En fin de mission au Burkina Faso son Excellence Paolo Sannela est venu faire ses adieux au président Compaoré. Il a dit "regretter" de quitter notre pays tout comme la sous-région dans une situation de "crise profonde". Une crise "grave" qui met "en danger la stabilité et le développement de toute la région". D’où son souhait d’une "résolution rapide" de cette crise.

S’agissant des relations italo-burkinabè il a indiqué qu’elles se sont "renforcées". A preuve, l’importante communauté burkinabè résidant en Italie.

Quant au président de la commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, il est venu échanger avec le chef de l’Etat sur le Sommet de son institution prévu pour se tenir le 19 février prochain à Niamey. Aussi, ils ont échangés sur les différentes réformes entreprises par l’UEMOA. Entre autres on notera l’institution de l’Union douanière, le code de liberté sur le droit d’établissement et de résidence.

En objectifs, la définition d’un programme économique régional (routes, agriculture, développement des ressources humaines...) et la création de postes de contrôles juxtaposés pour faciliter les opérations douanières sont prévus. Le fonds régional pour le développement de l’agriculture est également en perspective. La situation togolaise a été qualifiée de "complexe" par M. Cissé qui en a appelé à la sagesse de nos chefs d’Etat qui planchent aujourd’hui sur la question à Niamey.

B SY
Sidwaya