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Burkina/Egypte : Construction d’échangeurs

Publié le lundi 14 février 2005 à 07h37min

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D’important projets seront réalisés dans les années à venir ou dans un avenir proche au Burkina Faso. Ces engagements ont été pris à l’issue d’une visite de 48 heures au Burkina Faso, d’hommes d’affaires égyptiens.

A l’issue de 48 heures de travaux dans le cadre de la rencontre bipartite, République arabe d’Egypte (RAE) et Burkina Faso, la mission égyptienne n’a accepté de financer l’octroi de crédits marchandises de 40 sociétés égyptiennes de garantie à l’exploitation. Ces équipements portent essentiellement sur des équipements agricoles à servir des groupes électrogènes et d’autres matériels techniques. La société Arabe contractors a manifesté sa disponibilité à construire deux échangeurs, un hôpital de 600 lits , un barrage et de routes.

La société Arabian Amlak for investisment est prête à apporter son appui financier à la réalisation de ces projets. Les conditions du financement vont être soumises au préalable, à l’appréciation du ministre des Finances et du Budget du Burkina Faso.

S’agissant du financement de fournisseurs, la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONA.BHY) a fait noter son besoin de financement des importations de 50 millions d’euros pour l’année 2005-2006. Une offre concrète lui a été faite pour l’ouverture d’une ligne de financement de 100 millions d’euros avec un taux de 1,5.

Pour le financement du secteur privé, la mission égyptienne a établi un contrat de 10 millions avec ce secteur dont un supplément de 60 millions de dollars pour les équipements agricoles et autres. La mission égyptienne va augmenter le volume de ses échanges au plan commercial dans l’achat de produits agricoles burkinabè par l’Egypte. Estimée à 1 million de dollars, l’enveloppe financière doit servir à l’importation de 4 000 tonnes de sésame d’Egypte. Des négociations vont être entreprises pour déboucher sur un projet de contrat pour l’achat de 3 000 tonnes de viande par mois d’une part et par ailleurs, de 30 000 tonnes de coton fibre par an.

La mission égyptienne s’est engagée à travailler au renforcement de la coopération entre les deux pays au plan économique, commercial et culturel afin d’assister le Burkina dans les domaines de la santé, de l’éducation, du sport et de la culture.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, M. Youssouf Ouédraogo s’est réjoui des conclusions des travaux et a estimé que le Burkina a souligné à l’endroit des Egyptiens deux bonnes raisons d’attachement au principe de bonne gouvernance et la volonté de réussir des hommes de ce pays.

Adama Ben TRAORE
Sidwaya

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