Amener les industries minières à contribuer davantage au développement du Burkina Faso. Telle est désormais l’ambition du gouvernement burkinabè qui entend maintenant accroitre la part contributive des mines dans le développement du Burkina Faso. Cette ambition est aussi partagée par les sociétés minières présentes. Afin de dégager les voies et moyens de faciliter l’apport des mines dans le mieux-être des Burkinabè, elles ont organisé le 1er symposium sur l’or au Burkina.

Initié par la branche au Burkina de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole, ce symposium a mobilisé les acteurs du monde minier, des décideurs et aussi des membres de la société civile. « La tenue de ce symposium répond au besoin d’aller chercher la sécurité sociale des populations. Il s’est agi pour nous d’avoir des échanges approfondis sur les impacts et les retombés des sociétés minières sur les recettes de l’Etat et aussi dans le quotidien des populations riveraines. Créé en 1898, l’ICM a installé plusieurs représentations à travers le monde. Celle du Burkina a vu le jour le 19 juin dernier en présence du Ministre canadien du Commerce international, Ed Fast. Le symposium est donc la toute première activité d’ICM-Burkina. Pour son président, Tidiane Barry, sa tâche sera d’accomplir les charges s’est défini ICM : « Plusieurs autres activités sont attendues et nous comptons suivre les missions de l’ICM dont l’une consiste à partager les connaissances sur l’industrie minière, la géologie, la gouvernance, les ressources naturelles. Nous espérons que l’ICM-Burkina pourra contribuer de façon significative au développement harmonieux burkinabè ».

Maître d’orchestre des activités diplomatiques au Burkina, Ivan Roberts, ambassadeur du Canada, a indiqué qu’il était temps de créer cette union entre ICM et les industries. « Le savoir est à la base du développement. Le mandat de l’ICM ici est de contribuer au partage du savoir dans le secteur minier. Je pense qu’en travaillant ensemble entre l’ICM et les industries minières au Burkina, on peut trouver le chemin pour assurer que ce secteur contribue fortement à financer le développement du pays, que les communautés bénéficient de toutes ces activités minières », a-t-il indiqué.

Président de la cérémonie, Salif Kaboré, ministre des mines, des carrières et de l’énergie s’est réjoui du fait que le symposium permettra de relever les défis qui se dressent au secteur minier. Il s’agit notamment de mesures de protection de l’environnement dans les sites miniers, de l’accroissement de la contribution des mines aux recettes de l’Etat et à la lutte contre le chômage, le renforcement de la contribution des mines au développement des communautés locales, etc.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net