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FESPACO 2005 : Le Comité d’organisation face à la presse

Publié le vendredi 11 février 2005 à 09h26min

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Le Comité d’organisation de la XIXe édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a rencontré, jeudi 10 février, dans la salle de conférences du Liptako-Gourma, la presse.

Au menu de ce point de presse qui a duré plus d’une heure d’horloge, le point des préparatifs de l’édition 2005 à jour J-16.

Avec les hommes de médias, Sanhour Méda (président du Comité d’organisation), Baba Hama (Délégué général du FESPACO), Ardiouma Soma (président de la Commission régie et programmation des films) et Guy Désiré Yaméogo (président de la commission programmation vidéo) ont passé en revue l’organisation de la XIXe édition du FESPACO, débattu du cinquantenaire du cinéma de l’Afrique subsaharienne et des perspectives du 7e art sur notre continent.

Evoquant les préparatifs, les animateurs du point de presse diront que le budget, à la date du 10 février, était bouclé. Toutefois précise Baba Hama : "Un peu plus de sucre ne gâte pas la bouillie. Les partenaires qui voudraient encore nous accompagner seront la bienvenue".

Il préfère pour l’instant garder le secret autour du coût total de la manifestation.

Interrogé sur la date limite d’arrivée des films à Ouagadougou, l’organisation annonce 169 films pour le FESPACO.

Des films qui devront être, de l’avis de Ardiouma Soma, impérativement à Ouagadougou, pour le 15 février 2005. "A l’heure où je vous parle, une dizaine de films est déjà en notre possession. Nous avons espoir que la plupart des films arriveront avant l’ouverture. Nous pensons disposer d’au moins 95% des films au soir de l’ouverture. Le reste étant attendu le samedi et le dimanche. Dans tous les cas, nous avons des informations précises sur l’arrivée d’au moins 90% des films sélectionnés", indique M. Soma.

Evoquant l’hébergement des invités et des festivaliers, le comité rassure que personne ne dormira dehors car la capacité et mieux la qualité des chambres permettent d’absorber tout le monde. En somme, à deux semaines de l’organisation, Sanhour Méda et son équipe sont sereins. Enfin, plus ou moins.

Une sélection officielle contestée ?

En effet, des cinéastes dont des œuvres n’ont pas été retenues dans la sélection manifesteraient leur mécontentement... "Tout a été fait dans les règles de l’art" affirme Ardiouma Soma. Il explique que le comité de sélection qui a eu à visionner 45 longs métrages s’est basé sur les critères techniques et artistiques surtout pour retenir les 26 films de la compétition officielle. "Nous avons aussi tenu compte du jeu d’acteur, de l’intérêt du sujet et reversé les autres films sélectionnés dans la catégorie Panorama", ajoute Ardiouma Soma.

"Un choix peut toujours être contesté mais nous avons travaillé sans état d’âme. C’est d’ailleurs à l’unanimité que le comité de sélection a retenu les 20 films qui compétissent pour l’Etalon", se défend Baba Hama.

Après la conférence, nous avouera un technicien du FESPACO, "les œuvres sélectionnés étaient les meilleures. Je comprends certaines plaintes car le FESPACO, c’est une formidable tribune de promotion mais ceux qui ont été recalés devraient revoir leurs copies..."

Reste un début de controverse sur le cinquantenaire du cinéma d’Afrique subsaharienne que le comité propose de célébrer à l’occasion de cette édition. "Si nous retenons que le premier film africain date de 1955, il n’y a pas de problèmes. Sinon, il y a d’autres productions avant", fait observer M. Ouédraogo, auteur du livre : Histoire du FESPACO. Réponse de Ardiouma Soma : "A l’état actuel des recherches, nous ne pouvons que partir de cette date car les autres œuvres n’ont jamais pu être exactement authentifiées". Pour Baba Hama, "l’important, c’est d’observer la halte car nous sommes dans la période du cinquantenaire".

Quant à Sanhour Méda, il invite les Burkinabè à respecter la tradition d’hospitalité de notre pays et à faire en sorte que l’édition 2005 soit une réussite.

Victorien A. SAWADOGO (visaw@yahoo.fr)
Sidwaya

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