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Baccalauréat 2014 : 2212 candidats dans la région des Cascades

Publié le vendredi 20 juin 2014 à 02h13min

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Baccalauréat 2014 : 2212 candidats dans la région des Cascades

Les candidats au Baccalauréat, session de 2014 ont rejoint les salles d’examens dès 06heure 30minutes. Dans la Région des Cascades, ils sont 2.212 dont 1566 garçons et 854 filles à composer pour l’obtention de ce premier diplôme universitaire, qui leur ouvrira les portes des Universités et Ecoles Supérieures. Neuf mois de dur labeur qui sont sanctionnés par cet examen.

La Région compte 08 jurys, 07 à Banfora et 01 à Niangoloko ; 05 centres d’examens dont 04 à Banfora et 01 à Niangoloko pour cette session. Dès 07heure, les autorités régionales avec à leur tête le gouverneur, Issa Compaoré étaient déjà au Lycée Municipal Hema Fadouah Gnambia pour donner les derniers conseils et encouragements aux candidats avant l’ouverture de la première enveloppe à 07H30mn. Tout se déroule comme il faut sous l’œil vigilant des surveillants et surveillantes, rassurés par la présence des forces de Police et de Gendarmerie. Un seul candidat sera appelé à composer à la session de remplacement en septembre 2014 pour cause de maladie qu’il a signalée à temps. Il souffre d’un panaris à la main droite, pour un droitier.

Si au niveau des candidats tout se déroule normalement, ils se disent même prêts à affronter l’examen, ceux-ci sont loin de se rendre compte que la Direction Régionale du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur rencontre d’énormes difficultés logistiques pour les multiples déplacements qu’occasionne l’administration du Bac. En effet, les deux véhicules dont elle dispose sont en panne et il lui faut faire recours au Gouverneur et au Président du Conseil Régional pour accomplir sa mission. Une autre de ses inquiétudes est le délestage. Tous les regards sont tournés vers la Sonabel afin que les candidats ne soient pas privés de lumière à cette période où, l’hivernage aidant, il fait sombre.

Golleau Isidore TRAORE

Lefaso.net

PROPOS DU DIRECTEUR REGIONAL DU MESS :

Lefaso.net : Monsieur le Directeur, comment se déroule le Bac dans la Région des Cascades ?

Sanmalmè Dabiré : Je remercie la presse de nous prêter une oreille attentive à cette période délicate pour l’ensemble de la communauté éducative. Au niveau de la région, je dois dire que toutes les phases préparatoires à l’examen ont connu véritablement un bon déroulement, nous sommes à la phase finale de l’administration des épreuves. Donc en termes d’organisation matérielle et technique nous sommes tout à fait au point, maintenant il faut dire que la balle se trouve dans le camp des candidates et candidats.

Etes-vous sûr d’avoir résolu la question de la fraude et de la tricherie lors de la composition ?

Il faut dire que la meilleure fraude se trouve avec le candidat soi-même. C’est peut-être une question de confiance en soi qui fait qu’on a recours au voisin tout en ne sachant pas la compétence du voisin lui-même. Mais au niveau donc de l’Administration, tout est mis en œuvre également à travers la vigilance qui est recommandée pour minimiser les cas de fraude afin que tout candidat qui aurait du succès à cet examen soit fier d’être reçu comme premier bachelier, peut-être dans sa famille ou dans son établissement. En tout cas pour cette session, nous souhaitons donc une bonne chance à tous, de travailler avec son intelligence et non pas avec celle des autres.

Quelles sont les innovations qui ont été apportées cette année pour soulager surtout les parents ?

C’est une très bonne question parce que les années antérieures, les candidates et candidats étaient obligés en ce qui concerne les séries techniques, notamment la série G2, d’aller composer à Ouaga et ce pendant plusieurs semaines. Vous conviendrez avec moi que déjà certains candidats sont perturbés par le fait qu’ils arrivent dans un milieu inconnu. Et en plus, ils n’ont pas les mêmes commodités qu’ils avaient s’ils étaient à la maison. Autorisation qui nous a donc été accordée que tous ces candidats passent le baccalauréat dans leur établissement, notamment aux établissements Louis Querbès. Ça diminue pour les candidats cette hantise de Ouagadougou et pour les parents, le fait de dépenser beaucoup plus pour les candidats pendant la session.

Propos recueillis par Golleau Isidore TRAORE

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