pourraient-ils se comprendre au sein d’une assemblée ? C’est dire qu’ils ne pourront même pas discuter entre eux.

Serges A. Samandoulgou : « Les laisser s’engager dans la politique biaise le jeu politique »

Certes, le chef coutumier est un citoyen mais pas comme tout autre. Parce que chaque position sociale dans notre société a ses avantages et ses exigences. Ceux qui pensent que leur refuser de briguer un mandat politique serait leur refuser un droit, n’ont pas achevé la logique de leur raisonnement. N’est pas chef qui veut. Les chefs jouissent de privilèges liés à leur position. Quand on va au village, les gens s’associent pendant la saison d’hivernage pour aller par exemple cultiver le champ du chef. S’ils sont des citoyens comme tous les autres, pourquoi ne les laisseraient-ils pas se débrouiller comme tous les autres ? Mieux, même en période de famine, le grenier du chef n’est jamais vide. Pour dire que lorsqu’on est chef, il faut accepter d’assumer la responsabilité liée à sa position dans la société. La chefferie est écoutée et respectée dans notre société. Les laisser s’engager dans la politique biaise le jeu politique. Parce que dans beaucoup de contrées encore, la majeure partie des populations suit toujours ses positions.

Magloire S., technicien : « … C’est un choix »

Un chef qui veut toujours mérité du respect doit se mettre à l’écart de la politique. Les chefs doivent être des consultants sur un certain nombre de questions d’intérêt national mais chacun dans son coin. Un chef mérite respect car ce sont les gardiens de nos valeurs. Mais s’il se lance dans la politique, il perd tout cela. Je vous prends l’exemple d’un chef dans un parti politique ; il est obligé non seulement de défendre la position de ce parti mais encore d’obéir aux ordres du président de son parti. Ce qui n’est pas normal. Le chef ne doit recevoir d’ordres de personne. Créer une chambre pour eux n’est pas la solution car la question de la représentativité va se poser. Chez nous par exemple, la chefferie c’est par gérontocratie (le plus vieux), le chef lui-même est en général très fatigué ou très vieux et il délègue en ce moment son pouvoir à plus jeune que lui. Dans ces conditions, comment voulez-vous que leur assemblée, ou je ne sais quel nom on va donner à leur regroupement, puisse être efficace ? Une chambre pour eux, c’est du gaspillage d’argent. Il faut les laisser là où ils sont et aller les consulter à chaque fois que de besoin. Ceux qui disent qu’interdire les chefs de faire la politique est une violation de leurs droits mènent un faux débat. Car, le fait de rester en marge de la politique va de leur propre intérêt. Regardez comment on manque du respect aux chefs qui se sont lancés dans la politique ; on les insulte même parfois parce qu’on se dit qu’ils sont comme tous les autres.
En conclusion, je dirai qu’on ne les interdit pas ; un chef qui veut perdre son respect et son honneur peut se lancer dans la politique ; comme cela, il va se faire insulter aussi comme tous les autres. C’est un choix.

Annick K. S., fonctionnaire : « les choses évoluent avec le temps »

Je pense qu’il faut évoluer en ce sens que les choses évoluent avec le temps. Avant, la question ne se posait pas. Mais si aujourd’hui elle est posée, c’est qu’il y a lieu de trouver le juste milieu. Je suis donc pour le fait de créer une assemblée qui regrouperait uniquement tous les chefs coutumiers et où ils peuvent être consultés sur des questions bien précises. Si ce cadre existait, ils pouvaient par exemple mettre fin au long débat sur l’article 37 en tranchant. À mon avis, il y a lieu de leur trouver un cadre propre pour leur permettre de s’exprimer efficacement sinon, ils seront obligés de faire la politique comme tout le monde parce que les choses évoluent. N’oublions pas qu’on a des chefs aujourd’hui qui sont jeunes, intellectuels et aspirent aussi à plus de modernité.

Michel L., entrepreneur : « La chefferie coutumière est une institution qui mérite d’être respectée »

Au-delà des chefs coutumiers, il faut même parler des autres comme les leaders religieux. Un chef ou un leader religieux qui va en politique doit déposer sa tenue de chef ou de leader religieux. Il appartient à chacun de voir car, je pense qu’il ne faut pas faire de la confusion. La chefferie coutumière est une institution qui mérite d’être respectée. J’aurais même souhaité qu’on verrouille les textes pour ne pas permettre aux chefs de se mêler de la politique comme ils veulent.

Issiaka Touré, artisan : « Il faut éduquer les populations pour qu’elles comprennent les choses »

Laissons-les faire la politique et éduquons les populations. Quand les populations comprendront, les chefs feront un choix. C’est parce qu’au village, les gens pensent qu’on est obligé de suivre les mots d’ordre politiques des chefs que ça pose problème. Donc, il faut éduquer les populations pour qu’elles comprennent les choses comme il le faut et les choses vont se régler d’elles-mêmes. A partir de ce moment, les uns et les autres sauront à quoi s’en tenir. Sinon, le problème va toujours se poser en ce sens qu’un homme politique pourrait aller corrompre un chef, tout en sachant que s’il a ce dernier, il a tout son village.

Daouda L. Sankara, informaticien : « Le chef n’est chef que dans son environnement »

Je crois qu’il faut avoir le courage de trancher la question une bonne fois pour toute et dans l’intérêt de tous les Burkinabè. J’ai l’impression que chaque camp politique tire la couverture de son côté. Les partis politiques qui ont réussi à avoir des chefs à leur sein sont favorables à l’ouverture de la scène aux chefs traditionnels tandis que ceux qui n’en ont pas tiennent une thèse opposée. De mon point de vue, et au regard de ce que représente le chef dans notre société, il serait mieux de les écarter de la politique. On parle de constitutionnalisation ; on ignore ce que cela voudrait dire mais il faut qu’à terme, on puisse dire aux chefs traditionnels de s’en tenir à leur bonnet. C’est très important pour la paix et la cohésion sociales. Ces gens-là sont écoutés que nos hommes politiques, donc ils jouent un grand rôle dans la société.
Même l’idée de créer un cadre, comme un ‘’conseil de chefs traditionnels’’ n’est pas la solution parce que lorsqu’ils vont se retrouver dans la capitale en sessions dans les salles climatisées et loin de leur territoire, ils n’auront plus la même logique de raisonnement que s’ils étaient à leur base. Il faut donc les laisser comme ils ont toujours été et ne pas dénaturer leurs missions. Le chef n’est chef que dans son environnement.

Propos recueillis par Le Facilitateur

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Vos commentaires

  • Le 1er août 2014 à 17:07, par entre nous En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    La chefferie coutumière est par nature incompatible avec la pratique politique .je vous invite à comprendre une chose et cette chose est la suivante,les bases de la chefferie obligent toute la population à se conformer aux volontés du chefs dans l’organisation de la collectivité or l’organisation politique se base sur des convictions ,des théories .Alors si les chefs font la politique c’est inciter à la disparition de nos valeurs propre a nous .

    • Le 1er août 2014 à 17:41, par cogito ergo sum En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Les chefs traditionnels ne sont’ils pas des citoyens,ils ont bien le droit de faire de la politique comme tout autre Burkinabé,pour répondre a mon confrère Serges A. Samandoulgou qui dit que pourquoi ils sont plus favorisé que les autres citoyens,je lui dirait simplement que c’est une loi de la nature,la vie en société est hiérarchisée n’est ce pas ?Si nous allons nous atteler a ces détails je crois que finalement personne ne fera la politique car chacun de nous est son propre boss,ton texte est sorti de son contexte,devient ainsi un prétexte,je crains qu’il soit dans le débat ?

      • Le 1er août 2014 à 18:09, par lieutenant X En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

        J’ai toujours dit,concernant ces chefs qu’ils ont bien le droit de participer a la politique car ils sont des citoyens tout comme nous,ils ont bien le droit ;le problème c’est ce qu’ils doivent faire au juste d’où la notion de statut particulier.

      • Le 2 août 2014 à 17:59, par Palingba En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

        Cogito ergo sun, Le chef coutumier n’est pas un simple citoyen. N’importe quel citoyen peut-il être chef traditionnel de n’importe quelle zone ? Donc le chef traditionnel n’est pas un citoyen, mais un citoyen a part avec des privilèges acquis de naissance. Comparaison n’est pas raison, mais vous constaterez que même les membres de certains corps (militaires, magistrats, etc.) n’ont pas le droit de s’engager dans la politique politicienne a moins de renoncer a leur statut. C’est ainsi que le capitaine Blaise Compaoré a été oblige de démissionner de l’armée pour se porter candidat en 1991. Vous souvenez-vous de la polémique autour de la candidature des magistrats Boureima Badini et de Somkinda Traore aux législatives de 2012 ? On a été obligé de signer de vrais faux décrets pour les couvrir a cause de leur appartenance au parti au pouvoir, ce qui est honteux et illégal. Vous constaterez également que les autorités administratives (gouverneurs, Hauts commissaires et préfets) n’affichent pas leur appartenance politique dans le ressort des circonscriptions administratives dans lesquelles elles exercent leur fonction.
        Vous dites que les chefs coutumiers ont le droit de s’engager en politique. On pourrait en convenir la jouissance de ce droit n’avait pas pour conséquence une grave limitation des libertés politiques de leurs "sujets". De plus, leur engagement en politique enlève a la chefferie traditionnelle son rôle social. N’importe quel responsable du parti au pouvoir au niveau local considère le chef comme son valet et rien de plus. Il y a aussi des chefs "traditionnels" qui doivent leur bonnet aux parti au pouvoir. Comment peut-on mobiliser des chefs traditionnels comme des écoliers ou des talibés pour que des gens sortis de nulle part viennent leur porter des messages de partis politiques et leur distribuer de l’argent et des sacs de riz ? Si l’on n’y prend garde, la chefferie traditionnelle sera bientôt un vieux souvenir et une bizarrerie pour les générations futures et ce n’est pas loin. Nos petits-enfants apprendront sur internet ce qu’a été la chefferie traditionnelle au Burkina. Evitons donc de brader nos valeurs traditionnelles sur l’autel de la politique politicienne !

    • Le 1er août 2014 à 17:50, par gnamankoudji zekinann En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      A ce niveau il y’a pas de problème il faut seulement que le peuple respecte le choix de ces derniers,parce que tel ou tel chef milite pour tel ou tel parti tout suite on lui colle une image,corrompu ou quelque chose de ce genre.Je crois que si le peuple arrive a faire la part des choses il y’a pas de raison qu’il ait un problème.

    • Le 1er août 2014 à 17:58, par Wendlassida En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Les chefs traditionnels ont les mêmes droit que les autres donc
      je pense que c’est bien normal qu’ils donnent aussi leurs
      vision sur la politique du pays.
      Comme on le dit souvent,$nul n’est censé ignorer la loi$
      si les lois de la république s’appliquent a eux,alors quoi de plus
      normal qu’ils jouissent aussi des droits.
      Souvent certains disent qu’ils sont corrompu mais non,ils ont le choix de militer dans un parti politique comme les autres !!
      je préfère que le gouvernement créer un statut pour nos chefs comme le gouvernement ivoirien la fait ya pas longtemps.

    • Le 6 août 2014 à 05:58, par Bado En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Faux Avant de trancher cette question il faut d’abord ce qu’est la politique : a mon sens " c ’est l’art d’organiser la ou sa societe pour qu’elle soit agreable pour ses concitoyens ......." Ainsi le chef traditionnel est un politicien par essence Ces chefs sont politiciens avant que cette politique a l’occidentale ne vienne nous faire croire que l’organisation de la societe traditionnelle n’est pas politique. Que ceux qui ont encore un peu de memoire sache que la Haute-volta a ete retabli dans ses frontieres sous la pression politique du Moogo-Naaba. Alors soyez realistes

  • Le 1er août 2014 à 17:29, par Tenga En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Pour moi NON, car en faisant la politique,il devient politicien et non chef traditionnel, du même coup le mot traditionnel n’a plus de valeur,laissant la place à un militant politique actif peut être affluant.Le bonnet rouge devient un bonnet comme les autres,en ce moment le chef subi le même sort que le militant. Je pense que nos "chefs traditionnels" doivent rester à leur place dans le respect de la tradition des ancêtres et non de envie personnel, car ils sont prêté serment avec les ancêtres.

  • Le 1er août 2014 à 17:30, par kabiss En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Les chefs traditionnels sont des citoyens comme tout le monde ils ont belle et bien le droit de faire la politique. Mais il faudrait que ces derniers acceptent aussi les conséquences de la politique qui sont les injures les moqueries les humiliations...dans un département du burkina un chef a manacer un paysan d’expulsion parce qu’il appelé son nom a letat civil. On ne sait plus qui dirige ce chef a t-il le droit d’expulser une personne ? Le burkina doit se doter d’un statut pour les chefs traditionnels comme l’on déjà fait d’autres pays comme le ghana afin que ces derniers sachent leur droit et devoirs.Dans les zones reculées ils traumatisent les paysans.dans un département du nord un chef a été detonner parce que l’opposition aurait remporté les élections jai moi meme été temoin de ce fait regretable alors quelle position ces chefs doivent-ils occuper

    • Le 1er août 2014 à 17:58, par commissaire wayoro En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      C’est le peuple qui représente un frein pour l’épanouissement de ces chefs en politique,ils sont eux aussi même s’ils n’ont pas un statut particulier en politique capable de donner de bonnes idées et proposer des solutions a certaines préoccupations.

  • Le 1er août 2014 à 17:33, par ANBGA En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    C’est une faiblesse de la constitution de n’avoir pas placé les chefs au dessus de la politique. OUEZZIN voulait avoir un statut pour les chefs.

    C’est un grand defis pour les futures generations de repondre à cette question.

    Les chefs ou qu’il se trouvent sont au dessus de la politique. Monseigneur TEVENOU l’avait bien compris. Cela honore le Chef, le pays, les valeurs traditionnelles, ect. Si un chef veut devenir politique, alors, il fait retrocedé son Bonnet à un Prince et il rentre dans la politique car il se rabaisse.

    La réalité est la et moi fils de ANBGA vous le dit !

  • Le 1er août 2014 à 18:00, par BLUCO En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    A mon avis la question est simple. le chef coutumier qui désir faire la politique devrait se présenter dans l’arène politique sans son bonnet et autres outils qui lui concède le titre. il devient un simple sujet du pouvoir politique un simple citoyen lambda. les chefs traditionnels sont seuls maitre de leurs destin soit il consolide leur pouvoir soit ils la brade.

    • Le 2 août 2014 à 08:09, par centre ouest En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Pour moi il est difficile pour un chef coutumier de faire la polique et être respecté. Je connais bien des chefs coutumiers qui ont été
      humilié pendant des meeting. quand un chef milite un parti, celui qui ne debarque ds le même navire est bani. je regrette beaucoup car
      la polique a detruit mon village. Le chef même s’est suicidé et les effets sont tjrs là.Faisons la polique dans le bon sens.

  • Le 1er août 2014 à 18:44, par union En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    un chef coutumier ne doit pas se prononcer ouvertement sur un parti politique...
    car le chef est présent pour un communauté,que de bien trancher entre les différents habitants et non prouver a tous le village qu’il est de se bord politique..

  • Le 1er août 2014 à 19:27, par chineur En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Je crois que nous faussons le débat dès la base. La première et nécessaire question que tout intellectuel peut se poser en pareille circonstance, puisque nous somme à la croisée des chemins, c’est qu’est ce que la politique ? En suite, quel est le rôle des chefs dans nos traditions. A partir de cet instant nous pourrons prétendre donner ou non la place aux chefs traditionnels dans le mode de gestion de la chose publique.Le professeur Albert OUEDRAOGO vient de publier un livre sur le sujet, même si je ne partage pas totalement son point de vue sur certains détails, j’estime que nous avons déjà de quoi lancer le débat sur une question aussi fondamentale que celle là. Tel que la question est énoncée ne nous avancera en rien car chacun se prononcera selon qu’il pense que midi est chez lui. Pour ma part je dis que la politique, telle que menée dans les tropiques, n’est pas adaptée aux visions des populations.

  • Le 1er août 2014 à 19:49, par Hamidou songne En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Dans aucun pays au monde les chefs traditionnels et les princes font la politique. Regarder au tour de vous mes chers compatriotes les pays comme grand Bretagne, Espagne,Autriche..... ces chefs et la famille n’a pas le droit de s’afficher pour un parti politique.Ils doivent voter pour qui ils veulent mais pas faire campagne pour un candidat. c’est inacceptable leur comportement. A césar ce qui appartient a césar et a Dieu ce qui appartient a Dieu.je ne comprend plus mon pays.

  • Le 1er août 2014 à 20:34, par 10sur10 En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    La guerre des bonnets que se sont ouverts certains partis politiques, la Cheffocratie de notre cher Prof et la teneur de ce debat illustre bien les defis de développement auxquels nous sommes confrontés. Tous partisans, tous accrochés aux intérets bassement matériels, sans foi ni loi, hostiles à l’éthique et la morale, sans vision pour leur pays, sans débats d’idée, sans culture de consensus utile..... la liberté des pays africains n’est qu’une "indépendance" d’un agneau dans un jardin de loup. Nos passions nous éloignent des debats constructifs. Il faut orienter les debats sur les attentes republicaines d’une autorité traditionnelle auxquelles les chefs sont libres d’adherés. La grave erreur serait de croire que la Republique que est soluble dans la tradition peu enclin à la modernité. Sans rancune.

  • Le 1er août 2014 à 23:30, par Jeunedame seret En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Les chefs feraient mieux de ne même pas voter. Juste pour la sagesse et la morale à inspirer. On regrette déjà le déracinement. Faut plus nous délaver en copiant tout des autres. La politique n’a aucune valeur humaine ou morale. Tout est rapport de force sans vertu. Chefferie et politique ? Potasse et sucre. C’est vraiment une profanation des moeurs restants. Car le chef sortira, même avec caleçon sur la tête, pour participer aux manifestations ; et il peut se faire brûler le domicile en cas de tensions. Et la paix entre les hommes est ainsi foutue puisque les rancoeurs suivront sa lignée. Et bonjour les divisions.

  • Le 2 août 2014 à 00:24 En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Chef wooh, pretre wooh, imam wooh, pasteurs wooh, militaires wooh, quittez dans la politique car vous appartenez a tout le monde. Si vous faites la politique, vous vous divisez, vous vous faites emprisonner par quelques groupes, par des groupuscules et vous devenez leur chose. Si vous faites la politique, vous aurez a manger mais c’ est votre respect que vous echangez. Quand je dis meme faire la politque, je veux dire appartenir a l un partir politique come le cdp, cnpp, adf, boin ni boin. Sinon vous faites deja meme la politique comme tout le monde meme si vous n’ apatener pas a un partie. Donc si c’est pas affaire de manger , pourquoi vouloir etre depute ou ministe ? Quittez dans ca sinon les officiers vont faire la politique et e jour de vote ils amenent leur bbataillon forcer tout le monde a prendre leur buletin et c’est de bonne guerre. C’est Blaise qui a permis au chefs de rentrer dans la politique pour mieux les affaires. Vraiment, Blaise a gate beaucoup de choses dans pays- la deh !

  • Le 2 août 2014 à 02:18 En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Les chefs traditionnels ont toujours fait la politique. Et ils le feront jusqu’à la fin des temps. Ils ont combattu la colonisation, sur le terrain politique. D’ailleurs, le premier parti politique voltaïque, auquel notre icone national Daniel Ouezzin Coulibaly avait adhéré avant de s’en émanciper, s’appelait le Parti Mossi crée par un Mogho Naaba. Je ne relate pas ce que je souhaite, mais ce que j’ai constaté. Il reste, si je puis partager mon opinion, qu’il faut encadrer la participation des chefs traditionnels dans la gestion de la chose politique, en leur reconnaissant un statut en tant qu’institution au sein de laquelle, ils vont contribuer plus sagement à l’avancée de la vie politique...Feu Thomas SANKARA aurait pu innover dans ce sens, s’il ne les avait pas traités de féodaux et de valets locaux de l’impérialisme. Les intellectuels burkinabè, notamment les universitaires, sont paresseux et aiment se pavaner avec des adjectifs et des superlatifs puisés dans les bouquins d’ailleurs sur la pensée de Nietzsche ou de Rousseau. Alors, qu’il leur revient la tâche de théoriser ces genres de possibilités dignes d’un syncrétisme politique, non seulement nécessaire, mais réaliste. LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS

    • Le 2 août 2014 à 10:15, par Patchou En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      A César ce qui est à César. Aux politiciens la politique et aux chefs traditionnels la tradition. Le chef coutumier qui veut faire la politique, qu’il soit destitué et libéré de toute obligation coutumière afin qu’il puisse être un citoyen libre apte à faire la politique. Le militaire qui veut faire la politique quitte l’armée pour retourner la vie civile afin de pouvoir faire la politique. C’est cela la démocratie. Les acteurs politiques doivent être sur un pied d’égalité pour éviter toute influence due à sa position sociale.

    • Le 2 août 2014 à 12:06, par youblo En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      si le peuple n’était pas analphabète, cette question ne se poserait pas.

    • Le 2 août 2014 à 12:33, par Karissa En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Est-il honnête de prétendre mettre sur le même pied celui qui incarne l’autorité suprême (pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif) et chaque membre du groupe placé sous son autorité ? Quoi d’étonnant que les chefs traditionnels, en l’absence de l’Etat et d’une élite intellectuelle forte, aient pris le leadership des luttes d’émancipation contre les forces d’asservissement ? Cela les dédouane-il de leur connivence (à leur corps défendant il est vrai) avec l’occupant colonial ? Leur image de marque a-t-elle jamais été rétablie après les indépendances ?
      Quelle logique voudrait qu’un type de pouvoir politique (la république) admette sur l’espace de son expression un autre type de pouvoir politique (la chefferie traditionnelle) ? La RDP a eu le courage de faire face à cette question, le pouvoir actuel louvoie et fauche, avec l’opposition, le reste de crédit attaché à la haute fonction politique et sociale du chef traditionnel, du fait du clientélisme électoral.
      La question de la place de la chefferie traditionnelle dans l’Etat moderne, galvaudée à l’occasion du fameux CCRP, reste entière.
      S’attaquer à ce qui fragilise et expose les chefs traditionnels me semble une entreprise noble de la république. Circonscrire leur espace d’expression pourrait éviter l’imposture et des crises.
      Valoriser nos institutions traditionnelles nous vaudrait plus de respect dans le monde.

    • Le 2 août 2014 à 12:52, par guerminga En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      la question du week end est d’un vif intérêt surtout dans notre contexte actuel. Pour ma part je pense que la question doit être posée autrement. Comme tout citoyen car le chef l’est d’abord avant tout, il est en droit de faire la politique ; c’est à dire d’être électeur et éligible, de prétendre à tout mandat reconnu dans notre législation. Cependant au regard de son rôle de régulateur politique et social, de médiateur dont l’équidistance des protagonistes et la posture non partisane sont déterminantes, le chef peut il faire la politique de nature et d’essence partisane ?. Peut il au regard du symbole qu’il incarne, des valeurs spirituelles ancestrales partagées dont il est le censeur, faire la politique ?
      Ma réponse peut être difficilement le contraire de non. la politique, domaine de passion, de clivage souvent exacerbé, d’antagonisme primaire ne peut être un champs d’exercice pour la chefferie. Porter la légitimité et l’intégrité que représente le chef aux contradictions des joutes politiques est extrêmement risqué pour sa crédibilité et à court terme pour sa survie. la chefferie en tant qu’institution dans nombre de nos contrées est le résultat d’un contrat social séculaire entre familles entre groupes sociaux et ethniques. Dans le processus de conquête du pouvoir politique fondée sur la compétition régulière et égalitaire deux risques majeurs peuvent être relevés :
      1 - un biais peut être introduit dans notre jeu démocratique : le chef apparait d’office un acteur avantagé au regard de son ascendance psychologique et symbolique.
      2 - De même, le jeu étant basé sur la confrontation des idées et des personnalités, le chef pourrait se voir contredit par des sujets engagés dans d’autres partis. Battu, que pourrait représenter son autorité ?

      La politique est pour la chefferie traditionnelle, le plus grand piège auquel elle n’a jamais été confrontée et qui pourrait sonner son glas.

  • Le 2 août 2014 à 08:54, par LE PROPRIO En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    C’est la prolifération des chefs coutumier dans les parties politique qui amènent tous ces conflits dans les villages ; la plus part de nos chefs traditionnel ont pas un esprit mure pour la politique du blanc.Il ne veulent pas voir un de leur sujet appartenir à une autre formation politique.

  • Le 2 août 2014 à 09:22, par Yeelbundnaaba En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Faites bien le compte et vous vous rendrez à l’évidence que ce sont les politiciens qui sont allés à la chefferie traditionnelle afin de se faire une assise avant de revenir à la politique. D’ailleurs, la plupart des chefs coutumiers de nos jours sont soit fonctionnaires en activité, soit des retraités.

  • Le 2 août 2014 à 10:13, par le capo En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    lol..si les chefs traditionnels font la politique quel respect auront-ils ?Tout le monde sait qu’il n’y a aucune vérité,ni de dignité dans la politique.alors qu’un "bon"chef traditionnel doit être un model,un homme de parole de dignité,très sage,respecté et respectueux.C’est triste de voir que certaines personnes ne savent pas la valeur des chefs traditionnels,mais c’est très compréhensible puisse que d’autres ne méritent pas la chefferie coté lignée mais pour des raisons d’avantages,d’enrichissement,ils font tout et tout pour être dans le cercle.
    On est désole et triste,se sont eux qui pouvaient calmer,raisonner et être les personnes qui doivent par leurs sagesses redresser et calmer les tensions a tous les niveaux.
    Tous nos sincères respect a eux.

  • Le 2 août 2014 à 11:11, par ANBGA En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Moi Anbga fils de Larlé, admire ce debat. C’est le moment de prendre des décisions. La période coloniale reste la période coloniale. 50 ans après, il y a des décisions à prendre pour des raisons politiques, economiques, culturelles, ect. Tout citoyen fait de la politique. Le simple fait de voter ou pas, d’intervenir pour calmer une situation, de repondre ou de garder le silence est une action politique. Aujourd’hui, qui peut repondre à la question est-ce que le Moogho Naaba est politique ou pas ? Est-ce que les Chefs de chaque ville ou village est politique ou pas ? Comment cela est-il arrivé ? Pourquoi c’est ainsi ? Comment a été l’évolution de la participation des Chef de la période coloniale à 1960, de 1960 à 1966, de 1966 à 1983, de 1983 à 1987, de 1987 à 1992, et de 1992 à nos jours ?
    Les reponses sont claires et la différence entre "etre Chef" et "etre politique" se trouvent dans vos reponses.

    Chaque reponse est un article du projet de Loi pour le statut du chef.

    A mon avis Thomas SANKARA avait beaucoup de respect pour les valeurs culturelles du Burkina Faso y compris les Chefs. Seulement le colon avait tellement exploité les chefs que la revolution a eu une réaction violente avec les Chefs. C’est le groupe y compris Blaise et les autres qui sont vivants en ce moment.

    De nos jours, nous sommes dans un processus de democratisation avec une valorisation de notre patrimoine national. C’est d’abord aux chefs de décider de leur statut et au Gouvernement de statuer. A defaut, si un bon deputé peut deposer un projet de Loi, tant mieux. Si la Loi passe, elle est valable jusqu’à ce que un autre groupe arrivent à la modifier par la voie legale. Et si la société civile l’accepte. C’est ainsi qu’évolue les pays. Si demain la majorité à l’Assemblée nationale est pour que les chefs soient politique, waooo, ca aura belle et bien lieu.

    Par contre, moi Anbga, fils du Larlé, si je suis politique et j’ai la majorité à l’Assemblée nationale, je voter les Lois suivantes :

    1- Les chefs et les notables y compris les représentant traditionnels dans les zones du Burkina Faso ou il n’existe pas de chef (Chefs tous) n’ont pas le droit de militer dans un parti politique

    2- Ils ont le statut de Chefs, de Notables ou de Répresentants traditionnels conformement à la Loi (Loi bien sure qui sera votée après un processus national de definition du statut du chef. Ce processus prendra effet à travers des ateliers de tissage de la liberté du Chef dans une democratie)

    3- Le role des chefs (tous) est d’assurer la conservation et le developpement du patriomoine culturelle nationale (Le Larlé Naba Anbga en est un exemple, le Japon aussi, de meme que les pays scandinaves, la holand, ect)

    4- Toute personne qui avait le statut de chef (tous) qui désire militer à un parti politique a le droit. Il lui suffit simplement de demissionner de son statut de chef. Conformement à la tradition cela semble difficile. Toutefois, il est possible.

    Je trouve que c’est mieux d’exploiter les idées de nos penseurs. Nous en avons tellement : Moogho Naaba Wobgo, Koom I, Koom II, Tigré du Yatenga, Ki Zerbo, Thomas Sankara, ect. Nous n’avons pas besoins de Nietzsche ou Rousseau au Burkina Faso.

    C’est triste que jusqu’à présent les idées du Larlé Naaba Anbga ne sont dans les livres des ecoles.

    Contribution de Anbga, le fils du Larlé dans la brousse du Faso !

    • Le 3 août 2014 à 13:44, par Yaaba-yo En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Pardonnez- moi, mais vous avez une tres mauvaise comprehension de la democratie. Meme un monarque peut etre democrate : Monarchie comme diharchie comme hierarchie. c’est tout. La Grande Bretagne est ume monarchie mais elle est plus democratique que le Burkina qui est soit- disant une democratie. La monarchie n’est pas synomyme de la dictature. Regardez le royaume mossi. Qui peut dire que c’est la dictature ? L’ autorite de l’ etat est affirmee mais le Moogho- Naaba ne peut pas faire ce qu’ il veut. contrairement a beaucoup de "democraties" africaines. Heureusement que nous au Faso, Dieu dans son amour illimite, nous a prive de l’ or, mais nous a donne un president tellement providentiel qu’ il soit necessaire qu’ il soit au pouvoir a vie. Et si c’
      est necessaire, on va modifier, remodifier, re-remodifier l’ article 37 pour qu’ il nous dirige jusqu’ a la fin de nos miserables jours. Amen ! Parce que , que serions nous miserables vers de terre si le Seigneur, dans sa magnanimite, ne nous avait pas prive de petrole meme mouille et de diamants mais nous a gratifies de Blaise Compaore, le non monarque qui a fait que le Burkina Faso est un pays rayonnant de democratie ou il y a separation du legislatif, du judiciaire, de l’ Executeur, pardon de l’ Executif et du Familial.
      LeGrandPere.

  • Le 2 août 2014 à 11:36, par mzs En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    je prend position avec ceux qui disent non à la participation des chefs coutumiers à la chaîne politique. en effet, pour resté digne , crédible , gardien de notre valeur intrinsèque qu’est la coutume, le chef traditionnel se veut rester traditionnel sinon l’Afrique va perdre ses valeurs. la création d’une chambre rime ici avec exploitation. disons non à cela.

  • Le 2 août 2014 à 16:34, par le bon citoyen En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    même dans la democratie, ceux qi sont chargés de prendre des décisions impartial ne peuvent pas faire de la politique. par exemple les magistrats, les militaires etc. ... donc les chefs aussi s’occupent de tout le monde. donc il ne doit pas faire la politiq.

  • Le 2 août 2014 à 17:01, par Le citoyen En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Si nous parlons bien de la politique pour assoir une bonne démocratie ou tout simplement "la démocratie" NON. Parce que par nature la DEMOCRATIE s’oppose à eux (chefs traditionnels = monarque). Mais s’ils acceptent s’inculturer à la démocratie OUI. Cependant cette dernière étape est très difficile à franchir. Donc chefs traditionnels rimaient avec la démocratie reste une utopie. C’est de la poudre aux yeux = la démagogie quoi....?!

    • Le 2 août 2014 à 18:08, par Tanga En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

      Les chefs traditionnels ne doivent pas faire la politique, parce que les retournements de veste sont courants. Est-ce qu’un chef traditionnel est prêt à cela ? Une loi claire doit être votée, les chefs hors de la politique partisanne. Imaginer que le Moro Naba, s’était affiché CDP. Qu’en serait-il avec cette scission en son sein ?

  • Le 3 août 2014 à 16:35, par jelgel En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    Le pouvoir coutumier et le pouvoir démocratique(et non politique),s’oppose et donc pour moi 1 chef Coutumier ne peut etre démocratique donc ne doit pas se meler aux choses démocratie ! Entre celui qui se dit Elu de Dieu(pouvoir hereditaire) et celui Elu par les hommes aucun trait commun donc incompatible.Dans les Sociétés (Mossi,et Gourma)où le Naaba est consideré comme un Dieu qui a toujours raison avec des sujets comment voulez vous qu’il accepte de perdre des elections ? Non etant dit que le pouvoir n’est pas assez fort pour les ecarter qu’on les mettent dans une position ou ils me peuvent que s’occuper de tradition et moral pour ceux qui y crois ! Non le Chef Coutumier n’est pas un citoyen ordinaire surtout dans le milieu rural. Qu’il fassent comme l’Armée ; tu veux faire la politique ,tu dépose ton bonnet.

  • Le 3 août 2014 à 17:12, par oeil d lynx En réponse à : Le Plateau du week-end : Les chefs traditionnels doivent-ils faire la politique ?

    l chef traditionnel en tant que citoyen a le droit d faire la politique a condition qu il ait cette conscience claire lucide k ses sujets n st aucunement lies par son bord politiique car nos societes traditionnelles ignorent royalement la politique

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