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IIe conférence des premières Dames : Renouvellement de bureaux, adoption de plan d’actions...

Publié le vendredi 11 février 2005 à 09h27min

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La deuxième conférence des premières Dames d’Afrique pour la prévention des conflits et contre le Sida a clos ses travaux dans la soirée du mercredi 9 février 2005 à Ouagadougou. La rencontre a réuni trois organisations des premières Dames d’Afrique .

Il s’agit de "Synergies africaines contre le Sida et les souffrances", de l’Organisation des premières Dames contre le Sida (OPDAS) et la Mission des premières Dames d’Afrique pour la prévention des conflits.

La conférence visait une synergie d’actions entre les premières Dames dans la lutte contre le Sida et la prévention des conflits en Afrique, la probable fusion de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances et l’OPDAS. Elle devait également examiner un plan d’action 2005 -2007.

A la fin des travaux, les premières Dames et leurs représentantes ont adopté un plan d’action 2005-2007 de "Synergies africaines" et renouvelé son bureau pour deux ans. Mme Chantal Compaoré, première Dame du Burkina Faso a été portée à la présidence de la structure.

Quant à Mme Biya, première Dame du Cameroun, elle a été à l’unanimité élue présidente fondatrice de "Synergies africaines".

La conférence a également élu Mme Sassou N’Guesso, première Dame du Congo, présidente de l’Organisation des premières Dames d’Afrique pour la paix. La vice-présidence est assurée par le Soudan (Afrique de l’Est), le Burkina Faso (Afrique de l’Ouest), l’Egypte (Afrique du Nord).

Les premières Dames ont fait une déclaration dans laquelle elles s’engagent à conjuguer leurs efforts pour la mise en place, dans un proche avenir, d’une plate-forme d’actions commune pour plus d’efficacité et de rayonnement.

Il est prévu de concevoir un cadre stratégique de concertation et d’échange d’informations et d’expériences. Les experts ont été à cet effet chargés de proposer aux premières Dames d’Afrique, des modalités de rapprochement.

Un mandat a été donné aux présidentes des trois organisations de concrétiser cette volonté d’ici la fin de l’année 2005.

Les premières Dames ont réitéré leur appel à la mobilisation des gouvernements, des partenaires internationaux et scientifiques pour soutenir leurs efforts dans la lutte contre le Sida et les souffrances des populations africaines.

La prochaine conférence de "Synergies africaines" aura lieu en 2007 à Niamey au Niger.

Aïssata BANGRE


Chez Blaise Compaoré

Après avoir clos leurs travaux le 9 février dernier, les premières Dames d’Afrique sont allées faire le point de leurs activités au président du Faso jeudi 10 février 2005.
Pour Mme Jannette Kagamé, porte-parole des premières Dames, il était normal qu’ après leur rencontre, elles fassent le point des travaux au président du Faso Blaise Compaoré. "Nous avons été bien accueillies, et le président du Faso nous a prodigué des conseils qui nous permettront de mener à bien nos activités. Il a bien apprécié nos entreprises et les perspectives de notre conférence".

Selon Mme Kagamé, le sommet de Ouagadougou a été exceptionnel. Il a permis de jeter les bases d’un rapprochement entre les trois organisations des premières Dames : la Mission des premières Dames d’Afrique pour la paix ; l’Organisation des premières Dames d’Afrique contre le Sida (OPDAS) et Synergies africaines contre le Sida et les souffrances.

"Vraiment, ce rapprochement nous tenait à cœur. Nous avons pu créer une passerelle sur laquelle les premières Dames vont travailler en synergie d’actions pour une plus grande efficacité. Le sommet de Ouagadougou a permis de relever un défi majeur," a dit joyeusement la première Dame du Rwanda.

Aïssata BANGRE


Dîner de gala des premières Dames : Les pas de danse éclairs du président Compaoré

Réunies à Ouagadougou dans le cadre de leur deuxième conférence, les premières Dames d’Afrique ont été conviées à un dîner de gala dans la nuit du 9 février 2005. Question de réquinquer de donner de bon souvenir à ces first ladies et leurs délégations venues des différents horizons d’Afrique.

"La musique ça fait vraiment du bien. Après une journée passée au boulot...," tel est le constat de l’artiste musicien Zêdess du Burkina. Les premières Dames, après avoir écouté vingt-quatre (24) discours, travaillé sur des projets de plans d’actions de lutte contre le VIH/Sida et pour la prévention des conflits en Afrique, avaient certainement besoin d’une séance de relaxation, d’où l’organisation de ce dîner de gala au nouveau palais présidentiel situé au fin fond du quartier futuriste de Ouaga 2000.

Illuminé par mille et une ampoules, l’endroit donnait un aspect paradisiaque. Point de discours à cette soirée des premières Dames. Drappées dans les robes de soirée, les têtes décoiffées, la douzaine d’épouses de chefs d’Etat (Chantal Biya s’étant envolée un peu plus tôt) venues au gala semblent s’être bien amusées. Des troupes de danse traditionnelles venues de Mogtédo, de Réo, du secteur n°27 de Ouagadougou ont, avec des artistes musiciens de la capitale burkinabè, tenu le public en haleine pendant environ deux heures. Sonia Carré d’As, l’orchestre national, les AS DJ, chacun s’est efforcé pour que la soirée soit belle.

Les deux rounds des premières Dames

Le groupe AS DJ ont par deux fois fait danser les épouses des présidents à Ouaga 2000. Conduites la première fois par l’hôte du sommet, Mme Chantal Compaoré devant le haut podium dressé à l’occasion, la première Dame du Burkina et ses sœurs ont "coupé et décalé" avec les AS DJ, pendant environ une dizaine de minutes.

Au second round qui a eu lieu en fin de soirée, le président du Faso en personne, son Premier ministre et d’autres membres du gouvernement burkinabè sont invités à danser par les premières Dames pour la paix. "Nous, on veut la paix". Ce morceau musical des AS DJ associé du "couper décaler" a été dansé par le président Blaise Compaoré.

Après avoir exécuté quelques pas de danse le temps d’un éclair, le président du Faso, rentré du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation togolaise tenu le même jour, s’est retiré à quelques mètres pour se transformer en spectateur.

Les premières Dames qui, au départ, dansaient au bas du podium se sont finalement retrouvées sur le podium pour chanter et danser pour la paix, la paix dans chaque pays, en Afrique et dans le reste du monde. Car c’est pour la paix que les premières Dames s’étaient conviées à Ouagadougou.

Enok KINDO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2005 à 08:31, par Africaine En réponse à : > IIe conférence des premières Dames : Renouvellement de bureaux, adoption de plan d’actions...

    Qu’est-ce que vous pensez faire, « First Ladies », épouses de dictateurs africains ?
    Le 09 février 2005 s’est tenue la deuxième conférence des Premières Dames d’Afrique pour la Prévention des Conflits et contre le SIDA à Ouagadougou.
    Vous, ces mêmes Premières Dames, qui, épouses d’un Kagamé, Sassou Nguesso, Compaoré, Babandiga, Feux Mobutu, Abacha, Eyadéma (même si elles n’y étaient pas), qui partagent son quotidien sans broncher quand la presse est mise au pas, les opposants éliminés, les ressources de l’Etat détournées pour vous offrir, ainsi qu’à vos multiples rivales, ces inénarrables choucroutes que vous appelez haute coiffure, ces kilomètres de bazin et de wax, ces malles d’incroyables mules, escarpins, mocassins, bref, de pantoufles de Cendrillon assorties à vos criardes tenues, ces résidences d’hiver et d’été en Europe ou aux Etats-Unis, vous prétendez développer l’Afrique !
    Cela fait quoi, de partager la vie d’un homme sanguinaire ? de porter ses enfants pendant 9 long mois, sans être sur de mettre au monde un « despoton » aux yeux rouge sang ou « tyranneau » comme le disait récemment un journaliste togolais ?
    Vous pensez atteindre quel but en offrant un bœuf ou 10 sacs de riz à une maternité ou une école dans une zone « sinistrée » ou défavorisée ? Quand les pauvres auront fini de consommer ces dons hyper médiatisés, ils seront toujours aussi affamés.
    Un seul geste de votre mari peut en général permettre, sinon d’éradiquer la pauvreté, mais au moins d’adopter les politiques appropriées permettant de la diminuer. Et, l’homme n’étant pas seulement fait de chair, en donnant luttant contre la corruption et aidant le peuple, vous lui redonneriez le moral.
    Mais vous avez choisi la facilité. Votre homme, votre « héros » vous a en général élevée à un niveau d’aisance matériel tel que vous n’avez plus d’objectivité. Alors, « à votre petit niveau », vous parlez du SIDA et de la prévention de conflits.
    Dites moi comment vous comptez prévenir les conflits ? En disant à votre chéri « Attention hein, il ne faut pas aller attaquer un tel car c’est ton prochain (à aimer comme toi-même), sinon je me fâche ! »
    Permettez moi d’en douter. On ne fait pas de politique sur des talons aiguilles et sanglées dans vos tailleurs ajustés dans lesquels vous pouvez à peine respirer tant vous avez mangé plus qu’à votre faim.
    Alors je crois que vos soi-disant réunions de travail sont des prétextes pour vous revoir et échanger les adresses des meilleurs masseurs, kiné (drainage lymphatique), chirurgien esthétique, sans oublier bien sur les couturiers, chausseurs, parfumeurs et… marabouts qui permettront de garder votre homme le plus longtemps possible.
    Une africaine fatiguée

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