« Nous avons, avec le Burkina Faso, un partenariat très ancien, mais un partenariat de très bonne qualité qui se traduit par le financement de plusieurs projets. Et, de façon globale, cette mission que nous venons d’effectuer au Burkina Faso nous a permis de constater que ces projets qui concernent les domaines de l’éducation, des infrastructures et de l’énergie s’exécutent bien », a déclaré Ousmane Diagana à sa sortie d’audience, précisant que son échange avec Blaise Compaoré entre dans le cadre de la coopération entre son institution et le Burkina Faso. « Nous avons échangé sur l’état de mise en œuvre de projets et programmes, sur leur impact mais également ‘’dessiné’’ les perspectives », a-t-il révélé.

A en croire M. Diagana, le « Pays des Hommes intègres » est un partenariat de très grande qualité qui se traduit par le financement de plusieurs projets. « Mais, nous savons aussi que le Burkina, à l’instar des autres pays de la sous-région, est confronté à des défis de développement importants telle la problématique de l’emploi des jeunes, la problématique de l’accès des populations et de l’économie à une énergie de qualité et abordable, la problématique de l’enclavement, d’une agriculture qui peut être beaucoup plus résiliente, à même de résister aux chocs exogènes », a relevé directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina

900 millions de dollars, au moins, sur les 3 années à venir

Pour M. Diagana, il s’est agi aussi, au cours de leurs échanges, de voir comment soutenir, les années à venir, de manière efficace, le Burkina Faso pour relever les défis dans les secteurs suscités.
Selon lui, le Burkina Faso a des politiques publiques de qualité et des compétences réelles ; permettant d’enregistrer des résultats satisfaisants dans l’ensemble, aussi bien en termes de vitesse d’exécution qu’en termes de qualité de mise en œuvre des programmes. « Mais il faut continuer à renforcer cela, car des défis existent », a-t-il encouragé.

Illustrant l’exemplarité de la coopération entre son institution et le Burkina, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina a indiqué qu’en 2013, la Banque mondiale a financé sept (7) programmes dans des secteurs importants tels que la sécurité alimentaire, la transformation des produits agricoles (pour créer plus de valeur ajoutée) et l’énergie. Des programmes auxquels il faut ajouter ceux qui existaient déjà.

« Sur les trois années à venir, nous comptons mobiliser pour le Burkina Faso, au moins, 900 millions de dollars. Cette volonté d’accompagner le Burkina Faso résulte d’abord du fait que les programmes précédents ont produit des résultats qui sont convaincants, mais également parce que nous sommes conscients que le Burkina a besoin d’un accompagnement technique et financier massif pour faire davantage de progrès », a affirmé Ousmane Diagana dans le chapitre des perspectives.

Oumar L. OUEDRAOGO

Lefaso.net