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Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

Publié le mercredi 21 mai 2014 à 14h00min

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Requiem pour un  libéralisme sans libéraux   au sommet

Cette contribution se veut une réflexion à partir des deux articles de Dr. Kwesi Christophe Debrsoyir Dabiré sur le libéralisme et l’ article, Une Presse Libre est Source de Progrès de Mr. Karim Sango en date du 5 mai 2014. Dans un système normalement de libéralisme, la presse devrait être libre puisque libéralisme lui même vient de liberté et est le fruit de la cogitation des penseurs du Siècle des Lumières qui avaient cru que pour une fois, l’ humanité avait amorcé la voie de la Raison suprême et que la sauvagerie et la barbarie ne seraient plus que quelque relique d’ un passé lointain.

La France de nos ancêtres les gaullois dont nous sommes une ex- colonie récente, a incarné cette vision idylliquement heureuse de la marche triomphale de la société humaine à un certain moment de son histoire.
Allons, enfants de la patrie , le jour de gloire est arrivé......Liberté , liberté chérie… Tels sont les mots forts que l’ on retrouve dans l’ hymne national français qui célèbre la liberté au point de perdre la vie ; car, à l’ instar de Patrick Henry, un signataire de la Déclaration d’ Indépendance des Etats- Unis, « La vie est- elle si douce et la paix si chère qu’ il faille les acquérir au prix de chaînes ? Je ne sais pas comment les autres voient la chose. Quant à moi, ô Dieu, donnes- moi la liberté ou ôtes- moi la vie »[ma propre traduction approximative].

Cette contribution a pour projet d’entretenir le dialogue fécond que nous intellectuels authentiques devrons maintenir. C’est notre contribution pour une société démocratique débarrassée de ses oripeaux populistes. Nous ne devons jamais l’oublier, le glaive est pointu et acéré mais l’ esprit finit toujours par dominer le monde car même Napoléon lui- même n’ a jamais réussi à s’ asseoir sur sa baïonnette, quoiqu’il fût un stratège pas encore égalé dans l’ histoire.

Alors, intellectuels de ce beau pays, il ne faut jamais désespérer du fait que nous n’ ayons pas d’ armes mais sachez que l’ état préfèrerait de loin nous donner un UZI à la place d’ une plume ou d’ un micro. Mais encore faut- il que nous croyions à la force de notre arme qui n’ a ni canon ni verrou ni n’a besoin de balles et autres chargeurs. Notre arme est simplement efficace pour peu que nous y croyions et que nous décidions de nous en servir pour les bonnes causes. C’est pourquoi nous avons l’ arme imparable qui fait peur à ceux qui veulent asservir leurs peuples. Malheureusement, nous n’ avons pas trop confiance en nous-mêmes.

Si de jure nous sommes dans un système libéraliste au Burkina Faso, de facto nous sommes dans un système bizarroïde ou on libéralise quand ça arrange le pouvoir, socialise et monopolise quand la majorité y gagne, communise rien que dans le discours et dictatorialise dans la prise de décisions en dictant la volonté d’ une seule personne, privatise à tour de bras, je dirais « personnalise », sans même qu’ il n’ y ait aucune bonne raison de le faire. Même un docteur constitutionnaliste perdrait son latin dans la pratique économique et politique de notre pays s’ il ne veut s’ en tenir qu’à notre constitution.

Notre état, par surcroît, est devenu inclassifiable. Il est hybride (c’est un juriste de haut vol en la personne du Professeur Loada qui le dit) et ce n’est pas un signe de bonne santé démocratique, donc de bonne gouvernance. Je crois qu’une idée centrale de la thèse du Dr. Salif Diallo a été que le problème politique en Afrique, c’est l’ état. En attendant de le lire pour comprendre la pleine portée de son assertion, je dirai que le problème de l’Afrique, ce sont ses intellectuels qui animent l’Etat car l’ état n’est que ce que ces animateurs sont ; si vous avez des jouisseurs concupiscents impénitents à la tête de l’Etat, n’ espérez pas une gestion en règle avec aucune orthodoxie qui a réussi l’ examen du temps sous d’ autres cieux.

Des animateurs qui manquent cruellement de générosité, d’ humanisme, de bonne foi et de respect pour les autres n’ exacerberont que les excès que comporte toute théorie sociale : Je, me, moi - même et moi- seul, voilà ce qui organise tout leur comportement dans le cadre de leur libéralisme où il faut ramener tout à soi-même. Ils en viennent donc à réduire le libéralisme à l’ individu. Or le libéralisme célèbre l’ individu. Et justement parce qu’ il célèbre l’ individu, il sait aussi que cet individu n’ est pas un électron libre qui tangue tout seul. Imaginez- vous quelques individus qui pourraient être heureux dans un océan de pauvres qui n’ arrivent pas à subvenir à leurs besoins élémentaires ?

Même sur l’ échelle intercontinentale, l’Europe, l’ Amérique, par exemple, ne vivront jamais en paix tant qu’ ils ne feront rien pour aider la horde de pauvres à travers le monde à avoir une vie décente minimale chez eux. Elles vont être envahies, même à la nage. Aucun mur ne sera assez haut pour arrêter des individus qui ont perdu espoir chez eux. Nous pourrons philosopher sur la nécessité de rester chez soi mais rien n’ y fera. D’ ailleurs, où est chez soi quand on est né dans le monde ?Le peulh n’est- il pas chez lui à Gaoua qui est dans le monde ? Le moaga n’ est- il pas chez lui à Sidéradougou dans le monde ?Le lobi n’est- il pas chez lui à Ouagadougou dans le monde ? C’est dire que chez soi, c’ est là où on peut sentir tout son potentiel humain pour contribuer au mieux- être de l’ humanité. Je ne néglige pas la portée affective de là où nous sommes nés, comme d’ ailleurs de notre date de naissance, mais n’ en faisons pas un objet de fixation.

Un libéralisme sans communauté, c’est le retour à l’ état de nature. Puisque c’est un libéralisme débridé qui ne fait aucune place à l’homme, pourtant le moteur de l’ histoire ; si je m’ asseois, je vais mourir de faim ou de soif avec mes enfants. Alors que je sais qu’à côté, quelques familles qui n’ ont pas nécessairement été plus persévérantes dans le travail ni plus ingénieuses dans leur manière de travailler, ni plus prudentes dans leur manière de consommer se la coulent douce. Il n’ y a pas là de dilemme éthique. Je n’ écouterai pas l’ impératif catégorique kantien qui m’ enjoins de ne point Prendre ce qui ne m’ appartient pas, car en prenant ce qui ne m’ appartient pas dans un système si dévoyé où ce n’est pas le mérite qui décide de l’ avoir ni du pouvoir, le possesseur ne fait que commencer à Rendre ce qu’ il a pris.

Je crois que l’ on commence à comprendre pourquoi on gagnerait tous à appliquer le libéralisme honnêtement même si, en tant que système théorique social, on pourrait s’ en méfier comme on devrait d’ ailleurs se méfier de tout système social et politique qui prétend expliquer le monde de façon totalisante, là même où une multitude de récits divergents peut espérer rendre compte du monde qui n’est pas simple, mais complexe, qui ne saurait se satisfaire d’ une vérité, d’ où qu’ elle vienne, mais d’ une multitude de perspectives. Et me voilà en plein dans un postmodernisme tout aussi exclusif que les autres –ismes dont je m’ inquiétais tantôt. Oui, à mon corps défendant. Mais au moins, ce ne sera pas sans avoir attiré l’ attention de nos chers lecteurs vigilants sur la nécessité de toute théorie qui n’ explique qu’ une partie du monde, jamais le monde dans son entièreté.

On aime à dire qu’ il n’ y a pas d’ amour, seulement des preuves d’ amour. De même, je m’ incline à dire qu’ il n’ y a pas de libéralisme ; il n’ y a que des preuves de libéralisme, du moins, le libéralisme dans sa version africaine - burkinabè. Parmi ces preuves, je dois m’arranger pour ne pas partir(où ?) les mains vides ; je dois réserver les meilleures places à ma région, à mon village, à mon quartier, à ma famille et moi- même je dois être le plus riche, le plus fort, à défaut de pouvoir être le plus beau, même s’ il faut marcher sur les autres et , encore mieux, en marchant sur les autres. Avons- nous besoin d’ être toujours le meilleur en tout pour mener une existence bien remplie ?

La vie n’ est pas statistique. Elle ne s’ évaluera pas en termes de combien de villas j’ ai laisseés à ma progéniture ; de comment mes comptes bancaires en Suisse et autres institutions financiaires qui ne sont en fait pour les potentats africains que des hauts lieux de recel d’ argent volé aux franges les plus pauvres de la planète sont garnies. Mais il faut comprendre que les loups ne se mangent pas entre eux. Si la communauté internationale était vraiment sérieuse par rapport à la question du pillage des économies des pays pauvres, il y a longtemps que la question était résolue sans que l’ on ne renonce à l’ accumulation des richessses par le travail, l’ ingéniosité et le sens de l’ épargne.

Nous ne sommes pas dotés à la même enseigne quand il s’ agit de travailler, d’ accumuler et de gérer avec parcimonie ce que nous avons acquis. Si fait que la question n’ est pas d’ invoquer un égalitarisme qui tirerait tout le monde par le bas mais quand on proclame un libéralisme et que l’ on pratique quelque chose qui défie notre sens à décrire la réalité par le language, c’ est une escroquerie qui finit par nous sauter à la figure collective.

C’est ainsi que Debrsoyir a disséqué en deux temps le libéralisme pour dire que le problème en fait n’est pas le libéralisme lui- même, mais la mauvaise qualité de nos libéralistes ou libéraux. Voilà un système originellement bâti sur les libertés mais on continue de nous tromper qu’ on est toujours dans le libéralisme tandis que la liberté basique de la presse est tordue au cou ; le professeur de droit Sango a de façon éloquente tiré sur la sonnette d’ alarme dans une de ses contributions sur lefaso.net. La liberté d’ entreprendre n’ existe vraiment pas en dehors du cercle des gens du pouvoir car comment entreprendre librement si je dois m’ acoquiner avec le CDP ou alors on m’ interdit les prêts bancaires ou on m’ envoie des huissiers et autres agents des impôts dans le seul but de me faire fermer boutique ?

Combien d’ hommes d’ affaires n’ ont- ils pas été obligés de devenir des cdpistes bon teint pour garder la tête hors de l’ eau ? Un régime expert en waterboarding(c’est le système de torture dans lequel le prisonnier est soumis à arrêter sa respiration sous l’ eau )de ses fils et filles les plus courageux qui osent s’ exprimer et cela dans le cadre que leur permet la constitution. Wait ! J’ ignorais que les burkinabè n’étaient que de gros naïfs , eux qui croient que cette constitution pouvait leur permettre de changer de présidents. Ils ne savent pas encore qu’ en afrique, une constitution qui est du papier ne changera jamais un régime puisqu’ un bulletin de vote n’ a jamais changé de régime en afrique(dixit le défunt Président Omar Bongo Odimba).

Malheureusement, ceux qui parlent de l’ afrique de façon péremptoire semblent parler d’ une afrique figée de leur imagination facile mais pas fertile. Mais tout dépend de notre volonté commune à nous battre pour mériter la démocratie, la vraie, pas la démocratie selon les termes et selon le rythme du Président Blaise Compaoré. Si, entre temps, par défaut d’ inspiration on a voulu nous imposer une formule insipide et même dangereuse selon laquelle, être burkinabè, ça se mérite, c’est vraiment le moment de dire que vivre dans une démocratie, ça se mérite, la démocratie n’ étant jamais du donné mais plutôt, ce pour lequel ensemble on se bat en tant que collectif. Le maître- esclavagiste ne s’ est jamais levé un beau jour, de son propre gré pour dire à l’ esclave : Va. Tu as trop souffert. Je t’ ai compris. Va, je t’ enlèves tes chaînes, je te donne « ma liberté ».

C’est toujours l’ esclave enchaîné qui secoue les chaines qui l’ empêchent d’ être un homme au sens plein, pour conquérir la liberté, qui devient ainsi sa liberté, donc sa chose, pas une liberté que lui concède le maître – esclavagiste par philanthropie et aussi par condescendance et par pitié. Même Dieu lui- même ne pourra nous sauver si nous ne nous levons pas pour impulser le type de société que nous voulons. Parce qu’ il respecte notre volonté. C’est notre peur qui fait leur force, à ceux d’ en – face. Sachez que le bourreau n’est pas aussi courageux.

Les bravades de surface et de dernière minute sont plutôt les spasmes de l’ agonie. Nous sommes tous des humains avec les mêmes peurs, les mêmes angoisses existentielles. Le libéralisme sans réels libéraux au sommet pour organiser le jeu libéral et libérateur est fauteur de troubles sociaux. Si le sommet ne croit pas aux vertus du libéralisme, c’est en vain que nous croyons être dans un système libéraliste. Et puisque nous sommes en fait dans un non- système quelque soit l’ idéologie qu’ on dit sous- entendre notre société , pour le moment, on gagnerait à faire le requiem du libéralisme au Burkina. Il n’est que duperie.

Touorizou Hervé Somé, Ph.D.
Maître de Conférences (Associate Professor)
Sociologie de l’ Éducation/Éducation Internationale Comparée
Ripon College
Ripon, WI, États- Unis
burkindi@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 21 mai 2014 à 13:28, par pour le fasonet En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Bla bla bla ,

  • Le 21 mai 2014 à 14:19, par YAN SOB En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    YES BRO, le combat pour notre liberté dans un pays dont au moins les 2/3 sont illétrés (qui savent livre mais sans comprendre ce qu’ils lisent) et analphabètes ( qui ne savent ni lire ni écrire), ce combat est évidemment aussi intellectuel, en ce sens qu’il consiste à dire à dirigeants que nous ne sommes pas dupes, que nous voyons, même de loin et de l’extérieur du Burkina, les fils blancs qu’ils tirent dans l’obscurité des vies et des consciences de nos concitoyens. Nous les voyons, et devons le dire, non pas en mettant nos dirigeants sous surveillance, mais pour éclairer et informer la population. C’est ce que le pouvoir actuel sous-estime aujourd’hui en se croyant encore en 1983, voire avant, où il n’y avait que la radio (et encore si elle marchait !) pour toucher les gens. Mais il le sous-estime aussi, et nous sous-estime par là même, parce que ce pouvoir ne regarde que son...ventre, car nous sommes bien dans une démocrature et surtout une VENTRICRATIE (pouvoir du ventre !). Même nos libéraux sont trop timides, ils n’osent pas prononcer le mot LIBERTÉ ! Décidément Robert ZONGO , comme tous les grands hommes, est mort parce qu’il n’était pas de son époque : il a commencé à faire quelque chose que seul MEDIAPART fait aujourd’hui en France, soit près de vingt ans après Zongo. Nos journalistes doivent, oui, savoir que personne ne leur apportera la liberté de la presse s’ils ne la prennent pas. Et une presse libre ne se reconnaît pas à la quantité et à la pluralité des journaux, mais à leur contenu ; en clair, même s’il y avait 1000 journaux au Burkina, mais qui disent tous la même chose à l’égard du pouvoir en place, tous impuissants et pris dans les corruptions au lieu de dénoncer ces dernières, on ne pourrait pas parler de liberté de la presse.Bref le combat ne fait que commencer, nous résisterons par les idées, les urnes et la rue. L’opposition devra mobiliser et manifester tous les dimanches jusqu’à la décision de Blaise. Requiem pour le pouvoir de blaise, requiem pour la ventricratie.

  • Le 21 mai 2014 à 15:20 En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Wooouw ! "Burkina-Espagne : « Je sauterai les barbelées de Melilla, coûte que coûte ! »
    Les gars, faut bien liberaliser sinon les pauvrs que vous allez creer vont sauter les murs. On dirait que les auteurs des deux articles se sont concertes pour publier leur contribution en meme temps. Si les riches ne font rien pour diminuer la pauvrete des pauvres, le jour va venir ou on va tomber sur eux. Le liberalisme est devenu sauvage, malhonnete. C’est ca le probleme. Nous on veut la liberte partout, dans l’ economie, dans la culture et dans la politique aussi. Alors, Blaise est au pouvoir depuis 30 ans. Ou est le liberalisme quand c’est le meme individu qui nous dirige depuis longtemps ? Touchez pas a notre constitution parce qu’ on est pas en dynastie mais en liberalisme. Liberer donc la politique. Politique et liberee, justice, liberee, economie liberee, ca conduit a LIBERALISME INTEGRAL et integre.

    Tinkpenteh Kambou

  • Le 21 mai 2014 à 16:07, par Nyansi LeCantiniste En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Je n’ai pas assez de temps pour m’attarder sur la forme alléchante de votre écrit, Cher Professeur, vu que le contenu a la pertinence enchanteresse m’interpelle davantage. Mais d’entrer de jeu, permettez que j’attire votre crime de lèse-CAMES, ce machin bidon que trimbale les néo-colonisés du système universitaire inefficace francophone qui ne se donne voix qu’a l’accessoire. Oui, comE vous êtes loin des tropiques vous ignorez certainement que les illustres PROFESSEURS ont décidé récemment que ne doit être appelé Professeur que les PROFESSEURS, ces demi-dieux de nos universités a la connaissance stationnaire qui se vantent en general de moins d’une dizaine d’articles académiques dignes de ce nom. Oui, nos demi-Dieux ont récemment décidé que des universitaires comme vous et Monsieur Abdoul Karim Sango n’êtes plus éligibles aux titres de Professeurs. Vous, ne risquez rien vu que vous ne dépendez pas deux, mais s’il vous plait, n’adressez plus a Sango par Professeur, sinon le courroux des dieux au Ames peu securisees timbering sur ce fleuron de la connaissance.

    Pour revenir au contenu, je notais les belles phrases et idees de votre texte et a force de trop les noter j’ai fini par constater que je courrais Le risque de re copier tout le texte. Tellement chaque phrase est si riche, si originale, si bien dite et formulée, avec la simplicité qui caracterise tout Docteur digne de ce nom ; c’est-a-dire tout Docteur qui n’a pas fait que se gaver l’esprit avec de la mouriture liversque indigeste et donc mal digeree. Merci aussi de nous avoir épargné ces longues citations aux structures intellectualisantes qui n’apportent que confusions aux lettrés moyens que nous sommes. Ces logorrhées empruntées, au lieu d’indiquer l’érudition des emprunteurs dénotent plutôt de leur manque de créativité.

    Je vous félicite aussi d’avoir continuer le dialogue en liant les écrits de deux intellectuels de haut vol au votre.

    Pour finir, je vois du Sankara Thomas a travers tout votre écrit. Et vous me convainquez qu’au fait notre Héros National Tom Sank était un libéral au sens noble. Pour vous en convaincre, je vous cite : "si je m’ asseois, je vais mourir de faim ou de soif avec mes enfants. Alors que je sais qu’à côté, quelques familles qui n’ ont pas nécessairement été plus persévérantes dans le travail ni plus ingénieuses dans leur manière de travailler, ni plus prudentes dans leur manière de consommer se la coulent douce. Il n’ y a pas là de dilemme éthique. Je n’ écouterai pas l’ impératif catégorique kantien qui m’ enjoins de ne point Prendre ce qui ne m’ appartient pas, car en prenant ce qui ne m’ appartient pas dans un système si dévoyé où ce n’est pas le mérite qui décide de l’ avoir ni du pouvoir, le possesseur ne fait que commencer à Rendre ce qu’ il a pris." Cette idée rappelle la perspective de Tom Sank quant a la problématique de la dette, comme système intelligemment articulé par les riches pour démunir les pauvres. Je crois que cette sortie de Tom Sank en 1987, la dernière avant que son frère de sang l’eut tu pour de bon, a Addis Abbebas a en partie inspire l’allègement de la dette a travers le programme PPTTE.

    Que Dieu continue de vous assister pour que vous continuer de nous éclairer aussi humblement. Et que Dieu vous bénisse !

    • Le 21 mai 2014 à 19:01 En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

      Merci beaucoup Nyansi LeCantiniste, pour vos encouragements et felicitations. A vrai dire, je suis emu mais je ne peux pas delier les sandales a Thomas Sankara, ce grand homme qui a eu ses defauts, certes, mais qui nous a montre qu’ il etait un grand patriote qui pouvait accepter le sacrifice supreme pour son peuple pour lequel il voulait tout le bien du monde. Plaise a Dieu que Blaise Compaore sache s’ effacer aussi pour son peuple et ne touche pas a notre constitution. Ca ne sera pas juste de le faire apres avoir regne sur pres de 30 ans. Si des individus tres effaces comme moi avons le courage aujourd’ hui de donner de la voix, c’est que nous avons juge qu’ il en fait trop maintenant. Nous pleurons encore ce grand homme qui a laisse 20 toles pour la posterite a Tema Bokin. Afin que l’ on en medite. Comme quoi, on peut vivre une vie remplie sans l’ obsession des biens materiels.

    • Le 21 mai 2014 à 20:25 En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

      Si j’ai apprécié les 90% de votre commentaire, il est par contre dommage que vous la terminez de la sorte. Indexer la dette comme un complot contre les pays pauvre est une illusion ou du moins un populisme émotionnel loin de la raison. Ouvrez un livre d’économie politique, Essayez de comprendre le système d’endettement des Etats et après vous aurez un autre discours. Non la dette s’inscrit dans le système de fonctionnement de notre époque. L’Etat emprunte pour investir dans l’économie. S’il est loin d’un complot car aujourd’hui même les économies les plus avancées en souffrent (le Japon est endetté à 200% pour votre information), il est par contre évident que nous avons mal géré nos endettements comme d’habitude. Ce dont nos pays ont besoin ce n’est pas seulement de débats politiques. Nos pays ont besoin de faire des réformes structurelles à tous les niveaux : social, économique, institutionnel, éducatif et politique. Ces réformes nécessitent du courage et beaucoup de nos politiciens savent que leur implémentation nécessite des sacrifices que nos populations n’accepteront jamais. Margaret Thatcher depuis sa tombe peut vous témoigner de l’animosité quand elle a eu le courage d’entreprise des réformes structurelles (minimisation des des dépenses publiques à travers une réduction des fonctionnaires et une privatisation, privation des entreprises pour une meilleure libéralisation, libéralisation financière pour faire de la City une référence financière mondiale).
      Lire tous ces auteurs qui dénoncent le politique est une chose mais croyez-vous que les politiques sont responsables de tous nos malheurs ? Certes notre système est loin d’être méritocratique mais comment peut-on accuser le politicien si on meurt de faim. Dites-moi en quoi les déboires de CERTAINS politiciens vous permettent de ne trouver comme seul bouc émissaire le politique ?

    • Le 22 mai 2014 à 00:38, par Le citoyen En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

      Nyansi Le Cantiniste :

      Juste pour vous dire que si ces soit disant PROFESSEURS ne considèrent pas Monsieur SOME (PhD) comme professeur ; alors sachez que durant leur cours de doctorat, ils ont fait tout au plus 3 mois de cours, alors que M. SOME a fait 2 ans de cours plein, suivi de 3 ans de recherche. En plus il a fait un master après sa maitrise alors que ces PROFESSEURS sont allés au doctorat directement après leur maitrise. Alors qui mérite maintenant le titre de PROFESSEUR a votre avis ?

  • Le 21 mai 2014 à 16:13, par YAMWEKRE En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Bon DAGARA, grand père

  • Le 21 mai 2014 à 16:26, par ACHILLE En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Professeur SOME merci pour votre analyse. C’est plein de sens votre article. Merci pour votre contribution à l’édification de vraie démocratie. Nous devons lutter pour gagner la liberté. Nous n’accepterons pas que les gens modifie la constitution comme ils veulent. Le Burkina est une société qui a des règles qu’il faut respecter. LA CONSTITUTION EST FAITE POUR ÊTRE RESPECTÉE. Le referendum n’est pas la solution magique comme pensent Mr Blaise et ses partisans. LE REFERENDUM N’APPORTE AUCUNE PAIX AU BURKINA.

    ŒUVRONS POUR LA PAIX EN RENONÇANT AU REFERENDUM. 

    PAIX ET JOIE A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    NON A LA RÉVISION DE l’A37
    NON AU REFERENDUM
    NON AU POUVOIR A VIE D’UN PRÉSIDENT
    VIVE LE PEUPLE BURKINABÉ
    VIVE L’ALTERNANCE 2015

    ACHILLE TAPSOBA LE BOBOLAIS

  • Le 21 mai 2014 à 16:30, par k En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    "Vivre dans une démocratie ça se mérite" très bien dit

  • Le 21 mai 2014 à 19:39 En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Bel article et excellente analyse !

  • Le 21 mai 2014 à 20:28, par Yirmoaga_3 En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Cher Touorizou,
    Je lis à l’instant votre contribution au débat démocratique dans notre pays, à un moment où nous sommes à la croisée des chemins, et je ne peux que vous en remercier. Vous interpellez à juste raison les collègues intellectuels à intervenir dans les questions qui sont en discussion en ce moment, au delà du seul référendum, et vous avez raison de le faire. L’intelligentsia burkinabè jusque là était considérée comme parmi les plus sérieuses et les plus respectables du continent. Tous ceux de ma génération peuvent témoigner du capital de sérieux et de sympathie dont jouissaient les étudiants burkinabè aussi bien dans les universités africaines qu’en Europe, il y a une trentaine d’années. Que sont devenus ces hommes et femmes sérieux et travailleurs, formés sur les meilleurs campus ? Et quel héritage ont-ils transmis aux jeunes générations, en matière d’honnêteté, d’efforts continus et de persévérance dans le travail bien accompli ? Qu’en est-il de ce qu’on appelait autrefois le "mérite", dans notre pays ? A titre personnel, je suis toujours incrédule quand de jeunes gens de ma connaissance (voire leurs parents) m’interpellent et me demandent (alors même que je ne vis pas au pays et n’ai jamais pu y travailler) d’intervenir auprès de telle personne "bien placée" qui serait mon ami, pour qu’elle aide tel ou tel à trouver du travail ! Je parle d’incrédulité, mais en vérité, c’est plutôt de la tristesse que je ressens dans ces moments... Nul ne peut pourtant blâmer ces jeunes gens de procéder ainsi, car une certaine politique menée depuis ces 25 dernières années a fait disparaître progressivement tous les repères qui faisaient le sérieux et l’honneur de l’intelligentsia ainsi que du simple citoyen Burkinabè. Rappelons-nous ce qu’était le Burkina Faso il y a 30 ans : un pays qui faisait la fierté de l’homme Africain ! Comment en est-on arrivé là aujourd’hui et que peut-on faire pour remettre les choses en ordre, afin de redonner de l’espoir à ces millions de jeunes sans repères ? Or au lieu de prendre à bras le corps tous ces problèmes sociétaux immenses, l’équipe dirigeante qui est pourtant responsable de cette grave déchéance ne pense qu’à obtenir du peuple le droit de continuer à "sévir", sans donc jamais rendre compte ! Et l’homme qui est à la manœuvre pour une telle opération n’est autre que l’intellectuel Assimi Kouanda. Comment est-ce possible ? Cher Touorizou, vous avez donc raison d’en appeler en tout premier lieu aux intellectuels. Peut-être ensemble parviendrons-nous à raisonner notre collègue Assimi Kouanda, afin qu’il abandonne ce projet fou de révision constitutionnelle, avant qu’il soit trop tard... La démocratie, n’est-ce pas aussi, après tout, l’alternance au sommet de l’Etat ? Pourquoi donc craindre le changement ?

  • Le 22 mai 2014 à 05:21, par BOASTFUL En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Nos libéraux sont trop effacés et timides, ils n’osent pas prononcer le mot LIBERTÉ. Leur seul souci c’est d’être du côté où est le pouvoir, c’est pas d’être eux-mêmes au pouvoir, ils ne croient même pas qu’ils en seraient capables, car trop habitués à servir (servitude volontaire). Nos journalistes doivent savoir que personne ne viendra leur apporter la liberté de la presse s’ils ne la prennent pas eux-mêmes. Ce n’est pas au nombre de journaux qu’on mesure cette liberté de la presse, mais au contenu ; car même s’il y avait 1000 journaux au Burkina mais que tous ne disent pas autre chose que ce que le pouvoir dit et veut entendre, ils ne seraient pas libres. Nous sommes bien dans une démocrature et surtout une VENTRICRATIE (pouvoir du ventre !) qui nuisent à la liberté : les journalistes ne peuvent poursuivre le grand travail commencé par Norbert ZONGO, et dénoncer les corruptions car ils en vivent eux-mêmes, et ont peur. Requiem pour le pouvoir de Blaise, requiem pour la ventricratie

  • Le 22 mai 2014 à 05:24, par BOASTFUL En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Nos libéraux sont trop effacés et timides, ils n’osent pas prononcer le mot LIBERTÉ. Leur seul souci c’est d’être du côté où est le pouvoir, c’est pas d’être eux-mêmes au pouvoir, ils ne croient même pas qu’ils en seraient capables, car trop habitués à servir (servitude volontaire). Nos journalistes doivent savoir que personne ne viendra leur apporter la liberté de la presse s’ils ne la prennent pas eux-mêmes. Ce n’est pas au nombre de journaux qu’on mesure cette liberté de la presse, mais au contenu ; car même s’il y avait 1000 journaux au Burkina mais que tous ne disent pas autre chose que ce que le pouvoir dit et veut entendre, ils ne seraient pas libres. Nous sommes bien dans une démocrature et surtout une VENTRICRATIE (pouvoir du ventre !) qui nuisent à la liberté : les journalistes ne peuvent poursuivre le grand travail commencé par Norbert ZONGO, et dénoncer les corruptions car ils en vivent eux-mêmes, et ont peur. Requiem pour le pouvoir de Blaise, requiem pour la ventricratie (webmaster laissez passer voyons !)

  • Le 22 mai 2014 à 09:16, par Yamdabo En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Victoire, au peuple ! Justice, au peuple ! Liberte, au peuple ! L’alternance en 2015 ou la lutte pour l’obtenir ? Seul le peuple vaincra !

  • Le 22 mai 2014 à 09:27, par Valaire Macsime En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Mon frère, votre manière originale de réfléchir est très frappante, c’est pourquoi, du respect ! Vous avez en tout cas de la profondeur. Rien à voir avec ces gens qui ne font que répéter que Hegel a dit ça, Nietzsche a dit ça, etc. (tout en méprisant, paradoxalement, ce que nos sages au Village, et ailleurs comme le Mogho Naba ont dit). C’est surtout des faux-types comme ... qui émargent à la présidence que je parle !

    Chapeau à vous SOME, de vous distinguer hors de cette vermine et crasse soi-dite intellectuelle !

  • Le 22 mai 2014 à 09:57, par Yirmoaga_3 En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Cher Touorizou,
    Je lis à l’instant votre contribution au débat démocratique dans notre pays, à un moment où nous sommes à la croisée des chemins, et je ne peux que vous en remercier. Vous interpellez à juste raison les collègues intellectuels à intervenir dans les questions qui sont en discussion en ce moment, au delà du seul référendum, et vous avez raison de le faire. L’intelligentsia burkinabè jusque là était considérée comme parmi les plus sérieuses et les plus respectables du continent. Tous ceux de ma génération peuvent témoigner du capital de sérieux et de sympathie dont jouissaient les étudiants burkinabè aussi bien dans les universités africaines qu’en Europe, il y a une trentaine d’années. Que sont devenus ces hommes et femmes sérieux et travailleurs, formés sur les meilleurs campus ? Et quel héritage ont-ils transmis aux jeunes générations, en matière d’honnêteté, d’efforts continus et de persévérance dans le travail bien accompli ? Qu’en est-il de ce qu’on appelait autrefois le "mérite", dans notre pays ? A titre personnel, je suis toujours incrédule quand de jeunes gens de ma connaissance (voire leurs parents) m’interpellent et me demandent (alors même que je ne vis pas au pays et n’ai jamais pu y travailler) d’intervenir auprès de telle personne "bien placée" qui serait mon ami, pour qu’elle aide tel ou tel à trouver du travail ! Je parle d’incrédulité, mais en vérité, c’est plutôt de la tristesse que je ressens dans ces moments... Nul ne peut pourtant blâmer ces jeunes gens de procéder ainsi, car une certaine politique menée depuis ces 25 dernières années a fait disparaître progressivement tous les repères qui faisaient le sérieux et l’honneur de l’intelligentsia ainsi que du simple citoyen Burkinabè. Rappelons-nous ce qu’était le Burkina Faso il y a 30 ans : un pays qui faisait la fierté de l’homme Africain ! Comment en est-on arrivé là aujourd’hui et que peut-on faire pour remettre les choses en ordre, afin de redonner de l’espoir à ces millions de jeunes sans repères ? Or au lieu de prendre à bras le corps tous ces problèmes sociétaux immenses, l’équipe dirigeante qui est pourtant responsable de cette grave déchéance ne pense qu’à obtenir du peuple le droit de continuer à "sévir", sans donc jamais rendre compte ! Et l’homme qui est à la manœuvre pour une telle opération n’est autre que l’intellectuel Assimi Kouanda. Comment est-ce possible ? Cher Touorizou, vous avez donc raison d’en appeler en tout premier lieu aux intellectuels. Peut-être ensemble parviendrons-nous à raisonner notre collègue Assimi Kouanda, afin qu’il abandonne ce projet fou de révision constitutionnelle, avant qu’il soit trop tard... La démocratie, n’est-ce pas aussi, après tout, l’alternance au sommet de l’Etat ? Pourquoi donc craindre le changement ?

  • Le 22 mai 2014 à 10:09, par Kipirsi Biga En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Dr. Some, votre article est bien structure, tres logique, et d’une haute qualite. J’ai aime la coherance presente dans vos idees ainsi que la demonstration claire de votre pensee qui m’ont permis de saisir le sense profond de votre ecrit.
    La victoire jaillira du coeur du Vrai Peuple Burkinabe en 2015 comme une fontaine maintenue bouchee depuis 28 ans et relachee brusquement. Le peuple n’a pas d’armes (oui, au sense militaire du mot), mais qu’est-ce qu’une arme au juste ? Pour moi, c’est un moyen physique, moral/mental, psychologique, sociologique, historique, etc, utilise pour combattre/aneantir un fait, une situation, un fleau, une ideologie, un etre ou des etres vivant(s), ainsi de suite. Ici, l’arme du Peuple Burkinabe c’est sa determination pour empecher le referendum et la modification de l’Article 37, et que sa lutte pour proteger notre constitution.
    S’il ya un vrai remue-manage au niveau du pouvoir/CDP depuis un certain temps, la seule explication qui puisse tenir ici : c’est que le Peuple est deja debout, et regarde avec determination 2015 a l’horizon.

    Vive le Peuple Burkinabe, vive notre constitution, vive la liberte d’expression, ; la Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !!!

  • Le 22 mai 2014 à 10:29, par Lalga Pore En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Si juste ce que vous avez dit Dr. Some ; "Les bravades de surface et de dernière minute sont plutôt les spasmes de l’agonie. Nous sommes tous des humains avec les ["mêmes"] peurs [surtout la peur qu’aurait specifiquement une certaine personne, suivez mon regard, d’etre traduite au Tribunal Penal International], les mêmes angoisses existentielles [surtout les peurs recentes qu’ont des individus d’un certain groupe politique, suivez ici encore mon regard ; de voir leurs comptes bancaires en Suisse blocques]".
    Gbabo, Ble Goude, Simone, etc en Cote D’Ivoire ; l’histoire se repete souvent ! ..., ..., ..., etc, bientot au Burkina Faso.

  • Le 22 mai 2014 à 15:53, par ABT En réponse à : Requiem pour un libéralisme sans libéraux au sommet

    Bel exemple de solidarité patriotique et intellectuelle avec Dabiré et autres. Comme quoi les vrais et grands intellectuels ne connaissent ni lib-lib ni jalousie ; ils tirent dans le même sens, pour atteindre la même cible.

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