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Côte d’Ivoire : Le CPR Burkina Faso dénonce la Commission électorale version Ouattara

Publié le mercredi 28 mai 2014 à 18h53min

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Côte d’Ivoire : Le CPR Burkina Faso dénonce la Commission électorale version Ouattara

Le CPR est un parti politique qui œuvre pour la réconciliation et une justice équitable. Il lutte pour la mise en place d’une solidarité nationale moderne qui passe par une répartition équitable des ressources publiques et l’utilisation des ressources publiques pour générer le développement, dans la transparence et la prévalence des compétences sur le clientélisme et le népotisme.

En mon titre et qualité de responsable du CPR au Burkina Faso, en mon nom personnel et au nom du parti avec à sa tête le Docteur Doumbia Major, nous nous indignons des méthodes employées par le régime Ouattara lors des reformes de la Commission électorale indépendante ivoirienne.

Notre pays a souffert des failles qu’a connues cette institution, notamment lors des élections passées qui ont été l’occasion d’une crise dite « crise post-électorale » qui a engendrée des milliers de morts et bien d’autres maux. Alors, pour ne plus en arriver aux mêmes atrocités liées aux élections que nous avons connu avec à la clef plus de 3.000 morts, nous nous opposons à la mise en place d’un Hold Up électoral via la CEI version Ouattara et son ministre Hamed Bakayoko, qui ouvrira la porte à la déstabilisation du pays. Il est de notre devoir historique de ne pas cautionner la mise en place des ingrédients qui justifieront valablement une autre guerre dans notre pays, c’est pourquoi nous refusons de soutenir cette structure non indépendante et constituée de façon partielle.

Instrumentalisant un parlement fantoche qui sert de caisse à résonnance du pouvoir et qui a été mis en place à la suite d’élections organisés dans la violence qui a empêché que les partis non affiliés au pouvoir en s’y présentent, le gouvernement tente de donner un verni de légitimité à sa CEI en voulant conférer une valeur de « loi » à sa mise en place.

Nous nous posons la question de comprendre pourquoi monsieur Hamed Bakayoko se donne tant de mal à jouer aux adeptes des utopies, dans un contexte mondial ou plus aucun peuple n’accepte la dictature et les passages en force en matière d’élection. Mais non ! Monsieur sauf respect ce n’est pas là une CEI consensuelle. C’est une CEI taillée à votre bon vouloir. Celui de passer haut les mains aux élections prochaines. Une CEI qui pourra répondre à votre envie de prendre en otage le pays.

En effet, Consensuel se dit de qui repose sur le seul consentement des parties, accepter de tous. Mais la constitution de cette CEI, ainsi que la méthode par laquelle vous passer vos messages sont très loin d’appeler l’esprit consensuel sur la CEI. Aussi nous nous posons la question sur l’état dans lequel les élections prochaines vont elles se passer. Nous, au CPR, en tant que parti politique qui se bat pour la justice et la démocratie en Côte d’Ivoire, avons le devoir de défendre nos compatriotes contre cette forfaiture.

Aussi, en soutien au président du CPR qui l’a déjà soutenu, nous affirmons ici et maintenant, que « Nous nous organiserons dans une union nationale qui transcende les partis, pour combattre de manière unitaire et démocratique cette loi de malice, taillée à la mesure du président Ouattara dans le but d’opérer un "hold up" sur les résultats des futures élections, jusqu’à son retrait, voire plus. »

Fait à Ouagadougou le 26 mai 14

Gbane Aleoussene
Porte-parole CPR Burkina-Faso

contact +226 61 22 10 76
email ; gbanealeoussene@yahoo.fr

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