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Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

Publié le samedi 7 juin 2014 à 03h52min

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Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

Ce n’est pas la guerre, et ça ne sera peut-être même pas la guerre, c’en est la logique, ce qui n’est toutefois pas rien. Mais que l’on n’attende pas de moi que j’appelle au bon sens, je m’y refuse même, parce que ce fameux bon sens précisément fait défaut et manque : s’il y avait du bon sens, nous ne serions pas dans la situation politique actuelle. Les appels au bon sens et aux bons sentiments ne servent plus à rien aujourd’hui. Il nous faut donc nous résoudre à voir les choses autrement, sans louvoyer, sans tergiverser.

Un militaire, un général célèbre (pas Charles de Gaulle), affirmait que la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, mettant ainsi l’accent sur la politique plutôt que sur la guerre qui n’en est qu’un moyen parmi d’autres. J’aimerais pouvoir soutenir ici qu’au Burkina Faso, et depuis le 15 octobre 1987 jusqu’à aujourd’hui, c’est au contraire la politique qui est la continuation de la guerre. Il faudrait donc d’abord en finir avec un état de guerre permanent et subtil que je soupçonne, et dont la situation d’aujourd’hui ne fait qu’éclairer et exacerber, au lieu et avant de parler d’une paix à préserver qui ne serait encore qu’un prétexte de plus pour continuer à entretenir, alimenter et subir ce subtil état de guerre.

1. La démocratie et le poids des arguments

La pire des choses aujourd’hui serait de prendre la parole ou la plume pour ne rien faire d’autre que renvoyer dos à dos le pouvoir et l’opposition politiques dans notre pays ; comme si nous manquions d’étalon de mesure et de critère pour peser et évaluer les arguments des deux camps. Or d’étalon et de critère nous n’en avons pas plusieurs, si l’on va à l’essentiel, nous n’en avons qu’un seul qui nous sert de mesure et de boussole : la démocratie. Pas la démocratie au sens pauvre, très étriqué et limité de simple organisation d’élections et de référendums, mais la démocratie au sens plein et universel de régime politique doté d’institutions et de règles consensuelles et partagées qui garantissent la stabilité et la paix intérieure d’un pays ; la démocratie au sens plein et fécond qui n’exclut certes pas les élections et les référendums, mais qui ne s’y réduit pas.

La misère argumentative et le ridicule politique du moment consistent pourtant à n’utiliser, dans la situation politique actuelle du pays, que le sens pauvre et limité de la démocratie pour se dire démocrate, contre ceux qui adhèrent à la démocratie dans son sens plein et universel. Or, d’une part, quand on évalue dans le monde quel pays est une démocratie ou pas, le critère utilisé pour évaluer et juger n’est pas uniquement le nombre des élections et référendums organisés et tenus, mais le respect des règles et principes universels de la démocratie dans son sens plein. D’autre part, nous savons tous, de par le monde, qu’organiser des élections et des référendums n’a jamais suffi pour se vanter d’être démocrate : la Syrie de Bachar Al-Assad vient d’organiser aussi des élections présidentielles, en pleine guerre civile, sans que personne de sain puisse la tenir pour une démocratie ; et c’est par un référendum que les Ukrainiens pro-russes ont pensé se séparer de l’Ukraine où se déroulent encore des affrontements mortels par les armes. Comme quoi un référendum peut servir à tout, y compris contre la démocratie elle-même, et contre l’unité d’un État.

De même on pense, comme nos "démocrates" qui s’apprêtent à violer notre Constitution, qu’on a saisi et embrassé tout le contenu de la démocratie en se contentant de sa seule étymologie (origine du mot) : demos (peuple) - kratos (pouvoir) serait tout bonnement, selon eux, le pouvoir du peuple auquel on en appelle tous les jours et dans tous les discours en faveur d’un référendum. Mais c’est ignorer (et c’est là que le débat intellectuel reste nécessaire, à côté des polémiques politiciennes et partisanes, pour bien situer et éclairer les idées et les mots ), c’est ignorer que les anciens Grecs dont nous vient ce mot de "démocratie" se sont toujours méfiés et effrayés de la chose même qu’il désigne. Car le "kratos" n’est pas simplement le pouvoir ou le régime, il signifie aussi la force, la puissance au sens de la domination et de la soumission d’une partie du peuple par une autre, peu importe si la partie dominante est majoritaire ou minoritaire.

Cette méfiance et cette peur de la chose "démocratie" persistent et se laissent comprendre encore dans la distinction moderne entre "démocratie libérale" et "démocratie populaire" (souvent totalitaire et violente), car le risque et le danger de la démo-cratie, c’est précisément qu’elle permette que n’importe qui, individu ou groupe d’individus, puissent recourir au peuple et se servir de lui comme prétexte pour dominer les citoyens qu’ils soumettent alors à la force et à la violence de leurs désirs et de leur volonté.

Les soi-disant "démocrates" qui, en ce moment, coûte que coûte, les yeux et les oreilles fermés et bouchés devant les arguments les plus solides, mais ne voyant que leurs seuls intérêts personnels, ces "démoCRATES" ventricrates (proposons "ventricratie" pour dire pouvoir du ventre, par le ventre, pour le ventre), qui nous polluent l’air national et républicain, ne les entendez-vous pas ? Ils parlent de paix, et martèlent que celui qui se sert de la violence n’est pas un démocrate, mais ils proclament haut et fort, se vantent et nous avertissent qu’ils ont des armes, que ce sont eux qui ont les armes dans le pays, comme si les armes nationales étaient leur biens personnels. Chez ces "démoCRATES" donc, le "kratos" (pouvoir, force) hurle et transpire plus que le "démos" (peuple).

Par là même se comprend pourquoi nous ne pouvons nous satisfaire de cette logique et de cette politique du "bonnet blanc, blanc bonnet", du dos-à-dos, qui est une pratique et une logique du match nul parfaitement équilibré entre le pouvoir et l’opposition, au sujet de l’article 37. Ceux qui continuent de décrire la situation politique actuelle sous la forme du verdict "tout le monde a raison, et tout le monde a tort", verdict qui n’a rien d’une analyse, ni ne procède d’aucune analyse (et même si l’on a l’effronterie de se baptiser "analyste"), font injure à la démocratie et à tous les burkinabè, si eux-mêmes sont burkinabè, de jouer aux belles âmes pures et auto-satisfaites, et de se placer en arbitres au-dessus de la mêlée. Ce n’est pas de la neutralité dont ils font montre, car seuls des étrangers non burkinabè pourraient se dire neutres (et encore), c’est de l’inconscience qui se veut pure, parce qu’ils se prononcent sur l’actuelle situation politique du pays en spectateurs indifférents, comme si cette situation et ses conséquences, si elles venaient à s’aggraver , ne les touchaient ou concernaient pas ; une situation qu’ils présentent alors comme cette fameuse "nuit où toutes les vaches sont noires" !!

Ne pas avoir d’opinion, et s’abstenir de participer à la polémique publique, parce qu’on n’a pas suffisamment d’informations sur la situation, cela peut passer et se comprendre, mais analyser cette situation pour en conclure au verdict du "tous se valent, tous ont raison, tous ont tort" est impossible, voire inquiétant, parce que soit on voit la vérité et le poids des choses mais les dissimule et tait par intérêt, par manque de courage et de bonne foi ; soit on n’est même pas capable de voir cette vérité et ce poids des arguments, ni de peser ses propres analyses sur la balance de la démocratie, et alors nous nous demandons pourquoi prendre publiquement la parole et la plume, ou s’acharner sur son clavier d’ordinateur, au beau nom de la démocratie justement, si c’est pour montrer qu’on ne sait pas ce que l’on dit, ni de quelle démocratie on parle.

Non, tout ne se vaut pas, tous les arguments n’ont pas même poids, si nous les soumettons à la même et unique mesure qui est donc la démocratie dans son sens plein et universel (respect des institutions, des règles et principes valables pour tous et préalablement acceptées par tous). La démocratie est certes le régime où tous ont le même droit d’opinion et d’argument, mais, justement parce que tous ont ce droit, toutes les opinions et tous les arguments ne se valent pas, n’ont pas le même poids. Il ne s’agit pas de la rigueur intellectuelle des arguments, selon qu’ils sont plus ou moins cultivés et bien exprimés, mais de la justesse des opinions et arguments par rapport à la seule démocratie telle qu’elle est voulue, souhaitée par tous (remarquons que tout le monde parle de démocratie !), et profitable à tous. En clair, l’opinion d’un citoyen même paysan et inculte a plus de poids démocratique que celle d’un intellectuel de mauvaise foi qui refuserait l’évidence, si elle est conforme aux règles, institutions et principes universels (l’universel étant aussi situé et local comme universel d’une nation) de la démocratie qu’elle renforce par là même.

Voici ce que disait E.Sieyès, l’un des théoriciens de la Révolution française de 1789, à propos de la délibération ou débat public : "Il faut laisser tous les (arguments) se presser, se heurter les uns avec les autres, se saisir à l’envi de la question, et la pousser chacun suivant ses forces, vers le but qu’il se propose. Dans cette épreuve, les avis utiles, et ceux qui seraient nuisibles se séparent ; les uns tombent, les autres continuent à se mouvoir...". En d’autres termes, nous devons savoir et avoir le courage de passer nos arguments et opinions comme dans une passoire, ou dans un tamis, afin de les trier, de sorte à faire tomber et éliminer tous les arguments et opinions qui ne tiennent pas la route, ou sont même nuisibles à la démocratie que nous souhaitons tous.

Cette démocratie est seule la passoire, le tamis qui permettent de faire ce tri. Refuser de peser et d’’évaluer nos arguments qui s’opposent, c’est montrer qu’on ignore soi-même ce que c’est que cette démocratie qui nous sert de mesure à tous (il ne peut y avoir, pas plus que la république, deux démocraties, une du pouvoir, et une autre de l’opposition). Si notre Président avait à décider, de façon impartiale, et franchement en faveur d’une vraie démocratie au Burkina (c’est, avec la République, l’unique INTÉRÊT NATIONAL !), il verrait lui-même, s’il s’y connaît en démocratie, de quel côté penche plus la balance des arguments et des opinions : elle penche vers l’alternance (laquelle n’exclut pas qu’un candidat CDP se présente en 2015, et même gagner, pourvu qu’il ne s’appelle pas Blaise Compaoré).

Même si ceux des burkinabè qui souhaitent l’alternance étaient minoritaires et en nombre très infime, leurs arguments ont bien plus de poids démocratique que ceux du camp présidentiel qui en appellent tous les jours au "peuple" pour violer la démocratie. S’ils se disent majoritaires dans le pays, et sûrs de gagner, pourquoi ne choisissent-ils pas n’importe quel autre candidat que M. Blaise Compaoré pour 2015 ? Il se trouve donc que notre Président, le juge, n’est pas impartial, mais juge et partie. Voilà le problème.

2. La violence, c’est de nous imposer un référendum

Mais je ne vois pas au nom de quoi nous devrions nous abandonner à une pratique et à une posture peu courageuses, craintives et complices du ni-ni, du dos-à-dos et du match nul entre le CDP/FR et le CFOP au sujet de l’article 37. Je ne vois pas au nom de quoi l’opposition politique devrait renoncer à résister farouchement contre un référendum qui détourne la Constitution. Nous ne sommes pas dans une logique doucereuse du match nul, mais dans une logique de guerre, qui oppose un agresseur/attaquant à un défenseur/résistant.

L’opposition politique du Burkina a jusque là montré pattes blanches, à chacune de ses manifestations elle a toujours fait en sorte qu’il n’y ait pas le moindre incident, le moindre accident qui serait vite exploité en faveur du pouvoir. Que veut-on qu’elle fasse de plus pour être démocrate, correcte et pacifique ? Faire plus serait aller en-deçà de toute crédibilité et de toute dignité : c’est-à-dire se soumettre comme des esclaves et des sujets sans droits à la volonté d’un seul et de son camp. C’est alors qu’il nous faut arrêter d’être trop polis et lisses, tout comme arrêter d’user et d’abuser des euphémismes (mots plus doux, utilisés pour ne pas choquer) pour contourner, sous le bon prétexte de la paix, une réalité pourtant aveuglante : une attaque et un coup politiques se préparent bel et bien sous le nom de "référendum", et auxquels il faut bien résister pour défendre la démocratie chez nous. C’est cela la logique de guerre, même sans armes : une logique d’attaque/agression et de défense/résistance. Une frontière (je l’ai déjà écrit) a bien été tracée, par le Front dit républicain, frontière qui dessine bien un front qui n’est rien d’autre, les militaires le savent, qu’un front de guerre qui s’impose à tous ceux qui veulent une vraie démocratie au Burkina, et qui nous oblige à sortir de tout sommeil, de toute naïveté et des bons sentiments que le pouvoir, lui, ignore. Nous tous qui voulons une vraie démocratie au Burkina n’avons plus le droit de faire comme si la situation actuelle avait surgi de nulle part pour nous tomber sur la tête, du jour au lendemain, ex nihilo, sans cause, sans raison.

C’est un spécialiste de la guerre, le général Carl von Clausevitz, qui définissait ainsi la guerre : "un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté". De quelles violence et contrainte s’agit-il dans la situation politique actuelle ?

Il n’est que stupéfiant de constater à quel point un simple possible, le faisable d’une modification de la Constitution, est en train de nous empoisonner l’air, et de nous faire violence ; à quel point une Constitution "idéale" pour le pouvoir, qui n’existe donc pas encore, prétend faire loi et faire la loi. Car, tout de même, à l’heure où j’écris et à laquelle vous lirez ces lignes, c’est bien la Constitution actuelle et son article 37 en chair et en os qui ont valeur d’unique référence, et que nous avons raison de défendre, parce qu’il n’y en a pas d’autre, même idéale. C’est elle qui nous fait tous, opposition et pouvoir, parler de 2015. Du reste, pourquoi le pouvoir pense-t-il aux élections présidentielles de 2015 mais sans accepter la même loi qui les a fixées ??? (à moins qu’il n’y tient pas vraiment, j’y viens).

On nous dit que cette Constitution est modifiable. Soit. On PEUT donc la modifier, la réviser (comme toute Constitution au monde), c’est possible, c’est faisable. Mais la logique même du possible et du faisable veut que ce qui est faisable, et qu’on peut faire, peut aussi ne pas se faire. Le modifiable, ce qu’on PEUT modifier, c’est aussi ce qu’on PEUT NE PAS modifier. Or le CDP d’Assimi Kouanda et ses séides (fidèles fanatiques) nous pompent l’air en disant : la Constitution est modifiable, on peut la modifier, donc on DOIT la modifier, et IL FAUT la modifier, coûte que coûte. De ce qui peut se faire, ils excluent ainsi qu’il ne se fasse pas : c’est cela la violence et la contrainte qu’ils nous imposent.

Cette violence et cette contrainte sont confirmées encore par les propos de M. Blaise Compaoré lui-même à Réo, plus candidat en campagne électorale que Président du Faso (mais le président d’un État qui bat campagne sans même annoncer des élections à son peuple, cela fait bizarre et laisse pantois !) : "NOUS sommes majoritaires dans le pays" et "Cette majorité va IMPOSER (ses) choix" ( source : France24.com, 01-06-2014). Je souligne avec des majuscules, pour faire voir, une fois de plus, combien ce "nous" est tout sauf unitaire, dans la bouche de celui-là même qui est censé assurer l’unité nationale ; et pour faire voir que c’est justement ce fait d’imposer sa volonté à une partie du peuple burkinabè (mais en démocratie républicaine, oublie notre président, il n’y a pas de minorité en dehors et après les élections, il n’y a que des burkinabè !) qui relève de la définition et de la logique de la guerre.

Mais de ce que le faisable peut aussi ne pas se faire, et le révisable ne pas se réviser, on me rétorquera encore que c’est justement au référendum de faire que ce qui est faisable et révisable ne le soit pas, si le non l’emporte : C’EST COMPLÈTEMENT FAUX. Car voyons un instant les conséquences d’une victoire du oui, et surtout d’une victoire du non au référendum :
1/ Si le oui est victorieux, la Constitution en son article 37 est modifiée selon le souhait et le désir du camp présidentiel, cela ne fait aucun doute, car c’est l’objet même de l’insistance actuelle de ce camp. Non seulement cet article sera alors modifiée, mais il le sera avant les présidentielles de 2015, et dans les délais prévus par l’article 48 (1).

2/ Si au contraire c’est le NON qui l’emporte au référendum, les choses semblent beaucoup plus compliquées qu’on le raconte en ce moment : car même après un non victorieux, et dans l’absolu, à la lettre, le Président conservera encore, tant qu’il reste le Président du Faso, et conformément aussi à l’article 49, il conservera toujours le même droit de modification qu’il possède aujourd’hui. Autrement dit, un non victorieux au référendum ne pourra rien et ne fera rien d’autre que de laisser encore possible et faisable ce que nous savons tous aujourd’hui, avant le référendum, possible et faisable, c’est-à-dire la même révisabilité de la Constitution. C’est dire que nous n’aurons pas avancé d’un pas, si ce n’est pour revenir au point de départ qui reste la Constitution actuelle : À MOINS DE MODIFIER L’ARTICLE 49... AVANT LE RÉFÉRENDUM. 

Je rappelle l’essentiel de l’article 49 : "Le Président du Faso peut (...) soumettre au référendum tout projet de loi portant sur toutes questions d’intérêt national". Qui plus est, ce n’est même pas seulement l’article 49 qui devrait être modifié ou carrément supprimé pour examiner la révision du 37, c’est aussi l’article 48 (2) qui devrait disparaître pour qu’un non victorieux au référendum sur le 37 soit définitif et effectivement victorieux. Car le 48 (2) prévient, attention : "Le Président du Faso peut, pendant le délai de la promulgation, demander une deuxième lecture de la loi, ou de certains de ses articles ; la demande ne peut être refusée. Cette procédure suspend les délais de promulgation". En clair, le Président pourra toujours utiliser son véto pour faire suspendre et bloquer la validation d’un NON qui ne le satisferait pas. Par conséquent, et en vérité, il faudrait d’abord modifier la Constitution actuelle, en supprimant surtout les articles 49 et 48 (2), pour qu’une révision de l’article 37 puisse être entreprise et assurée, car tout résultat des urnes qui ne conviendrait pas au Président et à son camp peut toujours être remis en question et bloqué par ces deux articles.

Or à ce compte là, et à cette allure, nous risquons à vrai dire de passer tellement de temps dans ce cercle infernal à régler cette question de la Constitution que l’échéance et la date-butoir de novembre 2015 pour la présidentielle s’en trouveraient désormais incertaines. Car s’il faut coûte que coûte, et comme l’entend et l’attend le camp présidentiel, modifier la Constitution AVANT d’aller à la présidentielle de 2015, nous ne sommes pas sortis de l’auberge : voilà pourquoi il ne faut même pas y entrer, ni se hasarder sur cette piste combien glissante et incertaine d’un référendum.

Mais c’est peut-être ce que veut le FR du CDP d’Assimi Kouanda, sans le dire : remettre même en cause la présidentielle de 2015, puisque cdpistes et frontistes exigent en quelque sorte une Constitution idéale et sur mesure, à leur mesure, avant d’aller à cette présidentielle. En tout cas c’est la question que je me pose, dans la mesure où 1) cette question de la modification de la Constitution paraît prioritaire au camp présidentiel, au point qu’on les entend moins évoquer la présidentielle de 2015 que parler du référendum (leur vacarme sur celui-ci tranche étrangement avec leur silence sur la présidentielle de 2015 !) ; et 2) ils ne peuvent logiquement s’accorder avec l’opposition et la nation entière sur l’échéance de cette présidentielle de 2015 et rejeter tout ou partie de la Constitution actuelle qui, sauf preuve du contraire, est la seule loi qui prévoit cette présidentielle pour 2015.

3. La paix n’est pas derrière nous, elle est devant nous

Voici une situation ubuesque : le Président et ses partisans nous crient tous les jours et partout qu’un référendum est inévitable et qu’il va forcément avoir lieu, ils battent même campagne, mais ils n’annoncent pas officiellement de date pour ce référendum. C’est tout sauf de la stratégie et de la finesse politiques, c’est un manque manifeste de courage et de loyauté. Le militaire qu’est (qu’était) le Président sait très bien qu’une déclaration de guerre est aussi une autorisation accordée à l’adversaire pour se défendre et résister. Il sait pertinemment, même sans conseillers, qu’il n’a plus droit à un autre mandat, et force le passage, comme un char ou un bulldozer : je force, si rien ni personne ne me barre le passage, si personne n’a le courage de me résister je mets les gaz et fonce ! Voyez l’ex-présidente du Malawi, plutôt triste pour s’appeler Banda Joyce (joy = joie, en anglais), et qui...banda ses muscles de présidente candidate pour annuler des résultats d’élections présidentielles démocratiques qui la donnaient perdante, et qui (chapeau quand même) a fini par céder face à la résistance ferme des institutions du pays, notamment la Haute Cour de Justice (nos institutions burkinabè seraient-elles capables du même courage et de la même fermeté face au forcing de M. Blaise Compaoré ??).

Un minimum de politesse et de finesse politiques et de démocratie devrait au contraire incité le Président et son camp à plus de modestie et de souplesse : quand on n’a plus droit à quelque chose, serait-il le pouvoir politique, on se fait tout petit et on négocie (si l’article 37 était même négociable, je ne crois pas), on ne force pas, on ne s’impose pas, on ne contraint pas toute une nation à exécuter sa seule volonté, bref on ne déclare pas la guerre (selon la définition de Clausevitz).

La vérité c’est que le parti CDP joue sa SURVIE : on peut parier que sans le Président et la famille Compaoré, ce parti va à coup sûr s’affaiblir et s’effondrer comme un château de cartes. C’est l’unique raison pour laquelle ce parti fait feu de tout bois aujourd’hui, et fait le vacarme qu’on entend pour maintenir le président au pouvoir. C’est sa seule raison d’être. Qu’on ne s’étonne donc pas de l’énergie et des moyens, y compris les plus obscurs (le Burkina n’aurait pas les moyens de se payer un kit d’autopsie, mais le pouvoir a suffisamment d’argent pour distribuer et acheter des jeunes et moins jeunes qui ne savent pas qu’en tendant la main pour quelques bières et un peu de riz mal cuit, ils tendent aussi la nuque et mettent en bière -cercueil- la liberté et la démocratie chez nous !), qu’on ne s’étonne pas des moyens non démocratiques utilisés par les cdpistes pour défendre l’indéfendable aujourd’hui (et l’abominable "Front républicain", j’insiste encore, fait partie de ces moyens).

Mais notre raison de vivre et notre survie à nous autres, comme citoyens libres et égaux au Burkina, sont aussi de défendre la démocratie. Qu’on ne s’étonne donc pas non plus que nous résistions farouchement au coup de force d’un référendum qui, parce qu’il est LE problème (c’est lui qui divise), ne peut pas être LA solution (rassembler).

Si nous regardons bien, c’est depuis le 15 octobre 1987 que sévissent une logique de guerre et un état de guerre au Burkina. Ce ne sont pas les burkinabè qui s’affrontent et se tirent dessus dans une guerre civile, c’est le Président qui, avec à chaque fois ses hommes du moment, impose sa volonté et ses règles. Mais notre inconscient collectif burkinabè à tous nous a toujours interdit de le prononcer. Malgré les estocades (attaques rudes et soudaines) meurtrières, les deuils et les larmes, nous avons toujours, depuis ce 15 octobre 1987, (dé)nié cet état de guerre que nous nous sommes contentés, plus d’une fois, et quand l’inacceptable devenait franchement inacceptable, d’exorciser et de conjurer par des médiations et des concessions qui n’ont jamais eu d’autres effets et résultats que de permettre encore à l’Un-seul d’avancer sur nous comme un engin de guerre, pendant que nous reculions. Or dans une logique de guerre, reculer ce n’est pas être bon, gentil et pacifique, c’est être tout simplement faible. Si ce n’est pas la guerre, pourquoi lorsque l’on résiste, même sans armes pourtant, avec la vérité de simples stylos et plumes, on tue ? Dites-moi : si ce n’est pas la guerre, pourquoi y a-t-il eu autant de morts dans notre pays depuis le 15 octobre 1987 ? Si ce n’est pas la guerre, pourquoi aux morts la justice n’est (toujours) pas rendue ??

Nous avons toujours reculé et reculé encore. La paix a toujours été le prétexte et notre faux abri pendant que, reculant, nous cherchions en réalité à nous mettre à l’abri et en sécurité. Mais comment même pouvons-nous oser croire et clamer que nous sommes en paix, alors que, reculant, nous ne sommes pas en sécurité ? Qu’on me permette de ne pas parler comme tout le monde, tout en voulant comme tout le monde la paix : en un sens, et du fait de cet état de guerre et de cette logique de guerre, nous n’avons jamais véritablement été en paix au Faso. En vérité, la paix qu’on appelle aujourd’hui de tous côtés à "préserver" (je comprends bien !) n’est donc pas toute derrière nous, et face à un chaos qui, nous dit-on, s’installerait demain sans M. Blaise Compaoré, elle est bien plutôt devant nous. Si nous voulons cette paix, soldons et finissons-en avec cet état et cette logique de guerre qui nous font reculer depuis 27 ans. En clair : NE RECULONS PLUS.

Allons ! Ayons le courage, et avec raison, de crier ensemble haro sur le(s) baudet(s), parce qu’il(s) le mérite(nt). Ce n’est pas, ce n’est plus à nous tous qui souhaitons et voulons une vraie démocratie, libre et juste dans notre pays, de reculer. C’est enfin autour du Président du Faso de faire marche arrière, de battre en retraite et de...prendre sa retraite. NOUS N’AVONS PAS D’ARMES, MAIS NOUS SOMMES LES ARMES DE LA VRAIE DÉMOCRATIE.

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Docteur en philosophie de l’Université Strasbourg
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 6 juin 2014 à 16:56 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Pourquoi vous publiez des écrits pareils ? Il sait au moins ce que c’est la guerre ? Chacun s’assoit sur ses deux fesses pourries pour dire du n’importe quoi...

    • Le 6 juin 2014 à 18:46 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Lefaso.net publie de tels ecrits parce que c’est ainsi que procede la democratie, le clash des idees afin que les meilleures emergent. Si tu n’as que ta bouche pour manger le riz gras mal cuit, fait attention car ce n’est pas tous les repas qu’ on peut digerer. Toi tu connais la guerre ? Je comprends. Puisque la guerre est manufacturee dans cvotre officine. J’ ai toujours du plaisir a lire la maniere methodique dont Dabire nous amene a ses conclusions. On sent que c’est un philosophe qui fait du scepticime, son cheval de bataille. Il n’est pas un homme de certitudes.

      Dramane Kon

      • Le 7 juin 2014 à 20:52 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

        Et le pauvre ignare est superstitieux en plus. Il croit qu’ il fautsuffit d’ evoquer un mot pour en voir la chose. Dr. Dabire, vous voyez pkoi c’est difficile de discuter avec des ignares illetres politiques ? On ne milite pas au CDP par hasard. Ils sont tous comme ca. Ils ont les couilles molles et c’est ce qui vient d’ en haut qui est la verite. Ils n’ aident meme pas leur"bosse" a asseoir sa dictature non eclairee en rond.

        Saa Woulen Baa TeMaga Gbansan

    • Le 6 juin 2014 à 19:15, par Yako En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      D,accord avec toi fresan,le fait de parler de la guerre est une incitation a la guerre et comme c,est un expert dans le double langage il trouvera tjrs des moyens pour justier ses intentions macabres.C,est un extremiste a suivre de pres.Pietre philosophe meme tes amis CFOP ne te suivront pas dans ce dérapage verbal.

    • Le 6 juin 2014 à 20:14, par vérité no1 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Mr anonyme, un peu de respect même si tu ne respecte pas tes parents. Si c’était face à face, j’allais te botter le derrière !!!!!

    • Le 6 juin 2014 à 20:28, par sarfalao city boy En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Tu a peur toi ? Va dire a ton président de ne pas toucher a la constitution car c’est plus fort que lui.
      Les jeunes son décider de ne pas reporter se qui doit se faire a demain... le combat pour liberer le pays des mains de dictateur c’est maintenant au non de nos enfant.

    • Le 6 juin 2014 à 22:16, par Brad En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Vous vous êtes un poltron même si le premier qualificatif qui me vient en tete est ignare et pauvre intellectuellement. Mr Dabiré est dans la projection, l’anticipation et ça n’est pas réservé aux gens qui dorment dans les maquis ou qui quittent le boulot à 11h... Penses-tu pouvoir faire un écrit comme ça mon pauvre ?
      Crosi-tu qu’on est en paix ? Blaise est un immortel ? Doit-il avoir tout le temps raison ? et les autres tout le temps tort ? Seul un aveugle croirait qu’on est en paix...La paix reste à venir. Et la guerre ne se fait pas qu’avec une Kalachnikov !

    • Le 6 juin 2014 à 23:27, par kalakoulou En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Mon frère un peu de respect pour l’Homme. Si tu es incapable de réfléchir, au moins voilà quelqu’un qui réfléchi pour toi et qui t’éclaire avec une lumière rayonnante. Là encore tu es incapable d’écouter. On ne peut rien pour toi. Ce n’est la faute à personne. Tu ne peux que t’en prendre qu’à toi-même. Merci PROFESSEUR DABIRE.

    • Le 7 juin 2014 à 07:56, par BURKINA FASO DEVENU LAGAGATO FASO En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Vs Mr vous ne savez certainement pas lire ,donc vous ne comprendrez pas , alors laisse nous tranquile nous les honnetes "BURKINABE’’(integres).
      Mr Dabire fait une analyse parfaite et inconditionnelle, nous vivons certaines choses depuis trop longtemps.
      Il n’ya pas ici appel a faire la guerre, mais invitation franche a RESISTER ENFIN.
      FAITES CE QUE VOUS VOULEZ, MAIS DANS LE TEXTE ON DEMANDE A CEUX QUI NE SAVENT PAS DE NE PAS PARLER POUR INSTRUIRE AUX AUTRES CE QU’ILS IGNORENT.
      Ici on develope un concept celui de la DEMOcratie....je sais tu comprendras pas.
      Merci DABIRE

    • Le 7 juin 2014 à 10:21, par YELKAYE En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Dr DABIRE, j’ai lu et relu votre écrit. Et je suis fier d’être burkinabè.
      N’est pas quand on parle de la paix , c’est qu’on pense absolument à la guerre ? L’un va avec l’autre. C’est toujours comme ça depuis le temps de Socrate. Le mal va avec le bien. Et SUN ZU le confirme dans la théorie du YIN et le YAN (le plein et le vide).

      Pour que le mot PAIX ait un sens il faudrait qu’elle ait un sens contraire significatif aussi fort. Ce qui ne peut être que le mot GUERRE.

      Qui veut la paix prépare la guerre ou est complétement en guerre. C’est ainsi qu’ait faite l’humanité depuis le temps des CÉSAR.
      Et s’en ainsi notre pays depuis la nuit des 1987 nous avons toujours chercher la paix en faisant la guerre. En tuant des innocents. En éliminant les soit disant ennemie de la paix (ZONGO, SANKARA, LINGANI, CLEMENT,NEBIE,DABO).

      Nous devrons définitivement tournée cette page continue de la guerre.

      PRÉPARONS DÉFINITIVEMENT LA PAIX en LIVRANT LA DERNIÈRE BATAILLE.

      • Le 7 juin 2014 à 21:24 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

        Merci Yelkaye piur votre brilante comprehension de comment le langugae fonctionne pour nous reveler les significations.Dans tous les cas, la philosophie occidentale dont nous sommes des produits par derivation(colonisation/ecole oblige) raisonne ainis. Quand je dis un mot qui est arbitraire en lui meme, mon interlocuteur comprend ce que je dis en pensant directementau signifie contraire. Exemples :
        Homme/femme ; jour/nuit ; cru/prepare. blanc/noir ; verite/mensonge...
        Donc, si on parle beaucoup de paix a ce moment, c’est certainement parce que nous nous acheminns res surment meme si c’est lent a la guerre. Attendant qu’ ils osent dire que le referendum est fixe quand et tu vas plus reconnaitre le burkinabe. Debousoyir Dabre nous invite a deconstruire ce language binaire. Mais il ne nous invite pas a detruire, seulement a deconstruire, c’est a dire a bien comprendre les tensions et les inconsistances qu’ il y a a user du language binaire ou le premier terme est toujours melioratif(bien si vous voulez et le deuxieme terme pejoratif, cad, mauvais). Dabre Debsouyir nous invite a savoir eviter l’ escroqureie qui utilise le langugae pour nous violer et nous violer les consciences d’ abord, puis nos corps apres. Celui qui parle beaucoup beaucoup de paix aujourd ; hui, il croit qu’ il est forcement du cote bon, du cote de la paix. Mais est-ce que reellement, on etait en paix ? La paix des cimetieres ? Thomas Sankara n’ a pas ete massacre avec 12 autres personnes alors qu’ on pouvait les arreter ? Yorian et Guiebre Fidele n ont pas ete arretes , rtortures et tues de sang froid ? Nezien n’a pas ete remis par l’ ambassade de frbace ou il s’est refugie et fusile de sang froid au Camp General Lamizana ? Lingani et Henri Zongo, ils n’ ont pas creuse eux- memes leurs propres tombes avant d’ etre sexecutes ? Oumarou Clement, c’ est pas en pleine vile qu’ il a recu une grenade dans son vehicule et puis un cordon militaire a pris tout le temps pour qu’ il se vide de son sang ? Norbert Zongo, c’ est pas en plein jour qu’ il a ete tue et brule(asta froulaiye !)dans ce pays ?Le juge Nebie, c’est pas sur la route qu’ on l’ a trouve tue les yeux creves ? Et toutes les autres victimes anonymes des crimes politiques. On ne veut pas qu’ on dise que c’est l’ etat mais c’estq ui si c’ est pas l’ etat qui a le devoir de proteger ces citoyens ? Si ce n’ est pas lui, c’est que ca l’ arrange. Mais toutes ces tueries, estc-ce que ca se passe dans un etat de "guerre" ? Personne n’ a declare la guerre a personne mais les gens meurent de mort violente comme sur le front. Vous comprenez qu’ une petite deconstruction de notre language va nous faire comprendre ce qu’ on craint le plus ? On peut pas parler de la pauvrete sans qu’ on ne parle de la richesse et on put pas parler de richesse sans qu’ on pense a une situation de pauvrete. Tout ce que le debat depasse, faut pas entrer dedans. Sinon Mr Debrousayir ne fait ps l apologie de la guerre. Merci Dr. pour cette formation politique apolitique qui n’a rien a foutre avec l’ endoctrinement.

        Allons a la deconstruction de nos discours.

        Derrida Deux

    • Le 7 juin 2014 à 12:46, par patabré En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Il n’y aura point de guerre ici sachez le !le peuple est soudé et est contre d’éventuelle tentative de division.TOUS ENSEMBLE disons oui a la paix et non a la violence prônez par notre opposition.

    • Le 7 juin 2014 à 12:54, par Guy En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Tu appelles cet écrit n’importe quoi ? Soit tu ne l’as pas lu (il y en a qui réagissent au titre), soit ta culture civique reste à construire. Dans tous les cas, dis nous ce que tu reproches à cet argumentaire. Ainsi, on pourra discuter. C’est cela un forum, pas un épanchement d’émotion

    • Le 8 juin 2014 à 12:00 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Et si la modification de l’article 37, l’installation d’un sénat et le forcing de Blaise à se re-représenter après 2015 faisait partir de ce plan diabolique des illiminatis ?

    • Le 9 juin 2014 à 18:37, par commando invisible En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Vous avez bien dit que la démocratie a sens épistémologique veut dire le pouvoir du peuple,mais où se trouve donc un débat dans ce cas ;on peut aussi affirmer que ce pouvoir c’est la majorité qui le détient mais qui détient donc la majorité au Burkina ?les choses sont claires si le pouvoir en place détient la majorité alors c’est dette décision qu’il faut suivre jusqu’au bout ou jusqu’à preuve de contraire.

    • Le 9 juin 2014 à 18:51, par gros bras mince En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Cet écrit est nettement avide de sens comme tu le dit,il ne faut pas écrire pour écrire il faut plutôt le faire pour faire passer un message.Vous avez tout dit sauf l’essentielle,ce n’est pas ce que la population veut entendre actuellement,on a besoin d’une étude exacte de ce qui se passe.Si non que c’est pas ce que l’on veut actuellement.

    • Le 9 juin 2014 à 19:10, par tapis rouge En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Comme vous même vous l’avez dit,il n y’aura rien a Burkina alors que l’on oublie soit peu cette notion de guerre.Nous sommes tous anonyme sur le point que tout Burkinabé souhaite vivre en toute quiétude et en harmonie,tant e peuple sera la on ne pourra guerre parler de guerre car on a une génération consciente qui connait l’importance de la paix.

    • Le 9 juin 2014 à 21:03, par entre juge et parti En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Il y’a rien d’autre que la paix qui se dessine a l’horizon 2015 au pays des hommes intègres,je sait bien que tout va se passer dans les règles de l’art et aussi que les Burkinabés sont conscient de l’enjeu que présente ces élections.

  • Le 6 juin 2014 à 17:02, par Ya Yele En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    "appellent tous les jours au "peuple" pour violer la démocratie."Question:un TD ou article politique,en vs lisant j,ai l,impression que ce Mr pense a que faire a des etudiants avec un texte a developper ce qui est desageable pour un public bref.Tout ca pour dire "Je sais et donc j,existe" Avoir un MEC comme celui-la comme prof c,est......un peu d,humilite Cher Dabire,on ne regle pas le probleme d,une nation avec un petit TD fut-il l,oeuvre de Platon.

    • Le 6 juin 2014 à 19:38, par lebedel En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      mr ya yele !! et vous, que savez ? rien a ce que je vois !! je n’ai jamasi vu une analyse aussi plausible, aussi claire, aussi détaillée, aussi limpide de la situation actuelle. bravo a vous cher monsieur !! mais naturellement il faudrait avoir des idées a la hauteur des vôtres pour pouvoir comprendre cet écrit !! tout est dit !! chapeau a vous !! j’aimerais que tous les gueulards du CDP puissent lire cet écrit !! il ne suffit pas de brandir et d’utiliser des termes (Démocratie, démocratie...) sans connaitre véritablement ce qu’ils signifient ni ce qu’ils représentent dans la destiné des nations !! la vérité se tient devant, est placer en face, mais hélas, juste pour continué a entretenir leurs panses, les gens refusent de la regarder. la gourmandise est un vilain défaut !! elle fait partie d’ailleurs des six péchés capitaux !! les pauvres

    • Le 7 juin 2014 à 07:32, par GB En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Ne bave pas sur Mr Dabiré pour rien, je ne crois pas qu’il y a des TD en philo.Réfléchis avant de vomir tes tripes. En plus cette analyse ne parle même pas philo ni de philosophes

      • Le 7 juin 2014 à 15:57, par Vizir En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

        GB,venerez-le quand ca va gnifler ici on saura qui est qui en tout cas n,attendez pas a ce que le salut vient de l,alsace c,est un petit prof a la recherche de son identite pas besoin d,etre psychanalyste pour le comprendre.

        • Le 7 juin 2014 à 22:14, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

          Recherche d identité ou pas,Blaise Compaoré est le seul à assumer les responsabilités de ce qui adviendrait à ce pays.Par conséquent, on peut dire qu il est en principe le seul destinataire de ce message.Il revient donc à lui et à lui seul,en âme et conscience, de bien analyser les arguments des "chercheurs d identité",d en juger de la justesse ou pas ,de mûrir sa réflexion avant de décider de ne pas décider ou de décider.Ni les laudateurs ou plutot courtisants qui le poussent à leur servir de couverture pour qu ils puissent jouir de leurs biens mal acquis tout en sachent qu ils seront les premiers à tourner leurs vestes dès que les choses tourneront mal comme en 2011 lorsqu il a été abandonné,ni ceux qui l implorent d entrer dans l histoire par la grande porte prendront cette décision de ne pas décider ou de décider à sa place.Romain Guillaumes n a-t-il pas dit qu " À l heure du choix ,il n est d erreur inévitable que lorsque le coeur supplée la raison" ? À bon entendeur ...

        • Le 8 juin 2014 à 05:38, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

          Recherche d identité ou pas,Blaise Compaoré est le seul à assumer les responsabilités de ce qui adviendrait à ce pays.Par conséquent, on peut dire qu il est en principe le seul destinataire de ce message.Il revient donc à lui et à lui seul,en âme et conscience, de bien analyser les arguments des "chercheurs d identité",d en juger de la justesse ou pas ,de mûrir sa réflexion avant de décider de ne pas décider ou de décider.Ni les laudateurs ou plutot courtisants qui le poussent à leur servir de couverture pour qu ils puissent jouir de leurs biens mal acquis tout en sachant qu ils seront les premiers à tourner leurs vestes dès que les choses tourneront mal comme en 2011 lorsqu il a été abandonné,ni ceux qui l implorent d entrer dans l histoire par la grande porte prendront cette décision de ne pas décider ou de décider à sa place.Romain Guillaumes n a-t-il pas dit qu " À l heure du choix ,il n est d erreur inévitable que lorsque le coeur supplée la raison" ? À bon entendeur ...

  • Le 6 juin 2014 à 17:22 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Quand Djibo sort Dabire sort, quand Djibo dort Dabire dort et c,est depuis UO 85/87 a quand la fin de la guerre d,ado ? J,ai cru qu,apres les 2 ans a l,UO la competition allait s,arreter mais Je me suis trompe.

    • Le 6 juin 2014 à 18:51 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Simple coïncidence sans doute, ils ne parlent pas de la même chose, ni surtout de la même manière.Comme le dit mr Dabiré, ne faites pas la politique du dos à dos et du match nul quand même !

    • Le 6 juin 2014 à 18:54 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Y- a- t- il une competetition, Djibo ? Merci de l’ information. S’ il y avait une competition, sache que depuis, le match est plie. Tu ne peux meme delier la laniere de sandale a ce grand philosophe. Toi meme tu le sais. Tu es philosophe et tu connais aussi le departement de philo de Strasbourg, n’est-ce pas ? Moi J’ ai fait la Sorbonne mais je respecte Dr. Dabire qui a ete le premier burkinabe a reussir a sa licence en juin en 1988 parmi tous les etudiants burknabe et etrangers. C’est toujours verifiable, ca. Dr. Dabire, souffrez que je ne blesse votre humilite et modestie mais le Professur Bado Laurent disait que parfois, il faut se departir dela modestie et de l’ humilite car generallement, ce sont les sots qui ont font usage le moins et le reporchent aux lumieres qui s’ opposent a leur maniere sotte de raisonner.
      Merci pour la tres profonde reflexion. Rien a voir a l’ article Cantinique sur L’ ecole comme frein aux inegalites sociales, ou Djibo barbotait dans un baragouin ou il s’ emmelait les pinceaux.

      Derrida Deux

      • Le 7 juin 2014 à 21:08 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

        Derrida Deux,Bjr ,Je ne connais pas ton age mais Je dis simplement aux forumistes ne perdons pas notre temps en enfantillage.Cependant,permets-moi de t,aider car tu en a besoin:Dabire est1er diplome en philo du Faso,2eme en afrique de l,ouest, 3eme d,afrique en fin le 1er etudiant de couleur a reussir sa these en 6 mois en france et futur prix Nobel de litterature.Dors tranquille maintenant.

    • Le 8 juin 2014 à 09:37 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Si vous vous ecrivez, ca veut dire que lui il n’a pas le doit d’ ecrire dans le meme moment s’ il a quelque chose a partager ?Vous avez une formation philosophique. Maintenant, ayez une attitude et des dispositions philosophiques, Mr. Djibo. Ca vous empecherait de manier la brosse a reluire pour la cirer aux dictateurs.

  • Le 6 juin 2014 à 17:22, par PAGNANDE En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Belle analyse !

  • Le 6 juin 2014 à 17:24, par blaisedégagera En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    bory bana .initché

    • Le 6 juin 2014 à 18:17 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      FELICITATIONS POUR LA FORCE DES ARGUMENTS

    • Le 6 juin 2014 à 19:12, par Pôpôrô En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Merci mon frère, tu as tout dis. Avant de finir ton écrit tu as constaté que la funeste liste s’est rallongée avec l’assassinat du juge Nébié.... NE RECULONS PLUS !!!

    • Le 6 juin 2014 à 19:26, par MaPlume En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Ce qui m’a plus dans cet écrit, c’est surtout la précaution que l’auteur prend (pour ne pas faire comme les autres) en distinguant clairement le Président du Faso de M. Blaise Compaoré. Même l’opposition s’est laissée avoir par la presse en confondant souvent ces deux dans ces situations bien différentes

    • Le 6 juin 2014 à 19:38 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Respect a toi, tu as dit rein que la verite, c’est au tour de blaise de reculer, il nous a declare la guerre et nous nous defendons. Merci prof Dabire

      • Le 8 juin 2014 à 00:11, par Uolilajd En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

        Lorsque la population parle de peur qu’une guerre ne perpetu le Burkina Faso le concernant : la modification de l’article 37 de la constitution, le senat, le referendum, moi, je n’evoque absolument pas les mêmes tares de la politique burkinabé. Si vous épousez les mêmes idées que moi, comment Blaise Compaoré soit disant facilitateur dans des crises acceptera laissera ses idées se fanées tout en conduisant son pays dans une guerre à moins que le mot democratie emprunte autre sens. Soyons en sur que si 25 ans qu’il a eu à présider n’a pa servi de prétexte le reste de sa vie il ne le fera pas au pouvoir. Nous sommes assez fatiguer de t’entendre, nous sommes satisfaits des moments qu’il a eu à nous gouverner.

        • Le 8 juin 2014 à 16:45 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

          Le simple fait qu’ il soit un fauteur de guerre en manipulant la Const. depuis 1997, en ne "retrouvant" jamais les assssassins des fils de ce pays, ne faisant donc rien pour prouver qu’ assassins ne sont pas nihes dans le coeur du systeme,Blaise montre que ses agitations a l’ exterieur n’est qu’ un jeu de role auquel lui meme il ne croit pas du tout.
          Blaise ne saurait etre un artisan de la paix. Il n’ en a pas le temperament. Mais il est un bon singeur.

          Didier Zerbo M.

  • Le 6 juin 2014 à 17:33, par Pat Le Démocrate En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Docteur dans le vrai sens du terme ! Tout est dit ici. Que celui qui ne veux pas lire cet article parce que c’est très long, commence car c’est très passionnant. J’ai réagit hier sur un article mais dommage je n’ai pas vu ma réaction apparaître. Le constat fait était que les réactionnaires anti reférendum sur lefaso.net sont en plus grand nombre que ceux qui pronent le reférendum. De ce fait, j’interpellais les leaders politiques a plus d’enquête avant de s’entêter à organiser un reférendum. Car le jour de l’annonce de la date du reférendum sera un gwan gwan au Faso. Que le Seigneur nous en préserve.

  • Le 6 juin 2014 à 19:03, par L’intègre En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Toute la classe politique et non politique intellectuelle comprendra la justesse de votre élan patriotique . Merci Monsieur Dabiré d’éveiller les consciences.Blaise Compaoré , sa famille et ses sentinelles d’intellectuels apatrides vont devoir nous égorger tous. Plus que jamais nous sommes décider à en finir avec cette famille COMPAORE qui a assez fait de mal à ce pays. Non ça suffit !!!!

  • Le 6 juin 2014 à 20:47, par yankee En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    A celui qui demande au professeur ce qu’est la geurre et pourquoi on publie l’ecrit du professeur, je tiens d’abord a lui faire savoir qu’en toute chose faisons preuve de bonne education pour faire honneur a nos parents, sinon comment comprendre qu’il utilise des termes vulgaires et inappropries dans ce qu’il croit etre un ecrit, excusez-moi un chiffon plutot. Ensuite,je suis outre et indigne par sa facon de voir simplement les choses et de sa reaction et je viens a conclure et sans peur de me tromper que ce petit esprit manque crucialement de capacite et de discernement necessaires pour comprendre un tel ecrit dont la teneur ne se laisse pas apprehender par des individus a la cervelle trouee et incapables de reflechir au-dela du bout de leur museau. La liberte d’expression n’oblige pas a vomir des sotises,quand on n’a rien de reflechi a partager, on se la boucle.

  • Le 6 juin 2014 à 21:30 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Très belle analyse. J’ai apprécié la force des arguments et la rigueur du raisonnement. C’est la marque d’un bon intellectuel. On n’ira pas au référendum et celui-ci n’est même pas nécessaire, parce que si le NON gagne, les articles 48 et 49 de notre constitution permettent toujours à Blaise COMPAORE en tant que Président de la République de rendre ce NON insignifiant et de modifier quand même l’article 37. Dans tous les cas de figure, Blaise COMPAORE est gagnant : si le OUI l’emporte, Blaise gagne, si le NON l’emporte, Blaise gagne quand-même. C’est quoi ça, ce fichu reférendum ? IL N’Y AURA PAS DE REFERENDUM ICI AU BURKINA (EN TOUT CAS PAS MAINTENANT), OU BIEN IL FAUDRA PASSER SUR NOS CORPS. Merci

  • Le 6 juin 2014 à 21:35, par Nyansi LeCantiniste En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    "dans une logique de guerre, reculer ce n’est pas être bon, gentil et pacifique, c’est être tout simplement faible"., alors, "NE RECULONS PLUS" ! Très bien dit, frérot ! En d’autres termes bory bana, bari n’an la ara, an saara ! Je frisonne a chqua fois que je lis la profondeur de vos analyse. Votre âme pure et indépendante vous inspire vraiment des idées aussi pures que nobles, a l’opposé des ventriloques cantinistes a la recherche de cantines d’alimentation ou a la Guiro. Merci encore et que Dieu vous bénisse ! Et surtout ne vous occupez pas des handicapés mentaux et spirituels achetables et achetés a petite monaies, les yankees les appèleraient penny items (des gadgets qu’on paie au centime).

  • Le 6 juin 2014 à 22:36, par Tk En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Docteur DABIRE vous ètes un intellectuel utile à votre pays, à votre nation, au peuple Burkinabais. Vous etes un homme digne, un vrais homme intègre. Vous nous faites honneur. Que la sagesse animent l’esprit de nos intellectuels !!!!!!!

  • Le 6 juin 2014 à 22:49, par Noyesman En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    No comment, Mr Dabiré, vous avez si bien dépeint la situation de 1987 à nos jours avec justesse. Blaise peut disposer de nos vies mais les survivants continuerons la lutte à mains nues. Terminus en 2015 pour le système Compaoré, familles alliées and Co.

  • Le 6 juin 2014 à 23:55, par l’As Noir En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    c’est propre !

  • Le 6 juin 2014 à 23:57, par ZIZI le ZINZIN En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    si tu penses qu’un écris pareil va te service au CAMES tu te trompe. chacun se croit obligé d’écrire des anneries parce que ya la liberbé d’expression. tchrrr !!

  • Le 7 juin 2014 à 10:49, par Senoufo tchiê En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Belle analyse mon djontchiê. Meme sans djapalo tu es inspiré. Merci de nous eclairer nous les profanes. Ta plume est digeste et comprehensible par qui veut comprendre. Bonne continuation.

  • Le 7 juin 2014 à 11:12, par Chevalier Integre En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    C’EST PLUTÔT FACILE DE RESTER LÀ-BAS À BENGUE, À MANGER LA SOUPE DU BLANC ET DE NOUS DÉBITER DES THÉORIES GUERRIÈRES ICI. RENTRES DÉVELOPPER TON PAYS, ET VOIS COMMENT NOUS LEVONS COMME NOUS POUVONS LA TÊTE DE CE BURKINA SENSÉ N’AVOIR AUCUNE RESSOURCE. GRACE AUX BONDS RÉALISES PAR BLAISE COMPAORE. SI TU NOUS PROPOSES LA GUERRE, VIENT LA FAIRE ON VA VOIR. NOTRE VRAIE GUERRE, C’EST LA LUTTE CONTINUELLE CONTRE LE SOUS-DEVELLOPEMENT, ET. NON LA GLOIRE DE PSEUDOS OPPOSANTS QUI N’ONT RETIRÉ LEURS SALES BABINES DE LA SOUPE QUE SOUS PEU. APRÈS DES DEÇENNIES DE SAPROPHYTISME... BLAISE A DE QUOI SE NOURRIR AUJOURD’HUI. IL NE VA PAS FAIRE SOMBRER L’IMAGE DE CE PAYS PRÉCIPITAMMENT, ALORS NOUS VOULONS QU’IL CONTINUE. LE PEUPLE SOUVERAIN VOUS LE DIRA AUX URNES...

  • Le 7 juin 2014 à 12:56, par le véridique En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Que le peuple burkinabé aille en guerre pour empêcher la modification de l’article 37 ou qu’il n’aille pas en guerre,tout dépendra de la seule attitude du président du Faso Blaise COMPAORE. L’alternance consacrée par la constitution n’est plus à discuter. Toute décision de Blaise COMPAORE tendant à remettre en cause le principe de l’alternance sera considérer comme une déclaration de guerre de celui-ci à son peuple. La balle est avec Blaise, à lui de choisir la date où il veut entrer en guerre avec son peuple. Le peuple avec l’aide d’Allah ne se laissera plus faire. De toute façon nous sommes devant une situation telle que c’est maintenant ou jamais,or,s’il plait à Allah ce sera maintenant. La guerre n’est pas le meilleure.Elle est synonyme de privation de sommeil,privation de nourriture et privation de la vie tout court. Nous demandons au président de point nous y obliger. Le peuple ne sera pas le seule à perdre son sommeil,sa nourriture et sa vie,lui aussi les perdra. le véridique non (le veridique)

  • Le 7 juin 2014 à 13:47, par Valaire Macsime En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Hermann précise que lui il est le "plus bandit" (donc sans loi - y compris la constitution - ni foi !) au Burkina Faso ; il est du FR, Front soi-disant Républicain. Ils sont vraiment dans une logique guerrière.

    Nous, nous nous tenons simplement debout les mains nues, sans armes ni banditisme, mais déterminés à conquérir une dignité de citoyens et non de sujets. Que Dieu nous y aide.Inch’Allah !

  • Le 7 juin 2014 à 14:21, par Moussa En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Ah quell regal !
    Lire Dabire est un plaisir. La force de l’argument ! La constance ! Dommage que plein de forumistes ne savent pa lire et se precipitent sur un mot ou un terme. Il ne suffit pas de pouvoir dechiffrer des mots pour pretendre qu’on sait lire. Dechiffer des mots c’est etre alphabetise. Pour ces gens, Dabire fait beaucoup d’efforts pour ecrire en Francais facile en expliquant meme les mots que certains pourraient considerer comme ’le gros francais’. Helas, cela ne suffit pas. Beaucoup n’ont jamais pu lire un livre du debut a la fin. Un article de 2 page c’est trop long pour eux.
    Dabire, STP continue d’ecrire et pour nous edifier. Ne perds plus le temps avec les ignorants qui ne comprennent meme pas le Francais facile. Continue de servir ton pays par ta plume et on cerveau.
    Merci.

  • Le 7 juin 2014 à 14:40, par Le Ché En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Je savais que la situation actuelle du Burkina allait nous révéler des GRANDS HOMMES comme DABIRÉ. En voilà des intellectuels qui oublient qu’ils ont des ventres.
    Merci Dabiré, vous êtes notre fierté.
    Y a t-il un peuple plus paisible que le burkinabé ? Quel est ce haut fait ou encore cet acte solennel que Blaise a pu poser depuis 1987 et que nous burkinabé pouvons retenir et conter à nos enfants pour illustrer combien Compaoré à contribué à la paix dans notre pays ? Je n’en vois pas. Bien au contraire, des crimes à n’en pas finir. Je pose aussi une question simple : Qui a déjà été jugé et condamné parmi les siens malgré la corruption à ciel ouvert ? Quand le peuple crie, ils nous demandent des preuves et quand les faits sont tangibles comme le cas GUIRO, ils ne lève même pas un seul doigt. Homme de paix homme de paix et patatra ! NÉBIÉ aussi s’en est allé. Et on continue comme je l’ai toujours dit, Yélkayé ! En attendant le prochain mouton.
    Rappelons nous que presque tous ceux qui étaient impliqués dans l’assassinat de Nortbert ZONGO et certains témoins gênants ont disparus un à un. Comme c’est rageant ! Paix, mon oeil ! Allez dire aux familles éplorées que ce monstre est un homme de paix.

  • Le 7 juin 2014 à 14:57, par good biiga En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    tres bon texte mais synthétisez pour nous les pareusseux en lecture. souvent la paresse nous pousse à abdiquer vue la longueur du texte

  • Le 8 juin 2014 à 09:34, par Ton Madaba En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    " Il faudrait donc d’abord en finir avec un état de guerre permanent...." de Un, toujours le meme, contre tous. Leves- toi, peuple, au lieu de t’asseoir et de te faire talocher. Leves- toi meme si en te levant la brute dans le masque de velours te metttra a terre. Au moins il aura fourni plus d’ effort pour faire ce qui est dans sa nature de faire.Un serpent mord toujours, dans le camouflage, un scorpion darde toute main qui le touche et la balle tue toute personne qui se met a son travers. Ne croyez pas qu’ un molosse changera sa dehontee facon de s’ asseoir et de se mas..en plein jour. Il ne connait pas la honte.Si c’ etait le cas, le Juge Salif ne serait pas tue , pas surtout a ce moment ou le plus pietre des commissaires reussirait l’ enquete car a qui profite le crime ? Il ne connait que son plaisir total, qu’ il ne peut avoir qu’ a travers l’ impression que tout le monde entier tombe a ses pieds. Sans ce pouvoir, il croit ne rien etre.
    Mais leves- toi peuple digne du Burkina Faso. Il ne fut pas le premier despote non eclaire au monde, il ne sera pas le dernier mais les peuples debout ont su venir a bout de l’ oppression et de l’ arbitraire. Seuls les peuples debout. Devenons un peuple. Ne restons pas a l’ etape de populations. Les dictateurs aiment les populations, pas les peuples. Etre population, ca ne changera rien ici. Soyons peuple mobilise qui dit Oui, nous aussi nous pouvons. En disant Non et en agissant Non. Dr. Debreosyir, tres belle complementarite avec l’ article de ton Petit- Fils sur l’ armee.
    Mouchot Ouezzin

    • Le 8 juin 2014 à 22:47, par le bass En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      silence !trop de bruit..on ne peut pas dormir impeu ?au Burkina,il n’y aura pas de déception.tout ce qu’on vit actuellement est la preuve que nous avançons progressivement sur le chemin de la démocratie.seulement, ce qu’il faut c’est d ’ouvrir l’oeil surtout le bon afin d empêcher les cupides,les égoïstes de prendre du nombre.Que DIEU bénisse le FASO et tous les pays du monde en occurrence ces pays qui ont de la peine à retrouver leur stabilité.IL EST FACILE DE GÂTER MAIS TRÈS DIFFICILE DE RÉPARER.

  • Le 8 juin 2014 à 12:20, par le Révolté de Kdg En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Merci beaucoup Mr DABIRE pour l’anticipation. Vous contribuez sérieusement à la bonne marche de notre démocratie. Le cdp pense que c’est eux seulement qui voit dans la boue. Quel sadisme de leur part ? Espérons que les faux intellectuels du cdp liront ton écrit. Cela a été discuté il y a de cela 9 ans et certains pensaient que je délirais. Actuellement ils ont fait un recule terrible vis a vis du cdp pour ne pas être comptable du désastre. C’est révoltant.

  • Le 9 juin 2014 à 10:51, par sissi En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Notre non est cette fois le dernier ou le commencement d’un chaos. C’est un non injonctif de par sa légitimité : nous demandons respectueusement au président Blaise Compaoré de laisser en état enfin au peuple ce qui lui appartient, de laisser libre les énergies individuelles, entrepreneuriales, intellectuelles. Nous ne voulons pas de référendum pour référendum car nous n’avons aucun enjeu d’intérêt général en vue. Nous voulons une démocratie libre et pleine au Burkina. Pas une démocratie habillée au couleurs de la patrimonialisation , du régionalisme, du "quemadisme étatique" ; de violences meurtrières sans justice rendue. Nous voulons vivre dans un pays socialement uni ou existera le respect des lois juridiques et constitutionnelles. Nous ne voulons pas que notre pays constitue un précédent en matière de jurisprudence : Nous ne voulons pas perdre cet attribut que notre histoire, notre courage dans la lutte de nos ancêtres et la nôtre nous confer :"hommes Intègres". Nous voulons enfin nous voir propres en matière d’Éthique, de moral, de déontologie politique. Au-delà de la logique qui nous est imposée, nous ne parlerons plus en termes de "nous voulons".

  • Le 9 juin 2014 à 17:47, par Yirmoaga_3 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Chers tous, depuis que ce débat nous a été imposé sur la possible modification de l’article 37 de la constitution, pour permettre à Blaise Compaoré de régner à vie (sommes-nous sortis de la démocratie pour entrer dans un système monarchique ?), je n’ai pas encore eu l’occasion de lire un argumentaire aussi sérieux (que ceux de Dabiré) sur les raisons profondes de cette possible modification. Ma question est donc la suivante : n’y a-t-il personne dans l’entourage du Président qui soit capable de nous exposer ces motifs de façon claire et argumentée ? Ce n’est pourtant pas très compliqué à faire, me semble-t-il ! Il y a un Agrégé de philosophie qui est venu à la rescousse du Président, qui aurait été reçu à Kosyam, puis serait reparti avec une ou plusieurs enveloppes, mais sans faire le travail ! Va-t-il rendre cet argent gagné pour un contrat non exécuté ? Un autre philosophe, qui intervient encore ici même, dans des tribunes où je ne comprends personnellement rien à rien (alors même que j’ai aussi fréquenté une faculté de philosophie dans ma jeunesse) aurait pu se charger de ce boulot, puisqu’on dit que lui aussi travaille pour le compte du Président. Or lui aussi ne veut pas faire ce salutaire travail d’explication et de pédagogie. Surprenant non ? Faudrat-il donc en appeler au Professeur Assimi Koaunda pour cela ? Il ne devrait pourtant pas être très difficile de trouver au Président, après 27 ans de pouvoir, des points positifs à montrer au peuple. Quand même ! Il n’a quand même pas fait que du mal pendant toutes ces années, non ? Donc, il faut défendre le bilan du Président Compaoré pour donner un peu de sens à ce projet de modification constitutionnel. Un bilan comprend toujours un ACTIF et un PASSIF. Nous avons tous besoin de savoir pour décider, le moment venu ; surtout ceux qui, comme moi "ont duré en brousse". Mais il est surprenant que pas UN seul parmi les conseillers du Président ne s’y colle. Donc, s’ils sont tellement paresseux ou incompétents, pourquoi les garder ? Faire de la politique, ce n’est pas venir s’asseoir et manger ! C’est travailler encore et toujours pour les valeurs auxquelles on croit. Que ceux qui croient au pouvoir à vie viennent donc nous expliquer en quoi nous avons tort de ne pas y adhérer ! Et s’ils sont gênés de le faire, alors qu’ils laissent advenir l’alternance, qui est consubstantielle de la démocratie. Il faut quand même être un peu sérieux !

    • Le 12 juin 2014 à 16:21 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

      Yirmoaga, big up. Tu as dure en brousse mais tu n’as rien perdu de ton tranchant. Ya rien en face. Ceux du camp presidentiel n’ ont pas eu leurs galons de "conseillers" pour mourir mais pour manger. C’est ca la difference entre les engages, les croises de la democratie et les mercenaires de la dynastisation. Les premiers luttent pour une cause, les autrs pour manger. Les premiers ont la motivation intrinseque que rien de materiel ne motive. Les derniers ne peuvent mouvoir que contre especes sonnantes et non trebuchantes, cad, les feuilles.
      De passage a Ouaga, passe dans mon bureau situe au deuxieme etage. Prise en charge totale guarantie. L’ argent de la corruption mentale (14 milliards non budgetises)pour qu’ on laisse modifier en rond est tombe. Je vais donc en user pour me faire plaisir et te faire plaisir pour l’ effort de reflexion.

      Derrida Deux

  • Le 9 juin 2014 à 17:56, par Yirmoaga_3 En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Chers tous, depuis que ce débat nous a été imposé sur la possible modification de l’article 37 de la constitution, pour permettre à Blaise Compaoré de régner à vie (sommes-nous sortis de la démocratie pour entrer dans un système monarchique ?), je n’ai pas encore eu l’occasion de lire un argumentaire aussi sérieux (que ceux de Dabiré) sur les raisons profondes de cette possible modification. Ma question est donc la suivante : n’y a-t-il personne dans l’entourage du Président qui soit capable de nous exposer ces motifs de façon claire et argumentée ? Ce n’est pourtant pas très compliqué à faire, me semble-t-il ! Il y a un Agrégé de philosophie qui est venu à la rescousse du Président, qui aurait été reçu à Kosyam, puis serait reparti avec une ou plusieurs enveloppes, mais sans faire le travail ! Va-t-il rendre cet argent gagné pour un contrat non exécuté ? Un autre philosophe, qui intervient encore ici même, dans des tribunes où je ne comprends personnellement rien à rien (alors même que j’ai aussi fréquenté une faculté de philosophie dans ma jeunesse) aurait pu se charger de ce boulot, puisqu’on dit que lui aussi travaille pour le compte du Président. Or lui aussi ne veut pas faire ce salutaire travail d’explication et de pédagogie. Surprenant non ? Faudra-t-il donc en appeler au Professeur Assimi Koaunda pour cela ? Il ne devrait pourtant pas être très difficile de trouver au Président, après 27 ans de pouvoir, des points positifs à montrer au peuple. Quand même ! Il n’a quand même pas fait que du mal pendant toutes ces années, non ? Donc, il faut défendre le bilan du Président Compaoré pour donner un peu de sens à ce projet de modification constitutionnel. Un bilan comprend toujours un ACTIF et un PASSIF. Nous avons tous besoin de savoir pour décider, le moment venu ; surtout ceux qui, comme moi "ont duré en brousse". Mais il est surprenant que pas UN seul parmi les conseillers du Président ne s’y colle. Donc, s’ils sont tellement paresseux ou incompétents, pourquoi les garder ? Faire de la politique, ce n’est pas venir s’asseoir et manger ! C’est travailler encore et toujours pour les valeurs auxquelles on croit. Que ceux qui croient au pouvoir à vie viennent donc nous expliquer en quoi nous avons tort de ne pas y adhérer ! Et s’ils sont gênés de le faire, alors qu’ils laissent advenir l’alternance, qui est consubstantielle de la démocratie. Il faut quand même être un peu sérieux !

  • Le 10 juin 2014 à 08:07, par sissi En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    .Notre NON est cette fois le dernier ou le commencement d’un chaos. C’est un NON injonctif de par sa légitimité : nous demandons respectueusement au président Blaise Compaoré de laisser en état enfin au peuple ce qui lui appartient, de laisser libre les énergies individuelles, entrepreneuriales, intellectuelles. Nous ne voulons pas de référendum pour référendum car nous n’avons aucun enjeu d’intérêt général en vue. Nous voulons une démocratie libre et pleine au Burkina. Pas une démocratie habillée au couleurs de la patrimonialisation , du régionalisme, du "quemadisme étatique" ; de violences meurtrières sans justice rendue. Nous voulons vivre dans un pays socialement uni ou existera le respect des lois juridiques et constitutionnelles. Nous ne voulons pas que notre pays constitue un précédent en matière de jurisprudence : Nous ne voulons pas perdre cet attribut que notre histoire, notre courage dans la lutte de nos ancêtres et la nôtre nous confer :"hommes Intègres". Nous voulons enfin nous voir PROPRES en matière d’Éthique, de moral, de déontologie politique. Au-delà de la logique qui nous est imposée, nous ne parlerons plus en termes de "nous voulons".

  • Le 12 juin 2014 à 16:20, par un démocrate En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    Une très belle argumentation, et une demonstration implacable de la violence d’Etat y compris en régime dit démocratique. A bas la violence d’Etat quand celui-ci accapare le pouvoir au détriment du plus grand nombre et au profit d’une minorité de nantis !
    La démocratie n’est jamais acquise nulle part et demande une vigilance et un combat permanents.

  • Le 10 août 2014 à 20:55, par Jean Baptiste Valéa En réponse à : Situation nationale : Dans une logique de guerre au Burkina, ne plus reculer

    vraiment,plus de droit de reculer pour le peuple burkinabé

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