LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

Publié le mercredi 4 juin 2014 à 00h10min

PARTAGER :                          
Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

Comme chaque année, les Journées culturelles de l’Association des Burkinabè de Lyon (ABL) se sont déroulé les 9 et 10 mai dernier. Retour sur l’édition de cette année qui coïncidait avec le dixième anniversaire de cette association, très connue pour son dynamisme dans la région Rhône-Alpes. Les 7 et 8 juin, elle organise la deuxième édition du Forum économique et de développement durable de l’Afrique (FEDDA). (Voir Agenda)

C’est par le film du réalisateur burkinabè Bernard Yaméogo, « Puh, au-delà du mur » projeté le vendredi 9 mai au CCO de Villeurbanne que la dixième édition des Journées culturelles de l’Association des Burkinabè de a débuté. Dans ce long métrage de 84 mn, l’auteur du film a braqué sa caméra sur la question de la propriété foncière et la violence qu’elle génère.

Revenu de Côte d’Ivoire complètement fauché, Cyrille tombe malade et indexe le voisin, Omar d’être à l’origine de son mal. Il le soupçonne aussi d’annexer la parcelle de son frère défunt, Emile, en détenant par devers lui le Permis urbain d’habiter (PUH). Quant au mis en cause, Omar, il croit deviner les mauvaises intentions de Cyrille, lequel n’aurait aucun scrupule à vendre le terrain de son frère défunt au détriment des héritiers d’Emile.

L’auteur du film n’était malheureusement pas là pour répondre aux questions des cinéphiles, mais les débats ont permis de comprendre les enjeux de la propriété foncière au Burkina et de saisir surtout la morale qui s’en dégage.

L’ouverture officielle de la dixième édition des Journées culturelles est intervenue le lendemain 10 mai avec en plat de résistance, une conférence animée par le professeur Charles Kabeya sur le thème : Cohésion sociale et démocratie, cas du Burkina.

Originaire de la RDC, docteur en sociologie, enseignant à l’Université catholique de Lyon et à l’Institut d’études politiques de Lyon, Charles Kabeya a séjourné au Burkina dans les années 80 et y a mené des recherches au Centre d’études économiques et sociales de l’Afrique (Ceesao) à Bobo-Dioulasso. Il est l’auteur de « Syndicalisme et démocratie, cas du Burkina Faso, de 1966-1988 », publié aux Editions Karthala. Il séjourne régulièrement en Afrique et au Burkina, et depuis le 26 mai, il y conduit un voyage d’étude avec un groupe d’étudiants dans le cadre de ce qu’il appelle « la formation extramuros ». Après le Burkina, le groupe se rendra aussi en Côte d’Ivoire.

D’entrée de jeu, le conférencier a souligné qu’il est difficile de traiter de la démocratie et du lien social en Afrique parce que, « si le lien social a toujours existé dans toutes les sociétés, il est en revanche difficile d’établir un lien social avec la démocratie en Afrique, sachant que la démocratie est un concept occidental qui a du mal à s’enraciner sur le continent africain ». Dans la pensée contemporaine, le lien social surgit en interrogation par rapport à la démocratie que ce soit en Occident ou ailleurs. Mais en Afrique, cette articulation pose problème. Pourquoi ? De quoi souffre le lien social et quel type d’articulation peut-on établir entre démocratie et lien social ?

« Parler de la démocratie, ce n’est pas seulement analyser les institutions, c’est aussi mettre en relief les valeurs acquises et qui sont toujours recherchées pour que la démocratie reste elle-même dynamique », explique le conférencier. Or, note t-il, « les institutions dites démocratiques en Afrique sont d’abord un héritage de la colonisation et y regarder de près, leur fonctionnement n’a rien à voir avec ce qui se passe dans les administrations occidentales ». Charles Kabeya pointe du doigt le non respect des règles collectivement acceptées, le refus de la méritocratie dans l’accès aux postes de responsabilités dans la haute fonction publique et en conclut que « sociologiquement parlant, on ne peut pas dire qu’il y a la démocratie en Afrique. Ce qui est en cause, c’est l’implantation des institutions démocratiques dans nos cultures ».

Faut-il comprendre par là que les cultures africaines sont ontologiquement incapables d’épouser les valeurs démocratiques comme le proclament les réactionnaires et autres négrologues ? « Non, elles en sont capables et ça va se faire, mais le changement ne passera pas par les institutions. L’Afrique change beaucoup, mais en marge des institutions. Il y a une émergence de l’individu qui est en marche et les institutions seront en retard par rapport à lui. Il en sortira quelque chose qui n’est pas ce qu’on observe en Occident », répond le conférencier.

Reprenant à son compte la thèse selon laquelle la démocratie nous est imposée par les institutions internationales et les anciennes puissances coloniales, Charles Kabeya a insisté sur la carence du système politique en Afrique, dépourvu d’idéologie propre qui prenne en compte les aspirations des peuples.

Autre point qui pose problème dans l’enracinement de la démocratie, la langue. « Dans quelle langue s’énonce la démocratie en Afrique ? », interroge t-il, avant de répondre : « Dans la grammaire politique et historique française, ce qui signifie qu’il y a un écart entre ceux qui maitrisent cette grammaire et ceux qui ne savent pas la conjuguer ». Pour lui, des concepts tels l’Etat, le parti, le syndicat, la laïcité, l’armée et même l’idée du citoyen posent problème.

Selon le conférencier, si les Africains veulent réellement instaurer la démocratie chez eux, il faut qu’ils entrent en rupture avec tout ce qu’on peut appeler l’ancien régime africain, c’est-à-dire la société traditionnelle « où la figure du citoyen idéal, c’est l’ancêtre, c’est-à-dire le passé ». Ils doivent également tourner le dos à la sacralisation du pouvoir à laquelle on a été assistée dans plusieurs pays où le chef de l’Etat se confondait avec le chef coutumier « excepté le Sénégal de Senghor », car « une telle pratique freine la dynamique interne à la démocratie qui est d’arracher l’individu à l’immédiateté, à, la famille pour en faire un citoyen ».

Charles Kabeya a également insisté sur une des carences du système politique en Afrique qui est le manque d’idéologie propre aux partis politiques, l’idée qu’on a de la mort, de l’individu et de ce qu’on peut attendre de lui sur terre.

Au tournant des années quatre-vingt-dix, les conférences nationales avaient suscité beaucoup d’espoirs de voir enfin le continent tourner définitivement le dos aux coups d’Etat et aux autoritarismes pour emprunter le chemin de la démocratie. Avec le recul, le bilan n’est pas fameux. Ces états généraux n’ont pas tenu leurs promesses à part qu’elles ont révélé « ce que le conférencier qualifie de jouissance du constitutionnalisme africain, cette maladie consistant à produire des textes pour des textes alors que qu’on a affaire à des gens qui sont nés et ont grandi dans une société de l’oralité » et on oublie que l’oralité « se joue beaucoup de la mémoire qui est répétition, pendant que l’écriture ouvre à l’invention ». Même écrits, les constitutions adoptées dans plusieurs pays donnent lieu à des interprétations qui redonnent toujours le pouvoir aux mêmes ». Une pratique qui est révélatrice de quelque chose de simple : la possibilité de retirer sa parole donnée et de s’auto-instituer. Il faut donc comprendre la polémique sur la pertinence ou pas de réviser les clauses limitant le nombre de mandats présidentiels qui agite la classe politique et la société civile burkinabè, béninoise, RD congolaise sous cet angle.

Le professeur Charles Kabeya regrette qu’on perde de vue en Afrique que « fonder une institution, c’est plus qu’avoir un mur et un toit, c’est poursuivre des valeurs, les incarner et vouloir les transmettre aux générations futures ».

Conclusion de tout ce qui précède : « Il n’y a pas démocratie en Afrique et ce qui est en cause, c’est l’incapacité des Africains à respecter les règles qui se sont librement données ».

Que faire ? Comme reprendre la question de Lénine. Le continent africain serait-il condamné au pire, aux coups d’Etats et au mieux, aux « démocratures », c’est à dire aux régimes qui ne sont pas totalement des dictatures, mais qui n’ont de démocratique que de façade ? « Pour l’avènement d’une démocratie qui soit profitable aux Africains, il faudrait d’abord analyser les acteurs sur lesquels elle repose et qui sont la magistrature, l’école, l’armée, etc. » La démocratie exige plus que la reconnaissance de partis politiques et le conférencier n’a pas hésité à railler l’existence de près d’une centaine de formations politiques dans certains y pays, y compris les plus petits. « Cela est antidémocratique parce que ça ne permet pas de focaliser les forces et encore moins de s’opposer au parti au pouvoir ». Rien d’étonnant que ce soit le parti dominant qui gagne toujours et conserve le pouvoir d’Etat.

Conclusion de tout ce qui précède : « Il n’y a pas de lien social avec la démocratie en Afrique. Et s’il existe, il faut le chercher dans l’aspiration des peuples car l’Etat a échoué dans la création du citoyen africain » et « plus l’Etat échoue, plus le sentiment d’appartenance ethnique de renforce ».

Quant au respecte des institutions, le conférencier est catégorique : « Ceux qui ont créé l’Etat ne peuvent pas le respecter et pour la plupart de nos dirigeants, la conviction est forte que le pouvoir ne vient pas du peuple ».

Alors, comment s’énonce aujourd’hui la citoyenneté en Afrique, sachant que nous ne sommes pas dans un véritable lien social ? Comment lire et transmettre non seulement à nos enfants, à nous-mêmes l’idéal des valeurs de la démocratie ? « La vie et le combat de Mandela pourrait servir de modèle ».

L’exposé du conférencier a évidemment suscité un fort débat que le modérateur, Maître Marcelin Somé a su conduire, en apportant lui-même un éclairage juridique sur les polémiques relatives à la limitation du nombre de mandats présidentiels.
Ancien ambassadeur français au Burkina, Pierre Protar ((1994-2000), a estimé pour sa part que les politiques de décentralisation contribuent à réconcilier le citoyen avec l’Etat en lui permettant d’être acteur de son propre développement. Avec la décentralisation, l’individu retrouve une certaine autonomie par rapport aux partis politiques.

Prenant la parole, monsieur Bondé, représentant du consul général à Paris a informé l’assistance que pour l’instant, la délivrance des cartes consulaires était suspendue, seules des attestations sont délivrées à ceux qui en feraient la demande. Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2015, des sociétés privées seront désignées pour la confection des cartes consulaires biométriques. Quant à la représentante de l’ambassadeur, Mme Bakyono, elle a félicité l’ABL pour son dynamisme et s’est réjouie de ce que la conférence ait suscité des débats contradictoires. « Il faut encourager les avis contraires et non l’unanimisme » a-t-elle déclaré.

En attendant le diner de gala, le défilé de mode et le concert, les participants aux journées culturelles, venus entre autres de Paris, Toulouse, Belgique, Suisse, Angers, ont eu droit au traditionnel « Quiz Burkina », remporté cette année par Komi Abdoul Karim, étudiant à Toulouse, aux contes populaires pour jeune public, et bien entendu aux brochettes accompagnées du dolo préparé par Sosso, originaire de Bobo.

Le menu de la soirée est dans doute le plus attractif des Journées culturelles. Cette année, le défilé de mode a été très relevé. Les mannequins étaient habillés avec les créations Angely’S Confection de notre compatriote Rosa Solange, styliste modéliste installée à Bordeaux. Les convives d’un soir-près de 200 couverts- ont également eu droit à un repas copieux et au moment de clore la soirée en beauté avec la prestation de l’artiste Dez Altino, les choses se gâtent. Le président de l’ABL, Amidou Ouédraogo prend la parole, demande le silence parce que « ce que je vais dire est grave ». La nouvelle tombe : l’artiste annoncé n’est pas là. Cris de déception dans la salle. « Et pourquoi il n’est pas là », interroge la salle. « L’artiste n’a pas pu prendre son avion parce que tout simplement il n’a pas eu le visa du service consulaire de France à Ouaga », répond Amidou Ouédraogo. Des Wouh Wouh fusent.

Le président de l’Association des Burkinabè de Lyon raconte le film des évènements que voici : « Je suis en colère parce que c’est quand même la 10ème édition des Journées culturelles et on a l’habitude. Une fois sur deux, on essaie de faire venir un artiste du Burkina pour varier avec ceux qui sont sur place ; ça été le cas avec Zêdess, Bil Aka Kora, Floby et on n’a jamais eu de eu de souci pour la demande de visa. Nous ne comprenons pas le visa refusé à Dez Altino, qui, je le rappelle est quand-même Kundé d’or 2013 ». Il poursuit : « Le consul avance deux raisons pour justifier son refus : le manque de justificatifs de moyens de subsistance et la preuve qu’après le concert, l’artiste retournera bien au Burkina.

Sur le premier point, nous avons signé un contrat avec le manager de l’artiste et l’artiste lui-même qui stipule que l’association prend en charge tous les frais d’hébergement, de déplacement en France y compris le billet d’avion aller-retour, sa nourriture et un cachet qui lui est versé. Nous avons même fourni des informations sur les comptes de l’ABL pour prouver que nous avons les moyens de notre politique.

Sur le deuxième point, nous avons réservé un billet aller-retour pour l’artiste. Il devait arriver le 7 mai, donner un concert chez nous le 10 mai et animer un autre dans une boite de nuit à Paris le 17 mai et reprendre son avion le 19 mai. Quelles preuves peut-on apporter de plus ? J’ajoute que nous avions souhaité qu’il reste plus longtemps pour animer d’autres concerts dans des provinces, mais il avait refusé parce qu’il devait repartir entamer une tournée au Burkina à l’occasion de la sortie de son nouvel album. A ces deux raisons, le consul a ajouté que les associations ne payaient pas les artistes qu’ils invitaient. Pour notre part, nous n’avons jamais eu de problème pour honorer notre contrat. Ce motif ne teint donc pas. Enfin, il faut savoir que nous avons un document qui nous a été délivré par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), signé du directeur lui-même, que le Grand Lyon, la mairie de Lyon, de Villeurbanne, la Région Rhône-Alpes, l’ONG Respublica, sont nos partenaires depuis des années. Pour ces gens qui nous font confiance et nous soutiennent, nous sommes très déçus par l’attitude du consul ».

Cris d’indignation dans la salle. Le consul a dû entendre ses oreilles siffler. Un ancien président du comité de jumelage avec une ville burkinabè vient se confier à Lefaso.net : « Quand vous allez rédiger votre article, vous pouvez écrire que beaucoup de Français présents dans la salle ont honte de leurs autorités ».

En l’absence donc de la vedette burkinabè, le concert a été assuré par le groupe musical africain Kilekan.

Finalement, Dez Altino a obtenu un visa et est arrivé bien après la principale manifestation pour laquelle il avait été invité. Le 16 mai, il a animé une soirée dans une boite de nuit à Paris avant de reprendre son avion. Le consul devrait donc être rassuré !

Ce que révèle cette affaire où le ministère burkinabè des Affaires étrangères est intervenu, en vain, c’est le rapport de type colonial qui existe encore entre certains dirigeants français et les Africains. Ce n’est pas la première fois que des écrivains, chercheurs, étudiants, artistes musiciens se voient refuser le visa d’entrée en France pour des motifs parfois farfelus. Dans la tête de ce consul, tout candidat africain demandeur de visa court séjour est potentiellement un candidat déguisé à l’immigration qui ira manger le pain des Français sans y rien apporter à la richesse nationale.

Le chemin de la décolonisation des esprits de part et d’autre reste assurément encore long

Joachim Vokouma ; Lefaso.net (France)

Portfolio

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 3 juin 2014 à 14:03, par El Hadj YANOGO En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Ces français se foutent éperdument de nous et je leur donne raison. La réalité est que nos "Roi" ont vendu leur dignité et leurs âmes à ces impérialistes. Les blancs ne peuvent pas nous respecter dans ces conditions. Aussi, nos élites pour la plupart ont démissionné de rôle d’éclaireur : ils se comportent en coursiers des Princes et se perdent dans la recherche effréné des biens mondains. Soufrons alors que la France nous traite ainsi ! Par El Hadj YANOGO, e-mail : yanogo60K@gmail.com

  • Le 3 juin 2014 à 14:19 En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Bonjour,

    Merci pour le commentaire par rapport aux relations entre la France et ses anciennes colonie. Actuellement, il faut être fou pour vouloir vivre en France sans un contrat de travail signé en bonne et due forme.

  • Le 3 juin 2014 à 17:20, par Vérité En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Félicitations aux Burkinabé de Lyon qui font un excellent travail.
    Merci Mr Vokouma. Très bien dit. Cette attitude du Consulat de France au Burkina constitue un frein à la promotion de la culture Burkinabé que nos compatriotes de Lyon font si bien. Malheureusement, nos autorités ne font rien par rapport à cela... C’est une honte de votre notre meilleur artiste 2013 refusé de visa...
    Imaginer que le Burkina refuse un visa à un Johnny Hallyday ou toute autre artiste Français... Ce serait un scandale d’Etats...
    Le chemin de la décolonisation des esprits de part et d’autre reste assurément encore long comme le dit Mr Vokouma.

  • Le 3 juin 2014 à 18:26, par saksida En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Bravo l’ABL,soirée inoubliable !
    Pour le reste( problème de visa), on s’en fou !
    Bravo !

  • Le 4 juin 2014 à 07:47, par Soyons sérieux En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Félicitations à nos compatriotes de Lyon.
    Ce type de refus de visa est une honte pour le Burkina. Nos autorités doivent prendre conscience et réagir.
    Imaginez vous un refus de visa Burkinabé à un citoyen français "lamda", ce serait un scandale d’Etat sans doute.
    J’ai honte.

  • Le 4 juin 2014 à 10:05, par les amis Suisse En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Voilà des vrais ambassadeurs de notre pays qui iront encore plus loin pour que le Burkina soit connu d’avantage dans les pays des blancs. Nous étions a cette 10e édition et conquis par la générosité et la simplicité de responsables de l’ABL représenté par H. Ouédraogo. Malgré la cruauté de ce consul qui n’est pas formé pour travailler dans un pays solidaire en contact humain, et riche au respect des conventions consulaire qui le BURKINA, et qui n’a pas autorisé à temps le visas a notre star nationale qui est Del atino, cette 10e édition était une réussite culturelle et d’information. Hamidou et ses compagnons, nous vous remercions pour tout, et bonne continuation. / G. C. les amis de l’ABL en SUISSE.

  • Le 4 juin 2014 à 13:54 En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Avant que les autres nous respectent,nous devons d’abord commencer à nous respecter nous-mêmes.Prenez par l’exemple Blaise Compaoré qui avait juré au temps fort de la crise où il fut sauver de justesse par le collège des sages,qu’il allait respecter in extenso leurs conclusions en jurant même avec la main sur son cœur.Quelques années après et se croyant intouchable,la même personne revient pour nous dire que les promesses n’engagent que ceux qui y croient et donc il veut organiser un référendum avec des bourrages des urnes en vue pour se maintenir à vie au pouvoir.Soyons sérieux.Quand notre premier magistrat ne respecte pas la parole donnée,comment voulez-vous que les autres croient en ce que nous disons ?

  • Le 5 juin 2014 à 11:44, par Antoine Leboss En réponse à : Diaspora : ABL, dix ans à cultiver la solidarité entre ses membres et à promouvoir la culture burkinabè en France

    Quand vos autorités font la courbette devant les petits français, comment les gens du service de visas peuvent vous respecter ???
    Trop de complésence à l’égard de ces français dans ce pays...
    Il faut que ça change...

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique