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Production énergétique au Burkina : De l’énergie solaire d’ici à la fin de l’année 2014 pour épauler les centrales thermiques

Publié le mercredi 21 mai 2014 à 00h39min

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Production énergétique au Burkina : De l’énergie solaire d’ici à la fin de l’année 2014 pour épauler les centrales thermiques

Le ministère des Mines et de l’Energie a organisé, les 19 et 20 mai 2014 à Bobo-Dioulasso, son premier Conseil d’admiration du secteur ministériel (CASEM) de l’année. Qui a porté sur le thème : « Energie solaire au Burkina Faso : Etat des lieux et perspectives ». Le département ministériel s’engage ainsi à développer l’énergie solaire pour satisfaire la forte demande des Burkinabè.

Les délestages seront un mauvais souvenir pour le Burkinabè d’ici à la fin de l’année 2014. Le ministre des Mines et de l’énergie, Lamoussa Salif Kaboré l’a dit lors de l’ouverture des travaux du premier CASEM 2014 de son département à Bobo-Dioulasso. La solution, a-t-il confié est que « le Burkina Faso reçoit en moyenne un rayonnement solaire de 5,5 KWh/m2/jour avec un ensoleillement direct qui couvre plus de 3 000 heures par an ». Déjà, il s’est encore excusé pour les désagréments causés par les intempestives coupures de courant et autres délestages. Et selon Lamoussa Salif Kaboré, le choix du thème : « Energie solaire au Burkina Faso : Etat des lieux et perspectives », n’est pas fortuit. En effet, il estime que « Nous avons longtemps mis l’accent sur l’énergie thermique, l’énergie hydroélectrique, l’interconnexion avec la Côte-d’Ivoire, le Ghana, mais l’énergie solaire est une énergie endogène qui peut être moins cher ». En plus des échanges sur le thème, les deux jours du CASEM seront donc mis à profit pour engager le ministère et ses partenaires dans l’exploitation maximale de cette énergie jusque dans des réseaux isolés. Parce qu’il y a des localités où la SONABEL ne pourra pas être dans les années à venir alors qu’il est possible de réaliser un mini réseau électrique avec de l’énergie solaire, a-t-il soutenu. Ainsi, les populations de ces localités pourront avoir de l’électricité sur une période donnée en attendant les installations de la nationale de l’électricité. Déjà, le ministre Lamoussa Salif Kaboré se dit satisfait des résultats des activités aussi bien dans le secteur des mines et carrières que celui de l’énergie. « Dans le secteur minier, le dynamisme amorcé il y a quelques années s’est maintenu en 2013 malgré un contexte international très difficile marqué notamment par la baisse du cours mondial de l’or », fait-il remarquer. Entre autres résultats appréciables, il a cité l’adoption par le gouvernement de l’avant-projet de Code minier et la production de plus de 32 tonnes d’or métal en hausse de 11% par rapport à 2012. A cela, il a ajouté l’obtention du statut de pays conforme aux exigences de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), la poursuite des études et des travaux préparatoires pour la réalisation des interconnexions électriques de Bolgatanga, (100MW) (…), celle de la construction de la centrale solaire de 31 MW de Zagtouli, l’électrification de 45 nouvelles localités, etc.

Une distribution équitable de l’électricité

L’ensemble de tous ces projets de production d’électricité coûteront la somme de 62 millions d’Euros. Et le ministre de faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un seul projet. « Il faut dire que le projet de Zagtouli qui est la production de 31 MW est porté par le ministère. Mais, il ne s’agit pas de la seule centrale. Il y a d’autres petites centrales et celle de la Semafo est une centrale privée. Les 5 autres seront un partenariat privé-public. L’essentiel pour le Burkina est qu’il donne un accord aux promoteurs qui viendra s’installer pour produire et vendre des kilowatts à un prix qui ne pas empirer la situation financière de la SONABEL », dit-il. Quant aux priorités, il s’agit de faire en sorte que la production d’or augmente. Lamoussa Salif Kaboré souhaite octroyer encore d’autres permis d’exploiter de mines sans oublier la mise sur le marché du manganèse de Tambao avec l’espoir que tout cela soit une réalité d’ici la fin de l’année 2014.

Bassératou KINDO

Pour le Faso.net

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