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Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

Publié le lundi 23 juin 2014 à 23h13min

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Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

Les meetings des oppositions dans les Stade du pays, meetings du ni-ni, se revendiquent d’un légalisme formel : la souveraineté de la loi. Comme instrument, cette souveraineté de la loi sert primordialement à contrôler les élites dirigeantes et à garantir la justice politique et sociale. Ainsi, pour les opposants, cette souveraineté rime avec inviolabilité. Pour elles, le respect strict de l’article 37 relève, in fine, de la morale et de l’éthique au regard des engagements privés pris.

S’agit-il d’un combat douteux lorsqu’on sait que –ni morale ni éthique- c’est dans le peuple que résident légalité et la souveraineté elle-même ? L’argument voulant qu’au surplus, il faudra passer devant la représentation nationale avant toute consultation populaire, rappelle l’importance surestimée du légalisme souverain pour moi et libéral pour Carl Schmitt, disciple de Weber dans son ouvrage Légalité, Légitimité. Dans ce livre, il argumente sur le fait indéniable qu’un tel légalisme, s’il devenait une camisole de fer, conduirait à l’abandon de la légitimité démocratique au profit de la légalité, grosso modo.

La légalité renvoie au corpus de lois et règlements en vigueur dans un Etat de droit démocratique (droit positif) tandis que la légitimité démocratique est scellée par le pouvoir de la majorité. Ceux qui sont cramponnés exclusivement au droit positif courent le risque d’être abonnés au formalisme rigide qui, si l’on y prend garde, ruine l’architectonique de l’Etat légal lui-même tout en enfermant les citoyens, libres et égaux dans des tiraillements voire des positions aporétiques. Or seul le processus de sécularisation de nos institutions reste le gage de l’élargissement continu de nos libertés publiques dont nous jouissons sous la IVème République.

Si le CDP n’a pas nécessairement besoin de muscler doublement sa force interlocutoire en allant consulter la représentation nationale préalablement à la convocation du corps électoral pour le référendum, les libertés publiques dont nous jouissons comme libres et égaux, autorisent les oppositions dans leur élan légaliste hypostasié à le faire. Ne le faisant pas, ces oppositions nous font-elles courir le risque d’une césure entre légalisme et légitimité ? Si oui, comment ? Précisément en ce que dans un Etat de droit démocratique, il ne peut subsister d’Etat que si le démos est la pierre de touche du pouvoir légal aux fins de trancher le polemos dans la cité.

Il y a une fusion entre l’Etat de droit démocratique et la volonté du peuple. L’Etat n’est contesté que s’il prend le contrepied de celle-ci i.e. si les autorités légales et constitutionnelles s’opposaient au référendum, les choses auraient été plus simples car alors, on aurait conclu que l’Etat veut disposer du peuple pour asseoir la dictature. Au contraire, au Faso, les oppositions regardent la légalité avec un constitutionalisme confondant esprit et lettre de la loi tandis que la majorité caresse le vœu que prévale le pouvoir de la majorité i.e. la légitimité démocratique conférée par le peuple.

Au sein du peuple, un illustre citoyen nommé Salif Diallo répétait à Zorgho : « Rock Christian Kaboré ira belle et bien à Kosyam en 2015 ». S’agit-il d’un maraboutage machiavélique ou veut- il que sa voix emporte dans son envol la langue et les lèvres (nos institutions) qui lui ont donné des ailes, pour paraphraser Khalil Gibran ? Une semaine plutôt, de Nouna, une brave citoyenne constatant l’excellence du leadership du Président Compaoré, confiait à la RTB, à peu près ceci : Je lui donne encore 50 ans de mandat pour nous gouverner auquel fait écho cet hommage du Président Carteron du Crans Montana au Président Compaoré. Je rappelle à cette brave dame et au Ministre Salif Diallo qu’en démocratie électorale représentative, il faut se garder de mettre entre parenthèse le choix de la majorité ou de confondre un tel choix avec une unique opinion car, dans les urnes, une voix égale une voix et est comptée comme telle. Il ne revient à aucun oligarque de donner le nom du futur président à moins de nous présenter la preuve irréfragable de la corruption des urnes, pas plus à une admiratrice convaincue du leadership Compaoré de considérer que son unique voix pèse autant que le choix de la majorité.

Ces deux asymétries, certainement surestimées, doivent pouvoir convenir sur le fait qu’aller aux urnes fait courir moins de risques sur les libertés publiques que les hennissements d’étalons ou de juments de quelque bord que ce soit, dans n’importe quel stade du pays et autant de fois qu’on voudra. Les Européens ont voté le 25 mai dernier. Partout, les forces populistes se sont levées contre la légalité incarnée par Bruxelles, bureaucratie ayant subjugué la légitimité populaire incarnée par les élus des Etats. Au-delà du débat récurrent sur les abandons ou partages de souveraineté en Europe, surgit celui de l’ordre démocratique.

Au Faso, à quelque chose près, nous sommes face à cette contradiction : ou bien la souveraineté stricte de la loi ou bien la souveraineté populaire. La sortie de cette contradiction est évidente puisqu’elle impose que le peuple se prononce. Notre régime n’est pas celui des magistrats et des philosophes qu’envisageait Platon. Le Faso, est la forme républicaine de l’Etat et suivant, le peuple, dépositaire de la souveraineté populaire. Lorsque le peuple se prononce, il impose un ordre démocratique. Dans le cas burkinabè, il y a des difficultés liées aux stratégies des uns et des autres.

Contrariétés et contradictions des oppositions : du catastrophisme spectaculaire

Les oppositions nées des contradictions vécues et non résorbées ou tout simplement des rivalités personnelles au sein de la nomenklatura du CDP sont indexées par les autres oppositions d’essence révolutionnaire, sans pour autant pouvoir le dire, comme des animateurs de logique d’oligarchisation du pouvoir (MPP, CFOP). Il est clair que les oligarques n’aiment les consultations populaires que s’ils sont certains de pouvoir les manipuler en leur faveur (le vainqueur annoncé par Salif Diallo avant même le vote rend inutile tout vote à jamais). De sorte que leur argument d’urnes bourrées, étant à double tranchant est abandonné tandis que celui de patrimonialisation est mis en veilleuse au profit de celui de morale et d’éthique tout en sachant que tous font leurs transactions sur le marché politique sans état d’âme, matérialisme politique oblige.

La vie politique véritable ne signifie pas pour eux que le peuple est l’agent autonome et détenteur du pouvoir. Parce qu’accéder à cette acception impose l’accompagnement d’un long mûrissement propre à l’auto-éducation du peuple libre au moyen de la conscience critique, de la culture démocratique, in fine, du consentement et du choix. Pour écourter cette durée, l’on recourt au catastrophisme spectaculaire avec le secret espoir que l’éruption de la colère du peuple se fasse. L’attelage hétéroclite comprend aussi, les révolutionnaires sankaristes (la belle chemise rouge à la Hugo Chavez de Bénéwendé l’atteste) et le carton rouge du vieux renard de Dori, conscient du pouvoir cathodique conféré, puisque le ni-ni est une panne d’arguments et de propositions évidente, utilisent les oligarques néolibéraux CFOP et Socio-démocrates du MPP, comme leur Cheval de Troie ou comme leurs étalons de bois. Le bois est combustible et l’on a besoin d’énergie. Ça tombe bien puisque nous sommes, en Asie, en année lunaire du Cheval de Bois.

Pour mieux se dissimuler, les révolutionnaires dénoncent à moindre frais, un messianisme attribué au CDP sur l’indispensabilité du Président Compaoré, et rêvant de « dégager » les tenants du pouvoir républicain par l’activation des sirènes de la peur pour obtenir l’insurrection populaire. Nous sommes ainsi face à une logique juchée sur le char du catastrophisme spectaculaire et du messianisme présidentiel dénoncé et seuls les agitateurs révolutionnaires en bénéficient. Hier sur les chemins de l’opposition politique et républicaine, cette logique semble avoir rebroussé chemin en raison des choix insurrectionnels imposés par les révolutionnaires, pour engloutir sa formidable prétention initiale : l’accès au pouvoir par les urnes.

Cette logique trahit le mépris du peuple puisqu’on dit s’opposer au fait qu’on veuille « nous imposer des décisions populaires . .. coûte que coûte » dixit Arba Diallo comme si dans un mécanisme constitutionnel de consultations populaires, il s’agissait d’une imposition de quoi que ce soit. Le carton rouge du vieux révolutionnaire se substitue au peuple (marque déposée des révolutionnaires professionnels) seul détenteur du vrai carton rouge. Sinon ; tu votes, je vote. Ta paix est ma paix. Et le choix de la paix est patriotique. D’ailleurs, un cinéaste de chez nous, devrait pouvoir scénariser l’élévation des illusions de la dissuasion néolibérale stoppée par le carton rouge du vieux révolutionnaire. Nos acquis que sont la paix, la stabilité et les libertés élargies contextualisent cette scène.

Bref ! Ces deux radicalités destinales (néolibérale vs révolutionnaire) peuvent-elles offrir l’espérance, la même anticipation heureuse pour les enfants du pays ? D’un côté, l’on a la fierté néolibérale qui dicte un discours endimanché, conforté en cela par une tranquillité financière de 25 ans grâce au bienfaiteur Compaoré et de l’autre, la jeunesse urbaine numérique, pétrie de rêves et de talents sans emplois que courtise le carton rouge, prétendument sorti contre le Président Compaoré. J’y perçois les figures du désenchantement comme toujours entre les oxymores, puisque nul ne peut vivre deux vies juxtaposées : le confort de l’ubiquité néolibérale et révolutionnaire.

Cette impossibilité condamne les uns et les autres à construire des discours avec des mots armés, là où le courage à affronter les urnes des démocrates libres suffit. L’envers et l’enfer de ces mots armés décrivent une seule vérité : le catastrophisme spectaculaire trahissant le manque de vision stratégique liée à la dyarchie chevauchant l’attelage ou l’absence de plan B en cas de cas comme on l’entonne à Zogona, aux pieds de l’Université.

A cette contradiction non-surmontée, si l’on ajoute le fait que vouloir empêcher (avec quels moyens, du reste, qui soient démocratiques et légaux) la consultation du peuple, créent la contrariété sinon la suspicion auprès de ses interlocuteurs internationaux (les sankaristes sont souverainistes et pourtant !) si tant est qu’on est démocrate, républicain et surtout sûr de son fait majoritaire au Faso. Mais la courtoisie impose ces silences assourdissants ! Quand comprendra-t-on qu’on ne peut pas continuer à vouloir dévaluer l’urne et s’autoproclamer brave sofa dans l’approfondissement de la démocratie ?

Voter ne viole le droit constitutionnel de personne tandis que l’urne est l’oracle du démos de nos temps, qu’importe le gagnant. Ou alors, après le rejet de la transition politique apaisée des sages, proposez au peuple souverain le choix de nos gouvernants comme la Grèce antique le pratiquait : par le tirage au sort. Qui osera ensuite thématiser l’oligarchisation, le vol ou le bourrage de l’urne unique servant au tirage au sort ?

Chers aînés, vos meetings civilisés, vos marches pacifiques sont autant à saluer qu’ils témoignent de votre pleine jouissance de vos droits constitutionnels qu’ils vous condamnent à sortir de la paranoïa apocalyptique ou volonté d’oligarchisation du mode de dévolution démocratique du pouvoir, pour embrasser le choix des urnes comme processus pacifique d’arbitrage populaire. En lieu et place des mots armés, faites enrôler vos militants, éduquez-les sur les opérations de vote, les actions et refus citoyens, réclamez la clarté de l’énoncé référendaire. Le front du refus (ça rappelle Jo Weder) vous hante. C’est l’impôt à payer à la concurrence politique.

Ces actes témoigneront du fait que vous n’êtes pas des oppositions en sursis, mais plutôt des politiques qui ont pris la juste mesure du fait que le référendum est, peut-être, votre brèche du temps dont parle Anna Arendt. Quel beau risque ! La raison en est simple. Il n’y a point de sursis éternel lors même qu’une brèche du temps susurre à l’oreille du citoyen libre la nécessité de redécouvrir l’indépassable vérité : l’évolution démocratique des sociétés humaines ne peut se faire sans les peuples. C’est pourquoi, la souveraineté des urnes subsume celle de la loi.

Délivrez-vous de la peur du crépuscule de vos ambitions présidentielles. Elles sont légitimes, -plus celles concurrentes des autres- lorsque vous constatez que toutes doivent être frappées du même sceau : légitimité démocratique. La légitimité démocratique dans un Burkina Faso en paix, stable et en progrès continu, est donc notre horizon d’attente puisqu’elle est, paraphrasant Victor Hugo « la proportion d’avenir qu’on peut injecter dans le présent ». Pour ce faire, il convient de préserver le seul viatique qui vaille i.e.la liberté qui est nôtre : ne pas reposer nos espoirs sur les constitutions, les lois, les tribunaux.

Ce sont là de faux espoirs. La liberté réside dans le cœur des hommes et des femmes : quand elle meurt, aucune constitution, aucune loi, aucun tribunal ne peut la sauver écrit le Juge américain Learned Hand in The Spirit of Liberty, University of Chicago Press, 1952, p. 189.

Mamadou Djibo, Ph.D.
Philosophie

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Vos commentaires

  • Le 23 juin 2014 à 14:02, par Bello En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Article dense et très désagréable à lire. Les soi-disant connaisseur africains. Aligner de gros mots et utiliser des détours croyant embrouiller le monde. Rien de plus intellect que la clarté.

    Un seul exemple pour vous répondre. Le président Lula du Brésil a respecter son mandant avec 70% de popularité. C’est juste une question de bon sens.

    Allez-y touché votre chèque et laisser les pauvres citoyens se battre dignement.

    L’histoire nous le dira.

    • Le 23 juin 2014 à 16:58, par Guerre-Vaut-Mieux que-NIGuerre-NiPaix En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Dense, surement puisqu’ il a fait etalage de ses connaissances encyclopediques. Mais interessant a lire, parlons nous du meme article ? C’est plutot un salmigondis de mumbojumbo qui a pretention de philosophie.

      • Le 25 juin 2014 à 20:45, par l’esclave libre En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

        L’opposition Burkinabé est le tout premier qui viens contredire la loi selon laquelle tout ceux qui se ressemble s’assemble,et bien ouvrer l’œil car ce n’est le cas a l’opposition.Ils font semblant au yeux de tous alors pourtant rien ne va entre eux,quelque chose me dit que ces gens ne vont pas terminer ensemble car comme on le dit couramment il y’a jamais deux capitaines dans un bateau.

    • Le 24 juin 2014 à 01:23, par Bolibana En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Voila un bel article bien fait d,une profondeur extraordinaire.Comment contourner les urnes dans un pays democratique pour acceder au pouvoir ? Le deblocage de la Situation actuelle c,est le referendum aussi elementaire comme de l,eau a boire(vlez-vs que Je reste ou Je parte) le peuple aussi "moutonne"qu,il soit est en mesure de repondre x oui/non pour vu que la modification de l,article 37 elle meme ne soit pas illegale, apparemment tel n,est pas le cas.Au lieu de demonstrations des muscles aux stades et distribuer des cartons aux uns et aux autres histoire de mode,allons directement a l,essentiel c.a.d le referendum assurons-nous de sa transparence c,est l,unique voie qui tient.

    • Le 24 juin 2014 à 10:17, par Adama Dicko En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Le président compaoré représente à la fois la souveraineté de la loi et la souveraineté populaire donc le débat est clos. Le président domine le débat il remplit toutes les conditions.

  • Le 23 juin 2014 à 14:10, par KingBaabu En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Grand Frère Djibo, je suis de ceux qui pensent que le plus facile à faire est de ne pas toucher à la Constitution. Mais j’ai vraiment apprécié la profondueur de votre analyse et surtout le style plein de sagesse et inspiré de K. Ghibran. On croirait lire "Le Prophète"...Chapeau ! Tu es sur la bonne voie,bientot tu nous réjoindras.

  • Le 23 juin 2014 à 14:20, par Goodman En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Cher PhD Mamadou Djibo, Nous sommes contents pour vous, vu que vous êtes docteur en philosophie. Nous, nous ne sommes pas des philosophes, nous, nous sommes dans le réel. Votre point de vue est admirable, votre écrit est bien posé et structuré, vos maîtres à penser occidentaux seraient fiers de vous, comme nous d’ailleurs. Mais, il y a un mais. Quand vous vous voyez l’épi de mil, vous voyez la beauté de la plante et la vie qui y nait, nous nous voyons de la nourriture future. Bref pour dire, nous on est pragmatique. On sait que ça pousse pour qu’on mange. je ne connais pas les phiolsophes, donc je ne vais citer personne ou peut-être un seul homme que j’admire et que je respecte. Le CDP est passé maître dans le bourrage des urnes et les vols d’urnes, des urnes volées ont été considérées dans le calcul de la CENI dans les élections passées. Dionc, nous savons que lorsqu’il y a vote le CDP sait comment voler dans les urnes tout comme ils l’ont aussi fait pour voler Ouagadougou à l’UPC dans le cas des législatives, mais comme nous sommes civilisés, personne n’a créé de bagarre. Sauf que là, vous proposez et vous pensez qu’il est normal de dépenser des millions, juste pour permettre à un individu lambda (il chie comme nous tous même s’il a des toilettes en or massif) de se présenter en tant que candidat à la présidence. Votre philosophie sans raison oublie que le peuple a besoin de meilleures conditions de vie, si le peuple a la liberté de s’exprimer, laisser le s’exprimer car il s’exprime déjà et tout le peuple voit clairement dans le jeu du CDP. Le référendum n’est pas une raison vitale pour le peuple. Si vous pensez qu’il faut un référendum, allez d’abord à l’assemblée nationale, nous y avons des représentants. Après leur réponse, nous aviserons. Donc comme vous êtes PhD en phiolosophie, essayer de m’expliquer de manière philosophique pourquoi le peuple n’est pas consulté à l’assemblée nationale. Si l’hypocirsie pouvait tué, vous serez un PhD sans âme. Bonne chance nous tous, en tout cas, on est là.

  • Le 23 juin 2014 à 14:37, par Freeman En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Ah ces néo-philosophes. J’ai essayé de comprendre le titre de ce texte ; mais comme je ne sais pas ce que c’est que la "souveraineté de la loi", j’ai pas pu comprendre. Alors j’ai voulu savoir si la compréhension que j’avais du mot souveraineté était la bonne. J’ai tapé le mot dans Google et voici ce que j’ai trouvé :
    "La souveraineté (du latin médiéval superanus qui dérive du latin classique superus « supérieur » ; et du concept grec Basileus) désigne le droit exclusif d’exercer l’autorité politique (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une zone géographique ou un groupe de peuples vivant en communauté."
    Et même avec ça j’ai toujours pas compris la "souveraineté de la loi".
    Au secours donc !
    Est-ce qu’on ne peut pas exposer plus simplement et plus clairement ses opinions pour qu’elles soient accessibles au plus grand nombre ? Je crois savoir qu’une maxime dit "qui peut le plus peut le moins". Alors messieurs les philosophes aidez-nous à vous suivre, sinon je crains que votre philosophie ne soit de la philosophie pour de la ...philosophie !
    Merci !

  • Le 23 juin 2014 à 15:06, par Omer En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Il ne s’agit nullement de la souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire. Il s’agit juste d’un citoyen qui pense être souverain et au dessus de la loi souveraine d’une république et qui la modifie à sa guise. 27 ans après nous on dit non. On va se battre pour que la loi reste souveraine. Par ailleurs, la souverainement populaire n’a jamais été respectée dans ce pays et tous les gens honnête titulaire de Phd ou non le reconnaissent, les malhonnêtes titulaires de Phd aussi le Savent mais font semblant de ne pas le reconnaître, et cela est bien triste M.Djibo. On ne confie pas la caisse au voleur. Pourtant chez nous, on a vu un maire imprimer les bulletin de vote dans son entreprise et fuirte avec les urnes jour d’éléction sans qu’il y’ait justice.

  • Le 23 juin 2014 à 15:16, par sanouwoulé En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Bravo ! Docteur Djibo. La démocratie signifie la règle de la majorité que seule la souveraineté populaire dicte. Allons au référendum dans la paix, la fraternité et ainsi consolider la vie démocratique au Faso.

  • Le 23 juin 2014 à 15:35 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Si vous semez Nyamsi et la terre lui refuse de pousser parce simple une herbe morbide, ne vous decouragez pas. Essayez Djibo le Grandiloquent double de phrases qui aime s’ ecouter.

    LOP

  • Le 23 juin 2014 à 15:50, par ChicagoGang_Erica_34 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    " Notre régime n’est pas celui des magistrats et des philosophes qu’envisageait Platon. Le Faso, est la forme républicaine de l’Etat et suivant, le peuple, dépositaire de la souveraineté populaire."

    Quelle chance pour nous donc. Dire qu’un Djibo comme ca qui a mal lu la philosophie et qui l’ ignore allait donc faire partie de cette classe dirigeante. Djibo, desole de vous le dire, mais vous manquez de substance malgre vos gros mots. Vous etes franchement malhonnete. Il n’ y a rien de philosophique dans vos ecrits qui puent le sycophante en quete de subsides. Je vous rappelle que Blaise Compaore n’ a aucun respect pour ses citoyens. Regardez par exemple. Nyamsi l’ opposant a Bya et qui veut que Blaise regne jusqu’ a 999ans a eu sa cagnote et il s’ est barre a tire- l’ aile, laissant en rade son mecene qui ne sait que faire de sa coquille vide d’ intellectuels sans inspiration du CDP condamnes a tenter de reproduire les uppercuts puissants de l’ opposition mais surtout a mal le faire comme a distribuer ces cartons verts sur un terrain de football. Ils ne savent meme pas qu’ il faut etre vigilant dans la manipulation des metaphores. Celle- la a fait en tout cas pschitiiiiittttttt. Ridicule de parler de cartons verts. Djibo, je voulais dire que Blaise s’ en fout de nous autres. Pourquoi Nyamsi a eu sa part et vous pas ? Mais ce Djibo est vraiment incorrigible. Apres la derniere sortie plus calamiteuse que les autres fois, il nous la remet encore avec un ecrit qui ne dement pas la moralite du garcon : Un vrai griot de Nouna. A comportement d’ ane, comportement de baton. Vous verrez encore comment les internautes qui savent distinguer l’or du cuivre vont descendre sur vous avec son marteau- pilon. Vous l’ aurez cherche puisque vous refusez de vous corrigez en presentant une reflexion digne d’ un intellectuel, pas d’ un supporter de petit quartier. Vous avez faim, Djibo ? Etre au Canada et tomber aussi bas dans la mendicite, il y a quelque chose que je pige pas. Pourtant des citoyens au pays, confrontes a des realites autrement plus dures, gardent leur dignite. Y a quoi meme Djibo ?

  • Le 23 juin 2014 à 15:51, par HE HE !! En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Beaucoup de théorie Mr le Dr en Philosophe. Il ne s’agit pas d’un sujet de commentaire philosophique comme au BAC.

    La situation actuelle requiert de l’objectivité économique de notre pays ! Un referendum est un vote et la présidentielle en est un aussi. Vote = Vote. Cependant notre situation économique nous demande d’économiser nos énergies financières pour relever des défis de développement telles prioritaires (pour moi)les communications, l’éducation , la santé et l’agriculture.

    N’a t-on pas couplé les législatives et les municipales de 2012 ? Couplons aussi le referendum et la présentielle de 2015 même si cela est un NON SENS.
    Aussi je souhaite que chaque parti élise son candidat sans nous occasionner un REFERENDUM coûteux ! Cordialement

  • Le 23 juin 2014 à 15:52, par sarfalao city boy En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Ce n’est certainement pas de mon époque Mr Djibo cette écrit. en mon avi je suis prêt a parier que toi même tu ne te comprend pas au finish.. Que des alignements de gros mots sous prestesse que tu a un PHD....Mes fesses Oui.............

    • Le 24 juin 2014 à 00:40, par sidbé En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Quel foulosophe !!!
      avec un tel état d’élucubration intellectuelle j’ai peur que ses élèves perdent le nord .
      Monsieur PHD ,l’esclavage, l’apartheid ,la colonisation étaient légales mais pas légitimes ;et les soulèvements ,les combats de Martin Luther, de Mandela ont été des catalyseurs de la liberté aujourd’hui
      ce referendum est légale certes mais illégitime, amorale ,sordide. Du coup aidez le peuple avec votre PHD à balayer leurs bourreaux qui les piétinent au lieu de nous aligner des mots et des citations vides de vie !!!

    • Le 24 juin 2014 à 03:35, par ZOMKOM En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Le prototype de l’intello africain !Un brouhaha de gros mots pour tout simplement dire qu’il est pour le referendum couteux et truque d’avance !Dixit Etienne Traore vous etiez parmi ses etudiants les moins brillants !

  • Le 23 juin 2014 à 16:37 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Grand merci au PHILOSOPHE DCTOR ,MAIS CROYEZ VOUS VRAIMENT ,QU’EN CES TEMPS PRECIS LE PEUPLE COMPREND CES DEDOUBLEMENT DE MOTS ,OU D’EXPRESSIONS EMPRUNTER ÇA ET LA ??NON JE NE CROIS PAS CHER DOCTOR ,C’ETAIT MIEUX D’ALLER DIRECTEMENT A L’ESSENTIEL ,ET DIRE ,TOUT SIMPLEMENT ((NON A LA MONARCHISATION DU POUVOIR ))ET TOUT ETAIT CLAIR ,MAIS RACONTER DES DIATHRIBES POUR DIVERTIR LE PEUPLE DE SON BUT ,NON ET NON .NOUS VOULONS ET ASPIRONS TOUS AU CHANGEMENT ,ET QUOIQUE CELA MOUS COÛTE ,NOUS AVONS ASSEZ ECRITS ,DISCUTER,LE TEMPS EST VENU POUR L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE DU POUVOIR ,ET BLAISE DOIT PARTIR EN 2015 C’EST TOUT POINT ......

  • Le 23 juin 2014 à 17:54 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Du n’import quoi, aux elections passees le meme salif diallo avait predit a ouahigouya que blaise compaore sera president a l’epoque tu n’avais rien trouve d’anormal maintenant comme on ne parle plus de ton manitou et qu’il doit degager tu en fait un probleme,vas toucher ton cheque et degage

  • Le 23 juin 2014 à 18:35, par HS En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Une diarrhée verbale dans un désert d’honnêteté et d’intégrité. C’est par la faute de ces genres de pseudo intellectuels que l’Afrique est en retard. Ils prefèrent soutenir les puissants du moment pour jouir de certains privilèges.

  • Le 23 juin 2014 à 18:37, par DUNIMPORTEQUOI ! En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Je n’ai franchement jamais lu un écrit aussi rempli d’erreurs et de contre-vérités de la part de quelqu’un qui exhibe un Doctorat. Il est peu probable que vous enseigniez la philosophie ou que vous soyez philosophe. Deux preuves à l’appui : 1) N’importe quel élève de Terminale, même archi-nul, sait écrire correctement le nom de la philosophe HANNAH ARENDT (pas "Anna" s’il vous plaît Mr le "docteur", car ce n’est pas une faute de frappe, c’est une ignorance manifeste, et c’est grave).2/ Carl Schmitt n’a jamais écrit un livre ou, comme vous dites, un "ouvrage" mais un texte sur "Légalité et Légitimité" en 1932. C’est important, quand on est "docteur" de savoir au moins distinguer entre un texte/article et un ouvrage/livre (tous les étudiants le savent depuis le deug, quand ils sont amenés à citer des auteurs !)...
    3/ Mais vous montrez vous-même que vous ne connaissez pas ce texte de Schmitt, vous ne l’avez jamais lu Mr, car vous dites "grosso modo", donc vaguement. Or si vous l’aviez lu et connaissiez Schmitt, vous auriez su que les notions de loi et de légalité sont chez lui ambiguës, à double traitement et usage complètement différents et contraires. En effet, la légalité qu’il critique est celle du légalisme formel du libéralisme qui, dit-il, identifie droit et loi (comme le positivisme juridique de Kelsen) : "Cette identité entre droit et loi a fini par être le centre autour duquel gravite une quantité de théories juridiques...L’État c’est la loi, la loi c’est l’État. On ne doit obéissance qu’à la loi. Il n’existe pas de droit d’opposition devant la loi.La légalité c’est tout". C’est ce seul positivisme juridique que Schmitt critique, pas la légalité comme telle et en soi, pas toute la légalité. Car, mon cher "docteur" PhD, au moment même où il écrit "légalité et légitimité" en 1932 (quelques mois avant d’adhérer au...parti NAZI !!), il le fait pour défendre l’ordre légal du régime de Weimar qu’il entend sauver de l’instabilité, et précisément l’article 48 de la Constitution de Weimar (eh oui !)... Enfin 4/ Sachez que c’est en distinguant libéralisme et démocratie que Schmitt pouvait au passage être favorable à la pratique référendaire. Mais la démocratie qu’il défend contre le libéralisme signifie et suppose chez lui un peuple uni et homogène, pas divisé. Je vous le cite gratuitement : "chaque démocratie est fondée sur l’hypothèse d’un peuple uni, formant un tout homogène et indissoluble", et il ajoute : "en réalité il n’y a donc pas de minorité et encore moins une pluralité de minorités permanentes et fixes". C’est à cette condition de l’unité et l’homogénéité d’un peuple sans querelles et sans division que sont concevables des élections et un référendum. NOUS EN SOMMES LOIN AUJOURD’HUI AU BURKINA FASO. Mais de grâce, ne parlez pas aussi publiquement de questions et des auteurs que vous ne lisez pas et méconnaissez. Question de probité intellectuelle, disait Nietzsche, et par respect pour la philosophie et les philosophes dont je suis...Ne me remerciez pas pour ce bref cours de philosophie à un "docteur", pour réagir à vos lignes qui ne méritent donc pas même une réponse digne de ce nom... Par un Docteur, prof agrégé de philosophie en classes préparatoires (France).

    • Le 24 juin 2014 à 08:10, par Désolé En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Je vous dis merci car l’auteur lui-même ne vous le dira jamais ! Il y a des gens qui disent ce qu’ils pensent, d’autres qui pensent ce qu’ils disent et enfin il y en a d’autres très nombreux qui disent ce que l’on veut qu’ils disent même sans conviction et sans fondement ! Je ne sais même pas où mettre le docteur !

    • Le 24 juin 2014 à 12:25, par Vizir En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      DUNIMPORTEQUOI,merci pour votre observation.Seulement ici il ne s,agit pas de critique philosophique mais d,une analyse politique soutenue x un argument philosophique d,ou l,orthographe Anna ou HannaH ne saura rien enleve au contenu tant riche.Anna est un nom propre et etranger,on pouvait parler d,erreur manifeste si ARENDT avait ete altere.Vous Voyez que vos critiques sont artificielles parce que superficielles.Cher apprenti agrege evitons les guerre des formes ce n,est pas intellectuel.

    • Le 25 juin 2014 à 10:06, par sissi En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Qui n’est pas dans l’honneur d’être en règle avec l’honnêteté intellectuelle , nous le combattrons jusqu’à la honte. Nyansy s’en souviendra dans la case départ où nous l’avons gentillement reconduit.C’est grâce à ce combat. Nous combattrons sans merci et intellectuellement les faux penseurs, les sophistes à la solde de leur "Homme"-président à vie- est la mesure de toutes choses". Seul notre peuple et ce à quoi il aspire, la paix de vivre, d’éduquer ses enfants, de les voir participer eux aussi à la construction nationale est la mesure de toute chose.

  • Le 23 juin 2014 à 19:08 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Mr le doctor ,vous feriez mieux de vous taire,car le temps n’est plus a philosopher ,mais a mettre le concepte en marche .Dit nous tout simplement que mr blaise parte ,point .......

  • Le 23 juin 2014 à 21:20, par Le proff En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    L’intolérance des burkinabé . Parçeque Djibo ne pense pas comme vous que vous êtes incapable de réflexion. Djibo tu as tout mon soutien . Et nous irons au référendum. Ceux qui n’en veulent pas peuvent quitter le pays et aller ou ils veulent . Allez en suisse labas au vote tous les week end et y’a quoi ? Des gens assis sur les claviers et qui ne connaissent même pas la route de leur village. Vivement le référendum et qu’on en finisse.

  • Le 23 juin 2014 à 22:09, par LE VILLAGEOIS En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    MOI JE SUIS PAS PHILOSOPHE NI PHD, MAIS J’AI REGARDÉ SUR INTERNET QUI EST ANNA ARENDT, ÇA N’EXISTE PAS ! AlORS JE POSE LA QUESTION À L’AUTEUR DE CET ÉCRIT S’IL N’A PAS HONTE D’ÉTALER SA CARENCE SUR FASONET ET DE TROMPER DES LECTEURS NON AVERTIS

  • Le 24 juin 2014 à 02:25, par jazouma En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    de grace ,les vacances scolaires sont là,gardez vos cours pour la rentrée,untel a dit ,un autre a redit,qu’est ce que l’auteur lui même dit,rien du tout et donc,je voudrais juste une bonne raison d’aller d’aller au referendum après presqu’une trentaine d’années de pouvoir,surtout quand certains ont pris le malheureux exemple lors du meeting_concert important que le message ,l’exemple de la vache,du lait et du berger,donc le faso est la propriété de quelqu’un et non un bien commun

  • Le 24 juin 2014 à 06:32, par LARAGE En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Mr Djibo relisez vous-même votre tout premier article sur fasonet contre Étienne Traoré : si on passe sur le refrain de l’"hypostasie" (vous aimez décidément les refrains), vous preniez le contre-pied d’Étienne sur la légitimité qu’il défendait contre une autre légalité du pouvoir actuel en faveur du référendum. En clair vous étiez contre la légitimité et pour la légalité (ce qui avait provoqué une première réaction de Kwesi Christophe Dabiré contre vous !), et aujourd’hui vous nous écrivez le contraire !! On doit attendre plus de sérieux et de cohérence de la part d’un vrai intellectuel, si vous l’êtes. C’est vrai que comme les Assimi Kouanda et autres Justin Koutaba vous confondez diplômé et intellectuel

    • Le 24 juin 2014 à 07:56, par sissi En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Djibo, en tant que promotionnaire, j’ai toujours eu un grand respect pour ta personne à la fac de Ouaga en 1987 en plein temps révolutionnaire et ensuite en France. Tant par ton calme et ton humilité. Loin de moi l’attaque personnelle mais je trouve que tu as changé de camp et d’appréciation de la réalité du Burkina cher à tous nos cœurs. Cette réalité elle est sous nos yeux et tu fermes les tiens pour toujours justifier l’injustifiable. Ton seul but dans ce exercice est à mon sens l’invite de Christophe à te répondre, à écrire. A quel jeu tu joues et pour quel enjeu, on ne saurait le dire. Mais c’est lassant à la vain !! Si seulement tu nous parlais de la forme et du fond du dernier meeting dans le stade du 4 août. là s’est la manifestation concrète de la liberté du peuple : un peuple fatigué de manipulation, de discours creux, de gaspillage du peu qu’il a. Il suffit d’un meeting, d’un petit espace comme le stade pour comprendre ce qui ce passe à l’échelle national au Burkina Faso. Pour un pays qui vit d’aide extérieur, de la politique de la main tendue, perfusion ; où c’est le volontariat pour curer les caniveaux et réglementer la circulation à la place de l’état, l’heure est à la vrai responsabilité, à la vraie prise de conscience et non à la polémique de salon afin de ne pas voir in fine ce pays s’exposer au ridicule à la face du monde. Mes salutations amicales.

  • Le 24 juin 2014 à 07:54, par Désolé En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Désolé !!!! Je n’ai pas pu lire cet écrit jusqu’au bout. L’écriture est trop indigeste pour n’importe quel lecteur, fût-il intellectuel ou non ! Je trouve même le mot trop faible. On peut être philosophe et loin d’être écrivain.
    A croire que certains de nos intellectuels n’ont ramené souvent dans leurs bagages que leurs diplômes et le velours des adjectifs ou des superlatifs, incapables donc de penser les nécessités immédiates !!!

    C’est comme si j’écrivais : « le souverainisme tant querellé, dont l’essence primitive et imprescriptible inhérent même de la loi fondamentale émanant de la souveraineté du peuple sans lequel nulle loi fût-elle érigée par un souverain démocratiquement élu n’est légitime, est l’autonomie, ne pourrait trouver compromis avec un fédéralisme suspect » En clair ça ne veut rien dire !

    Désolé !

  • Le 24 juin 2014 à 08:50, par KAWADA En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    c’est dommage qu’au 21è siècle il y ait encore des africains, totalement vidés de leur consistance endogène, à croire que la compilation des mots savants est la preuve qu’on est savant.
    "Messieurs de l’opposition, le CDP que j’affectionne a la légitimité populaire, et agit en conformité avec la constitution. Si vous êtes certains de votre légitimité et si vous êtes de vrais républicains, acceptez que l’on consulte le peuple souverain", voici le résumé de votre réflexion, n’est-ce pas ?
    Ceux qui écrivent de sorte à être compris par tous ne sont pas moins cultivés que vous, c’est parcequ’ils allient intelligence et proximité d’avec leur peuple qui dans sa majorité, ne se nourrit pas des fantasmes de Molière. Foulosophe illuminé, reviens sur terre !

  • Le 24 juin 2014 à 10:01, par jojo En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Le carton rouge du vieux révolutionnaire se substitue au peuple (marque déposée des révolutionnaires professionnels) seul détenteur du vrai carton rouge. Sinon ; tu votes, je vote. Ta paix est ma paix. Et le choix de la paix est patriotique.
    Voter ne viole le droit constitutionnel de personne tandis que l’urne est l’oracle du démos de nos temps, qu’importe le gagnant. Ou alors, après le rejet de la transition politique apaisée des sages, proposez au peuple souverain le choix de nos gouvernants comme la Grèce antique le pratiquait : par le tirage au sort. Qui osera ensuite thématiser l’oligarchisation, le vol ou le bourrage de l’urne unique servant au tirage au sort ?
    Chers aînés, vos meetings civilisés, vos marches pacifiques sont autant à saluer qu’ils témoignent de votre pleine jouissance de vos droits constitutionnels qu’ils vous condamnent à sortir de la paranoïa apocalyptique ou volonté d’oligarchisation du mode de dévolution démocratique du pouvoir, pour embrasser le choix des urnes comme processus pacifique d’arbitrage populaire. En lieu et place des mots armés, faites enrôler vos militants, éduquez-les sur les opérations de vote, les actions et refus citoyens, réclamez la clarté de l’énoncé référendaire. Le front du refus (ça rappelle Jo Weder) vous hante. C’est l’impôt à payer à la concurrence politique.
    Délivrez-vous de la peur du crépuscule de vos ambitions présidentielles. Elles sont légitimes, -plus celles concurrentes des autres- lorsque vous constatez que toutes doivent être frappées du même sceau : légitimité démocratique. La légitimité démocratique dans un Burkina Faso en paix, stable et en progrès continu, est donc notre horizon d’attente puisqu’elle est, paraphrasant Victor Hugo « la proportion d’avenir qu’on peut injecter dans le présent ». Pour ce faire, il convient de préserver le seul viatique qui vaille i.e.la liberté qui est nôtre : ne pas reposer nos espoirs sur les constitutions, les lois, les tribunaux.

    ah !!! tellement bien dit et juste !!! délivrez vous et délivrez nous le peuple !!!

    VIVE LE REFERENDUM !!!!!!!!! EN AVANT LE REFERENDUM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 24 juin 2014 à 11:40, par LIB-LIB En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Jojo vas-y, recopie-nous tout l’écrit de Djibo,comme si nous ne savions pas lire. Tu es aussi ridicule que l’auteur de l’écrit. Vous êtes obligés, comme le CDP, de quémander un référendum à Blaise qui ne vous écoute même pas ! Le ridicule tue

    • Le 24 juin 2014 à 14:39 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Ai lieu de passer votre temps à vous masturber,vous attendez quoi pour fixer la date de votre fichu référendum ?Hi hi hi hi hi hi hi......vous savez très bien qu’il n’aura jamais lieu parceque vous êtes des couilles molles.Alors vous préférez vous chatouiller pour rire.Tchurrrrrrrr arrêtez votre comédie qui ne fait plus rire personne.

    • Le 24 juin 2014 à 20:15, par sissi En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      Pour savoir quel philosophe tu sites, il faudrait éviter d’écorcher leurs nom ou prénom. Anna Arendt s’écrit HANNAH ARENDT. C’est d’ailleurs dommage de mêler la pensée d’Arendt dans des développements ci-devant. Sa pensée est celle de la liberté,laquelle liberté est
      aliénée par le totalitarisme ; "les origines du totalitarisme" en Europe commencent en Afrique avec le colonialisme et son cortège d’esclavage,de guerres et de nationalisme jusqu’au nazisme et le fascisme. Et à mon avis et vu le comportement de certains intellectuels il est des chances que le même totalitarisme y retourne.

  • Le 24 juin 2014 à 10:52, par jojo En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    bravo Mr Djibo !! vous savez il n’y a pas trop d’intellectuels et d’intelligents au BF comparativement à cette masse d’ignorants corrompus qui ne peuvent même dire quelque choses de bon, et qui prétendent appartenir à une opposition....continuer à les enseigner !!! les tonneaux vident font trop de bruit... de la cacophonie !!!!!!!!
    souffrez car nous on avance avec Blaise COMPAORE !!! vive le référendum !!!

  • Le 24 juin 2014 à 15:25, par Derrida Deux En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    S’ il y avait un ordre des philosophes, Djibo allait perdre sa licence de philosopher et etre exclus de l’ ordre avec interdiction de reflechir puisque flechir lui suffit.

  • Le 24 juin 2014 à 21:00, par Ka En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Mr. DJIBO, entre vous et moi tous ces bla bla ne sont compris que par vous. Le Burkina des hommes intègres se comprend par des lois qui les protège et le respect de la parole donné de génération en génération jusqu’à nos jours. L’article 37 avec sa lettre et son esprit qui interdisent le président Blaise Compaoré de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs est une loi. Le président Blaise Compaoré qui a donné sa parole au conseil des sages de quitter le pouvoir après ses deux mandats est une parole donné. Celle ou celui qui veut tripatouiller ces deux valeurs est un criminel pour notre peuple. Si vous parliez pourquoi ces criminels ne respectent pas les lois et les paroles donnés en voulant contourner les choses, Carl Schmitt disciple de Weber vous dira de vous taire et écouter la doléance du peuple Burkinabé qui ne demande qu’a le permettre d’accéder pacifiquement a l’alternance qui fera avancer le Burkina Faso et non laisser un dictateur sanguinaire qui bloque tout et tue quand il veut.

  • Le 25 juin 2014 à 09:30, par sissi En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    "Voter ne viole le droit constitutionnel de personne tandis que l’urne est l’oracle du démos de nos temps, qu’importe le gagnant".dixit DJIBO.
    Mais tripatouiller, passer outre par ce qui est déjà établi et qui ne pose aucun problème est déjà en soi une tentative de viol. Et nous disons non à ce instinct. Dans tous les cas l’histoire est en marche et donnera raison à ce pays dont la marche me fait souvent pleurer.
    TU es l’un des fruits du pur plan berlinois, colonial en 1919.
    Crée pour satisfaire l’exploitation "forçat aire" de ses voisins frontaliers
    Qui n’ont pas connu de suppression ni de réhabilitation.
    Pays mon beau pays, Tu as connu même la mise à mort, la suppression en 1932 pour mieux se servir de Toi car seul tu n’apportais ni n’importe rien.
    Tu seras rétabli en 1937 par "ton maître" en vu de la gestion endogène car ce dernier est menacé par plus fort que lui car "le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître".
    Que comprenne celui qui a des oreilles pour comprendre.
    Ainsi Tu rentrais dans l’histoire.Mais pour combien de temps ? Pour quelle liberté ?
    A la question fatale qui s’est posée face à une face par terre qui veut devenir libre ; face à un "je vous ai compris" Tu as et avec tes frères de combats et de sang répondu sans choix OUI à "l’indépendance" en 1960.

    Et depuis Tu cherche ta voie dans ce bien commun universelle : la démocratie.
    Mais le problème , une force obscure, renégate,qui connaît mieux que quiconque le chemin parcouru l’utilise pour perpétuer ta servilité et empêcher des enfants de manger les doux fruits de la liberté de peur d’en garder l’agréable goût et d’en redemander.
    J’espère pour toi pays mon beau Faso. Ta route est longue tu le sais par l’expérience de tes créations, de tes mises à morts, de tes baptêmes et débaptêmes.
    Un jour tu auras Ta voix de dire : DÉMOCRATIE J’ÉCRIS TON NOM.
    Oui tes enfants l’écriront partout.

  • Le 25 juin 2014 à 09:38, par DERRIDA En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    Je lance un appel solennel à tous les philosophes et amis de la philosophie à écrire pour répondre désormais et ouvertement aux inepties et approximations philosophiques de Djibo dans ses écrits sur fasonet. Si nous respectons la liberté d’expression et le droit de Djibo à défendre même l’indéfendable du référendum, nous ne pouvons nous taire et accepter de subir ici, en philosophes et intellectuels, le massacre en règle de la philosophie par un PHD en philosophie ! C’est curieux et étonnant de constater que des étudiants doctorants ont eu le courage d’écrire ici pour répondre à l’agrégé Nyamsi, mais restent silencieux et peu courageux devant les fautes et mensonges philosophiques d’un Djibo qui n’a aucun scrupule intellectuel et philosophique. Les pro référendum eux, on le voit, ne s’embarrassent pas de formes et de grands diplômes pour écrire sur fasonet ce qui leur passe par la tête, pourvu qu’en quelques 5 ou 10 lignes ils disent qu’ils veulent le référendum et leur soutien à Blaise. Il serait aussi bon et utile que des anti référendum et pro alternance n’hésitent pas écrire plus spontanément et à répondre à des gens comme Djibo qui n’ont rien d’intellectuellement effrayant et qui montrent publiquement au contraire leurs limites intellectuelles qu’il faudrait plutôt exploiter et retourner contre eux !! C’est cela aussi le combat pour la démocratie et l’alternance dans notre pays. Merci

    • Le 25 juin 2014 à 13:08, par sissi chouette de Minerve En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

      J’applaudis et c’est ce que je pense et fais par contribution. Et je ne suis pas le seul. Ne vous méprenez pas Mr DERRIDA. Lisez bien entre les lignes les intervenants et vous comprendrez.L’un des buts de notre frère Djibo est d’apprendre ce qu’il ne sait pas à travers nos interventions et celui de Mr Dabiré. Depuis les amphis au Burkina en 86 ça toujours été comme ça. Le problème Le premier est dans la production et met tout dans le moulin peu importe les cailloux qui vont avec et le second est dans la logique du devoir, de la morale.Ils sont toujours là ceux que tu crois absents et qui par leurs écrits ont cassé et la plume et l’encrier de "Niamsy". Il faut ramollir l’os pour atteindre la moelle. Ceux qui croient sans conscience que la situation est synonyme de jeu de cour de récréation en jonglant avec des concepts qui ne servent aucune juste cause en auront pour leurs titre. Soyons comme en western, laissons toujours l’autre venir, épuiser son énergie, accumuler ses fautes, les vrais-Hannah-et non Anna. Agir philosophiquement c’est toujours une démarche de sage, avant de s’envoler au coucher du soleil.

  • Le 25 juin 2014 à 12:15, par sissi En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    "Voter ne viole le droit constitutionnel de personne tandis que l’urne est l’oracle du démos de nos temps, qu’importe le gagnant".dixit DJIBO.
    Mais tripatouiller, passer outre par ce qui est déjà établi et qui ne pose aucun problème est déjà en soi une tentative de viol. Et nous disons non à ce instinct. Dans tous les cas l’histoire est en marche et donnera raison à ce pays dont la marche me fait souvent pleurer.
    TU es l’un des fruits du pur plan berlinois, colonial en 1919.
    Crée pour satisfaire l’exploitation "forçat aire" de ses voisins frontaliers
    Qui n’ont pas connu de suppression ni de réhabilitation.
    Pays mon beau pays, Tu as connu même la mise à mort, la suppression en 1932 pour mieux se servir de Toi car seul tu n’apportais ni n’importe rien.
    Tu seras rétabli en 1937 par "ton maître" en vu de la gestion endogène car ce dernier est menacé par plus fort que lui car "le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître".
    Que comprenne celui qui a des oreilles pour comprendre.
    Ainsi Tu rentrais dans l’histoire.Mais pour combien de temps ? Pour quelle liberté ?
    A la question fatale qui s’est posée face à une face par terre qui veut devenir libre ; face à un "je vous ai compris" Tu as et avec tes frères de combats et de sang répondu sans choix OUI à "l’indépendance" en 1960.

    Et depuis Tu cherche ta voie dans ce bien commun universelle : la démocratie.
    Mais le problème , une force obscure, renégate,qui connaît mieux que quiconque le chemin parcouru l’utilise pour perpétuer ta servilité et empêcher des enfants de manger les doux fruits de la liberté de peur d’en garder l’agréable goût et d’en redemander.
    J’espère pour toi pays mon beau Faso. Ta route est longue tu le sais par l’expérience de tes créations, de tes mises à morts, de tes baptêmes et débaptêmes.
    Un jour tu auras Ta voix de dire : DÉMOCRATIE J’ÉCRIS TON NOM.
    Oui tes enfants l’écriront partout.

  • Le 11 juillet 2014 à 09:32 En réponse à : Situation nationale : La souveraineté de la loi vs la souveraineté populaire

    "L’argument voulant qu’au surplus, il faudra passer devant la représentation nationale avant toute consultation populaire, rappelle l’importance surestimée du légalisme souverain pour moi et libéral pour Carl Schmitt, "

    Notre foulosophe pedant ne sait meme pas conjuguer le subjonctif du present. Mais il reste pedant.C’est a cropire qu’ il a appris a courir avant d’ apprendre a marcher.

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