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Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

Publié le vendredi 4 juillet 2014 à 17h25min

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Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

Les causes de la mort du juge constitutionnel Salifou NEBIE opposent deux thèses qui se disputent la vérité. Il y a celle de l’accident avec des preuves scientifiques apportées par le médecin-légiste français CHOCHOIS, et celle de l’assassinat créditée et soutenue scientifiquement par l’IRM réalisée par le médecin burkinabè et qui avait conclu à un « homicide volontaire avec usage d’objets contondants ». Pourtant, au regard des preuves scientifiques, le doute n’est pas permis. C’est pourquoi nous avons entrepris de reprendre les deux hypothèses pour les analyser à partir de leurs preuves scientifiques afin de mettre en lumière les forces et les faiblesses de chacune d’elles.

L’hypothèse selon laquelle la mort du juge NEBIE est un assassinat se réfère aux conclusions de l’IRM réalisée par le médecin burkinabè. Mais qu’est-ce qu’une IRM ? « Il s’agit d’une imagerie par résonnance magnétique, un examen aujourd’hui courant. Réalisé sous la direction d’un médecin radiologue, son objectif est d’observer avec précision les organes et les tissus mous. Et donc de déterminer la position exacte d’éventuelles lésions », disent les spécialistes. C’est donc cet examen qui a conclu à un homicide volontaire avec des objets contondants. Il est particulièrement utilisé dans l’exploration des pathologies cérébrales, rachidiennes, osseuses, articulaires, digestives, gynécologiques, vasculaires et cardiaques.

L’IRM peut-il être pratiquée sur un cadavre ? Oui répondent les scientifiques. « Ces outils d’imagerie sont très intéressants, mais resteront dans la grande majorité des cas des examens supplémentaires contributifs à l’établissement et à la conservation de la preuve », confirme le Pr LECOMTE, interrogé par Le Figaro.fr. « Dans certains cas, en cas de mort non suspecte, mais où le magistrat demande une autopsie pour déterminer les causes du décès, l’imagerie peut éviter l’autopsie et préserver le corps, mais il ne sera alors pas effectué de prélèvements à visée génétique, bactériologique, virologique ou anatomo-pathologique.

Dans d’autres cas, et surtout dans celui des morts suspectes, une autopsie standard reste indispensable pour identifier l’arme d’un crime (souligner par nous), effectuer de précieux prélèvements (notamment de projectiles) ou pour une datation histologique de la blessure », ajoute un spécialiste. Ce que confirme le Pr James UNDERWOOD, interrogé par Le Figaro.fr quand il dit : « L’imagerie médicale post-mortem ne peut pas être considérée comme une alternative universelle à l’autopsie standard ». En clair, l’IRM est un acte médical qui peut aider à la manifestation de la vérité dans un crime, mais ne saurait remplacer l’autopsie.

L’autopsie, qu’est-ce que c’est ?

L’autopsie (ou examen post-mortem ou nécropsie) est l’examen médical des cadavres. Le terme vient du grec « Le voir de vos propres yeux ». L’autopsie « médico-légale » est un examen obligatoire mis en œuvre dans un cadre judiciaire à la demande d’un juge d’instruction ou du procureur de la République qui commet un ou plusieurs spécialistes de médecine légale pour une série d’examens recherchant la cause d’une mort a priori considérée comme suspecte. L’autopsie « clinique » (appelée aussi autopsie « médico-scientifique » ou « médico-hospitalière ») est un examen facultatif (demandée par la famille ou le médecin) réalisée le plus souvent par un spécialiste d’anatomo-pathologie qui cherche à découvrir les véritables causes du décès d’un malade.

L’autopsie telle que pratiquée par le Dr Stéphane CHOCHOIS, le médecin légiste français, a été demandée dans le cas de la mort brutale et suspecte du juge NEBIE à la demande de la justice burkinabè avec l’accord de sa famille. Le but recherché, c’est de savoir si la mort du juge est un homicide et le travail du médecin légiste devrait déterminer des éléments matériels objectifs prouvant que l’individu a été assassiné ou pas.

L’autopsie médicale vise donc à établir la cause de la mort (cause principale, et causes indirectes, s’il y a lieu). A déterminer l’état de santé du sujet avant son décès. L’autopsie intervient parfois pour établir la réalité des faits. Ainsi, il ressort qu’une autopsie pourrait révéler jusqu’à 25 % d’erreurs de diagnostics faites par les médecins, le quart de ces dernières pouvant modifier significativement la prise en charge du patient avant sa mort.
Les preuves par l’autopsie

Dans le cas de la mort du juge NEBIE, l’autopsie du légiste CHOCHOIS révèle des informations que l’IRM ne pouvait pas trouver. En effet, il ressort que l’examen externe du corps du juge fait par le Dr CHOCHOIS relève que, « sur les causes du décès : Il est possible de déterminer en l’état du dossier, que le décès est en relation avec une perte des automatismes vitaux suite à un traumatisme cranio cérébral majeur, avec atteinte des structures cérébrales et cervicales.

Sur les circonstances médico légales : Plusieurs éléments doivent être pris en compte dans ce dossier.

1/ Il n’est pas retrouvé en particulier sur l‘extrémité céphalique d’impact d’un quelconque objet contondant, en l’absence de plaie vitale (faite du vivant). En effet, la seule plaie à décrire, en occipital médian, ne présente aucun bord hémorragique et contient un caillot manifestement d’origine tellurique (venant du sol).

2/ Il n’est pas retrouvé non plus de signe d’empoignade ou de défense sur les zones classiques anatomiques où elles sont recherchées.

3/ De plus, il n’a pas été retrouvé de signe d’utilisation d’une arme blanche ou un quelconque projectile balistique.

4/ Il existe manifestement, tant au niveau cutané que fracturaire, des lésions péri mortem (du temps de l’action vulnérante), en particulier au niveau cranio facial et scapulaire droit et des lésions post mortem (survenues une fois le cœur arrêté) en particulier au niveau des côtes.

5/ Les lésions constatées sur l’ensemble du corps sont des lésions de ripage vitales, dont la réalisation a été concomitante de la mort, où post mortem pour d’autres.

6/ Il n’a pas non plus été mis en évidence de signe de torture ou de barbarie ».

L’autopsie donne énormément d’informations c’est pourquoi on y a recours pour aider à élucider les circonstances de mort suspecte. Par exemple, il était quasi impossible pour l’IRM de montrer que le juge avait 1,95g d’alcool dans le sang. « Le 11/06/2014, il était reçu par l’expert les prélèvements effectués lors de l’autopsie. Un flacon de sang a été extrait du scellé n°3 et analysé au laboratoire du centre hospitalier de BOULOGNE SUR MER.

Le dosage de l’alcoolémie (méthode enzymatique) est alors de 1,95gr/l ».
relève-t-on dans le rapport qui conclut : « un tel taux d’alcool dans le sang peut expliquer certains troubles du comportement, parfois peu cohérents. »
Le Dr CHOCHOIS a été requis par la justice burkinabè avec l’accord de la famille du défunt « …pour mieux situer les circonstances exactes de la mort… ».

Et ses conclusions sont claires : « M. NEBIE Salifou est donc décédé des suites d’un accident de la circulation, avec percussion violente par un engin indéterminé, avec impact initial au niveau de l’épaule droite, puis chute violente sur le crâne en fronto temporo pariétal gauche, puis franchissement thoracique par le véhicule initial ou plusieurs autres véhicules, dans un contexte d’alcoolisation aigue. »

Ce qu’il faut retenir, avant la pratique de l’autopsie, une IRM a été faite sur le corps du juge NEBIE disions-nous ci-dessus. Ce qui d’ailleurs ressort dans le rapport du Dr CHOCHOIS qui dit : « selon les renseignements communiqués par les Militaires chargés de l’enquête, après étude du rapport de levée de corps établi par le Docteur Norbert RAMDE et Aimé OUEDRAOGO, complété d’un scanner post mortem, interprété par les Docteurs SANKARA Désiré, OUEDRAOGO Solange et NAPON Madina, il est possible de retenir les éléments suivants : Le 27/05/2014, un examen externe est alors réalisé à la morgue de l’Hôpital National Blaise COMPAORE, suivi d’une virtopsie, aucune autopsie conventionnelle ne pouvant être réalisée par manque de matériel,.

Il est alors conclu : « Ce fracas osseux du crâne consécutif à l’usage d’armes contondantes et/ou la fracture luxation des vertèbres cervicales sont à l’origine de la mort de Monsieur NEBIE Salifou. » Ce sont ces conclusions des praticiens burkinabè, qui ont abouti aux conclusions d’un homicide volontaire. Mais elles ne sauraient être opposées à celles de l’autopsie puique, scientifiquement, il est dit que les IRM sont « … des examens supplémentaires contributifs à l’établissement et à la conservation de la preuve » et que « « l’imagerie médicale post-mortem ne peut pas être considérée comme une alternative universelle à l’autopsie standard »…

Pouloumdé ILBOUDO


IRM-autopsie, Il n’y a pas de contradiction

La disparition tragique du juge Salif NEBIE a donné lieu à une polémique sur la pratique médicale. Le médecin burkinabè qui a pratiqué une IRM sur le corps du défunt a conclu à un homicide. Ce que l’autopsie pratiquée par le médecin français Stéphane CHOCHOIS a confirmé mais avec des précisions qui battent en brèche le montage que des esprits fertiles en la matière ont servi à l’opinion afin de la conditionner. D’où des réactions de désapprobation de leur part. Autopsie et IRM sont pourtant deux pratiques scientifiques qui se complètent.

Très vite, le corps du juge NEBIE découvert, les stratèges en montage mélodramatique pour servir des causes dont eux seuls tiennent véritablement les tenants et aboutissants ont saisi les premières constatations médicales pour donner du relief à leurs élucubrations. Et pourtant les actes médicaux posés n’étaient, on le sait, que des préliminaires qui devraient être approfondis afin de permettre de voir plus clair dans la situation qui se présentait.

Ce qui passait par l’acte médical le plus approprié en la matière qu’est l’autopsie. Au contraire de ce qu’affirme Germain Bitiou NAMA, celui-là même qui a passé la grande partie de la journée funeste avec le juge NEBIE en des endroits où ils n’auront pas, et alors là pas du tout, consommé du bissap ou autre sucrerie, les médecins burkinabè n’ont pas pratiqué d’autopsie sur le corps mais une IRM (Imagerie par résonnance magnétique).

Selon un document de la Société Française de Radiologie, l’Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) est un examen courant de nos jours. Elle est réalisée sous la direction d’un médecin radiologue. Son objectif est d’observer avec précision les organes et les tissus mous afin de déterminer la position exacte d’éventuelles lésions. L’appareil utilisé pour effectuer l’IRM comporte un aimant de grande puissance, d’où le terme magnétique.

La technique consiste à faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus de l’organisme. Ces noyaux renferment, en effet, des protons qui vont agir comme autant de petits aimants. En vibrant, ils émettent des signaux qui vont être captés par une antenne puis être transformés en images.

Historiquement, l’IRM est une technique relativement récente puisque son utilisation remonte au début des années 1980. Elle a, notamment, permis à Seiji OGAWA, John BELLIVEAU et Pierre BANDETTINI de réaliser en 1992 les premières images du cerveau en fonctionnement. En effet, cette technique permet de visualiser l’augmentation du débit sanguin dans certaines zones du cerveau en réponse à des stimulations.

L’IRM permet d’observer les lésions sans se situer sur leurs origines. Dans le cas de l’assassinat du juge NEBIE, les praticiens burkinabè qui ont effectué l’IRM ne pouvaient donc pas dire comment il est mort et qu’est-ce qui l’a tué.

L’autopsie, la seule voie pour connaître les raisons de la mort

Pour élucider cet aspecte que sont les raisons de la mort, l’autopsie est le seul acte médical indiqué. L’intervention du médecin-légiste est donc indispensable. C’est pourquoi dans les cas de mort suspect, ce praticien est toujours requis. Il devient ainsi un auxiliaire précieux de la justice.
Un document intitulé L’AUTOPSIE et publié en 2008 par le Dr. Zouhir KHEMAKHEM de la Faculté de Médecine de Sfax (Tunisie) nous dit que « L’autopsie est utile à la justice, à la médecine et à la société elle-même.

On distingue deux types :
- L’autopsie médico-légale demandée par la justice en cas de mort suspecte
(mort subite, accidentelle, criminelle ou suicidaire) et l’autopsie scientifique demandée par la famille ou par l’équipe médicale dont le but est de comprendre le mécanisme exact de la mort ayant un grand apport à la recherche médicale.
- Une autopsie médico-légale est toujours réalisée dans un but d’information précise, la plupart du temps parfaitement indiquée sur la mission d’expertise :
- déterminer la forme médico-légale de la mort : accidentelle, délictuelle, suicidaire ou criminelle ;
- établir la cause précise et les circonstances de la mort, lorsqu’il s’agit d’un homicide involontaire ou d’un meurtre ;
- déterminer la date de la mort ;
- identifier le cadavre (s’il est inconnu). »

Dans la recherche de la vérité, le médecin-légiste apparaît comme le seul et dernier recours. Légalement, le rapport du Dr. Stéphane CHOCHOIS, qui a pratiqué l’autopsie sur le corps du juge NEBIE, devrait conduire le juge pour la suite de l’enquête.

Le reste n’est que littérature et jeux d’ombres

Le manque de kit pour permettre à un praticien burkinabè d’effectuer l’opération est une chose sur laquelle les opinions peuvent s’exprimer. Mais l’acceptation des conclusions de l’autopsie par toutes les parties en est une autre. L’autopsie dirigée par le Docteur CHOCHOIS conclut à un décès des suites d’un accident de la circulation. Si certaines structures comme le SAMAB contestent ces conclusions d’un praticien venu de l’Hexagone et qui n’a aucun intérêt au Burkina, quelle aurait été leur position si ces mêmes conclusions avaient été tirées par un médecin burkinabè ?

Dès lors que les a-priori prennent le pas sur le raisonnement cartésien, on verse dans la délation et par cette attitude qui génère des propos et comportements susceptibles de porter préjudice à la manifestation de la vérité dans le dossier judiciaire en cours ouvert sur la mort du juge NEBIE, ne fait-on pas entrave à cette manifestation ? Franchement, le scénario de film sorti de l’imagination du S.G du SAMAB est irréaliste. C’est de la pure fiction et les résultats scientifiques des actes médicaux posés sur le corps du juge décédé sont là pour permettre de le relever. En effet, les deux rapports selon ce qui précède ne se contredisent pas. L’IRM et l’autopsie sont deux actes médicaux qui se pratiquent certes sur des cadavres mais, pas de la même façon.

Le second, à savoir l’autopsie, est plus poussé et livre des informations que l’on ne pourrait obtenir par l’IRM. Pour ainsi dire, les conclusions de l’autopsie ont prééminence sur tout autre acte médical dans le sens d’éclairer sur les circonstances d’une mort et c’est en cela qu’il y a motif de croire que le travail du médecin-légiste a été d’un grand apport pour lever des zones d’ombres sur cette disparition du juge NEBIE ; surtout qu’il peut aider le juge d’instruction dans la conduite de ses enquêtes.

Ahmed NAZE
L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2014 à 09:28, par tapseureula En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Bonjour Monsieur le journaliste. Je trouve votre analyse particulièrement dégouttant au vu du respect traditionnel que nous avons vis à vis de nos morts et particulièrement au regard de la personnalité de l’individu. Vous n’êtes ni médecin ni juriste ; Ces connaissances livresques que vous êtes allés puiser sur le net ne sont pas du tout convaincantes. Je crois savoir que contrairement à ce que que vous tentez de nous faire voir, il y a eu bel et bien une autopsie externe pratiquée par les médecins Burkinabé et complétée par l’IRM. Mais vous relatez les faits comme si l’IRM a été la seule pratique du légiste Burkinabé. La question fondamentale que nous nous posons, est de savoir par quelle acrobatie le Dr Chochois a-t-il pu conclure à une percussion par un camion ou un véhicule lourd. Il aurait pu aussi conclure à la mort par percussion une soucoupe volante ou de tout autre objet volant non identifié comme on le voit dans les documentaires de nationale géographique ou de discovry science. Ayons du respect pour les morts et tentons de mériter la qualité de burkin’bi (d’hommes intègres) que nos aïeuls de la fière volta nous ont inculquée ; Le reste n’est que ....de la littérature parallèle.

    • Le 6 juillet 2014 à 16:17, par kaassama En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

      Pouloumdé Ilboudo et Naze, vous êtes les criminels accrochés au pouvoir et vous dites des contre vérités et vous le paierez forcément un jour vos délires.

    • Le 7 juillet 2014 à 07:15, par Réfléchissons svp !! En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

      Pourquoi pour tout le monde ici les conclusions du Dr Chochois sont incompatibles avec un homicide volontaire ou pas ?? Une percussion par un véhicule ne peux pas être un assassinat ?? Sa conclusion n’exclue en aucune façon un meurtre ! Et en se qui concerne l’expertise burkinabé je pense que l’article fait un amalgame entre les conclusions de l’examen d’imagerie (sûrement scanner plutôt qu’IRM d’ailleurs) et les conclusions du rapport du médecin légiste qui sont très différentes : les radiologues se bornent à décrire les lésions et le légiste après son travail peux commencer à évoquer arme blanche, projectile ou percussion et barbarie ! Cette affaire me rappelle celle de l’écolier de koudougou battu à mort ou la presse avait acusé les médecins de vouloir couvrir les choses en parlant de décès du à la méningite...alors que le petit pouvait être battu assez gravement pour se compliquer en méningite qui a pu entraîner la mort...tout est traitement de l’information... Attention !!!

  • Le 5 juillet 2014 à 09:46 En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Bonnes gens, on veut nous faire comprendre que ce grand commis de l’etat a bu jusqu’a ne plus savoir ou il etait, et se serait fait heurte par un vehicule. c’est quand meme trop gros. On sait que le juge ne conduisait pas la nuit, comment s’est il retrouve sur la route de Sapone ? Pour ma part ca c’est crime et le Dr Chochois a ete corrompu pour tirer des conclusions qui pourraient abaisser la colere du peuple

  • Le 5 juillet 2014 à 09:49, par Goodman En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Accident ne veut pas dire pas d’assassinat, c’est élémentaire cher Mr Naze. Un accident volontaire est un assassinat car prémédité. Un accident involontaire est un meurtre. Dans tous les deux cas, vu que Mr Nébié n’a aucun problème cardiaque, ni aucune maladie pouvant causer un malaise le poussant à sortir de la voiture, les circonstances du crime, laissent bien entrevoir une préméditation. Il est sorti pour quelque chose, mais vu qu’aucune panne n’a été signalé sur son véhicule, alors, il est clair qu’il a été invité à sortir par une tierce personne ou des tierces personnes, ce qui justifie manifestement qu’il s’agit d’un homicide volontaire prémédité. C’est donc un assassinat. Instruisez vous Mr Naze car vos analyses sont vraiment nases et manquent de pertinence et d’intelligence malheureusement. C’est donc à mon grand regret que je vous invite à revoir votre copie.

  • Le 5 juillet 2014 à 10:10, par lePEUPLE En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    que veux-tu dire au juste:accident ou assasinat ? où tu vas là, je t’attend la bas.tu es vraiment pourri. ose et on verra.

  • Le 5 juillet 2014 à 10:49 En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Que Dieu nous aide ! Seul lui sait ce qui s’est passé.

    • Le 5 juillet 2014 à 14:39 En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

      Ne fatiguez pas Dieu. Laissez- lui la ou il est. Il ont tue le gars solment.

    • Le 5 juillet 2014 à 14:50, par patrie1 En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

      M.le journaliste vous faite preuve de manque d’intéligence ou bien vous faite exprès. la science est exacte et universelle c’est vrai. mais elle peut etre trucquer et sa donnera de fausse conclusion. de toutes les façons, les deux conclusions (autopsie et IRM) ne doivent pas etre diametralement opposées puis que l’autopsie et IRM sont complementaires. donc soit le chochois a menti ou bien nos medecins ont mentis.

    • Le 6 juillet 2014 à 16:28, par kankan moussa En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

      le peuple burkinabè n’est pas dupe et une autopsie faite à dessein ne pourra le tromper. Norbert Zongo aussi avait fait un accident monsieur NAZE , vraiment naaaazzzeee. dites ce que vous voulez mais un jour viendra ou vous paierez tous ces crimes. dieu ne dort pas même si je suis sure que vous ne croyez pas à son existence. faites un micro trottoir et vous nous écrirez plus jamais ces balivernes.

  • Le 5 juillet 2014 à 11:45, par oeil de faucon En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    quand on regarde les enquetes impossible sur la chaine nt1 qui rélate des faits réel de homicides je n’ais aucun doute sur cette histoire meme s’il faudra attendre des années nous saurons la vérité.au regard du contexte politique des tensions actuel il faut etre un débile pour ne pas récouper les faits et avoire son propre opinion et pour moi nous sommes loin d’un simple accident

  • Le 5 juillet 2014 à 14:43, par Lamy En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    M. NEBIE Salifou est donc décédé des suites d’un accident de la circulation, avec percussion violente par un engin indéterminé.....puis franchissement thoracique par le véhicule initial ou plusieurs autres véhicules.
    Et le corps est resté intact à tel point qu’il a fallut le disséquer pour se rendre compte que les côtes étaiat cassées. N’importe quoi. Honte à vous pauvres gens. Si le ridicule tuait

  • Le 5 juillet 2014 à 15:20, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Alors Mr le journaliste comment un engin roulant type remorque peut ’il percuté un homme sur la droite et seul l’épaule est atteinte, le reste du corps étant intacte (rapport d’autopsie de Chochoi). C’est bien curieux mais comme votre partie pris vous empêche de faire un minimum de réflexion, vous pondez un torchon pareil et vous voulez nous le faire avaler. Tu as joue bidé.

  • Le 5 juillet 2014 à 16:12, par Josué En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Votre analyse est tout simplement décevant , nulle et honteux. Trouvez - vous un miroir et mirez-vous et dites-mois si vous êtes fière de vos propos à moins que vous êtes atteint de je sais quoi !

  • Le 5 juillet 2014 à 20:01, par eden az En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Généralement, je ne commente pas les papiers du journal "opinion", mais là monsieur naze (quelle prémonition du nom) fait dans l’abject absolu. D’une part, vous allez copier des informations touffues sur internet que vous n’avez même pas l’aptitude d’organiser selon un schéma clair et un plan rigoureux. De l’autre, vous faites une conclusion sur une affaire de mort d’homme avec une légèreté nauséabonde : savez-vous au moins que le rapport d’autopsie a outrepassé ce que doit faire un médecin ? Un légiste se commente de dire les causes physiques d’une mort mais n’a aucune compétence pour retenir ou exclure la cause intellectuelle. De ce fait, il n’a pas trop le choix notre fameux légiste dans le cas du juge Nébié. Soit il se contente de dire que c’est un accident selon lui, sans rien ajouter, le juge verra si cette thèse le convainc ou pas. Soit il dit que c’est un homicide (mort d’homme), le juge cherchera à savoir si l’homicide est volontaire ou pas. Mais quand le légiste dit la thèse de l’homicide est à écarter, ils se trahi et dévoile la mission qu’on lui a confiée.

  • Le 5 juillet 2014 à 22:11, par LE PEUPLE En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Quand je lis le rapport, je ris seul. Ce docteur politicien est un veritable comedien. il nous prend pour bête. Il dit que Nebié a été percuté par plusieurs vehicules c’est pour cela qu’il s’est retrouvé à 200 m de son véhicule. Si tel était le cas on l’aurait retrouvé écrassé. Il a fait un rapport pour nous qu’il considère comme négre et idiot. Cet MedeCON dit que nébié à été percuté par un vehicule donc c’est un accident. Imaginons que le pauvre Nébié soit vraiment percuté par un vehicule, qu’est ce qui prouve que ce n’est pas intentionnelle ? qu’est qui prouve qu’il n’a pas été percuté volontairement ? On n’a vue il ya 2 mois un Monsieur à Saba qui percuter à mort un jeune avec sa voiture sous pretexte qu’il avait enceintré sa fille. Le mobile de la mort ne peut être determiné par un docteur. Ce MedeCON pense nous tromper, nous le nègre !

  • Le 6 juillet 2014 à 02:51 En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    C’est l’accident de de circulation qui a crevé ses yeux ?
    Facile de faire ingurgiter de l’alcool à quelqu’un, le torturer à mort, conduire son véhicule avec son corps dedans, suivi de véhicules non immatriculés, outrepasser le payage prétextant que c’est un cortage, aller poser son corps au mileu de la chaussée après avoir bien garé son véhicule (victime)en bordure de voie. La seule fausse note de cet assasinat plannifié et de ce rapport préconçu, il y a toujours la main de Dieu (à l’instar de Alouna Traore rescapé), le camion qui devait passer sur le corps n’est pas venu avant la découverte du corps ! Qui a transmis ce rapport à Jeune Afrique ? Surement pas CHOCHOIS qui devait revoir sa copie au vu de changement de circonstances(l’effet du camion) !il y a eu une taupe qui a filé la mèche à JA et du coup, CHOCHOIS ne peut plus transmettre son dernier rapport(post assassinat !) Tout porte à croire que tout avait été planifié avant l’exécution de la basse besoigne ! Que Dieu rembourse à chacun ses méfaits (cerveau et bourreaux exécutants) !

  • Le 6 juillet 2014 à 13:22, par Le Modérateur 1er En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Envie de vomir ! C’est pathétique !!
    L’acharnement de certains forumistes même à valider aveuglement et dogmatiquement ces conclusions de Chochois est hautement suspect ! On a l’impression que ce sont de vraies marionnette qu’on à disséminé sur le net pour défendre une position, avec le même style ; voici le commun de ces forumistes marionnette totalement insensibles face à la perte brutale d’une vie humaine : "c’est clair ! Les conclusions sont claires maintenant....". Ce style identique montre que c’est la même intelligence (cerveau) ou la même personne qui téléguide ou diffuse de telles infamies. Et ils ne se soucient même pas de savoir, quel conducteur (s’il y a lieu d’admettre que c’est une collision)a pu commettre un tel forfait sans s’arrêter, acte justifiant qu’il soit qualifié de criminel, d’assassin de la basse classe ! Ces forumistes téléguidés veulent mettre en avant le fait que cet assassin selon les conclusions de Chochois ne connaissait pas le juge alors qu’au fond, ils exposent leurs caractères inhumains face à la mort tragique d’un semblable.
    Mais ce que certains oublient, le juge NEBIE était un citoyen burkinabè et qu’à défaut d’être notre frère, père, parent, ami, collègue, c’est bien ce qu’il représente pour d’autres burkinabè comme nous. En d’autres termes, NEBIE aurait pu être un frère, un papa, etc. et dans ce cas, nos réactions seraient autres.
    Faisons vraiment attention ! ce décès brutal est trop douloureux pour tout burkinabè doté de moindre morale humaine ! Soyons plus humains, indépendamment de la politique !!!

  • Le 6 juillet 2014 à 13:29, par mouï Kalgo En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    Bonjour Monsieur de l’opinion
    Je vous sais très habile quand il s’agit de défendre le pouvoir en place. Mais ici dans le débat le pouvoir n’est pas encore mis en cause et vous sorter déjà vos griffes macabre. Le débat est de savoir de quoi le juge est mort. C’est vrai que "se mouche que celui qui se sent morveux", mais la meilleure stratégie aurait été de se faire discret jusqu’à ce que vous soyez accusés.

  • Le 6 juillet 2014 à 14:14, par psap En réponse à : Assassinat ou accident du juge NEBIE : Les preuves scientifiques sont pourtant claires

    mort par açident ve dire tuer toujours. par qui est ce que l’on ve savoir et pourquoi.

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