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L’école comme premier frein aux inégalités creusées

Publié le vendredi 6 juin 2014 à 02h02min

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L’école  comme premier frein aux inégalités creusées

Les ambitions émergentistes des Etats africains ne font plus mystère dans un environnement économique marqué par le creusement continu des inégalités. Certains se sont donné des échéances datées tandis que d’autres, avec prudence résolue, embrassent la théorie de l’émergence économique assise dans une vision stratégique et programmatique sans datation. Pour les uns et les autres, il importe de savoir identifier et relever les vrais défis. J’en vois trois : l’éducation, la santé et la révolution verte. Cette contribution porte sur le premier défi, i.e. l’éducation.

En Amérique latine où le taux d’analphabétisme est réduit à sa portion congrue, le Brésil a bâti son émergence sur les grands travaux d’infrastructures nationales et sous-régionales en faisant appel aux capacités de financement nationales et régionales pour l’essentiel. D’où le concept du Néo-développementisme (fonds tirés de l’épargne nationale, patrimoine sous-régional pour construire les infrastructures pourvoyeuses de revenus du travail). Idéologiquement, ce fut un virage qui a consisté à abandonner le concept du Socialisme du 21e Siècle cher au Président Hugo Chavez au profit du néo-développementisme mis de l’avant par le Président Lula avec les succès que l’on sait sur la réduction du taux de pauvreté générale ave la « Bolsa familiale ». En Afrique, les choses doivent être abordées autrement vu la faiblesse de l’épargne et notre taux d’analphabétisme élevé dans les rangs des 15 – 50 ans et encore plus accentué au sein de la gent féminine, vu les pesanteurs traditionnelles aggravantes. Vaincre l’analphabétisme, c’est booster et durabiliser la prospérité naissante sur le continent avec l’avènement des technologies de communication dans lesquelles l’Afrique, par son dynamisme et la mise en route des innovations au service des besoins locaux, bat tous les records. Si l’émergence africaine doit prendre son envol, c’est certainement, au-delà des programmes d’infrastructures tous azimuts, par la formation du capital humain.

Mettre un accent particulier sur la formation professionnelle qui débouche sur des emplois. Or, les diplômés chôment actuellement, puisqu’ils n’ont point les compétences requises. Cette distorsion est un sérieux handicap à la création pérenne de la prospérité et un facteur ralentissant l’embellie, les opportunités qu’offre à l’Afrique le saut technologique. Si l’éducation était réorientée judicieusement vers les compétences en communications et administration des affaires, l’on serait quitte avec l’incurie et impéritie récurrentes maintes fois dénoncées dans les écoles et universités, devenues de véritables monstres bureaucratiques qualifiés de mammouth par Claude Allègre, ancien ministre français. En réaménageant radicalement les contenus et les objectifs quantifiables du cursus, l’Afrique recevra en retour deux gains majeurs : l’égalisation tendancielle des revenus et le dynamisme technologique des nouvelles générations au service des revenus du travail et du partage au lieu de perdre son temps comme Chris Giles l’éditeur économique du Financial Times de Londres à nier une évidence apodictique : le creusement continu des inégalités qu’observe Thomas Piketty avec raison.

1. Le défi de l’égalisation des revenus par l’éducation et la formation professionnelle

L’égalisation des revenus dérive du constat que l’école est le lieu où l’égalité des chances est célébrée. N’ayant pas une épargne assez consistante pour financer nos projets d’infrastructure comme le Brésil de Lula, nous avons le choix stratégique de faire advenir, vu le dynamisme de notre jeunesse, l’avantage comparatif que procure cette main d’oeuvre, pétrie de compétences et qui détermine ce que les économistes appellent l’offre de qualifications en rapport avec l’état de notre système éducatif. Plutôt que sur le capital, venu d’ailleurs pour extravertir notre devenir et donc accroitre notre dépendance, la généralisation de l’éducation entraîne, salva veritate, celle des revenus. Cette voie plairait d’ailleurs aux Socio-démocrates du continent en ceci que, le rang social ici, désormais tient plus à l’effort personnel qu’à la rente, patrimoine et autres privilèges acquis. Quant aux libéraux, ils seront moins harcelés par les forces syndicales pour des politiques de redistribution de la richesse dans l’exacte mesure où cette croissance-là est synonyme de revenus pour les travailleurs. Le Burkina Faso est un grand ami de la République de Chine Taïwan qui a bâti son essor économique sur l’exportation en rendant performant son système éducatif. Avant 1960, son économie était de structure coloniale et assistée par l’aide américaine comme nos économies actuelles. Pour ceux qui estiment que la rigidité du salaire minimum peut engendrer un taux élevé de chômage structurel au sein des couches victimes des inégalités- remarque dictée par la doxa néolibérale ambiante qui m’a été faite corroborée par la récente votation suisse contre l’instauration du salaire minimum à 3300 euros/mois-la réussite économique de Taïwan nous donne des leçons.

La plus parfaite illustration de cette vision et réalisation économiques est incarnée par le regretté Docteur Tsiang à Taïwan sans imposition du salaire minimum. Cette réussite a été portée par le tricycle : exigence de stabilité monétaire, épargne privée et de taux d’intérêt inférieurs à l’inflation. Chez nous, elle se décline en la stabilité monétaire du franc CFA, l’épargne privée que constituent les citoyens et intervenants du secteur informel (encourager à bancariser leurs avoirs) et la troisième donne revient aux décideurs politiques qui doivent recommander à la BCEAO d’inspirer des taux d’intérêt inférieurs à l’inflation au niveau des banques commerciales pour promouvoir l’accès au crédit (le nombre de déposants ou cashflow consistant corrige à moyen terme la perte de profits générés par les taux d’intérêts prohibitifs appliqués).

L’inflation est acceptable dans la zone UEMOA mais hélas, cet acquis est annihilé par ces taux d’intérêt paralysants pour les PME, PMI et qui décélèrent le taux de croissance. Or, précisément, c’est la panne ou faible croissance qui génère les déficits publics. Il ne faut pas croire la doxa néolibérale qui consiste à accréditer l’idée que c’est plutôt en réduisant le train de vie de l’Etat, les charges liées à la solidarité nationale qui creusent les déficits. C’est plutôt la panne de croissance qui crée les déficits. Bref, on a réalisé en zone UMOA deux conditions et le reste relève de la sphère politique. Il ne faut surtout pas faire comme les dirigeants européens soumis aux règles de la BCE, drapée dans son indépendance vis-à-vis des détenteurs de la légitimité populaire, dictées par l’Allemagne au point où la monnaie unique est devenue un handicap pour certaines économies et au surplus avec ces programmes d’austérité, il est généré la panne de croissance avec des conséquences dramatiques sur les revenus du travail.

Je souscris à la lecture de Paul Krugman (Prix Nobel d’économie2008) sur cette question. L’originalité de la réussite taïwanaise repose sur l’accès aux revenus du travail et suivant, la réduction des inégalités par la reconnaissance du mérite personnel. Ainsi, l’allocation des revenus et leur progression selon l’effort personnel dénotent une société de mérite (Japon, Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Hong Kong) contre toutes les anciennes féodalités rentières lors même qu’elles peuvent laisser éclore aussi une super-élite –accidentellement-. Somme toute, la croissance économique obtenue dans ces conditions est inclusive parce que produite par l’équité sociale et faisant la promotion de celle-ci. Le creusement sans fin des inégalités que dénonce si judicieusement Thomas Piketty n’est donc pas une fatalité.

Si nous refusons de lever de nouveaux impôts sur le capital et le patrimoine, il est impératif de procéder comme le Docteur Tsiang à Taïwan et auquel cas, l’on obtient une élévation du nombre de contribuables comme revenus du travail, se traduisant en plus de revenus captés par le trésor public au service de nos ambitions émergentistes. Ceci d’autant plus qu’en Afrique, l’on a une population jeune et dynamique en phase avec le virage numérique – la génération numérique innovante, par exemple, permet en Ouganda de faire son test de palu à partir de son téléphone portable, le mobile banking inventé au Kenya etc.- un tissu économique informel porteur, acté par l’entreprenariat féminin et des décideurs politiques suffisamment informés par le débat démocratique pour se focaliser seulement sur les bonnes questions.

La richesse des nations est d’abord pensée, pensée originale et ensuite décisions politiques judicieuses comme le modèle taïwanais l’atteste. Si l’on réalise la révolution verte chère à l’Africa Panel Progress de Kofi Annan (la nécessité de la mécanisation de l’agriculture ne saurait se contraposer à l’agriculture familiale à condition qu’on ne vende nos terres ni aux fonds souverains ni aux firmes internationales) ; il est alors acquis que l’on pourra raisonnablement, par notre jeunesse, maîtriser les contenus de l’économie numérique et être pour ainsi dire moins à la remorque des identités extraverties.

La fibre optique est nécessaire comme infrastructure mais elle ne dicte pas la trajectoire de la révolution numérique qui est d’abord numérisation de contenus, de nos valeurs de civilisation et lieux de mémoire, chers à l’académicien Pierre Nora. Adieu ainsi à notre condition de consommateurs des contenus extravertis. La révolution numérique, alors, ne signifiera pas pour nous une déréliction perpétuelle, autre nom de la fracture numérique.

2. Nouvelles générations africaines et virage technologique

Les nouvelles générations africaines ont conquis les technologies avec une aisance vertigineuse. Parfois, elles les ont adaptées à nos vécus sociaux comme tous ces programmes de prépaiements sans abonnement et qui rappellent la demande de qualifications (technologies développées prenant en charge les biens et services consommés en Afrique). Le taux de pénétration exponentiel des technologies et leur mise au service de nos préoccupations propres, montre si besoin est, que la jeunesse africaine bien formée, par sa participation à ces innovations se mondialise en assumant sa singularité culturelle, l’autre nom de l’universel rempli.

Malgré les difficultés connectiques, les allées et venues des Africains sur l’internet, l’ouverture des blogs, la voix africaine sur les réseaux sociaux, les webTv, webcast, etc. montre que cette phase de consommation du fait technologique donnera vite naissance à l’injection massive de contenus africains, sens ultime de la révolution numérique. Cette décennie optimiste décrit ce modèle économique qui se détache de la grisaille générale vécue. Le leadership visionnaire du Très Honorable Guillaume Soro Kigbafory, Président de l’Assemblée Nationale a judicieusement parié sur cette embellie numérique africaine. Nous réfléchissons sur l’urne électronique comme possible moyen de résorber les fraudes, crises pré ou post-électorales et autres longues attentes anxiogènes de résultats qui corrompent, in fine, la paix sociale.

La démocratie brésilienne a réussi non seulement à mettre fin à la dictature militaire en 1982, mais aussi à initier l’urne électronique pour sa population de 130 millions, tournant ainsi la page triste des fraudes massives et celle de la sclérose de la machine électorale. Lorsque cette tendance deviendra lourde et irréversible, les créateurs africains de mediums nouveaux entreront en piste. Il s’agit là d’un légitime espoir. Les ambitions émergentistes des Etats doivent tenir compte de cet impératif de vaincre totalement l’analphabétisme et d’offrir des formations professionnelles sur mesure aux fins de dégager les obstacles éducatifs, véritables freins contre la création des richesses. Il nous faut miser sur ces talents africains, la promesse du meilleur devenir du continent.

Mamadou Djibo, Ph.D.
Philosophe

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Vos commentaires

  • Le 5 juin 2014 à 12:50 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Vous n’etes pas obliges de faire publier des ecrits. Ensuite, pourquoi vous et le nomme F. Nyamsi faites tout pour a chacun de vos ecrits, mentionner le nom de Guillaume Soro ? En fait vous resistez difficilement, en vrai griot, a la tentation de proclamer les louanges de votre employeur Soro qui lui ne cache pas son amour fou pour Blaise Compaore et son desir de voir ce dernier mourir au pouvoir. Et comme l’ami de mon ami est mon ami, le resultat est vite trouve.

  • Le 5 juin 2014 à 12:52 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Vous commencez à aborder les vrais problèmes auxquels sont confrontés les Etats africains. Mais sur la révolution numérique, je suis bien obligé de vous dire que vous êtes resté trop longtemps hors du pays ! Venez ici à Wemtenga et essayez de travailler sérieusement sur Internet ; vous verrez ce que c’est et vous n’écrirez plus ce que vous avez écrit. Pour le reste, le débat est ouvert et la question est de savoir pourquoi il n’y a pas d’épargne nationale forte alors qu’il y a des milliards qui dorment dans des cantines, pas seulement celles de Guiro ; pourquoi les banques font de l’usure au lieu d’accompagner les politiques d’emplois ! Vez à Ouaga, on va débattre de tout ça

  • Le 5 juin 2014 à 12:52, par Ahmed En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Tous ces pays que tu viens de citer ont une démocratie réelle avec la concurrence politique qui s’exprime. C’est pour cette raison qu’ils ont réussi à atteindre ces bons résultats. Contrairement à nous ici où le manque de l’alternance fait que ceux qui sont coupable de détournement, de malversation ne sont jamais puni parce que ayant l’assurance qu’ils ne seront jamais puni puisqu’ils auront toujours le pouvoir. Or l’essence même de la démocratie c’est de faire en sorte que personne ne soit au dessus des lois et que chacun risque de passer devant la justice afin de s’expliquer. Dans ces pays de réussite ci-dessus cités, ce sont les ambitions des uns et des autres qui s’accommodent avec la loi et non le contraire comme on tente de le faire chez nous. En tant qu’intellectuel avisé et plein de connaissances, vous devez vous battre pour que ces conditions soient réunies chez nous afin qu’on réussissent à sortir de cette situation peu enviable dans laquelle nous sommes depuis toujours et ce, malgré les bientôt 30 ans de pouvoir de notre président actuel.

  • Le 5 juin 2014 à 13:15 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    C’est comme ca les intellectuels acquis. On parle de quelque de tout pres visible comme la monarchisation de notre politique et catiniquement vous sauter pour nous parler de choses on sait pas exactement avec votre gros francais.On appele ca diversion en langugae de combat, Mr. Philosophe Ph.D. Pourquoi vous voulez detournez l’ opinion ds lecteurs sur des problemes certains importants mais moins pressant que la dictature de votre mecene Blaise Compaore ?On a dit que vous etes un vendu et je voulais pas croire. Maintenant ca se precise. Dans tout ces mouvements sur la politique vous vous n’ avez pas trouver un theme si c’est pas pour nous parler du Bresil et de LULA et du developpementisme, de l’ emergentisme(ouf, j’ai chaud) qui se contrapose a.... Voyez. Soyez simple. Qui peut le plus peut aussi le moins. Desfois je me demande meme pour qui vous ecrivez ? Moi je vous comprends puisque vous nagez en plein dans mon domaine qui est l’ economie du developpement, mais je trouve que vous etes d’ un pedantisme qui n’est pas philosophe.

    Kader Xavier Ouedraogo
    DESS en economie du developpement

  • Le 5 juin 2014 à 13:17 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    La democratie bresilienne a reussi a metre fin a la dictatue bresilienne... Et nous/ Et notre democratie, quand elle reussira a mettre fin a la dictature militaire de votre mentor que vous utiliser votre intelligmnce pour soutnenir aveuglement ?

  • Le 5 juin 2014 à 13:27 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    "Mettre un accent particulier sur la formation professionnelle qui débouche sur des emplois. Or, les diplômés chôment actuellement, puisqu’ils n’ont point les compétences requises. Cette distorsion est un sérieux handicap à la création pérenne de la prospérité et un facteur ralentissant l’embellie, les opportunités qu’offre à l’Afrique le saut technologique. Si l’éducation était réorientée judicieusement vers les compétences en communications et administration des affaires, l’on serait quitte avec l’incurie et impéritie récurrentes maintes fois dénoncées dans les écoles et universités, devenues de véritables monstres bureaucratiques qualifiés de mammouth par Claude Allègre, ancien ministre français."

    Mr. Djibo, vous pensez qu’ il y a chomage parce que les diplomes n’ ont pas les competnces requises ? Si vous voulez qu’ on vous prenne au serieux, n’AFFIRMEZ RIEN QUE VOUS NE PUISSIEZ DEMONTRER. d’ OU TIREZ VOUS CETTE CONCLUSION HATIVE ? Vous avez fait des etudes pour tirer cette conclusion ? Ou/ aVE QUELLES METHODES/ Donnez- nous vos sources.
    Si vous voulez faire une analyse serieuse qui va etre respectee, il faut avoir une approche holistique systemique. Repalcez le chomage de la ou il ressort. Le chomage ne pas simplement s’ expliquer de cette facon legere et cavaliere, sinon meme naive. Il se trouve au confluent de beaucoup de facteurs.

    Que direz- vous des politiques, de la culture, de l’ etat general de l’ economie, du risque- pays. Un conseil. Si vous voulez une analyse serieuse, tentez ussi l’approche interdisciplinaire pour un sujet aussi epais qui, apparemment vous depasse. Mais comme vous voulez donnez le signe que vous existez, pas de probleme.

  • Le 5 juin 2014 à 13:52 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    "Si l’éducation était réorientée judicieusement vers les compétences en communications et administration des affaires, l’on serait quitte avec l’incurie et impéritie récurrentes maintes fois dénoncées dans les écoles et universités, devenues de véritables monstres bureaucratiques qualifiés de mammouth par Claude Allègre, ancien ministre français. En réaménageant radicalement les contenus et les objectifs quantifiables du cursus, l’Afrique recevra en retour deux gains majeurs"
    jE SUIS SIDERE que quelqu’ un qui se dit philosophephd puisse avoir une vision si etriquee du role de l’ education un democratie.Donnez un marteau a un enfant et il ne voit que pointes partout. A vous croire, il suffira de reorienter l’ education "judicieusement vers les competences en communications et en administration des affaires, l’on serait quitte avec l’incurie et impéritie récurrentes maintes fois dénoncées dans les écoles et universités, devenues de véritables monstres bureaucratiques qualifiés de mammouth par Claude Allègre, ancien ministre français. ..." Ce n’est pa parce que c’est le francais Mr. Allegre qui l’ a dit que ca tient allegrement la route.Comment seulement en reamenageant les contenus quantifiables de l’ education ce serait le sesame- ouvres-toi ? de nos problemes ? J’ aurais aimer que ce fut si facile, Mr. Le Philosophe. Et que dire des contenus non quantifiables de l’ education ? Elles ne comptent pas ?
    Je deplore aussi l’ orientation trop "economistique" de votre point de vue sur l’ education en tant que facteur de developpement.Il y a un danger ici que Gary et Becker n’ ont jamais percu dans leur valorisation aveugle du capital humain. L’ education ne saurait seulement servir l’ economie. Elle doit servir l’ homme dans son entierete d’ abord. Que dire de la formation d’ un esprit civique plus eclaire ? Que dire du simple plaisir de la connaissance ? Attention a ne pas Instrumentaliser l’ education. Elle est plus large que ca dans ses finalites.

    Serge Armel Ouedraogo,
    Humble professeur de CEG

  • Le 5 juin 2014 à 14:17 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Je susi decu de cet ecrit. On dirait que vous n’aez rien a dire Dr. Djibo. Les Inegalites creusees ? Par qui ? Vous n’avez meme pas le courage d’ aller jusqu’ au bout de l’ analyse ? Comme si les inegalites avaient eles memes des daba pour se creuser.

    Tonnerre.

  • Le 5 juin 2014 à 14:49, par Valaire Macsime En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Malgré tout le respect qu’on doit à chaque personne du fait de son humanité, je dois relever que vous traitez de l’économie comme de la salade.
    Et au fond, vous ignorez que votre écrit parle du (déficit de) développement que des inégalités.

    Même si on laisse de côté vos propres incohérences argumentaires(par exemple vous dites que les inégalités s’expliquent par une insuffisance d’éducation qui aboutit à des incompétences ; ailleurs vous parlez d’un avantage comparatif en notre jeunesse "pétrie de compétences..." ; etc.), je crois que votre plus grand problème est de faire impasse sur les fondamentaux de l’économie. Vous identifiez ainsi à tort des problèmes économiques à des problèmes d’inégalités. Ce qui fausse votre diagnostic, et le pseudo-remède que vous indiquez en qualité de secrétaire de tel ou tel Prix Nobel que vous citez à la va-vite sans même chercher à comprendre le contexte.
    Le problème africain est un problème économique, et en tant que tel, il se pose avant la question des inégalités (qui relèvent de la justice sociale et supposent alors d’abord que l’économie elle-même soit fonctionnelle : en dehors d’un cadre économique fonctionnel, il ne s’agit pas en effet d’inégalités, il s’agit de prédations, pillage, vol etc. en bandes organisées).

    Les gens sont pauvres à Ouaga, c’est pas qu’ils ne sont pas formés ou compétents (l’UO sort combien de diplômés chaque année ? Ces étudiants ne sont pas moins intelligents que ceux d’Europe ou d’Amérique : la preuve, des étudiants de l’UO brillent aussi ailleurs). Le problème c’est que y a pas travail (ce qui est un problème économique, pas d’inégalités !) : si vous êtes au courant de postes d’emplois vacants en génie informatique (comme vous privilégiez ce domaine laissent entendre qu’il y a des emplois actuellement), etc., SVP, dites-nous au forum ici !

    La question juste que vous devez vous poser c’est "qu’est-ce qui fait qu’en Afrique y a pas travail (quel est le taux de chômage au Burkina ? On ne connaît, tellement le gouvernement s’en moque) ?" Dites-vous que pour qu’il y ait croissance, il faut consommation ; pour qu’il y ait consommation, il faut salaire, i.e. travail. Vous vous trompez sur l’exemple japonais dont les fondements sont autres que la surenchère que vous faites de l’éducation.

    Bon, bref, le forum n’est pas fait pour repartir sur des théories.

    Je voudrais simplement dire que la pauvreté en Afrique (on n’a même pas encore atteint le stade des inégalités) est une question de gouvernance qui va au-délà de la simple éducation. Tout le monde peut avoir le Bac, mais rester pauvre avec le chômage.

    Dites à vos amis (dont vous nommez certains déjà) de donner les emplois aux gens, même si c’est des emplois sans qualification (par exemple ouvriers agricoles, etc.), et le reste suivra mécaniquement, avec le niveau actuellement de diplômés que nous avons.

    • Le 5 juin 2014 à 16:58 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Koro, c’ est moi. Vous continuez a respecter ce monsieur ? Vraiment le college des freres de vous a bien eduque alors. Je vous envoie un email. On va parler off the record. Moi, prof de CEG, j’ ai descendu ce vaniteux qui veut arpenter les salons de Kosyam en lambeaux(il n’a pas encore convaincu l’ Homo Ziniarus Omnus Poderum Aerternus-l’ Homme de Ziniare qui veut Tout le Pouvoir a Vie. Il est philosophe mais il ne pese pas lourd. Ila fui le systeme rigoureux de france pour aller attraper un diplome a la moins cher au Canada et voila qu’ il ne peut meme pas battre des gens qui n’ ont fait que deux ans d’ UO a Zogona. Tchhrrrr.
      On serra ce voiirr.

      Armel

    • Le 5 juin 2014 à 23:57, par Vizir En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Valaire Macsime,avec tout le respect permettez-moi de vs contredire.vs confondez resdistribution et inegalites.En effet,Dr Djibo parle d,investissements publics dans l,instruction pour creer un citoyen nouveau d,ou "l,egalite" cette nouvelle citoyennete va creer la richesse d,ou "l,economique" Si nos pays connaissent des ecoles a deux vitesses c,est justement les pouvoirs publics ont failli a leur mission qui,a l,arrivee une minorite bien eduquee mais pas assez pour creer la prosperite necessaire en quantite pour drainer le reste du lot d,ou les inegalites.Or,en investissant massivement dans l,education surtout pour nos etats equivaut a bouster l,economie x le talent.l,exemple asiaque est une belle illustration,Coree du sud,Malesie,Taiwan...faute de ressources naturelles ont mise sur le talent"l,ecole"a titre d,exemple la coree du sud etait dans la meme condition economique que la Cote d,ivoire dans les annees 60.pour une emergence economique l,afrique et surtout le Burkina n,echapperons pas a cette regle c,a.d la qualite de la formation taillee sur misure la richesse viendra tout naturellement.
      .

      • Le 6 juin 2014 à 09:44, par Pepin En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        @Vizir, Ce que Valaire a dit, il a raison. Djibo dit que pour éviter/réduire les inégalités, il faut que les gens soient bien éduqués. D’abord, y a même pas inégalités en Afrique ; tout le monde est pauvre : le peu de riches ne le sont pas par l’éducation, mais par le vol et la malhonnêteté - regardez la corruption, les guiros, les places garanties d’office à des vauriens dans la fonction publique, etc. ... Alors qu’il y a des diplômés bien qualifiés. Alors pourquoi ils n’ont pas l’argent ? Parce que simplement ils ne peuvent pas trouver du travail (alors qu’ils sont bien diplômés !!). Le système est pourri, les dirigeants naviguent à vue, sans programme,... Le problème se trouve à leur niveau.C’est une question de planification. Vous pouvez donner PhD à tout le monde. Mais si y a pas travail, comment ils vont faire pour s’en sortir ? Djibo a tout trouvé : faire incessamment l’atalakou des dirigeants incapables... Voilà l’école qui réduit les inégalités !!! lol !

  • Le 5 juin 2014 à 14:50 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Vous avez survole le sujet. Je ne vois pas l’argumentation qui conduit a la concluson que l’ecole est le premier frein aux inegalites sociales. Et si moi je defendais l’ antithese selon laquelle l’ ecole est le premier lieu des inegalites sociales ? Et si l’ ecole reproduisait en fait les inegalites sociales ? En quelque sorte que l’ ecole ne serait qu’ une auberge espagnole ou chacun consomme ce qu’ il a apporte ? Il ya en fait ecole et ecole. Un ami, D. X, inspecteur de l’ enseignement secondaire, m’a envoye une photo d’ une ecole dans le Sahel qui m’a fait verser des larmes. Une ecole ou les eleves ont comme tables- bancs des briques superposees. Vous pensez que ces enfants ne savent pas qu’ on ne compte pas sur eux ? Ils ont compris deja Pygmalion a l’ oeuvre. Ils savent qu’ on sait qu’ils n’ iront pas loin. Vous pensez que ces enfants ont la meme "valeur" que les enfants de l’ Ecole Internationale de Ouagadougou ou du PMK ? Les gens ne sont pas cons. Allez leur parler de l’ ecole comme premier frein face aux inegalites creusees(par qui) et ils vont rigoler. Les enfants des villages recules qui ne recoivent le maitre qu’ en fevrier qui vient prendre service et "repart pour ramener ses affaires’ et finalement ne s’ installe qu’ en mai ou encore ls enfants des villes qui sont tasses comme des sardines dans uen boite, souvent 120 en classe, ont- ils les memes chances que les enfants qui vont dans les prives a Ouaga 2000 ou ils son 10 par classe ? Votre ecrit peche aussi en ne se basant que sur un vocationnalisme desuet que vous assignez a l’ ecole. L’ ecole, ce n’est pas juste pour fabriquer des occupations, c’est- a- dire, ce n’est juste pour permettre aux gens d’ acquerir le savoir - faire, les habiletes. Il y a aussi le savoir et le savoir etre. Je vous conseille de lire Dewey sur l’ education Et votre origine sociale joue un grand role dans votre reussite. Partez au PMK et vous verrez les enfants de qui sont la- bas. Donc, si vous deviez reviser votre papier tres incomplet, vous devriez parler du capital culturel et aiussi du capital social qui contribuent a creer aussi les inegalites. Je vous conseille de lire Bourdieu pour le capital culturel( en tant qu’ habitus, diplome et cadre "intellectuel" familial), Coleman sur le capital social et Lareau et Boudon sur la strategie des elites pour faire avancer la cause de leurs enfants.

    Fraternellement

    Tonnerre

  • Le 5 juin 2014 à 14:54, par zoe wend En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Pour une fois je suis en phase avec les analyses de M.DJIBO

    • Le 6 juin 2014 à 12:43 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Zoe, dites nous pourquoi vous etes d’accord avec Djibo pour une fois. Ici, c’est un debat intellectuel, pas un alignement systematique a la CDPiste.

      • Le 6 juin 2014 à 17:13 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        Confondez pas Djibo et CDP il n,a meme pas la carte cdp c,est un simple citoyen qui parle.Bled nakoi.

        • Le 6 juin 2014 à 19:09 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

          Vous comprenez francais ? J’ai parle d’ alignement ala CDPiste. Je n’avais jamais dit qu’ il etait CDP meme s’ il cherche a manger avec le CDP dont son candidat unique. D’ ailleurs, a- t- on meme besoin d’ une carte pour etre d un parti ? Si vouys epousez les ideaux du parti, nul besoin d’ une carte.
          Vous marchez comme un canard, vous gloussez comme un canard, vous etes Canard ! Point a la ligne virgule.

          Tonnerre

  • Le 5 juin 2014 à 15:06, par DUNIMPORTEQUOI ! En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Djibo tu es philosophe ou économiste ??? Si déjà en philo tu perds les pédales, de grâce, laisse les spécialistes en économie et en éducation instruire les jeunes élèves et étudiants. Oh misère

    • Le 5 juin 2014 à 17:47 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      DUNIMPORTEQUOI,vs n,etes pas oblige de partager l,idee mais bon grandissez un peu.

    • Le 5 juin 2014 à 17:53 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Ni l’ un ni l’autre !

    • Le 5 juin 2014 à 22:59 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Comme les Diabre (eminent prof de la Havard) ou Ablasse ? Essai de lire encore, tout est dedans. Tu vas y arriver.

      • Le 6 juin 2014 à 07:26, par DUNIMPORTEQUOI ! En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        Ah bon, des économistes je ne savais pas qu’il n’y avait que MM.Diabré et Ablassé !! Que ce Djibo relit ses propres écrits,et il verra qu’il passe son temps à se répéter à lui-même les choses, les mêmes noms et références (bolsa machin, piketty piketty piketty qu’il n’a pas lu, Soro...), même lorsqu’il change de sujet et de titre !! C’est la méthode dite Coué, on sait qu’on n’a rien à dire, et que ce qu’on écrit est vide et n’est pas convaincant, mais on se le répète pour se convaincre et penser convaincre des lecteurs non cultivés : qu’il publie ce qu’il écrit dans des revues internationales d’économie et de sciences de l’éducation ou sociales et on va se marrer (si quelqu’un accepte même de publier ses inepties). Par un docteur en économie et en sociologie de l’éducation.

    • Le 5 juin 2014 à 23:09, par bogan En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      L’Afrique est le moins eduquee de tous les continents du monde.

      l’afrique subharienne est la partie la moins eduquee de l’Afrique
      .L’afrique de l’ouest est la region la moins eduquee de l’afrique subharienne.
      Le burkina Faso est le pays le moins eduquee de l’afrique occidentale
      donc le burkina faso est le pays le moins eduque de toutes les planetes n’en deplaise a nos autorites.Il peuvent manipuler les chiffres mais le burkinabe demeurre l’homme le moins eduque du globe loin derriere les afghans.
      Au burkina seuls le presidents et sa famille sont emergents. j’allais oublier sa belle famille et ses amis.

    • Le 6 juin 2014 à 10:37, par A.smith En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Pas besoin d,etre economiste pour avoir un regard critique sur l,economie d,ailleurs ne dit-on pas tjrs -sciences economiques et sociales ?Ne Soyez pas mechants il faut lui opposer la thesee contraire ca sera une contribution qui enrichit la pensee il est avant tout philosophe des sciences d,ou il peut parler d,economie,c,est limites sont celles d,un generaliste mais au fond la pensee est appreciable.

      • Le 6 juin 2014 à 12:26, par A.smih En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        Pas besoin d,etre economiste pour avoir un regard critique sur l,economie d,ailleurs ne dit-on pas tjrs -sciences economiques et sociales ?Ne Soyez pas mechants il faut lui opposer la thesee contraire ca sera une contribution qui enrichit la pensee il est avant tout philosophe des sciences d,ou il peut parler d,economie,ses limites sont celles d,un generaliste mais au fond la pensee est appreciable.

      • Le 6 juin 2014 à 12:38 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        Dites nous en quoi la pensee est appreciable ? Et d’ ailleurs, que vous voulez dire par ce mot fatigue d’ "appreciable", Djibo alias A. Smith ? Si vous n’etes pas rigoureux dans votre raisonnement pour un "philosophe ds sciences" on va toujours vous demonter ici. Votre limite n’est pas la limite d’ un generaliste mais celle de quelqu’ un qui a des connaissances parcellaires, donc notionnelles et partant, tres dangereuses puisque vous jouez a l’ homme cultive alors que vous ne maitrisez pas grand chose de tout sujet, a commencer par la philosophie qui est reflexion rigoureuse et sceptique. Or vous surfez trop sur vos certitudes que vous prenez pour des verites. Qui ne fut jamais bon philosophe ne saurait ete bon generaliste, Djibo.

        Tonnerre

    • Le 6 juin 2014 à 14:41, par Coue Floue En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      "Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux". Merci, N’balima tchie. Vous avez cloue ce partisan beat de Coue. L’ imposture nappartient pas seulement aux politiques mais aussi aux pseudo- intellos.

      A Konnait pas, A Demander ou bien A te Taire.

  • Le 5 juin 2014 à 17:01 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Hey ! What’s up ? On parle du fire qui es dans la maison et toi tu parle de generalites qui sont toujours avec nous ? Mais , il a les foutaises , hein ce phd facon facon, la. Quand on parle de la sorcelerie de la vieille femme, elle monte sur le toit et alerte tout le village que l’ orage se prepare. Si tu peux pas faire de vraies reflexions comme les autres philosophes et autres la, faut te terrer dans ton Quebec la- ba. REt on ne sera pas triste de t’ oublier parce que tu ne sers pas.

  • Le 5 juin 2014 à 17:13 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    L’ education n’est pas desincarnee, Dr. Djibo. C’est un produit de la societe, de la culture, de notre histoire, de notre systeme politique, philosophique, economique et meme geopolitical dans une large mesure. Votre analyse est silencieuse sur beucoup de ses aspects. J’ai envie de dire que l’ education est un fait social total. Votre analyse est tellement insuffisance que je ne sais meme pas ou commencer pour ne pas etre deplaisant.

    Un Specialiste de l’ Education

  • Le 5 juin 2014 à 17:36 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Etes -vous sur , Mr. Le Docteur en Philosophie que Claude Allègre parlaitde de "mammouth" en ce sens ? Depuis que vous avez fait une fausse citation d’ un philosophe et qui a ete relevee par un de vos collegues sans que vous ne trouviez a redire sauf a dire que c’est une erreur d’ orthographe, je prends toutes vos citions avec des pincettes. Je n’ai pas le temps, ainsi que tout le monde d’ ailleurs, pour verifier ce qu’ un chercheur me presente comme la verite. Je ne pourrais meme pas verifier le dixieme des choses que je lis.. C’est pourquoi un docteur qui ment est doctoralement mort ! Vous avez encore racontez des inexactitudes, Djibo. Allegre n’a jamais dit ca dans ce sens. Je vous defie de me prouver le contraire. Vous auriez quand du prendre le temps de bien verifier ce que vous raconter pour ne pas raconter des histoires aux public de lefaso. net. Encore une fois ce Djibo, philosophe comme il se presente, parle toujours des choses qu’il ne connaît ni ne maîtrise. Si déjà en philosophie même il délire complètement, il ne faut pas s’étonner de son ridicule quand il s’aventure dans des domaines où il n’a aucune compétence. Ne donnez pas cette impression de calamite pour les chercheurs. Nous meritons la confiance du public. Sinon, jusque- la, vos sorties sont lamentables ! Faites attention, Djibo. Le pays regorge de sommites, meme dans la modestie. Tout le monde n’ a pas besoin de l’ outrecuidance d’ un Nyamsi qui a le nez en l’air et de Djibo le phraseur. Il parait que les deux mangent des deux cotes. ahaa ahaa !

  • Le 5 juin 2014 à 17:50 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Djibo a epouse ici une approche fonctionnaliste de l’ education. Le fonctionnalisme, c’est la vision selon laquelle toutes les institutions de l’ etat fonctionnent dans un but harmonieux de l’ ensemble comme si la societ n’avait pas de tensions en son sein. C’est en fait une vision reactionnaire des institutions etatiques qui cachent mal les contradictions societales. Des fonctionnalistes integrationnistes comme Djibo croient a la meritocratie, definie comme la mesure dans laquelle le meileur gagne le meilleur. Si tu es premier de classe, tu dois avoir le meilleur boulot parce que tu es le meilleur. Je refuse ce PARSONisme(Talcott Parson) de camelote. En verite, le premier de classe est- il toujours reellement le premier dans l’ absolu ? Des enfants vont a l’ ecole sans manger le matin. a midi n’ ont rien a manger mais ils sont forces de competir avec des enfants qui mangent des croissants au lait le matin et dejeune a table a midi. Le soir, ils rentrent a la maison ou il y a l’ electricite, une table pour etudier et meme des tuteurs pour leur lecons de maths , d’anglais et physique chimie. Aprs on veut que tous les enfants competissent sur la meme base. Pendant que certains enfants sont enterres 3 mettres sous terre, on leur demande de courir avec des enfants qui sont alignes 30 m en avant. Vous meme, Djibo. vous avez etudie au College Charles Luanga de Nouna. Meme si vous etes d’origine modeste, vous avez beneficie de l’ habitus organisationnelle des freres. Sinon , de la maniere dont vous faites preuves de connaissances parcellaires, ce n’est pas sur que vous alliez meme aller jusqu’ au bac.

  • Le 5 juin 2014 à 21:00 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Moi j’ai l’ impression que Djibo est un forcere xcomme Blaise son Dieu.A connait pas, a demander. Faut te faire allumer comm ca. Tes colegues ont ete polis, mais on sent la colere contenue. Faut meme plus vous amuser a quitter vos philosophies mathematiques pour vous aventurer dans les theories sociales. Alors, la, vous allez vous faire ecraser. Vrai vrai la.Les philosophes qui peuvewnt jouer sur le terrain des theories sociales sont un un. Je dis, ils sont un un.N’ ecrivez pas par esprit de comptetition. Si vous voulez vous prenez , si vous voulez vous prenez mais je vous assure, les lecteurs sont tres cultives.

    Bonne chance , Dr. Djibo.

    Dramane Kon

    • Le 6 juin 2014 à 07:36, par Sanouwoulé En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Merci Docteur pour cette analyse éclairante. Ceux qui crent la polémique, ce sont ceux qui voient partout les enjeux politiques nationaux. Bravo ! Dieu vous bénisse.

      • Le 6 juin 2014 à 11:54, par Noaga de koubri En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        Sanouwoulé,Je suis tout a fait d,accord avec Dr Djibo fait une analyse economique tandis que certains lui nient le droit a la parole, j,avoue ne plus me reconnaitre dans mes freres ou est le rapport avec Blaise et son art.37 ou encore le prof F.Nyamsi ? Conclusion:apres victoire des oppositions les pro-referendum devront changer de nationalite ! Ah pauvre burkinabe si le Faso se reduit a l,article 37 alors Bonjour la demence.

        • Le 6 juin 2014 à 19:12 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

          On ne ui nie pas le droit a la parole. On le laisse plutot deblaterer et on descend sur lui avec notre marteau - pilon de la reflexion. Voudriez- vous me denier le droit a la parole moi ? en lui repliquant, je crois savoir faire aussi usage de mon droit a la parole. Moi aussi j’ ai droit. N’est-ce pas ? Il n’ a qu’ a refaire l’ ecole. C’est tout.

      • Le 6 juin 2014 à 16:44, par JOJO En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

        C’est avant tout un problème politique, la situation de notre pays qui a poussé des intellectuels à écrire sur fasonet qui n’est pas un espace approprié pour des publications académiques et universitaires ! Si vous ne voulez pas qu’on parle des enjeux politiques nationaux, et si cela vous dérange parce que dans le débat vous êtes fort limités, alors allez écrire vos inepties ailleurs (si on vous les accepte même !). Si vous voulez pas parler politique, allez écrire dans des revues académiques spécialisées de votre domaine de compétence !

    • Le 6 juin 2014 à 12:22, par Valerie En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Pourquoi les intello burkinbe sont comme ca mechants ?il est devenu impossible de donner son point de vue sans etre insulte quelle intolerance !

  • Le 6 juin 2014 à 07:38, par FCK En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    "Or les diplômés chôment actuellement parce qu’ils n’ont pas les compétences requises". C’est donc pour vous la seule cause du chômage ? Vous n’imaginez donc pas qu’on puisse être compétent et autre au chômage. Si c’était vrai il n’y aurait pas de chômage dans les pays développés qui délivrent et rassurent pourtant des diplômes adaptés ! Et puis definissez-nous ce qu’est la compétence, si vous en avez la...compétence !

    • Le 7 juin 2014 à 22:08 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Djibo devrait faire les arts martiaux pour apprendre que quand on attaque, on s’ oive aussi. Raison pour laquelle ceux qui ont fait les arts martiaux sont generalement les derniers a attaquer. Mais quand on veut attaquer, il faut etre tres sur de rentrer et de ressortir sans trop laisser des plumes. Djibo n’a pas compris ca et meme des eleves de Premiere le rudoient sur le Faso. net. Il est vraiment philosophe lui ?

    • Le 7 juin 2014 à 22:10 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

      Djibo devrait faire les arts martiaux pour apprendre que quand on attaque, on s’ ouvre aussi. Raison pour laquelle ceux qui ont fait les arts martiaux sont generalement les derniers a attaquer. Mais quand on veut attaquer, il faut etre tres sur de rentrer et de ressortir sans trop laisser des plumes. Djibo n’a pas compris ca et meme des eleves de Premiere le rudoient sur le Faso. net. Il est vraiment philosophe lui ?

  • Le 6 juin 2014 à 16:42, par ...... En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Docteur, cette fois je partage votre analyse contrairement à celle que vous avez faites sur le "libéralisme, cause des inégalités sociales". Cependant, en mentionnant les cas asiatiques, je pense que vous avez oublié le " prix à payer" c-à-d le contrôle des naissances. Pour faire simple, toutes choses égales par ailleurs, limiter les naissances permet d’augmenter la productivité, l’épargne et par ricochet l’investissement, de développer le capital humain à budget égal. Augmenter l’épargne permettrait à nos gouvernants d’emprunter localement pour les investissements car emprunter sur les marchés financiers est très coûteux et crée une dépendance vis-à-vis de ces marchés. Le cas de l’endettement japonais est assez intéressant. Disponible pour une discussion plus approfondie sur le sujet à capoeira155@yahoo.fr

  • Le 7 juin 2014 à 22:32 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Ah : Le pauvre Nyamsi National. Sur 31 messages, aucun pour dire rien de positif, hormi les deux messages ecrits sans doute par l’ auteur lui- meme par autopitie, et la encore, il le faits si timidement qu’ on sent que lui- meme n’ y croit pas.

    Cantiniquement Votre, Mr. Le Mhadi de la philosophie burkinabe

    Derrida Deux

  • Le 9 juin 2014 à 17:04 En réponse à : L’école comme premier frein aux inégalités creusées

    Mr. Djibo, vous n’etes pas un intellectuel organique. Vous vous comportez comme Monsieur l’ Avocat que j’ ai allumee sur lefaso.net ici. Il nous remplissait le ventre avecson adoration du Petit President et du fils a Gerard qui se croit politicien mais qui ne fait que beneficier du nom de son papa. Mon fameux avocat es devenu Mango au moment ou le vrai debat ne fait que commencer. Je crois que je vais devoir m’ occuper tres personnellement de vous desormais.

    LOP

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