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Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse

Publié le vendredi 2 mai 2014 à 01h11min

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Message du ministre de la communication à l’occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse

Mesdames et Messieurs les journalistes ;

Professionnels de l’information et de la communication ;

Promotrices et promoteurs du secteur des médias ;

Cette année encore, le monde entier rend hommage aux acteurs des médias à travers la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : « la liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post 2015 ». Au Burkina Faso les femmes et hommes de médias ont décidé de se pencher sur le thème : « Rôle des médias dans des situations d’effervescence politique : cas du Burkina Faso ». Ce thème s’inspire de l’actualité socio-politique de notre pays, appelle à la responsabilité des professionnels de la presse, mais aussi des acteurs politiques et sociaux dans le débat politique, afin de sauvegarder la paix et consolider l’ancrage de la démocratie.

La journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde et défendre l’indépendance des médias.
Sa commémoration est un devoir de mémoire envers toutes les personnes qui ont consenti des sacrifices pour la défense de la liberté de la presse et celles qui ont perdu la vie dans l’exercice de la profession. C’est d’ailleurs en leur honneur que la journée mondiale de la liberté de la presse a été instituée le 03 mai 1991 à l’issue de la conférence de Windhoek en Namibie. Cette journée est également un moment privilégié pour se rappeler que la liberté de la presse ne peut s’exercer pleinement qu’avec un sens élevé de responsabilité et de respect des règles d’éthique et de déontologie.

Je saisis l’opportunité de cette commémoration pour rendre un vibrant hommage aux femmes et aux hommes qui travaillent sans relâche, afin de donner l’information juste aux citoyens, parfois au prix de leur vie. Le succès des politiques publiques dépend de l’adhésion des populations et le rôle des médias est incontournable à cet égard mais aussi pour l’enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance.
C’est pourquoi le gouvernement reste engagé pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes et hommes de médias. Après l’adoption de la nouvelle grille indemnitaire, les réflexions se poursuivront avec tous les acteurs du secteur autour des préoccupations spécifiques.
C’est dans cet esprit que mon département entretient avec les professionnels de la presse privée des concertations périodiques pour évaluer les progrès réalisés, et initier des actions nouvelles. Les échanges portent sur le statut de l’entreprise de presse, la subvention de l’Etat à la presse privée, les meilleures conditions possibles de mise en œuvre de la convention collective et la fiscalité de l’entreprise notamment.

En réponse à ces préoccupations, le Gouvernement a autorisé la mise en place d’un Fonds d’appui pour un meilleur accompagnement plus structurant et efficace de l’Etat à la presse privée.

Je saisis l’opportunité de ce message pour inviter les promoteurs de la presse audiovisuelle à s’inscrire résolument dans le processus de transition vers la télévision numérique de terre dont l’échéance est fixée au 17 juin 2015. Des actions sont envisagées pour examiner les contours de la question et décider des mesures qui s’imposent pour respecter la date butoir arrêtée par l’Union internationale des Télécommunications.

Les normes de compression et de diffusion retenues par les pays membres de l’UEMOA sont « le MPEG4 et le DVBT2 ». Le défi à relever est la recherche de ressources à hauteur de 40 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du processus.

Le Gouvernement a décidé de mobiliser le financement nécessaire au moyen d’emprunts auprès des structures nationales.

J’ai la conviction que dans une démarche concertée, et avec une détermination collective, nous permettrons à la presse de jouer pleinement et efficacement son rôle de lubrifiant de l’activité sociale.

Vive la liberté de la presse !

Bonne fête à toutes et à tous.

Alain Edouard TRAORE

Officier de l’Ordre National

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