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meeting-concerts anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

Publié le mardi 10 juin 2014 à 00h13min

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meeting-concerts anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

Présents à Ouagadougou dans le cadre du festival "Ciné Droit Libre", le rappeur burkinabè vivant en France, Humanist, et le groupe de rap sénégalais Keurgui du mouvement "Y’en a marre", en compagnie des artistes Smockey, Sams’k le Jah, Basic Soul et Oscibi Jhoann ont pris la route de Bobo Dioulasso ce vendredi, pour un meeting concert de « Non au référendum ». Nous avons suivi les "citoyens balayeurs" pour ce premier grand meeting-concert dénommé "1 Citoyen, 1 Balai, 1 Carte d’électeur ». De retour à Ouaga, ce sera aussi les mêmes sons de cloche qui seront entonnés à la place de la Nation. Pourquoi ce choix pour la musique engagée ? Les artistes s’expliquent.

8h devant le SIAO, les artistes Smockey, Sams’k et Humanist sont déjà présents. Quelques petits réglages et ce fut l’embarquement. Un petit détour à l’hôtel Amisso pour chercher le groupe Keurgui du Sénégal et le mini bus affichait complet pour le départ à Bobo. Référendum, affaire Nébié, affaire Guiro, la jeunesse burkinabè ont été au centre des débats tout au long du trajet. Quelques blagues étaient lancées de temps à autre par les artistes ou d’autres membres du mouvement faisant partie du convoi également, pour détendre l’atmosphère.

Durant le trajet, outre le mauvais état de la voie Ouaga-Boromo, ce seront deux accidents qui seront remarqués. D’abord un camion à quelques dizaines de kilomètres après Wahabou, et un autre véhicule personnel, un peu avant Boromo, qui a trouvé destination finale non loin de la voie et très endommagée.

Arrivés à Bobo à 16h, les hôtes seront accueillis en grande pompe. S’en suivra une parade dans la ville. Le cortège s’arrêtera à Kolma où un club cibal sera installé. Occasion pour Smockey qui leur a remis un balai en signe d’intronisation, d’inviter les membres du club à l’engagement et à la détermination. Ces derniers seront également invités à se faire enrôler sur les listes électorales.

Les artistes feront ensuite un crochet à la place Tiefo Amoro pour « prendre la température » des lieux avant de rentrer se reposer pour ensuite revenir deux heures plus tard pour le spectacle. Il était 18h, mais déjà le public était sur place.

La pluie, l’invitée surprise du meeting-concert à Bobo

Les membres à Bobo chargés d’organiser le concert disent s’être mis sur pied depuis plus d’une semaine pour le faire. Mais ce soir-là, la pluie s’est invitée au spectacle au grand dam du public déjà d’un grand nombre sur la place. Timide au départ, l’invitée surprise s’est par la suite faite très insistante, obligeant les organisateurs et les spectateurs d’un soir, à arrêter leur "show". Si certains découragés sont rentrés, d’autres bien décidés apparemment à suivre leur spectacle se sont juste contentés de s’abriter. Une trentaine de minutes plus tard, sur insistance du même public et pendant qu’il gouttait encore, les organisateurs ont repris le spectacle.

A la suite de certains jeunes artistes bobolais, c’est d’abord Oscibi puis Basic Soul qui ouvriront le bal des prestations des artistes venus de Ouaga. Ce sera ensuite au tour de Smockey, Humanist et le groupe Keurgui de tenir en haleine le public. Sams’k le Jah viendra boucler la boucle.

Le dénominateur commun de ces artistes, c’est l’engagement dans leurs chansons. Les paroles dites parfois de façon crue, ne sont pas forcément pour plaire à beaucoup mais sont, à les entendre, leur arme pour dénoncer et conscientiser. Cela était visiblement loin de déplaire au public très « chaud » et motivé.

Même son de cloche à Ouaga

De retour à Ouagadougou et pour leur deuxième meeting-concert ce dimanche soir, c’est le même son de cloche, le même style engagé. Pendant que l’artiste Oscibi dénonce les maux de gouvernance des dirigeants, Basic Soul lui, affirmera « Allons à Kossyam », manière pour lui d’affirmer que le peuple a le dernier mot. Humanist lui entonnera un « Pays des hommes intègres » pour affirmer son soutien à ses frères du pays car dit-il, « Nous sommes les responsables de notre histoire, nous serons les responsables de notre cauchemar ».

Pour Keurgui, la jeunesse doit lutter, prendre son destin en main. Sams ‘k lui conclura que « Ce Président-là, il faut qu’il parte et il partira ».

Pour les artistes, « pas de vote avant 2015 » et le seul vote valable, ce sont les présidentielles de 2015 « Sans le Président du Faso ».

Pourquoi cet engagement ?

Ce type d’engagement n’est pas sans conséquences pour ces artistes. Au-delà des intimidations et menaces dont ils seraient victimes, d’autres à l’image du groupe Keurgui, connaitront eux la prison. L’on se rappelle également de la voiture brulée de Sams’k le Jah qui sera ensuite remercié de la radio où il animait une émission à caractère engagé.

La question logique que l’on pourrait se poser, c’est le pourquoi et les motivations de l’engagement de ces artistes. Pourquoi choisir cette voie pleine d’embuches et qui les expose ?

Keurgui : « En tant qu’artistes rappeurs engagés depuis la naissance, on a eu à faire la prison, on a été censuré, tabassé il y’a de 15 ans de cela. A travers notre lutte pour le départ du Président Abdoulaye Wade, nous avons juste eu le courage de faire l’autre pas, c’est-à-dire passer de l’étape d’en parler à celle d’agir. L’année dernière nous étions là quand le Balai citoyen s’est fait. Le Balai nous rappelle le chemin que nous avons fait, l’importance que nous pouvons avoir pour ce balai, c’est d’échanger avec eux les stratégies que nous avons eu à utiliser chez nous et qui avaient marché. Nous ne sommes ni sénégalais, ni gambiens, ni burkinabè, nous sommes africains. En tant qu’africain, toute question traitée sur le continent nous intéresse. Les jeunes africains, nouveau millénaire sont ensembles pour les luttes. Des valeurs très importantes que nous essayons de véhiculer, l’intégrité, l’honnêteté, la détermination, l’engagement. Tout cela est inclus dans ce qu’on appelle la citoyenneté. Le balai citoyen est notre balai, on s’y identifie. »

Sams’k le Jah : « La vie est une question de conviction, tout est une question d’éducation. Quand on a été éduqué à refuser certaines choses, notamment les injustices, on les refuse pour toujours. Moi je dis que je ne suis pas plus engagé qu’un médecin qui sauve des vies, je ne suis pas plus engagé qu’un sapeur-pompier. C’est juste une question d’être en harmonie avec notre vision, nos croyances. Il n’y a pas de risque zéro dans la vie. Je préfère m’engager sur un chemin où au soir de ma vie, je pourrai être fier de faire le bilan de ce que j’ai pu vivre. L’engagement, c’est ma religion, c’est ma vie. »

Smockey : « Les motivations pour ce combat, ce sont des convictions. Des intellectuels appelleront peut être ça la fidélité aux idées. On a des convictions et ces convictions, on ne tient pas à les trahir. Parce qu’on s’est fait une idée de ce qu’est la justice, de ce qu’est la paix, le patriotisme, de ce qu’est être burkinabè ou africain. Je pense que quand on est un artiste, quelque part on défend certaines causes. La cause des gens qui ne peuvent pas toujours être entendues. Au-delà des convictions, il y a le fait que ce sont des rencontres qui vous enrichissent individuellement. S’engager pour moi, c’est exister. D’une certaine façon, vous œuvrez à vous rendre utile, et de la même façon, vous vous sentez vivant. Vivant pour des causes et des causes que vous croyez nobles. On se sent quelque part digne, je pense que c’est cela l’intérêt. L’intérêt de marcher la tête haute, la poitrine bombée parce qu’on se dit qu’on a rempli simplement son devoir de citoyen. »

Basic Soul : « Je m’engage pour ce combat parce que j’ai la conviction intime que c’est ce qu’il y’a à faire, qu’il n’y a pas d’autre posture qui soit. C’est une conviction personnelle qui est liée à la façon dont j’ai été éduqué, à toutes les influences que j’ai reçues au cours de ma vie, à toute cette intelligence positive que je pense posséder et que je dois mettre au service d’une cause qui en vaut la peine. »

Humanist : « Ce serait insensible de ma part et à tout un chacun de ne pas se révolter par rapport à la situation actuelle au Burkina Faso qui est mon pays avant tout. C’est souvent le silence des gens bien qui fait qu’on se retrouve dans cette situation. Il appartient à chacun, c’est notre responsabilité à tous de se mobiliser, de s’engager pour qu’on arrive à cette révolution citoyenne et pacifique. Pour qu’on puisse se battre et avoir ce changement, cette alternance démocratique, qu’on attend tous au Burkina Faso. »

Pour les artistes, la lutte actuelle c’est « la lutte pour le changement » avec la jeunesse, la fin de la France Afrique, l’avènement d’une vraie démocratie, tout en continuant de prôner les valeurs telles l’intégrité, l’honnêteté…

Dans les jours qui suivent, le groupe sénégalais rejoindra son « Kaolack » natal et Humanist rejoindra Paris. Cela affirment-ils, ne les empêchera pas de poursuivre leur engagement. Chose qui répondrait à leur slogan de citoyens balayeurs, « Ensemble on est jamais seul, notre nombre est notre force ».

Amélie GUE

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 juin 2014 à 20:33, par Imam-Sanou En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Les CHIENS aboient, la caravane PASSE

  • Le 9 juin 2014 à 20:40, par Jamanatigui En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Je n suis pas un amoureux de la musique RAP mais suis désolé de voir SMOCKY traité de tube digestif par un certains statois. Ces jeunes peuvent avoir leurs côtés faibles mais ils sont loin d’être des tube digestifs. S’ils étaient guidés par leur tube digestif ils seraient actuellement là où tout le monde sait. Ils peuvent avoir d’autres défauts mais reconnaissons qu’ils ont un idéale à défendre ce qui manque à la plus part d’entre nous.

  • Le 9 juin 2014 à 20:59, par Kamélé En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Félicitations aux artistes et aux publics (Bobo et Ouaga)
    Ces artistes sont des artistes de demain. Ils ont un meilleur avenir devant eux. Présentement on refuse de les inviter aux rencontres parrainées par les autorités. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas à la hauteur. C’est simplement politique. Ce sont des artistes purs sangs. Savez-vous, un artiste n’a jamais été quelqu’un qui fait de l’art pour vivre. Non, c’est quelqu’un qui vit pour faire de l’art. Il ne vit pas de son art mais vit pour son art. L’art n’est donc pas une façon de gagner son pain mais une façon de vivre. Malheureusement dans un monde capitaliste, et dans un pays pauvre non émergent, tous les chômeurs se font passées pour des artistes. Et l’art devient une stratégie de survie et non une contribution intellectuelle à la vie sociale. Ceux qui votent pour l’argent et ceux qui chantent pour l’argent ont gâté notre société. Sam’K et Smoc ne sont pas des artistes engagés moutons. Car ça aussi ya en. Ils sont engagés seulement sur le podium dans leurs albums.ces artistes engagés-mouton (comme l’opposition mouton) ne sont pas loin des chômeurs-artistes-mendiants qui ne chantent que pour plaire à la 1ère dame ou au 1er Monsieur.
    Dans un contexte de malgouvernance, un artiste non engagé est un mendiant qui cherche sa pitance. Dans ce cas, la musique est pour lui une façon de chasser sa mort (dont il a peur) or un artiste engagé côtoie la mort chaque jour. L’artiste engagé préfère sa mort physique à sa mort intellectuelle, symbolique. Ce qui est le contraire de l’artiste non engagé. L’artiste non engagé passe souvent son temps à chanter l’amour devant ses fans qu’il n’aime pas car les aimer, c’est les aider à quitter leur misère et non les endormir avec des chants d’amour. Les aimer, c’est éveiller leur conscience. L’artiste engagé chante moins l’amour mais aime ses fans car il se bat pour eux au prix de sa vie. Ainsi, le non engagé vend la vie de ses fans aux voleurs de la république pour sauver sa propre vie et l’engagé sauve la vie de ses fans en exposant sa propre vie. Le non engagé veut gagner sa vie d’ici-bas (il n’est pas un croyant).
    A bas ceux ou celles qui chantent burkina Kadi, Burkina Kadi pour se faire de l’argent. Ce refrain n’est rien d’autre qu’une forme de prostitution artistique auprès des autorités qui ne sont pas éternels. Les grands artistes chantent rarement les louanges de quelqu’un de son vivant car il est possible qu’il fasse des erreurs graves avant de mourir (exemple Blaise compaoré qui veut modifier l’article 37). En général, on devient héros après sa mort et non de son vivant. Ceux qui voient déjà Blaise Compaoré comme un héros se trompent. Vous n’avez pas suffisamment de preuves de sa sagesse. Avant sa mort, il est capable de faire la plus grosse bêtise au Burkina Faso. Déjà il détient le record qualitatif et quantitatif de la trahison de 1960 à nos jours. Et avec sa détermination a tripatouillé notre constitution il fera pire. Tous les artistes engagés (alphabétisés ou non) sont des intellectuels. Ils sont plus intellectuels que beaucoup de nos imminents lettrés qui enseigne dans nos universités et portent le titre de Dr, prof, Maitre, etc. les engagés sont des demi-prophètes donc supérieur au Dr, Pr, etc. il ne suffit pas d’être lettrés, d’être Dr, Pr pour être un intellectuel. Non ! un intellectuel, c’est simplement celui qui utilise son intellect (intelligence) pour sauver son groupe. Donc les engagés sont des intello. Et Vivent les engagés.

  • Le 9 juin 2014 à 21:09, par romeo toé En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    dite un concert de mendiants on sait ce qui se passe dans ça !!un conseil si vous ne savez pas ce qui signifie le feu sa vapeur vous donnera sa nature ,oui au referendum

  • Le 9 juin 2014 à 21:24, par SANKARA Salif En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    C’est vous avez chassez WADE,et c’est encore vous qui le réclamez !au contraire vous aviez contribuez a mettre le Sénégal en feu.quitter notre pays,au lieu de nous aider humanitairement ce sont des conneries vous voulez nous balancer,nous inciter a la violence.VOUS savez tous que notre opposition permet la modification de beaucoup d’article y compris celui de l’article 37.

  • Le 9 juin 2014 à 21:44, par dety En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Big-up les freres. Soutient d’une soeur aux freres combatants

  • Le 9 juin 2014 à 21:54, par commando invisible En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Etre engager c’est bien mais écouter la voix du peuple c’est encore mieux,vous avez vous même dit que c’est le peuple qui est responsable de ce qui va lui arriver,alors pourquoi inciter ce peuple qui a déjà choisi sa voie a abandonner le leur pour vous suivre.Nous sommes en démocratie et c’est le choix de la majorité qui compte et vous n’êtes pas sans le savoir.

  • Le 9 juin 2014 à 22:00, par gros bras mince En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Moi je dirait que c’est votre manière a vous de vouloir entrer dans l’histoire,mon seul inquiétude est que le peuple bâillonner par vos concert et vos meeting par ci par ne ne vous suivent pas dans votre rage de vouloir coûte que coûte parvenir a vos objectif,le peuple a fait son choix et sachez que multipartisme n’est pas tribalisme.

  • Le 9 juin 2014 à 22:07, par chef de classe En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Ce meeting dans son fond et sa forme est un non événement,ce concert qu’il soit gratuit ou pas n’a pas assez d’importance.On sait qu’au Burkina les gens sont des fanatiques de reggae et surtout comme c’est gratuit beaucoup de ces gens iront vibrer au son de leur musique préférer,cela ne veut pas dire qu’ils sont avec vous bien au contraire la réalité est tout autre,dans ce contexte politique actuel il faut plutôt mobiliser ses partisans a aller voter.

  • Le 9 juin 2014 à 22:11, par la fille du capo En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Hé mes amis du balai citoyen ne soyez pas sûr que cela puisse changer quelque chose dans le mental que les uns et les autres ont ;certes les gens seront là,ils répondront a votre appel mais parce qu’ils vous soutiennent.La politique le gars est un couteau a double tranchant,la vérité se trouve dans les urnes et c’est là qu’il faut aller la chercher.

  • Le 9 juin 2014 à 22:15, par Zokou En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    On en a marre également du balai citoyen,on comprend moins cette détermination soudaine de vouloir changer la mentalité des gens.Que chacun respecte le choix de son alter ego car c’est ça le plus important.

  • Le 9 juin 2014 à 22:16, par JURISTE En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    MOI je pense que beaucoup pourrons interpréter mal votre mouvement !il fallais axer la formation sur comment sortir de la crise afin qu’il n’y est pas de violence au Burkina.mais a vous entendre vous prônez a la violence et cela est mauvais pour l’image de la nation

  • Le 9 juin 2014 à 22:23, par le woudy En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Je ne suis contre le mouvement balai citoyen encore moins de ses membres qu’elle compose a son sein,excuse moi de ne pas vous suivre dans votre logique mais pour moi la réalité et tout autre et organiser ces concerts gratuits ne va pas changer grand chose pour n’est pas dire même pas.

  • Le 9 juin 2014 à 22:29, par réciproque fausse En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    La seule chose qui peut mobiliser les gens après le foot c’est la musique et le comble dans tout ça c’est quel bilan on doit tirer après ces concert ?Est ce par cela on peu affirmer que le message a été passer ?Je ne crois pas d’autant plus que beaucoup sont venu soit pour voir Smocky,soit pour voir Sams k la dja ou soit pour danser au rythme du reggae.

  • Le 10 juin 2014 à 02:27, par Kayawoto En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Merci le Blaiso, tu as donné la liberté, la paix et la stabilité à ton peuple ! Chacun peut maintenant rester dans son petit coin pour crier, chanter, danser et jouir de ces libertés. Opposition burkinabè et leurs tentacules folkloriques apprêtez vous pour les élections présidentielles de 2020. celles de 2015, c’est pas pour vous. "ii wouma mèè ?" (Avez vous bien compris ?).

  • Le 10 juin 2014 à 09:27, par Goodman En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Très fiers de ces artistes et ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait, peu importe ce qu’en pense les gens. C’est cela être intègre, avoir des principes et se battre pour ces principes, à la vies à la mort.

  • Le 10 juin 2014 à 11:14, par EL BARRO En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    Bravo les gars c’est superbe ne vous laissez pas intimider par des esprits retords qui parlent sans savoir ce qu’ils disent. On ne peut jamais entreprendre quelque chose sans rencontrer ces gens. Mais nous le vrai peuple, nous vous soutenons et ensemble nous bannirons ce régime inique qui ne cesse de nous nuire.La musique l’une des armes les plus puissantes. Encore une fois félicitation à vous mes frères !LA PATRIE OU LA MORT ; NOUS VAINCRONS !!!

  • Le 10 juin 2014 à 20:36, par zimbabwe En réponse à : Concerts meetings anti référendum à Bobo et Ouaga : 48 heures en compagnie d’artistes engagés

    men, dans votre pays mr Wade est partir par les urnes, pourqoui pas au pays de hommes integre, please respect les Burkinabé, dont forget that rasta dont work no C I A

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