LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

Publié le dimanche 11 mai 2014 à 21h49min

PARTAGER :                          
Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

La réalité au Burkina Faso dépasse de loin, en gravité et en complexité, le brouhaha politique que l’on nous fait croire. C’est effrayant et pitoyable à la fois. Le constat à vue d’œil horrifie et provoque la colère du visionnaire lambda. Plus grave encore quand la paix -tant réclamée et chantée dans les oreilles des voisins- fait chambre commune avec l’incertitude, l’instabilité, le danger, la souffrance, la famine, et quoi citerai-je encore, une corruption à ciel ouvert (toutes les maigres ressources concentrées entre les mains d’une épopée familiale et amis des beaux jours). Il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

La population est lasse et désemparée. C’est pourtant dans ce décor savamment orchestré pour maintenir le peuple dans l’ignorance, la boisson, « buvez, taisez-vous puis suivez » – Comme le disait Norbert Zongo (l’une des victimes de la même vadrouille, qui continue son petit bonhomme de chemin)- que d’autres se permettent de jouer les petits dieux. Les « je ne suis pas n’importe qui » se chantent au Burkina Faso comme si, mendiants qu’ils sont, ne sortent pas hors des frontières de ce petit pays enclavé, pour voir comment le développement est croissant chez les autres. Pitié.

Il faut se dire qu’au Burkina Faso, il y a quelque chose de nauséabonde et d’extrêmement pourrie dans les airs. La remarque est unanime à tous les coins et recoins du pays. Elle n’est point visible par ses individus de la culture « du moi d’abord », enfonçant celui sur qui (le cobaye de Président), ils veulent expérimenter leur nouvelle façon de faire la politique du ventre, dans des rêveries. Rodant tous autour du pouvoir, ces apatrides ne veulent rien voire ni entendre de la réalité que vit le peuple. Comme des aveugles, ils ne verront surement pas le train arriver. De jour ou de nuit, ils ne font que courir et brader les frais du contribuable pour tenter de convaincre et sauver les derniers meubles de ce qui leur reste de leur pouvoir a eux.

Il faut se rende à l’évidence. La boussole du peuple a perdu le repère, pour ne pas dire son aiguille depuis bien des années. Ce petit pays sans ressources conséquentes d’Afrique de l’Ouest où il fit bon vivre de par le passé- nage dans une inquiétante paranoïa qui frôle le déluge. L’illusion est reine au Burkina Faso. Chaleur rime avec coupures incessantes d’électricité ; poussière ravale sans aucune forme de détour capitale en environnant ; un manque crucial d’eau en ce début du 21e siècle (tandis certains particuliers sont plus riches que la SONABEL et l’ONEA réunis) ; une circulation à allure de champs de cirque, aucune règle ni forme ; une famine présentant son ombre aux portes des foyers ; Une santé fragile de la population (qui n’a pas droit à de premiers soins) ; la corruption est l’hymne fétiche des maitres du jour ; et pire, les intimidations à longueur de journée. Quel pays ?

Infranchissable, est la taille du fossé qui sépare le peuple de ses dirigeants. Une fosse béate de part sa largeur et sa profondeur. Un citoyen lambda ne peut même pas rêver rencontrer un dirigeant haut de gamme, comme on le pense là-bas sans vomir tout ses intestins dans un secrétariat d’abord. Toute une panoplie de questions, dont les réponses doivent être précises et porteuses. C’est parti pour des mois de va et vient. C’est le comble et c’est ca l’une des réalités palpables du pays.

Les jeux des raccourcis mais irréfléchis qui tentent le pouvoir, ou surtout l’utilisation d’une quelconque force de répression (Ils en auront recours, puisque ca murmure que des particuliers détiennent leur armée), accélérait le pays tout entier dans une hécatombe. C’est visible. Les citoyens sont à bout de souffle et tous sont devenus des connaisseurs de la chose politique. Certains se prêtent les visionnaires, d’autres des fins analystes, sans oublier ce nombre incalculable des prédicateurs pour la seule année 2015 et le lot des suppliciés vivant au jour le jour, se fiant que vienne un jour du ciel, le miracle de sauvetage.

A l’international

Les plus inquiets, sont les burkinabé qui vivent en dehors du pays. Ils suivent la situation qu’ils analysent eux aussi à leur façon.
Suivi à la loupe par les décideurs du monde, le Burkina Faso, pays qu’on appelait jadis la terre les hommes intègres, inquiète tout le monde. Entré dans le concert des nations par des voies opaques et officieuses, c’est connu de tous, il a perdu de sa prestance, en s’ingérant directement dans le quotidien des voisins. Il est devenu le lieu de tous les petits caprices, négociations, gabegies et magouilles. Il y aura tout à gagner si ces politiques, tout ce lot de tacticiens, médiateurs, réussissaient l’alternance pacifique en 2015. C’est presqu’une obligation. Le temps y prête main forte encore. Aucune erreur ne sera permise. La guerre des déséquilibrés et la farce des épileptiques dans les demeures des voisins ou d’ailleurs le Burkina Faso via son eternel Président, joua le pacificateur (Il y aura jamais de prix Nobel pour l’effort), devraient servir de leçons. La Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Le Togo, la Côte-D’ivoire, et récemment le Mali, en pâtissent toujours. L’Afrique connu pour son béni-oui-oui ne rate jamais l’occasion de se faire ridiculiser et humilier aux yeux du monde. Le Burkina Faso sera-t-il épargné ?

Les 17 millions de burkinabé ont tous aujourd’hui les yeux rivés sur le Président Blaise Compaoré -qui est au pouvoir autant d’années que Nelson Mandela (qu’il repose en paix) passa derrières les barreaux dans son Afrique du Sud natale, du temps de l’Apartheid. 27 bonnes saisons. Il doit lever le lièvre du buisson en remuant langue et salive, c’est-à-dire continuer la cadence vers une équation à plusieurs inconnues : voix référendaire, Assemblée Nationale, Senat, forcing, ou respecter le peuple et sa constitution qu’il a lui-même fait voter, en se retirant.

Le suspens a trop duré. Aux jours ou nous sommes, ce silence narquois du Président n’inquiète plus grand monde puisque l’intention d’aller les mains nues au combat contre le referendum et autres s’est dessiné lentement au sein d’une grande frange de la population et le pouvoir a contribuée à sa manière à nourrir et entretenir l’option. Il ya quelques jours, le parti au pouvoir, CDP, lors de l’une de ses fréquentes réunions décidèrent de se lancer à l’assaut d’une consultation nationale pour régler le compte à l’article 37 de la constitution, et définitivement. Secret ou tactique, on attend de voire. Une culotte trouée, ne peut que faire « exposition gratuite » des zinzins de celui qui la porte, dit un adage du terroir. Aujourd’hui tout ce qui se discute en coulisse au directoire du CDP se retrouve et se voit comme cinéma cadeau par le peuple le lendemain. Ne trouvez pas de comploteurs ailleurs, le système jugule toujours à la méthode ancienne.

Si le mot « Referendum », coupe le sommeil aux dirigeants du pays, il est la cote-phare de l’opposition réunie d’en face, qui la projette pour illuminer leurs penchants d’accéder aux plus hautes fonctions et mettre fin à l’autocratie. Dans la règle de l’art, Blaise Compaoré devrait se prononcer pour ne pas déséquilibrer le jeu démocratique et donner la chance à tous les concurrents pour la magistrature suprême de s’aligner sur la même ligne de départ. Même peut être avec lui -par une manière ou une autre- y compris.

L’équation à la Poutine n’est pas à exclure

Nous nous acheminons lentement tout de même vers un autre scenario. C’est bien possible. Partir, puis revenir autrement, comme l’a fait le Président Russe Vladimir Poutine n’est pas à écarter au Burkina Faso. Certains disent que les occidentaux le font, pourquoi pas les africains ? Madagascar est entrain de rater son scenario, et le congo de Kabila y songerait, mais doute. Si c’était à expérimenter au Burkina Faso, alors Blaise Compaoré devra trouver la semence rare, son cobaye à lui. L’ingratitude, l’imprévoyance et les coups-bas étant connus comme des caractéristiques propres aux noirs, avons-nous l’habitude de lire dans les doctrines, une vigilance sur le choix sera de mise. Si cela devrait arriver, ce n’est qu’une hypothèse parmi tant d’autres, Blaise qui se sent encore capable même après 70 ans puisqu’il se traine la soixantaine, trouvera son cobaye sure qui ne le mènera pas dans le tourbillon.

Une opposition qui coupe le sommeil

Albert Jacquard, essayiste français dans son ouvrage, Eloge de la différence : la génétique et les hommes, disait que : « notre obsession est d’être reconnu comme originale, irremplaçable ; nous le sommes réellement, mais nous ne sentons jamais que notre entourage en est conscient. Quel plus beau cadeau peut nous faire l’autre que de renforcer notre unicité, notre originalité, en étant différent de nous ? Il ne s’agit pas d’édulcorer les conflits, de gommer les oppositions ; mais d’admettre que ces conflits, ces oppositions doivent et peuvent être bénéfiques à tous ». Il n’ya pas d’indispensable sur cette planète et Blaise devrait le savoir.

S’opposer à un système de gestion d’une nation, n’est en aucune manière un mal ou une traitrise. L’opposition même radicale reste l’une des piliers de la démocratie. Connue, de tous les burkinabé, cette fameuse assertion de feu Norbert Zongo stipulant que la véritable opposition devrait venir d’une dislocation du CDP, devint réalité. Des membres influents prirent leurs destins en main en démissionnant. Cheminant dans la direction du peuple, et jaugeant la capacité actuelle de l’opposition déjà existante, le MPP se positionne en véritable menace pour le pouvoir.

L’opposition ancienne, est elle-même entrain de prendre le plomb dans l’aile avec des vagues de démissions dans ses rangs, mais elle reste sereine, pourvu qu’arrive le changement. Des faits racontés et confirmés, il ya quelques mois par des habitants du nord du pays, Ouahigouya, exposent que certains promoteurs hôteliers (dans les grâces du pouvoir) ont refusé de louer, chambres et consorts aux invités des nouveaux opposants et récemment à Ouagadougou, le refus du Ministre (aucune raison valable donnée) pour la disponibilité du Stade, s’appelle en démocratie « une dictature ».

Plus récent encore le retrait des passeports diplomatiques à des personnalités ciblées de l’opposition, prouvent une lâcheté, mauvaise communication et un manque de plan de riposte intelligible et véritable du pouvoir. Ca s’appelle, noyer le poisson dans de l’eau. Pourtant Djibril Bassole le Ministre des Affaires Etrangères, personnage au dessus de la mêlée, qui avait l’estime, la décision. Il le remémorera aussi longtemps, que ce corps à corps direct connaitra son épilogue. Si certains trouvent le CDP (pouvoir) et le MPP (opposition dissidente) comme des maux de la société, deux formations qui n’étaient qu’une, rien qu’hier, qui ensemble ont géré les affaires publiques pendant plus de deux décennies, le dernier cité semble bénéficier de la mansuétude et de la clémence de la population et voit son mal communié en « mal nécessaire ».

Le CDP, qui ne fait que multiplier les gaffes et les insultes directes, comme les déclarations honteuses de Assimi Kouanda Premier responsable du parti au pouvoir, lors de la première session du conseil national tenu le samedi 26 Avril, prouvent la déroute et le manque de sérieux de la communication autour du Président. C’est alarmant et inadmissible d’un responsable de sa trempe se borne à de tels propos avec autant de bassesse et de calomnies.

Quant aux trois ténors directement insultés, c’est-à-dire Rock Marc Christian Kabore, Salif Diallo, et le bouillant ancien maire de Ouagadougou Simon Compaoré, qui ont claqué la porte à un moment crucial de l’histoire du Burkina, ils doivent savoir que le parcours est parsemé d’embuches et que pour y parvenir il faut un sacrifice énorme. Aux autres partis de l’opposition, tel que l’UPC, l’UNIR/PS, le PAREN, etc.…, la vigilance reste de mise.

Mohamed Ouo Tapsoba
Master Strategies et Communication
tapsobamoho@aol.com
tapsobamoho@gmail.com
Washington DC
United States of America
Cell : 240 376 4570

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 mai 2014 à 18:50, par vérité no1 En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Mr Tapsoba, je vais vous appeler pour vous féliciter, un article digne d’un Burkindi. Vous avez tout dit. May God bless you and make your stay very enjoyable.

    • Le 12 mai 2014 à 09:28, par clair de nature En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      mon cher c est suite a un sommeil de long rêve que tu as écrit ces choses sinon je crois pas que ce soit avec tous les sens en fonction ,alors si tu es entrain de perdre la vision dit le tôt peut être tu auras du soutien ,n importe quoi !!!

      • Le 13 mai 2014 à 05:52, par Justin En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

        Un papier poubelle et véritable torchon que vous nous servez là. Des scenarios imaginaires et de sciences fictions américaines. Je crois que le journaleux à passer beaucoup trop de temps la bas. Le MPP ferait mieux d’éviter d’utiliser leurs passeports diplomatiques pour aller payer des Burkinabé déconnectés des réalités du pays afin qu’ils aident de l’extérieur. Ce genre de méthodes, après leur trahison et mea culpa pitoyable, ne les grandit vraiment pas.

    • Le 12 mai 2014 à 12:32, par Laure En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      J’ai l’impression que dans ce pays chacun à sa définition du peuple ? Chacun évoque le peuple de son coté. Mais ce qui est bizarre dans cette histoire est que certains refusent d’utiliser les instruments démocratiques de partage de position si ces cas de figure arrive. Si le peuple est vraiment contre Blaise, je ne vois pas de raison il le maintient en le votant dans les urnes. Mais pourquoi paradoxalement, on refuse les Urnes ? ça sens une volonté malsaine quelque part.

    • Le 12 mai 2014 à 18:44, par Ph En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Mohamed Ouo Tapsoba, c’est votre point de vue, mais ne prend pas un parti de la population qui soutient l’opposition pour le peuple. N’oublie pas que chacun des camps à ses militants derrière lui et c’est tout ça qui forme le peuple. Et pour départager ce peuple qui a des positions différentes je ne trouve pas d’autre solution que le référendum, pour que chacun assume sa victoire ou sa défaite et accepte les choses pour que le pays avance.

    • Le 12 mai 2014 à 19:51, par le woudy En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Je ne crois pas qu’après toute ces années le peuple soit encore dans l’ignorance,ne traite pas le citoyen lambda de la sorte.Vouloir et épouser les idées de quelqu’un ne veut pas dire qu’on est bête.N’as tu pas pris parti,alors respecte le décision de ton alter,c’est important pour vos relation personnelles et votre entourage.

    • Le 12 mai 2014 à 19:56, par gros bras mince En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      A l’auteur de cet article sache que ta vision n’est pas forcement mon intention.Alors respecte ma décision car chaque être est unique a son genre.Le chien aboie la caravane passe,c’est des paroles de cœur pour te a n’est point ignorer.

    • Le 12 mai 2014 à 20:58, par kaboré ludovick de tanguin En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Cet article ne dit pas ce qui est exact ! c’est par ce que justement le pouvoir n’ignore pas le peuple qu’il lui demande de se rendre au référendum afin de trancher sur la question de la modification de l’article 37 .C’est ceux qui veulent par tous les moyens arrivé au pouvoir qui ignorent le peuple or le référendum leur donne toute la latitude de freiner l’avancée de BLAISE .Cependant c’est l’incertitude d’être en phase avec le peuple qui les amènes à refuser le référendum .

      • Le 14 mai 2014 à 17:30, par PEUPLE FATIGUE En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

        Bien dit mon frere meme si tu n aime ton voisin si il a pose une bonne action il faut le reconnaitre.laisser les jaloux parler on ne peut pas les empecher c est leur droit.Nous ne voulons plus de modification d article sous BLAISE car nous l avions deja fait a deux reprises en 1991 et en 1998 c est suffisant.BLAISE a t il oublie que 2015 arriverait de si tot.En 2000 il savait qu apres 2015 ildevrait ceder KOSSYAM.Dans ces dernieres annees il a fait du Burkina un ennemi de certains pays pour le savoir demander BLAISE.REFERENDUM egale MILLIARDS A GASPILLER.Ces retardes qui soutiennent tjrs BLAISE sont a deplores nous sommes au 21ieme siecle pas de tripatouillage de constitution si le CDP n a plus de candidats il faut qu il laisse les autres partis se disputer la scene politique.Chapeau a l auteur de cet article lui au moins aime son pays le Burkina a besoin des types comme lui bon vent a toi que DIEU TE BENISSE .NOUS SOMMES VRAIMENT FATIGUES NOUS VOULONS LE CHANGEMENT MAINTENANT.

    • Le 12 mai 2014 à 21:04, par toucher du doigt En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      ça sent l’écrit d’un désemparé car cet article reflète l’image d’un pleurnichard qui vois que ses désirs tournent à la dérive .courage mon frère ça va allé

  • Le 11 mai 2014 à 19:26, par Digne Yarga En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Merci pour votre courage a dire ouvertement la verite sur l’etat de notre Nation. Quelque soit le scenario que Blaise Compaore va envisager pour essayer encore une fois de tromper ce peuple, il trouvera des hommes et des femmes integres prets a tout, et meme au sacrifice supreme s’il le faut, pour leguer aux generations futures, un Burkina reellement democratique.

  • Le 11 mai 2014 à 19:55, par la vérité En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Bien dit mon frère vivement que le pouvoir en place se decide et laisse cet article en état afin de préserver la paix à notre cher pays le bf car nous meritons le changement.

  • Le 11 mai 2014 à 20:32, par VAR En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Eh, mon cher, profite de ton salaire d’éboueur ou de veilleur de nuit là-bas et tais-toi. Le Burkina est loin d’etre la gangrène du monde

  • Le 11 mai 2014 à 20:44, par tom En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Limpide comme analyse venant de la diapora consciente. Félicitation pour cette contribution pertinente et patriotique.

  • Le 11 mai 2014 à 21:14, par Safi En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Grand merci pour votre article et surtout pour votre clairvoyance Mr Tapsoba. Vous êtes un grand.

  • Le 11 mai 2014 à 22:26, par Brad En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Vous êtes digne d’un homme éclairé, à vous lire j’ai l’impression de voir mon Burkina filmé avec une camera 3D haute résolution. Ce pays est un désastre, en désastre. Pour une fois, je lis sur ce journal, un écrit qui m’invite à voir les choses en face, à penser à ma famille, a mes amis, à imaginer le BF le jour où cet homme annoncera le référendum au journal de 20h. N’est-ce pas si simple de laisser ce pouvoir qui de toute façon ne t’apportera rien ?
    Thanks dear Tapsoba !

  • Le 11 mai 2014 à 22:33, par Laguna En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Bonsoir mr Tapsoba. C est mieux de revenir au pays.Vous pourrez ainsi aider Le Président Compaore à combattre tous les maux dont vous évoquez dans votre écrit . Si Blaise compaore n avait pas travailler a améliorer l image du BF, vous ne serez pas aujourd’hui aux USA entrain d intervenir sur le Faso.Net.
    Vive le bâtisseur de la paix Blaise Compaore.! Et vive le Référendum !

    • Le 12 mai 2014 à 07:14, par Ivresse du Pouvoir En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Avant BC. il n’y avait pas de burkinabés aux USA ? Il faut mettre ses aigreurs et ses désirs de côté et essayer d’élever le niveau des débats. Ceux qui y sont grâce a BC se connaissent certainement. Merci encore a Mr Tapsoba.

    • Le 12 mai 2014 à 09:51, par Youpi En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Ainsi donc vous pensez que Blaise COMPAORE a travaillé à améliorer l’image du pays ? Êtes-vous déjà sorti du pays ? Moi si ! et à chaque fois on m’en veut parce qu’on pense que je soutien Blaise qui a tué SANKARA.SANKARA était plus aimé en Afrique partout mieux que dans son propre pays. Il a fait 4 ans au pouvoirs et ses réalisations sont toujours visibles ; alors multipliez cela par 7 (Blaise étant au pouvoir depuis 1987) et vous aurez une idée du niveau de développement que nous aurions atteint d’ici 2015. Soyez plus critique cher ami

  • Le 11 mai 2014 à 23:07, par laloi En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    J’adore beaucoup

  • Le 12 mai 2014 à 05:37, par citoyen En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Que dieu vous benisse.

  • Le 12 mai 2014 à 05:45, par le désolé En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    belle analyse !malheusement l’apanage de la plus part des burkinabè est l’hypocrisie.à cause de l’extrême pauvreté,il suffit de quelques billets de banque suivis de fausses promesses,ils deviennent versatiles.comme vous l’avez dit "leur boussole a perdu son aiguille".de plus ce que je puisses constater est que les africains sont alergiques au vrai changement.yaako mon Burkina !

  • Le 12 mai 2014 à 06:37, par tiko tiko En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    ce monsieur est un fanfaron qui ne connait rien du bukina si tu aime ton pays reviens vivre ave cnous au lieu de raconter des histoire a faire dormir debout

    • Le 12 mai 2014 à 07:15, par vérité no1 En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Avec ton idée arrêté comme un poteau, tu penses que tout le monde doit rester au Burkina pour qu’on soit en avance ? N’as-tu pas vu des Américains au Burkina ?

    • Le 12 mai 2014 à 07:51, par changeons En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Pourtant, si tu avais bien lu, tu allais féliciter ce monsieur au lieu de le traiter de fanfaron. C’est vrai que c’est dans un français universitaire et il n’est pas facile pour toi de comprendre. Que Dieu te garde.

    • Le 12 mai 2014 à 08:34, par SIKYETA En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Faut-il le rappeler ou apprendre à ce monsieur ceci ?
      Le LARGE RASSEMBLEMENT a été le programme de Blaise Compaoré : Beaucoup ont répondu, même si d’autres ont accouru pour se trouver des postes et se remplir les poches ! Il n’est pas juste ni correct de dire que les opérateurs économiques qui mettent leurs entreprises au service du programme politique, soient des personnes qui accaparent les biens du peuple. COMBIEN DE FOYERS VIVENT OU SURVIVENT GRÂCE A CES ENTREPRENEURS ?
      Sortons de l’illusion qu’une politique peut se réaliser sans l’économique et les finances !
      CE QUE VOUS VOULEZ POUR LE FASO, FAISONS ENSEMBLE, PAS CONTRE LE FASO

    • Le 12 mai 2014 à 09:20, par GO En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Tu as bien parler. Nous on attend le jour que le président va parler de referendum pour le prouver que ses tactiques sont dépassées. Ce sont des gens qui tiennent à se noté eux mêmes. C’est bon, il faut l’alternance dans ce pays pour avancer. Il faut que le peuple comprennent ce qui se passe et ce qui s’est passé avec la gestion du pays.

  • Le 12 mai 2014 à 06:54, par Ratamanegre En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    on a pas grande chose a dire.si le cdp veut savoir que le peuple est fatigue de leur guide, choisissez seulement le jour de votre referendum et vous verez le vraie peuple sur votre chemin.on en a marre de ça.les innocents que vous aviez pu corrompre ne savent pas pourquoi vous les avez demander de montrer vos salle pancartes.il est temps pour vous de designer votre pauvre candidat au lieu de passer votre temps a vouloir l’impossible. essayez votre referendum et vous verrez que les premiers a regreter se sera vous CDPistes. que Dieu nous garde………...

  • Le 12 mai 2014 à 07:34, par 2015 : fin de l’aventure En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    les derniers militants du CDP devraient lire cet article et se décider enfin à quitter le navire devenu fou avec à sa tête un capitaine redevenu dictateur qui bafoue les règles élémentaires de la démocratie. Quand les règles l’arrangent, il les respecte, et quand les règles ne l’arrangent pas, il les modifie. Cela s’appelle une dictature digne d’une république bananière. Quand le Peuple va marcher vers la présidence, Blaise sera obliger de quitter le pouvoir. On en est au rapport de force entre 2 camps et, qui est confirmé par les prières organisés par l’église catholique la semaine passée pour préserver la Paix. Et, comme eux, connaissent les dessous des cartes,il faut donc s’en inquiéter.

  • Le 12 mai 2014 à 08:06, par napingueba En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Merci mon frère. "quand la vérité est dite, la tête acquiesce seule" un proverbe yadega. "ton cordon ombilical est vraiment attaché au pays".
    que tous nos ancêtres et même Dieu le créateur de l"univers te bénissent pour tes vérités dignes d"un homme intègre.
    bonne chance.

  • Le 12 mai 2014 à 09:08, par Lanlebdi En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Très bonne analyse ez de la situation politique du pays, je vous félicite pour les éclairages apportés au peuple et l’adage que vous avez donné. L’autre adage africain dit "un fugitif qui fait la diarrhée ne s’échappe au chien qui le pourchasse" Cela veut veut dire que quelque soit les calculs qui seront faits par le Présesident et ses adeptes poliques, ils seront rattrapés par l’histoire. Donc, il est fortement conseillé au Président de quitter l’histoire avant que celle-ci ne le quitte. Bon entendeur salut !!!

  • Le 12 mai 2014 à 09:08, par kouzon En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Belle analyse Mr Tapsoba. Savez vous que le Burkina regorge d’hommes instruits et intelligents, conscients de la situation actuelle de notre cher pays et capables de faire des analyses similaires, mais qui n’oserons jamais le faire pour les raisons suivantes : lâcheté, corruption, politique du tube digestif, priorisation du "Moi" au détriment du "Nous". C’est plutôt notre Haute Volta d’hier qui était un pays d’hommes intègres, de vertu, de conscience et d’honneur. Ces hommes ne vendaient pas leur âme au diable pour le bien matériel, le confort et le tube digestif, tout en mettant en péril le bien être du peuple qu’ils regardent se désintégrer. Norbert Zongo a dit que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent ; cela est vrai, mais il est aussi vrai que souvent les pays n’ont pas les fils qu’ils méritent, car le Burkina ne mérite pas ces supplices qu’on lui inflige en ce moment.

  • Le 12 mai 2014 à 10:05 En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Mes félicitations sincères TAPSOBA, pour votre analyse louable ; le Burkina a besoin des hommes dignes comme vous ; bon vent TAPSOBA.

  • Le 12 mai 2014 à 13:36, par Vision En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Il faut se mettre à l’évidence que Blaise COMPAORE ne veut pas lâcher le pouvoir de façon démocratique. A quoi sert un référendum après 27 ans de pouvoir ? Le président Compaoré est un citoyen comme tous les autres Burkinabé ? En quoi est-il spécial pour qu’il soit maintenu à vie au pouvoir ? Il n’est qu’un simple mortel ! Au sein du CDP, n’avez-vous pas autre candidat à même de remplacer Blaise Compaoré ? Il est clair que Blaise Compaoré, ses clans et le CDP refusent d’user de leur bon sens et de voir la vérité en face. La situation politique que vie le Burkina Faso actuellement, contient tous les ingrédients qui ont conduit beaucoup de pays africains à des conflits internes. L’alternance dans la démocratie demeure un principe fondamental.
    Notre pays fait partie des plus pauvres au monde. Cela veut dire que nous avons beaucoup à faire au lieu de focaliser notre énergie sur des dérives politiques de Blaise COMPAORE et son clan.
    Le référendum ne passera pas ! Ce sera une honte pour le pays !

    • Le 12 mai 2014 à 16:33, par wellmouss En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      Merci pour ton article. Je me réjouis enfin de savoir que dans mon pays il y a beaucoup qui pensent et analysent juste. Bon vent à toi et très bonne carrière. Seulement, je me demande si les principaux concernés lisent ces écrits hautement intellectuels et intègres. Tous debout pour vaincre la lâcheté, la corruption, le suivisme, la politique du ventre.

  • Le 12 mai 2014 à 16:03, par merde En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Pourquoi les CDPistes ne choisisse pas un autre candidat et le présenter au peuple ? au lieu de s’entêter avec le même homme depuis 27 ans.ou bien CDP est remplis de borner qui n’ont rien dans leur crâne pour pouvoir dire des choses qui peuvent contribuer au développement de notre cher pays.

    • Le 12 mai 2014 à 18:08, par Vision Positive En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      J’ai peur, oui j’ai peur pour mon pays ; mais comme le disent les chanteurs ivoiriens "celui qui n’a pas peur n’a pas le courage. Pourquoi cet entêtement ; y aurait-il un diable maléfique dans le sillage des pouvoirs africains pour faire perdre la raison la minime à nos dirigeants ; partout c’est la même chose. Sous d’autres cieux la loi fondamentale est quelque chose de sacrée et ne révise pas au bon vouloir d’un individu surtout que le prési avait donné sa parole au temps fort de la lutte des années 2000 ; finalement l’homme providentiel, le faiseur de paix le pacificateur que sais-je d’autre n’a pas de parole. La valeur d’un homme se mesurant aussi à la parole donnée. Quand Tandja au Niger a tenté le coup de force Blaise himself a dit en temps : "qu’il va dans le mur" ; mais pourquoi lui-même à son tour il ne voit pas ce mur ; vraiment je me pose des questions. Mais comme on le dit souvent "l’âne qui va te terrasser tu ne vois pas ses oreilles pour attraper".

    • Le 12 mai 2014 à 19:30, par amad En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

      je pense que le temps des menaces et des conseils est passe. Il est clair que le PF est deja en campagne, et quil trouvera quelques diables flagorneurs pour le pousser. La reflexion a mener doit porter sur un plan d’action qui servira de guide. Il est sur qu’il y’aura referendum ou tentative de referendum. Arretons les joutes oratoires inutiles et les insultes basses. Dans la vie il est sur que l’on obtient rien gratuitement, donc preparons la guerre et prions que n’ayons a en arriver la. Dieu garde le burkina

  • Le 12 mai 2014 à 18:38, par somé placide En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    bonne lecture de la situation politique de notre pays. En effet, je suis de ceux qui pensent qu’il n’y a pas de perspectives avec ce régime. En 2015, sans changement de régime je préfère m’expatrier. Entre ce qui se dit en termes d’encouragement à l’initiatives privée et la réalité du terrain il y a un fossé. Trop de méchanceté...........

  • Le 12 mai 2014 à 20:27, par citoyen conscient En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    Felicitation Monsieur Tapsoba.Voila ce que on appelle point de vue.Une tres bonne analyse et des exemples concrets.Pas comme ses inepties ke certains ecrivent sans tete ni queue pour defendre l’indefendable et de surcroit insulte notre intelligence.Merci encore Mr Tapsoba

  • Le 13 mai 2014 à 10:41 En réponse à : Une grande vadrouille au Burkina Faso : un pouvoir qui perd la raison et ignore le peuple.

    moi g comprend le cdp. il a presenter blaise comme candidat parce que dans leur groupe personne ne peut diriger le pays. de deux quand le president quitte le pouvoir, il va rejoindre bagabo a la c.p.i. donc le cdp n’a pas le droit de lacer.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Le Dioula : Langue et ethnie ?
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance
Burkina : De la maîtrise des dépenses énergétiques des Etats
Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ?