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Banque Mondiale au Burkina : Les médias et les organisations de la société civile en ligne de mire

Publié le mardi 15 juillet 2014 à 23h59min

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Le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Burkina, qui séjourne à Ouagadougou, du 13 au 18 juillet, a échangé avec les acteurs de la société civile et des médias. Cette rencontre qui s’est tenue au siège de l’institution ce mardi, 15 juillet, a permis à Ousmane Diagana et son équipe, non seulement de s’enquérir des préoccupations de ces acteurs mais également de s’imprégner de leurs attentes vis-à-vis de l’institution pour mieux « affiner » leur collaboration au profit du développement.

C’est par une brève présentation de la Banque mondiale, suivie d’un zoom sur les domaines d’intervention de l’institution au Burkina, que M. Diagana et son équipe ont ouvert les échanges avec les acteurs de la société civile et des médias.

Ainsi, après un tour d’horizon, Ousmane Diagana, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Burkina, s’est réjoui de la « qualité » de partenariat entre l’institution et le « Pays des Hommes intègres ». « Le partenariat marche bien », a-t-il soutenu pour saluer « cette » exemplarité de la coopération. Il en veut pour illustration, « l’importance » des fonds alloués au Burkina et le niveau de décaissement jugé « très bon », comparativement à d’autres pays de la sous-région. Après avoir campé le décor, c’est à travers des échanges à bâtons rompus que se sont déroulés les échanges entre acteurs des organisations de la société, des médias et l’équipe de la Banque Mondiale. L’objectif principal étant pour l’institution d’entendre le point de vue de ceux-ci, partager des informations sur les politiques et les projets de la Banque Mondiale et de s’imprégner de leurs attentes pour mieux servir l’élan de développement tel que souhaité par tous. Une aubaine saisie par la société civile et les médias pour scruter les axes de la coopération entre l’institution et le Burkina avant de poser des préoccupations et faire des suggestions. Parmi les centres d’intérêt des intervenants, on note la question de l’emploi, la qualité de l’éducation, la transparence budgétaire, l’accompagnement au monde rural et la question de la bonne gouvernance. « …parce que, lorsque vous n’êtes pas dans un environnement de stabilité et de sérénité, il est difficile d’envisager des programmes de développement », a développé Ernest Compaoré du SPONG (Secrétariat Permanent des Organisations Non-Gouvernementales).

Des analyses qui ont permis à Ousmane Diagana de donner un « aperçu » sur des projets, notamment en ce qui concerne l’emploi. A en croire le directeur des opérations, la Banque Mondiale est consciente des questions de l’emploi et est convaincue qu’il faut faire quelque chose dans ce sens.

Il ressort, en outre, des échanges que l’institution verra par quels mécanismes accompagner les organisations de la société civile et les médias, pour élargir la base du partenariat, en plus du partenariat classique Banque Mondiale-Etat.

Entré en fonction en janvier 2014, le directeur chargé des opérations de la Banque Mondiale pour le Burkina Faso (il couvre également le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo), Ousmane Diagana est à sa deuxième visite au Burkina. Pour la présente qui court jusqu’au 18 juillet prochain, plusieurs activités sont inscrites dans son agenda. On note entre autres, des rencontres avec les plus hautes autorités, des échanges avec des représentants du secteur privé, des partenaires techniques et financiers ainsi que des visites de terrain sur les sites de projets de développement bénéficiant de financements de l’institution notamment le Projet Pôle de Croissance de Bagré.

Oumar L. OUEDRAOGO

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