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5è Conférence du WAAPAC : La gestion des finances publiques au centre des échanges

Publié le lundi 14 juillet 2014 à 23h45min

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5è Conférence du WAAPAC : La gestion des finances publiques au centre des échanges

Réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 5è Conférence couplée à une Assemblée générale annuelle, des députés de 11 Etats membres de l’Association des Commissions des finances de l’Afrique de l’ouest (WAAPAC) échangeront cinq jours durant, autour du thème central « L’imputabilité et la transparence : les outils essentiels pour le développement national ». La cérémonie d’ouverture de cette rencontre, présidée par Soungalo Appolinaire Ouattara, président de l’Assemblée nationale du pays des Hommes intègres, est intervenue ce lundi 14 juillet 2014 en présence du vice-président du Libéra Joseph Boakai représentant la présidente Ellen Johnson Sirleaf, du ministre d’Etat Assimi Kouanda représentant le président du Faso, et de plusieurs autres personnalités.

Après Banjul en juillet 2013, c’est au tour de Ouagadougou d’accueillir ce cadre d’échanges entre Commissions parlementaires en charge des questions de finances au sein des Représentations nationales des Etats membres du WAAPAC. Un cadre qui offre aux élus, l’occasion de se pencher sur des questions relatives aux finances publiques. Toute chose qui leur permet de s’outiller en vue d’influer positivement – dans le sens des intérêts des populations - sur l’action de leur gouvernement. C’est du moins, dans ce sens que s’inscrit la présente rencontre. En effet, précise Zembendé Théodore Sawadogo, président de la COMFIB (Commission des finances et du budget), par ailleurs président du comité d’organisation de ladite rencontre, il s’agira de dégager « des pistes de réflexions pour permettre à tous nos gouvernements d’avoir le souci de la transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques ».

Pour ce faire, des sessions consacrées entre autres, à l’amélioration de la gouvernance démocratique à travers le contrôle des comptes publics, à l’exécution efficace des recommandations des commissions des finances, à la responsabilité et au contrôle gouvernemental dans la promotion des initiatives régionales, feront l’objet d’échanges dans le cadre non seulement de communications sur des sous-thèmes précis, mais aussi de points de vue de praticiens.

Le tout n’est pas de disposer de ressources

Pour le président de l’AN, Soungalo Appolinaire Ouattara, la mobilisation des ressources et leur allocation ne suffisent pas - à elles seules - pour réaliser pleinement et avec efficacité les objectifs de développement. Le tout n’est donc pas de disposer de ressources ; encore faut-il savoir les utiliser à bon escient. Il y a lieu, préconise-t-il, de « veiller sur la responsabilisation et l’obligation de rendre compte, sur l’efficience et l’efficacité dans l’utilisation de ces ressources et sur la transparence et la disponibilité de l’information au profit du citoyen ». C’est en tout cas, dans ce sens qu’il a invité la centaine de participants « à une réflexion très féconde ». Et d’espérer que « cette rencontre contribue à faire en sorte que l’Etat de droit soit la source du bien-être des citoyens dans tous les domaines ». Et sa conviction à lui, Soungalo Ouattara, c’est que « les conclusions et recommandations qui en seront issues seront bien exploitées par tous les acteurs concernés de la chaîne des dépenses publiques dans nos pays, en vue d’un développement national harmonisé, équilibré et durable ».

Rappelons que le WAAPAC a été créé le 26 janvier 2009 à Accra au Ghana – où il a son siège-, à l’initiative de la Sierra-Léone, du Nigéria, du Libéria, et bien sûr du Ghana. Et le Parlement burkinabè, à travers sa Commission des finances et du budget (COMFIB), y a adhéré en février 2011. Regroupant aujourd’hui 16 Etats, le WAAPAC s’affiche en association indépendante et autonome des Commissions chargées des finances publiques au sein des Parlements ouest-africains.

Fulbert Paré

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