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Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

Publié le vendredi 13 juin 2014 à 00h12min

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Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

Le 31 avril 2014, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou déclarait son incompétence quant à la demande de la famille Sankara d’exhumé les restes de Thomas Sankara pour qu’elle ait la certitude que c’est bien lui qui s’y repose, après un test ADN. Depuis lors, les avocats de la famille ainsi que tous les activistes du sankarisme, ont crié à un déni de justice. Mais le jugement N° 373 du 30 avril 2014 sur lequel « Complément d’Enquête » a pu jeter un œil fait apparaître clairement que Me Sankara, Me Farama et compagnie ont frappé à la mauvaise porte pour régler cette affaire. Explications.

Que réclamait la famille Sankara ? Par acte d’assignation en date du 15 octobre 2010, la veuve de l’ancien président et ses enfants, Philippe et Auguste, assignaient l’Etat burkinabè devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour qu’il ordonne l’identification du corps qui se trouve dans la tombe érigée par le gouvernement au cimetière de Dagnoën et qui est présentée comme étant celle de l’ancien chef de l’Etat. La famille Sankara souhaitait également qu’un expert compétent, habilité à procéder à des missions d’identification par empreintes génétiques soit commis pour effectuer des prélèvements sur la dépouille reposant dans la tombe pour les comparer à l’ADN de ses enfants, afin de prouver que c’est bien lui qui se trouve dans la tombe. Ils souhaitaient que les frais de l’expertise soient supportés par l’Etat burkinabè, de même que les dépens, etc.

La famille se fonde sur une décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies du 5 avril 2006 qui enjoignait l’Etat burkinabè « d’assurer un recours utile et effectif à Mme Sankara et ses fils, consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas Sankara, et une indemnisation pour l’angoisse que la famille avait subie. »

Pour faire aboutir leur action, ils s’appuient sur une communication du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies d’avril 2006 qui enjoint l’Etat burkinabè « d’assurer un recours utile et effectif à Mme Sankara et ses fils consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas Sankara et une indemnisation pour l’angoisse que la famille a subie ; que dans son mémorandum sur les mesures de mise en œuvre des recommandations du comité, le gouvernement du Burkina Faso a indiqué avoir pris ou compte prendre en compte un certain nombre de mesures ; que précisément, il a indiqué que le gouvernement est prêt à indiquer officiellement à Mariam Sankara et à ses enfants la tombe de Thomas Sankara qui se trouve au sein du cimetière de Dagnoën, au secteur 29 de Ouagadougou… » .

Mariam Sankara et ses enfants reconnaissent également avoir eu l’occasion de se rendre à l’endroit indiqué par le gouvernement comme étant le lieu où est inhumé l’ancien président. Mais pour être sûrs que c’est bien le père de la révolution qui est inhumé dans cette sépulture, ils sollicitent une expertise par la méthode des empreintes génétiques, aux fins de comparer celle du corps à celui d’un ou de deux de ses enfants. Et comme le gouvernement du Burkina Faso se dit disposé à prendre toutes les mesures nécessaires pour donner suite aux recommandations du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, ajoutent les demandeurs, il faut que ce soit lui qui prenne en charge les frais de l’expertise.

La mort de Thomas Sankara relève du pénal

Il rappelle d’abord les faits. Sur saisine des demandeurs courant année 2003, explique-t-il par la voix de son conseil, le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies a retenu contre l’Etat du Burkina Faso la violation des articles 7 et 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques de son protocole facultatif. En avril 2006, le Comité a invité l’Etat burkinabè à assurer un recours utile et effectif à madame Sankara et ses fils, consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas Sankara et une indemnisation pour l’angoisse que la famille a subie.

Puis l’Etat Burkinabè plaide immédiatement l’incompétence de la chambre civile du Tribunal de grande instance pour connaitre de l’action. Ses avocats soutiennent que la mort de Thomas Sankara relève du domaine pénal. De ce fait, disent-ils, l’identification du corps par l’expertise et tous les actes qui s’y rapportent relèvent de la juridiction pénale. Selon eux, cette compétence se fonde sur les articles 156 à 158 du code de procédure pénale qui donne au juge d’instruction le pouvoir d’ordonner une expertise d’office ou à la demande du ministre public ou à la demande des parties. « Il s’agit d’une compétence exclusive », relèvent-ils en substance. Et aucune disposition de l’article 21 de la loi 10-93 ADP du 17 mai 1993 portant organisation judiciaire au Burkina Faso qui énonce des attributions de la chambre civile ne mentionne que cette juridiction soit compétente pour ordonner une expertise relevant d’une affaire pénale. Ils font également remarquer que les défendeurs ne citent non plus aucune disposition légale ou jurisprudentielle reconnaissant au juge civil une telle compétence.

Selon les explications d’un juriste, le juge civil aurait été en effet compétent si les demandeurs réclamaient une indemnisation. Or dans cette affaire, il n’en est rien. La chambre civile du TGI, nous a-t-il expliqué, n’est pas qualifiée pour juger l’Etat et lui ordonner tel ou tel chose, sauf lorsqu’il s’agit de dédommagements.

Pour en revenir aux arguments avancés par les avocats de l’Etat, l’action est irrecevable en raison de la nature de la demande et pour autorité de chose jugée. Sur le fondement de la nature de la demande, les avocats de l’Etat avancent que de jurisprudence constante, une mesure d’expertise doit avoir pour objet d’éclairer la lanterne du juge et amener celui-ci à prendre une décision et qu’aux termes de l’article 192 du code de procédure civile, « les faits dont dépend la solution du litige peuvent, en tout état de cause à la demande des parties ou d’office, être objet de toutes mesures d’instruction légalement admissible, dès lors que le juge ne dispose pas d’éléments suffisants pour statuer ».

En somme, lorsque le juge requiert un expert, l’avis de ce dernier doit servir à trancher un litige, c’est-à-dire prendre une décision. Si la famille réclamait une indemnisation par exemple et que pour cela devait obligatoirement passer par une exhumation du corps, le TGI aurait pu trancher. Mais dans le cas présent, il est seulement demandé au juge d’ordonner une expertise sans plus, alors que l’action tendant à solliciter une mesure d’expertise ne saurait valablement constituer une action autonome.

Le comité des Nations Unies satisfait

L’Etat a également fait remarquer qu’après la décision du Comité des Nations Unies, le rapporteur nommé expressément pour suivre la mise en œuvre des décisions du Comité a trouvé satisfaction quant à la mise en œuvre des décisions. « Me Sankara, Me Farama… qui représentent veuve Mariam Sankara et ses enfants, (demandeurs) ne prouvent pas que le Comité des Nations Unies ait recommandé à l’Etat burkinabè de procéder par test ADN à l’identification du corps de Thomas Sankara », assure en substance l’Etat burkinabè. Et il ajoute que c’est parce que le Comité n’a pas accédé à cette demande que les requérants se sont tournés vers le Tribunal de grande instance, alors qu’ils avaient saisi le Comité, juridiction supranationale, en arguant qu’ils avaient épuisé les voies de recours interne. C’est pourquoi, Me Antoinette Sawadogo dont le cabinet défend l’Etat, a souhaité que les demandeurs soient déclarés irrecevables en leur action.

Pour ce qui est de l’argument fondé sur l’autorité de chose jugée, l’avocat de l’Etat fait valoir que suite à une plainte avec constitution de partie civil formulée par les demandeurs le 30 septembre 2002, pour défaut de produire le corps de Thomas Sankara, le juge d’instruction, dans son ordonnance du 03 février 2003, a jugé la plainte sans objet. L’ordonnance du juge d’instruction est donc passée en force de chose jugée. L’avocat de l’Etat ne perçoit donc dans la présente action de la famille Sankara qu’un moyen détourné de la précédente plainte. Pour lui, les « notions de non production de corps » et « identification du corps » ne sont qu’un jeu de mots ayant la même finalité, celui faire échec à l’application de l’autorité de chose jugée.

L’Etat burkinabè plaide en outre la nullité de l’assignation pour défaut d’indication du domicile des demandeurs. Il indique à ce sujet que selon l’article 81 du code de procédure civile, si le requérant est une personne physique, l’acte d’huissier indique que dans le cas d’espèce, l’assignation du 15 octobre 2010 ne mentionne pas le domicile des demandeurs.

L’Etat burkinabè plaide par ailleurs le mal-fondé de la demande, en indiquant que le rapporteur commis au suivi des constatations des recommandations du Comité soumet à une session du Comité son rapport pour validation ou contestation. Et pour ce qui concerne la communication 1159/2003 présentée au Comité au nom de Mariam Sankara et autres, le rapporteur au suivi a soumis au Comité son rapport, lequel a été adopté lors de la 92ème session du Comité tenue du 17 mars au 4 avril 2008. Le rapporteur du Comité a même adressé ses félicitations à l’Etat burkinabè concernant la suite donnée à ces constations le 21 avril 2008. Il a également rappelé à madame Sankara que le recours « utile » recommandé par le Comité à l’Etat burkinabè ne faisait pas expressément mention d’une exhumation, alors que les demandeurs « tendent pourtant d’en faire une interprétation pernicieuse ». « La recommandation du Comité fait expressément état de l’indication du lieu de sépulture et non d’une quelconque expertise », assure le conseil de l’Etat burkinabè, qui note qu’après les recommandations du Comité adoptées en avril 2006, Madame Sankara a volontairement décidé, le 1er octobre 2007, de se rendre sur la tombe de Thomas Sankara pour y déposer une gerbe de fleur et qu’il y a donc lieu de rejeter la demande comme étant mal-fondée. En clair, si Mariam Sankara et fils n’étaient pas satisfaits du travail livré par le rapporteur au Comité, ils pouvaient le contester et le rapport n’allait pas faire l’objet d’adoption lors de la 92ème session.

Emettant des doutes sur les intentions et motivations réelles de Philippe et Auguste, les fils du défunt président qui auraient, déjà, satisfait aux prélèvements biologiques nécessaires à un test ADN, l’Etat demande au tribunal, en se fondant sur les articles 219 et 224 du code de procédure civile, d’ordonner leur comparution personnelle.

Mesure d’instruction in futurum

Selon nos informations, le TGI s’est déclaré incompétent en motivant sa décision en s’appuyant sur l’article 21 de la loi 10-93 ADP du 17 mai 1993 portant organisation judiciaire du Burkina Faso et sur les articles 192, 193 et 194 du Code de procédure civile. Sur sa compétence, le TGI explique qu’aux termes de l’article 21 de la loi 10-93 ADP du 17 mai 1993 portant organisation judiciaire du Burkina Faso la chambre civile a compétence exclusive pour connaitre de manière générale de « toutes les affaires pour lesquelles compétence n’est pas expressément attribuée par la loi à une autre juridiction ». Ce qui, ajoute le juge, « pose une limite à la compétence générale de la chambre civile du tribunal de de Grande Instance, constituée par l’attribution expresse par la loi de la compétence à une autre juridiction dans certaines matières. »

Grosso modo, le juge explique également que, dans ce cas de figure, ce n’est que lorsqu’il est saisi d’un cas de litige que le tribunal peut « ordonner à la demande d’une partie ou des parties, ou d’office, une mesure d’instruction afin de disposer d’éléments suffisants pour statuer. » En d’autres termes, le tribunal n’est pas compétent pour ordonner un test ADN juste pour le principe de le faire dans ce cas d’espèce. Il aurait pu l’être si ce test devait servir à éclairer le juge et l’aider à trancher un litige.

En outre, se fondant sur l’article 194 du Code de procédure civile, les demandeurs ont manifesté leur volonté d’obtenir une mesure d’instruction in futurum. C’est-à-dire une sorte d’expertise préventive, qui ordonne la révélation d’informations susceptibles d’être utilisées dans un procès futur ou, si vous voulez, apporter des preuves au cas où il y aurait un jour un procès. « …En l’étape actuelle, la Chambre civile du tribunal de céans n’est saisie d’aucun litige dont la solution dépendrait de l’expertise demandée », répond en substance le TGI. Mieux, ajoute le juge, « il résulte de manière non équivoque de la lettre de l’article 194 du code de procédure civile que la loi a entendu exclure de la compétence de la Chambre civile du Tribunal de grande Instance l’appréciation d’une demande tendant à obtenir des mesures d’instruction in futurum » …

Et comme l’article 394 du Code de procédure civile indique que « la partie qui succombe » supporte les dépens (frais liés au procès), ce sont les demandeurs, donc Mariam Sankara et fils, qui paieront les frais engendrés par le procès.

Voilà qui est donc clair. Et tout porte à croire que, plus que la recherche de la vérité dans cette affaire, les avocats ont politisé l’affaire. Se sont-ils trompés sciemment de juridiction ? Ou est-ce de l’incompétence ? La question reste posée.

Lazare Douamba

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2014 à 16:33, par Ka En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Affaire classé depuis le 15 octobre 1987 à 16h20 par le capitaine Blaise Compaoré. Affaire à revoir après décembre 2015 par Philippe et Auguste Sankara.

    • Le 12 juin 2014 à 17:13 En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      SI on ne trouve pas les assassins du juge NEBIE, la justice sera compétente et ce avant de 2015.

    • Le 12 juin 2014 à 17:24, par Vérité En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      Tôt ou tard la vérité sera connue par rapport aux différents crimes et attentats depuis Thomas sankara jusqu’au juge Nébié. Dieu ne dort pas. Ce sont les gens qui croient gagner du temps. Mais le temps les rattrapera. Ex de Samuel DO, de Mobutu, de Khadafi j’en passe. A bon entendeur salut !

    • Le 12 juin 2014 à 17:44, par Oumar Dembélé En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      voici quelqu’un qui n’est pas juriste ni avocat et qui prétend vouloir donner des orientations à ceux qui ont étudié le droit plus que lui. Avant de publier ton article, va confronter ce que tes prétendus juristes là ont dit aux arguments de Me Sankara et tu verra. On verra de tout ici au Faso. Ce sont ces mêmes juristes qui meurent et qui veulent que la population les défendent quand ils ne sont plus en odeur de sainteté avec le régime en place. Honte à eux. C’est leur droit là qui va les conduire au cimetière et personne ne va bouger le petit doigt dans ce pays.

    • Le 12 juin 2014 à 18:21, par PS En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      Dieu veille sur la voeuve et les orphelins.Courage aux avocats de la famille. le combat que vous mener est noble. c’est la politique qui a assassine Sankara et les avocats du diable osent dire que la demande de faire le teste ADN est une recuperation politique. Les assassins, ces comportements et ces declarations sont comme, non contents ou satisfait d,avoir poignarder le peuple au coeur, vous etes maitenant en train de tourner la glaive dans la plaie. DIEU TENDE SA MAIN ET SAUVE LE BURKINA de cette tortur.

    • Le 12 juin 2014 à 19:10, par De Balzac En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      C’est trop facile d’élucubrer et de se donner le devoir d’expliquer en professionnel et de façon maladroite les choses qu’on estime mieux comprendre en langage compliqué, surtout si l’on veux se remplir les poches en caressant le système dans le sens des poils. Certains dignes fils paieront de leur vie pour que d’autres en profitent surtout si on est loin de la victime. Si la situation s’appliquait au prétendu expert en droit, je me demande s’il allait avoir la même lecture de la situation. Seulement, le mensonge à beau courir, la vérité finira par le rattraper. 2015 n’est pas loin lorsque toutes les juridictions seront libérées pour dire le droit, au moins on rétablira la mémoire souillées des illustres disparus. De ces tombes ou de là où ils se trouveront, leurs corps ne sortiront pas, mais leurs âmes jubileront au moins de joie.

    • Le 13 juin 2014 à 11:27, par DROITAUBUT En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      voilà qui ajoute de la pertinence au débat dans cette affaire. Les arguments du TGI de Ouaga sont défendables sur le terrain juridique. Désolé pour ceux qui pensent que le TGI a mal décidé. Dans tous les cas, aucune décision ,n’ayant été prise sur le fond de l’affaire au Burkina, la famille SANKARA peut toujours engager une autre procédure devant un autre tribunal !

  • Le 12 juin 2014 à 16:55, par GBAA En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Des répétitions, et un texte technique qui rendent la lecture épuisante pour le profane.Mais deux choses 1/ on ne peut pas mettre sur le même plan la question de l’indemnisation qui reste matérielle, et la question morale de connaître la vérité (savoir s’il s’agit bien des restes de Sankara dans la tombe).Or tout le monde sait que c’est ce qui embarrasse le pouvoir ou l’État (du reste c’est pas l’État burkinabè qui devrait être en cause dans cette affaire, mais l’individu Blaise Compaoré !! Car l’État burkinabè c’est nous tous) : la vérité. Et comme il est plus facile d’indemniser que de dire la vérité, ça coince. Car dire la vérité c’est avouer sa responsabilité et sa culpabilité !!.. 2/ En lisant ce texte, on se rend compte de toute le poids du Droit, et de l’État de droit qui permet encore à des avocats de défendre l’indéfendable en défendant soi-disant l’État burkinabè. On peut alors se demander pourquoi ce même Droit n’est pas scrupuleusement écouté et suivi quand il s’agit de la question de la modification de la Constitution et de l’article 37.

  • Le 12 juin 2014 à 17:01, par Diem En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Ah ventre quand tu nous tiens !
    Comment peut on politiser un crime politique ?

  • Le 12 juin 2014 à 17:02, par TIENFOLA En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    avons nos besoin de tous ces détours pour dire ou feu THOMAS SANKARA à été enterré. mais soyons sur d’une chose, tant que ce pouvoir sera en place la vérité sur la mort de THOMAS SANKARA ne sera jamais connue.

  • Le 12 juin 2014 à 19:30 En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Quelle honte avec cette gymnastique honteuse. Sankara est mort et l’assassin va le payer cher icidevant le tribunal des hommes et devant d’ autres tribunaux. Le fantome de Sankara glane sur ta tete chaque nuit que tu dors. Il aura ta peau !

  • Le 12 juin 2014 à 20:02, par fanyélé En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    vous même vous dites que suite à une plainte avec constitution de partie civile formulée par les demandeurs le 30 septembre 2003, pour défaut de produire le corps de Thomas SANKARA le juge d’instruction par ordonnance a jugé la plainte sans objet. Dites nous où trouver le corps si on exhume pas les restes qui sont dans la prétendue tombe. Aussi une plainte avec constitution de partie civile veut dire qu’ils veulent des dommages intérêts. Si les juges ne sont pas de mauvaise foi, pourquoi le juge d’instruction n’a pas ordonner les test ADN en son temps. C’est son homologue français qui vient en Algérie pour faire exhumer les corps des moines tués dans ce pays. Maintenant qu’ils veulent rechercher le corps vous estimer qu’ils n’ont pas demandé un dédommagement. C’est au contraire les juges qu’on doit poursuivre pour obstruction à la justice. Bande de mécréants vos justifications sont exécrables, lamentables et vous devez avoir honte vos déni de justice.

  • Le 12 juin 2014 à 20:03, par Non au Sénat et maintenant c’est Non au Référendum En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Nous connaitrons la vérité en 2016. Soyez patients !

  • Le 12 juin 2014 à 22:59, par SOME En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    1- ecoute mon cher douamaba, on sait ta fonction. Blaise a decide de contre-attaquer en utilisant principalement les medias (dont lefaso.net). Et pour faire ca il a distribué des billets (comme a l’habitude) a des gens pour venir defendre dans les forums, d’autres pour les radios et televisions, etc. Ca on le sait ! et tu en fais partie !
    2- il attaque dans tous les sens. Ainsi apres avoir retardé au maximum et et tenté de enterrer ce dossier sankara comme ils ont l’habitude d’enterrer les dossiers, ils se sont finalement declaré incompetents. Les juges incompetents on le savait : c’est ceux que blaise aime pour gerer sa justice !
    alors pourquoi revenir encore sur ca maintenant ? pour tenter de liquider cette sale affaire qui gene tant blaise ? Tout gratte-papier se dit journaliste sans pouvoir appliquer le minimum de la deontologie du metier : l’analyse et l’objectivité
    vous pensez que tout le monde est pourri par votre argent que vous distribuez, pour ramener ca au civil. Ca vous aurait arrangé tant !!! Mais NON ! il y a ENCORE des hommes intègres au Burkina.
    Sais tu faire la difference entre une juridiction civile et une juridiction penale ? Et leurs domaines d’application ? et donc leurs competences ? Rien que les coups et blessures relevent du penal....pourquoi ne donnes-tu pas le nom de ton fameux juriste qui t’a expliqué le droit ? On le renverrait aux cours de 1ere année de droit. On voit dans quel état se trouve la justice au burkina avec des juristes de ce genre qui gerent notre droit !
    3-Tu racontes tellement d’insanités sans aucune logique que tu masques en des expressions de droit que tu copies et les aligne sans rien y comprendre que dalle, mais juste pour simplement faire croire que tu connais le droit ! Tu fais pitié ! Le droit c’est pour les esprits elevés ! C’est pathetique ! Je ne perdrai meme pas mon temps a relever les insanites, incoherences, mensonges ...ou ignorances dont est truffé ton ecrit. mais je vous comprend : on sait le but recherché...
    je concluerai en repondant a ta question de ton ecrit meme : « Lazare Douamba s’est-il trompé SCIEMMENT de juridiction ? A la question posée, les jurés ont repondu OUI ! Ou est-ce de l’incompétence ? A la question posée, les jurés ont repondu OUI".
    etc etc
    SOME

  • Le 13 juin 2014 à 09:10, par la loupe En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Bonjour. C’est trop politique cette histoire d’incompétence du TGI de Ouagadougou. Mais tout le monde sait sciemment que avec sa maturité après 2015 il le pourra. Wait and see. Bonne chance nous tous !

  • Le 13 juin 2014 à 09:57, par Amical En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Ce n’est que le début ! Tous les burkinabé qui s’acharnent sur la justice sans véritable raisons prouvées se rendront à l’évidence tôt ou tard. Sans être un érudit en droit, je me pose des questions simples : à qui demande t’on l’autorisation pour inhumer un corps ? je pense que c’est au Maire. A qui demande l’autorisation pour exhumer un corps ? Encore le Maire ! Alors mais pourquoi des avocats supposés connaitre le droit demande cette mesure à un tribunal civil ?
    Ils auraient dû solliciter l’autorisation du Maire et en cas de refus de celui-ci ou de silence saisir le Tribunal administratif car le refus ou le silence gardé par le maire pendant quatre mois équivaut à un acte administratif de rejet.
    Moi en tant qu’administrateur civil, si un administré venait à me demander de l’autoriser à faire un emprunt bancaire, mais je lui dirai tout simplement que je suis incompétent à prendre une telle mesure ! et c’est ce que la justice burkinabé a fait. Que tout le monde mette un peu d’eau dans son vin ! Sachons faire la distinction et que vive un Burkina Faso apaisé !!

  • Le 13 juin 2014 à 10:25, par wakat En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    Conclusion très idi... pour un jour-naliste

    • Le 13 juin 2014 à 16:41, par kakaka En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

      Ce n’est pas toi plutot qui es idiot ? Attaque le fonds de l’article, conteste la démonstration juridique si tu peux, mais ne traite pas le journaliste d’idiot, parce que tu révèle par là ta propre idiotie.

  • Le 13 juin 2014 à 19:47, par Nekobi En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    On m’avait dit que les Larard etaient intellectuellent et moralemnt fauches depuis leur ADN. Il m’a fallut lire le dernier paragraphe de cet ecrit pour m’en convaincre.

  • Le 14 juin 2014 à 10:27, par honron En réponse à : Tombe de Thomas Sankara : La famille induite en erreur ?

    "Tout change, tout évolue, seul les imbéciles ne changent pas". To ou tard Justice sera fait sur CAPITAINE SANKARA. les Avocats se sont battus âme et corps pour que lumière soit faite. Courage aux Maître Farama et Sankara !

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