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Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

Publié le vendredi 16 mai 2014 à 00h13min

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Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

Le souci d’une paix durable - aujourd’hui à l’épreuve – est plus que jamais justifié dans notre pays. L’observation froide se doit d’être une règle d’or pour exorciser le mal politique couvé aussi bien par nos passions partisanes que par nos rigidités individuelles. Au sortir du présent propos, une palette de recettes est recensée à l’intention de l’avenir qui nous engage dans le même navire.

I. Un dilemme au sommet de l’Etat

Assurément, si l’on n’y prend garde, la violence sous diverses formes risque fort de venir comme le prochain palier de la logique de jauge du rapport de force et du dialogue de sourds engagés entre les parties en confrontations de projets politiques.

S’il y a de bonnes raisons d’être optimiste face au silence (voir l’encadré ci-dessous), les mauvaises raisons de cet optimisme pour le citoyen ne manquent pas non plus. Ce, dans la mesure où ce silence porte en soi des irrésolutions, germes-mêmes de sa justification. En conséquence, le risque n’est point nul que son terme - envisageable dans une échéance non encore longue -, fasse exploser sur la face de tous, ces irrésolutions, donc les problèmes jadis gelés. A ce titre, un virage mal négocié pourrait rendre le futur, plus monstrueux, vicieux-circulaire et pire que nos douleurs du passé et de l’instant. Cet enjeu proscrit la politique de l’autruche et invite à mettre fin aux tabous hypnotiseurs.
Pouvoir du silence, silence du pouvoir et stratégie politique : une atmosphère politique crispée crescendo (1)

C’est connu ! Le Peuple du Burkina Faso, - nationaux comme étrangers – est dans l’angoisse ! Avec lui, la région ouest-africaine retient son souffle. Une situation qui risque d’aller de mal en pis jusqu’en fin 2015, voire au-delà avec des conséquences incalculables. Le Président Compaoré s’en préoccupe ; c’est certain. Il n’a pas manqué de le signifier aux journalistes en décembre 2013. De ses propos, on retient qu’affirmer vertement pour l’instant, son départ au terme de son actuel mandat – du reste, en conformité à la Constitution dans les dispositions actuelles de l’article 37 - pose des problèmes ! Ne pas le faire non plus, pose des problèmes ! Ceci, tant ses partisans en pleine course contre la montre, soutiennent avec ferveur – contre certaines opinions toutes aussi mobilisées, - qu’il organise un référendum en perspective de lui ouvrir la voie à un nouveau mandat. Une opposition sans doute convaincu que son silence serait un aval tacite au profit du pouvoir en place. Ne dit-on pas que ne dit rien, qui consent. Une épreuve de force argumentaire engagée, qui entretient une atmosphère crispée crescendo.

Si affirmer la décision de partir pose son lot de difficultés, tout comme celui de vouloir rester, l’option pour la posture médiane s’affiche comme « le seul recours alternatif », merveilleusement utilisé par le Président. Cette posture du silence, vraisemblablement du moindre mal, n’est cependant pas d’effet secondaire nul, car par moments, hautement chargé de stress, reconnaitrait Freud.

II. A chacun son dilemme au pied de l’Etat

Le dilemme est dans l’ordre naturel de la vie humaine. Certes, au niveau étatique, il diffère du privé par ses catalyseurs puissants et grossissements à l’instar de l’effet d’une observation à la loupe ! Mais sans exagérer, ce sont des situations semblables par ce casse-tête commun : comment se décider - qui pour, les contingences et nœuds familiaux, une faute gravissime, qui, pour discerner le discours politique vrai ou faux, etc. Tout comme l’aventurier en questionnement face à une bifurcation, le Burkina Faso est à une croisée des chemins sans doute perplexe et coriace, mais qui ne saurait justifier face au bon sens, son engouffrement dans un brasier.

III. Le recul sur soi nécessaire

C’est dans la nature de l’Homme face à un miroir ; toujours enclin à s’arroger hâtivement des excuses, pourvu que son intérêt soit en jeu ! A ce titre, pour l’intérêt national, une sage introspection patriotique considérant la Nation comme soi auto-indulgent face à son grand Miroir, est nécessaire sans plus attendre, pour dépassionner l’horizon 2015, afin de désamorcer un piège insidieux et pitoyable tendu à l’épreuve de notre longévité. L’Evangile n’enseigne-t-il pas comme deuxième plus grand commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même ! La Nation considérée comme une et indivisible, quel intérêt a-t-elle à ne pas se pardonner ? Même si l’on suppose que la Nation est perçue via le prisme d’une observation microscopique mettant en exergue les différences, le même Evangile n’interpelle-t-il pas en ces termes : quel mérite avons-nous à faire du bien ou à pardonner à ceux de nos proches que nous aimons le plus ?

Face aux appréhensions et doutes, une panacée s’impose pourtant dans l’absolue : les sages conseils. Assez tenace, le Philosophe, lui, interpellera : comment reconnaître en soi un conseil sage ? A ce propos, dépersonnalisées et dépassionnées, les apories sociologiques du pouvoir, pourraient trouver des conseils sages, même dans la science physique. Les deux paraboles suivantes nous inspirent-elles dans ce sens ? (i) Vous avez en présence une eau salée dont il faut ôter le goût salé ; (ii) votre groupe est engagé dans une embarcation en mer trouble, menacée inéluctablement de chavirer sous votre poids excessif. Comment s’y prendre ?

IV. Des réponses dépassionnées, à l’instar de la Physique, rompue à ôter le goût salé de l’eau

Trois scénarii physiques sont envisageables : la solution de la dilution, la solution de la vapeur à ciel ouvert et la solution de la vapeur liquéfiée.

1. La solution de la dilution de l’eau salée

Une ménagère choisie fortuitement à Naro, - village dagara chez mes oncles -, dira naturellement que pour atténuer l’effet du sel au goût de la sauce, il suffit de diluer celle-ci. Cette technique répandue, maintient tous les corps, - sels et eau – quasiment en l’état. Mieux, elle renforce la position de l’eau dissolvante, symbole de vie et symbole du peuple tonifié. C’est la solution du peuple. Par-dessus tout, elle fait l’économie de l’épreuve du feu, un feu tant redoutable pour toutes les composantes (…)

« La solution de la dilution » recommande de mettre un peu d’eau dans son vin, invite à une participation qualitative importante des citoyens et déconseille l’abstentionnisme ou encore le désintérêt politique. Il s’agit d’une démarche concertée et inclusive, ayant pour fondement principal, la lourde part de responsabilité des leaders politiques dans notre paix, - quiétude du peuple. Un peuple dont l’intérêt est censé guider leurs actions, actions dont ils se targuent à l’occasion, d’être l’émanation du peuple.

La médiation interne initiée en fin janvier 2014 par l’ancien Président Jean Baptiste Ouedraogo et son groupe a voulu s’illustrer dans ce cadre. Malheureusement, elle a buté sur des difficultés aussi bien congénitales qu’ex post. A la différence de celle-là, au menu principal des échanges, ce sont les non-dits de la succession à la tête de l’Etat, causes d’appréhensions qu’il faut démythifier dans une certaine mesure (…) et rassurer les parties par des garanties issues de compromis, au besoin, une amnistie inclusive assortie de réhabilitations made in Burkina.

Cet exercice cathartique est lourd et délicat et à ce titre, il nécessite un recul salvateur et un esprit tenace et résolu, à la hauteur de celui de grands hommes politiques. Il est clair ; n’est pas grand homme politique qui le veut, mais qui le mérite ! En guise d’illustration, le médecin redoute la puanteur et le cri d’orfraie du patient ; cependant, il s’accommode et se résout à crever l’abcès pour traiter le mal en profondeur pour de bon, espère-t-il. L’expérience sud-africaine - inédite au monde -, initiée sous l’égide de Nelson Mandela, est édifiante - comme source d’inspiration - comme en témoignent des statistiques vertigineuses : quelques 20.000 auditions, plus de 7.116 demandes d’amnisties dont 1.312 accordées, 4000 pages de rapport et 250 recommandations au président ! (J.A., Hors série n° 33- 2013, N. Mandela 1918-2013, p. 59).

Plutôt que de sombrer dans des frasques, certains leaders, - importe peu leurs camps politiques, - gagneraient fort politiquement en battant une campagne sincère et utile autour du thème d’amnistie inclusive. Probable facteur de sérénité, un contenu apaisant large de l’amnistie associée à la réhabilitation, pourrait faire office de balises d’une transition apaisante.

La jeunesse, force redoutable de mobilisation, - en partie, rarement témoin privilégié du long passé -, a pourtant un rôle important à jouer. Son avenir - long devant elle, - constitue un enjeu majeur. Sans cette jeunesse, les leaders politiques les plus doués et les plus charismatiques à eux seuls, ne sauraient remplir les plus grands stades.

2. La solution de la vapeur à ciel ouvert

Volatilisée sous l’effet de l’effervescence, l’eau jadis salée est perdue pour toujours, séparée du sel restant au fond de la casserole chauffée (…)

Concrètement, cette option qualifiable d’extrême, décrit une situation de chaos où le peuple est largement diminué, éprouvé dans son âme et dans sa chair. Le roi hobbesien demeure mais presque sans pouvoir légitime, étant donné qu’il n’a pas de peuple sur lequel régner légitimement. Les médiations successives de Kofi Annan et de Lakhdar Brahimi ont tenté d’éviter ce spectacle horrible pour le peuple en Syrie !

3. La solution de la vapeur liquéfiée

Plutôt que de se perdre, l’eau gazeuse décrite précédemment, est refroidie à nouveau et recueillie, minutieusement séparée du sel (…)

Concrètement, ce cas de figure décrit une situation conflictuelle d’autant plus que l’agent déclencheur est le feu. Après conflit, les camps placés face-à-face, s’engagent dans des règlements de comptes féroces et interminables. Puis les processus de médiation interviennent pour baisser les tensions et permettre la réconciliation. La situation de la Côte d’Ivoire, encore difficile, illustre ce cas. Cette option nécessitant de la technicité avancée et de l’expertise, a un penchant plus exotique. Elle a en commun avec « la solution de la vapeur à ciel ouvert » de faire recours au feu ! Incapables de faire l’économie de la médiation après, ces voies font davantage perdre du temps en transitant par l’étape superflue du feu. Une économie faible comme la notre, ne peut se l’autoriser.

Vivement, que des voix imposantes internes et/ou externes – entre autres, la presse -, œuvrent à temps, ouvertement ou discrètement et amènent les sœurs et frères burkinabè autour de la palabre décomplexée et sans tabou. Ce, d’autant plus qu’à croire goulument aux leaders politiques sur les médias, aucun d’entre eux n’a un problème personnel contre l’autre. Avec cet atout rarissime sous d’autres cieux, loin des passions partisanes, près de la raison nationale, le cas burkinabè devient soluble en un tour de table …

(A suivre …)

Idrissa DIARRA
Juriste-politiste, Géographe-planificateur.
Membre-fondateur du Mouvement de la
Génération Consciente du Faso (MGC/F)
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com

P.-S.

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Vos commentaires

  • Le 15 mai 2014 à 10:48, par fofana drissa En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    le Burkina ne souffrira point d un seul mal ,car l homme au sommet est le choix du peuple !!!

  • Le 15 mai 2014 à 10:50, par El Hadj YANOGO En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Monsieur Idrissa DIARRA, je suis pressé de lire la seconde partie de votre réflexion. En ces temps qui courent, il est en effet nécessaire que chaque burkinabè donne claire sa position et l’assume. Cette position doit être tranchée et connue de tous pour qu’avenir on sache qui a été qui, qui a doit quoi, qui a fait quoi etc. pour mieux nous comprendre et pouvoir bâtir ensemble dans la quiétude et la transparence un ordre nouveau pour le Burkina Faso, notre chère patrie. En ce qui nous concerne, nous affirmons haut et fort, qu’il est temps que Blaise Compaoré quitte le pouvoir. Cette réalité ne sera pas négociable et il lui appartient de se ménager pour partir par la grande porte. Fraternellement, El Hadj YANOGO

  • Le 15 mai 2014 à 11:14, par kan meme !!!! En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Quelqu’un a t-il compris quelque chose de cet écrit ? MOI NON. Dans la situation ou nous sommes, ils faut éviter les theories et phraséaulogies creuse.

  • Le 15 mai 2014 à 11:34, par Le Fatigué En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    hey, arrêtez vos commentaires bidons sur la situation nationale car ça me tape sur les nerfs à la fin, ça suffit maintenant !
    Qui a dit que la paix est menacée au Burkina ? Il n’y a et il n’y aura rien ici au Faso, pays des hommes lâches et sans parole. il suffit d’un petit bonbon et ils se calmes ; c’est connu de tous. On a entendus des woba woba, mais le chien qui aboie ne peut empêcher la caravane en marche de passer. comprenne qui peut !
    Salut !

  • Le 15 mai 2014 à 11:41, par Kon N’doungtouly En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    De nos jours, une tempête fait rage dans notre société alors que la morale et les bonnes mœurs ne cessent de décliner. La ligne entre le bien et le mal, l’acceptable et l’inacceptable, est devenue floue. Ce qui était autrefois considéré comme aberrant et déviant est maintenant soutenu comme un « droit civil ». La plupart des gens sont « endormis », apparemment inconscients des conséquences physiques et spirituelles qui découleront de notre fatalisme !

  • Le 15 mai 2014 à 11:57, par Freeman En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    C’est bien votre exercice intellectuel M. Diarra. Mais évitez de vous perdre dans vos tentatives de démonstration. Vous dites : "affirmer vertement pour l’instant, son départ (le Président Compaoré) au terme de son actuel mandat – du reste, en conformité à la Constitution dans les dispositions actuelles de l’article 37 - pose des problèmes !" et que "Ne pas le faire non plus, pose des problèmes !" C’est une question qui ne se pose même pas à plus forte raison "poser des problèmes". Depuis son élection en 2010, on sait que le mandat de Blaise finit en 2015 ! Où est le problème ? Qu’il le dise ou pas c’est comme ça ; c’est inscrit dans la Constitution. Et celle-ci n’a jamais stipulé qu’au terme du mandat présidentiel il faille envisager autre chose que d’organiser une autre élection présidentielle. Les conditions que les candidats doivent remplir sont également consignées dans cette même Constitution.Une fois de plus, où est donc le problème ? Et tout comme en 2010, il y a des burkinabè que ces contions excluent de la compétition. Et en 2010, à ce que je sachent, ceux-ci n’ont pas demandé un référendum pour modifier les articles qui les excluaient. Pourquoi donc en serait-il autrement en 2015 ?

    Dieu bénisse le Burkina

  • Le 15 mai 2014 à 12:10 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Il faut que certaines personnes arrêtent de nous abreuver à longueur de journée sur du n’importe quoi.Le mandat de Blaise Compaoré prend fin en novembre 2015.Où est donc le problème ?Maintenant s’il ne veut pas se plier à la loi,c’est son affaire.Il sera puni à la hauteur de son entêtement,pire même qu’un certain Gbagbo Laurent.

  • Le 15 mai 2014 à 12:15, par Omed En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Salut à tous,Idriss il ne faut même pas te torturer...Personne n’est dans l’angoisse ici sauf bien sûre ceux qui ont volé,tué,assassiné,pillé,brûlé des corps,....Nous sommes sereins et prêts à tout moment qu’on nous annonce le braquage de notre constitution pour passer à l’acte et ainsi demontrer qu’il ya encore dans ce pays,des Burkinabè dignes et intègres...Vivement que les braqueurs se depêchent,on les attend de pieds fermes.Vive 2015.Vive le changement.A bon entendeur,salut.

    • Le 18 mai 2014 à 09:17 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

      Merci. Notre constitution, on la défendra, même a mains nues ! Je ne comprends vraiment pas ou il y a le problème avec l’article 37. Toute personne qui parle de compromis est un apatride qui prêche la compromission. Il est clair que le sanguinaire de Kosyam ne peut plus,se présenter. Qu’il décide de le déverrouiller et ce sera comme leurs sénateurs élus dont ils n’osent même pas divulguer la liste. Y’en a marre !

  • Le 15 mai 2014 à 13:10 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    mon cher, aucune de tes solutions n’est bonne et ne sera utilisée, donc la 4e et bonne solution que le CDP va apporter sera celle du sucre. Eh oui, la sauce sera saupoudrée avec du sucre et elle deviendra consommable.

  • Le 15 mai 2014 à 13:30, par dao En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Mr le juriste-poiliste-geographe-planificateur !
    votre article pourrait être plus interessant si vous ecriviez en français facile ! A moins que vous n’ecriviez pour vous-même tant il est vrai que certains intellectuels écrivent comme s’ils se regardaient dans un miroir !

  • Le 15 mai 2014 à 15:43 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Diarra, vous devez savoir que le vrai francais, c’est la maitrise des mots. Vous n’ avez pas grand- chose a dire et vous faites un alignement sterile de mots. C’est un inspecteur de francais qui vous donne ce conseil. Le francais, ce n’est pas les gros mots. Vous dites que les Dagara sont vos oncles. Essayez donc d ’ imiter SOME, Kwesi Debrseyir et vos autres oncles qu’ on a le plaisir de lire ici sur lefaso.net.
    Avant d’ ecrire, repetez- vous a vous meme et en deux minutes ce que vous voulez communiquer au public. Ne perdez pas notre temps avec des remplissages et des noircissements de pages. Je ne vois pas la contribution que vous voulez faire. Si vous ne retravaillez pas votre ecrit, priere, ne pas nous enquiquiner avec une deuxieme partie. La premiere partie fut terrible. Elle ne fut pas brillante.
    Vous semblez dire qu’ il y a deux camps extremistes. Vous avez lu faux. Il y a un camp qui veut personnaliser le pouvoir et un autre camp qui resiste. Raisonnez comme un juriste pour nous eclairer ou alors taisez- vous. La question au Burkina n’ est pas une question d’ amnisties inclusives ou exclusives. Tout le monde sait que l’ amnistie a ete votee/volee pour Blaise mais il persiste a demeurer au pouvoir. Que faut- il donc qu’ on fasse ? Qu’ on le laisse faire parce que nous aimons la paix ? Vous dites generation consciente ? J’ ai bien peur. De quelles apories sociologiques vous parlez ? J’espere vraiment que vous comprenez votre propre language.2/20

    • Le 15 mai 2014 à 18:15, par Elouss En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

      Je souhaite que tu relises un peu Fanon si tu es sincère dans tes propos."les damnés de la terre" ou encore "pour une révolution Africaine"Il ne faut pas se tromper d’analyse. L’exemple de l’Afrique du sud ne peut et ne doit se comparer à la situation du Faso qui peut se résoudre en "un tour de table".

    • Le 15 mai 2014 à 23:48, par Un autre Inspecteur En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

      La lecture d’un article n’est point obligatoire sur le net à ce que je sache !!! un article ne te convient pas ; passes à un autre bon sang !
      Ces pensées uniques d’inspecteurs, transmises à nos enfants à l’école, sont les vraies plaies de notre démocratie ! Bien « éduquer ou périr » dixit Ki-Zerbo !
      Monsieur l’inspecteur, soyez humble dans vos propos. votre goût à vous, n’est pas celui de la planète toute entière ! que faites-vous de la mondialisation ? parce que vous n’ignorez pas que ces articles sont accessibles de par tout point connecté de la terre. Les lecteurs du monde sont variés avec des niveaux différents ! Il y a des textes grand public, et des textes public ciblé plus restreint !
      Cet article est très riche, plein d’images. C’est une prose plein de figures de style ( accumulation, gradation, chiasme, métaphores, etc.) que tout bon inspecteur compétent et maîtrisant le commentaire composé est sensé y découvrir et les délecter avec plaisir ; à moins que vous n’ayez pas la vocation de votre métier !
      Ce texte a aussi un aspect philosophique et son principal mérite est qu’il fait l’éloge de la paix illustrée à travers des figures de prou comme Annan, Lakhdar, Mandela, et des références bibliques.
      Idrissa a plus de mérite que vous, parce que sans lui, vous n’auriez pas ce plaisir de lui coller la note de vacation 02/20, exercice qui va bientôt vous manquer avec les vacances qui s’annoncent.
      Pour ma part, l’utilité accessoire de ce texte, est que j’ai dû jeter un coup d’œil sur le dico pour découvrir le sens ou d’autres sens à des mots utilisés. Cela ne m’a pas diminué ! au contraire ! Sachez que si l’auteur d’un article fait recours au dictionnaire dans sa production, le lecteur encore plus ne peut passer outre cet effort minimum !
      Votre critique cache mal votre paresse intellectuelle, voire votre incapacité de lire entre les lignes, et dans le pire des cas, votre jalousie insensée ! Entre nous collègue, il fallait que je t’isole un peu, pour te dire les gwèh discrètement à huis clos ! Pardon Idrissa Derra, faut pas rire, c’est entre nous collègues ooh…

      • Le 16 mai 2014 à 14:33 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

        Je vois que Diarra utilise les techniques des factions sur le campus. Il croit nager mais je vois le dos du nageur. Diarra, je vais te tutoyer. Cela fait plus personnel.La lecture d’ un article n’est vraiment pas obligatoire, comme d’ ailleurs rien n’est obligatoire, à voir les choses de près. Mais puisque tu écris pour être lu, sache que tu dois t’ efforcer d’ écrire de façon intelligible. On a l’ impression que tu as écrit pour te prouver à toi- même d’ abord que tu comprends gros français. Je n’ ai rien contre le gros français si on l’ utilise pour parler de choses sensées et de façon cohérente. Tu peux utiliser tes chiasmes, tes gradations et même tes dégradations comme tu voudras, mais sache que tu as un message à porter d’ abord. Malheureusement, à l’ analyse de ton écrit, on ne trouve aucun message central. Tu as voulu philosopher mais tu n’ es pas encore arrivé. Tu penses qu’ on se lève du jour au lendemain pour philosopher ? Ça demande de la patience et de la formation. En t lisant, je n’ ai eu nul besoin de recourir au dictionnaire car ton repertoire de vocabulaire est dans mes cordes. Mais je ne me serais gêné de consulter des dictionnaires et autres encyclopédies si j’éprouvais le moindre besoin. Le problème dans ton écrit n’est pas l’ alignement prétentieux de mots et autres expressions idiomatiques mal maîtrisés. Le vrai problème, c’est que tu ne sais pas écrire. Ton impertinence qui montre que tu n’as pas dépassé encore les discussions le plus souvent oiseuses des étudiants d’ amphi. Accepte la vérité. Ce n’est pas en jetant pêle- mêle des noms comme Lakdar, Annan, Mandela, que tu défends nécessairement un point de vue. Ton écrit va dans tous les sens, et à la fin, on ne sait pas le but que tu t’es assigné dans cet exercice à pure perte. On cite des auteurs pour conduire une argumentation. Ce n’est pas les auteurs qui constituent l’ argumentation. Quand j’ enseignais encore au secondaire, au premier mois du premier trimestre, mes élèves avaient déjà dépassé le stade où il fallait jouer au cultivé en citant trois citations pour supporter une citation qu’ on veut citer dans une citation. Je n’ ai jamais fait de vacation, même quand j’ enseignais, et cela, par choix. Ce n’est pas ça, raisonner. Monsieur le juriste planificateur, tu as encore beaucoup à apprendre en matière d’ écriture. Évite l’ imposture en te présentant comme un inspecteur de français.
        Je te donne un petit devoir de maison basé sur ta propre production inartistique.
        « La lecture d’un article n’est point obligatoire sur le net à ce que je sache !!! un article ne te convient pas ; passes à un autre bon sang ! »(mauvaise maîtrise de la conjugaison, notamment l’ impératif et aucune compréhension de la ponctuation).

        « votre goût à vous, n’est pas celui de la planète toute entière ! que faites-vous de la mondialisation ? »(tu as un vrai problème de logique. Ne saute pas du coq à l’ âne. Et puis, on n’ écrit pas « toute entière » mais « tout entière » car « entière » commence par une voyelle.
        « le lecteur encore plus ne peut passer outre cet effort minimum ! Votre critique cache mal votre paresse intellectuelle, voire votre incapacité de lire entre les lignes, et dans le pire des cas, votre jalousie insensée ! » Relis- toi et reformule la première phrase. Elle est lourde. On ne dit pas votre incapacité DE…
        Je maintiens que cet écrit n’ apporte rien au débat en cours, sauf que tu as voulu te faire entendre, manquant ainsi une bonne occasion de te taire et de cacher tes insuffisances scholastiques. Je demande pardon aux lecteurs que ma douche écossaise sur notre juriste planificateur pourrait ennuyer. Au regard de son ego, il fallait lui rabattre le caquet à ce jeunot qui discute sans comprendre même les termes du débat.
        lique

      • Le 16 mai 2014 à 22:13, par Flamzy En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

        Monsieur l’inspecteur, epargnez-nous de vos analyses mediocres a votre image. Vous n’avez invente ni le commentaire compose ni les figures de style. De quoi etes-vous inspecteur ? Nous n’avons pas besoin de vos exhibitions sur ce site. Gardez vos titres s’il vous plait !

      • Le 18 mai 2014 à 05:30 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

        " C’est une prose plein de figures de style ( accumulation, gradation, chiasme, métaphores, etc.) que tout bon inspecteur compétent et maîtrisant le commentaire composé est sensé y découvrir et les délecter avec plaisir ; à moins que vous n’ayez pas la vocation de votre métier " Une prose.. Plein de figures de style...
        J’ ai compris. Celui qui pretend etre inspectur n’ a meme pas fait une bonne 4 eme. Les solecismes et autres gallecismes le prouvent. "Est sense y decouvrir" ? et si on disait est Cense decouvrir ? Et les delecter ? Mais quel niveau avez - vous reellement, Mr. Diarra ?

  • Le 15 mai 2014 à 22:47 En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

    Je me suis toujours mefie des bordelles des disciplines dans ce pays. J’ aime les juristes, les sociologues, les geographes, les historiemns, les hommes de lettres, les biologistes, biochimistes, medecins mais j’ ai en horreur cette combinaison etrange que nous vivons aujourd’ hui : Socio-economistes, socio- juristes, socio- geographes, socio-demagogues et autres. Pire, j’ ai en horreur la toute nouvelle nee des combinaisons fantaisistes et pretentieuses comme notre juriste- geographe- planificateur mystificateur. C’est pas trp pour toi seul ? Tu as etudie toutes ces branches la a ce jeune age ? Qui embrasse trop mal etreint !!! Ta contribution ne vole pas haut. C’est comme si elle manquait cruellement de planification.
    Jean Marie Vianey Fayama, Toronto, Canada

    • Le 17 mai 2014 à 10:35, par Idrissa En réponse à : Sortir le Faso de la tourmente. : Loin des passions, le cas burkinabè, soluble en un tour de table (1/2)

      Jean Marie Vianey Fayama ! Tu laisses la poutre dans ton œil, et tu veux ôter la poudre des yeux d’Idrissa (sagesse enseignée par le Christ). Tu vois bien que ton nom est une combinaison à la différence de celui d’Idrissa, plus simple, que tu vas certainement aimer si tu es sincère et fidèle à tes principes jusqu’au-boutistes... Regardes toi face à un miroir et de grâce, ne triches pas avec des auto-indulgences bidons.
      Ce qu’il faut savoir, afficher ces titres ne sont point des prétentions et le contenu de son texte prônant la tolérance et pardon en dit long sur son humilité. Encore que mieux vaut être prétentieux que d’être voleur et pleutre ! Réfléchis bien et tu verras le lien ! C’est aussi une invite à démystifier les barrières entre les disciplines parce que notre vie au quotidien est faite à la fois d’un peu d’économie, de philosophie, de juriste, d’histoire, de psychologie, etc. Ce sont toutes ces facultés qui nous commandent quand on décide de poser un acte aussi banal que de commenter dans un forum internet : ECONOMIE : le temps à mettre pour écrire à un coût financier. PSYCHOLOGIE, PHILOSOPHIE ET DROIT : est-ce qu’on a le droit de violenter l’autre qui traduit son amour pour la ménagère au village de Naro derrière une identité à vérifier ? GEOGRAPHIE : tu es à Toronto et malgré la grande distance, tu es soucieuse de ton pays et des gens généreux comme Idrissa t’offre leur temps et leurs réflexions via net, que tu es libre de lire ou non, ce que le DROIT t’accorde. Ce, sans besoin de prendre un avion qui a un coût et un temps.
      Enfin, saches que son titre combiné peut être un des DILEMMES qui n’a l’air de rien au pied de l’Etat mais serait gonflé autrement au sommet de l’Etat. Illustration : ta copine et tes ruptures, comparées à la compagne et à la séparation du président français Hollande avec tout un débat nourri autour du concept « 1ère dame » que ta copine ne peut prétendre avoir puisque tu n’es pas au sommet de l’Etat. De la même manière que tu t’es peut être quelque fois (certainement tout de suite en postant ton commentaire) posé la question de savoir sans prétention s’il fallait écrire tout ton nom ou retenir seulement Jean ou Marie ou Vianey ou FAYAMA, Idrissa a certainement été confronté au même casse-tête (qui n’a l’air de rien pour toi, ne le connaissant pas), sauf que tu n’es pas indulgent avec lui ! Ses propositions et démonstrations, sans besoin d’aller loin, se vérifient ainsi avec brio sur toi-même, pour dire qu’elles sont pertinentes et volent plus haut que tu ne peux l’imaginer avec une lecture superficielles, plein de préjugés. Tout compte fait, que Dieu te bénisse Jean, « la voix de celui qui crie dans le désert »… (Cf. Evangile, Jean Baptiste).

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