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Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

Publié le samedi 26 avril 2014 à 00h15min

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Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

Les lignes qui suivent constituent une libre réflexion sur ce que peut m’inspirer un certain engouement pour le libéralisme dans notre pays en particulier qui traverse tous les camps politiques au point que, paraît-il, certains s’affichent politiquement comme des socialistes ou des socio-démocrates mais pratiquent du libéralisme sur le plan économique. Mais, parce qu’un seul article sur le sujet aurait été bien trop long et un supplice pour la lecture, j’ai proposé de scinder ces réflexions en deux parties dont la présente porte sur les conditions mêmes du libéralisme afin de prendre en compte les réalités de la débrouillardise et de la corruption ; et dont un deuxième volet s’attachera très prochainement à indiquer la portée politique insigne du libéralisme.

1. Conditions du libéralisme

Sans imposer une définition qui se prétendrait exhaustive, on peut ramener le libéralisme dans ce qu’il a d’originaire et classique au souci de poursuivre ses intérêts et d’exercer sa liberté aussi bien dans la vie économique et dans les affaires que dans la vie politique sans nuire aux autres, et aussi loin que possible tant que l’on respecte la liberté et les droits des autres avec lesquels on coopère dans une société qui est un État régulier. Par conséquent, une première condition, objective, pour qu’il y ait libéralisme, est l’existence d’un État de droit qui seul garantit l’exercice des libertés et des droits qu’il protège.

Qu’on n’aille pas trop vite en réduisant le libéralisme à ses formes ultérieures de néo/ultra-libéralisme qui prétendent se passer de l’État ténu pour un obstacle à l’ordre spontané et autonome du marché qui, faut-il le rappeler même chez un Hayek, s’il est opposé à toute idée de justice sociale et de correction des inégalités sociales, n’est pas sans règles de justice qui sont appelées par ce penseur libéral "règles de juste conduite". En ce sens le libéralisme dans son noyau est moins l’anarchie d’un état de nature qu’une nature ou un ordre sans intervention étatique intempestive mais à l’intérieur encore d’un État.

Un strict libéralisme sans État serait un anarcho-libéralisme (libéralisme anarchique) qui le disputerait en avidité et en perversions aux organisations mafieuses et clandestines des djiadistes trafiquants, des narcotrafiquants et des trafiquants d’êtres humains. Le libéralisme a besoin d’un État de droit qu’il s’acharne pourtant à tenir à distance : un esprit libéral sait distinguer entre la non-intervention de l’État et la suppression ou l’abolition communiste de l’État, car il sait plus que quiconque ce qu’il perd dans l’abolition de l’État, soit l’abolition du marché et de la propriété.

Retenons donc, avec J.B Say, que "jamais aucune nation n’est parvenue à quelque degré d’opulence sans avoir été soumise à un gouvernement régulier ; et c’est à la sûreté que procure l’organisation politique que les peuples policés doivent non seulement les productions innombrables et variées qui satisfont à leurs besoins, mais encore les beaux-arts, les loisirs, fruits de quelques accumulations, et sans lesquels ils ne pourraient pas cultiver les dons de l’esprit, ni par conséquent s’élever à toute la dignité que comporte la nature humaine" (Traité d’économie politique, livre I, chap. XIV).

L’État est nécessaire et indispensable pour jouir effectivement de sa liberté et de ses biens (quand on en dispose) : des grandes et belles villas mais sans électricité, ou de grosses voitures rutilantes mais sans routes, ou avec des routes de brousse, restent limitées dans la jouissance pour laquelle quelques privilégiés les ont acquises ( quelle que soit pour l’instant la façon dont ils les ont acquises), car ce n’est pas aux individus, aussi nantis soient-ils, d’aller tirer de l’électricité dans le fleuve Mouhoun ou ailleurs dans des pays voisins, pas plus que de tracer et goudronner des voies en pleine capitale, au nom d’un soi-disant libéralisme !

Mais il existe encore une condition subjective pour parler de libéralisme : que les individus reconnaissent une norme naturelle de justice que le libéralisme fondateur d’un John Locke appelait "loi de nature", loi donnée aux hommes par l’Être suprême, Dieu, sans être une loi religieuse, et que nous pouvons découvrir en nous par la raison et les sens. Elle fonde une morale naturelle en nous, la référence à Dieu (surtout à l’époque de Locke) rendant cette loi plus contraignante dans sa force d’obligation. Et à quoi oblige-t-elle ?

A précisément, entre autres, respecter les contrats et tenir ses promesses dans les affaires comme dans la vie politique, à préserver la vie d’autrui autant que la nôtre, et à ne pas attenter aux biens d’autrui, autrement à bannir le vol. Il ne faudrait pas confondre ces règles d’obligation avec lesdits principes du libéralisme qu’elles précèdent et justifient, et qui sont l’initiative privée, la responsabilité, ou la propriété. Nul n’est obligé de posséder, sinon on emprisonnerait les pauvres (le même libéralisme n’en était pas très loin parfois, lorsque les pauvres étaient perçus comme un danger pour la propriété), mais chacun est obligé de respecter la propriété d’autrui. Que serait la responsabilité si elle n’était pas responsabilité devant l’Etat et les autres, et devant sa propre conscience ?

Si telles sont les conditions d’un libéralisme conséquent, alors il faut se demander ce que peut être un libéralisme sans État de droit et sans l’obligation d’une loi de justice que nous sentons tous en nous.

2. Débrouillardise, corruption

Que le libéralisme prône la libre entreprise et l’initiative privée, soit. Mais la question des moyens mêmes de l’initiative se pose aussi. Comment entreprendre si on est démuni et pauvre ? Ce que John Rawls appelle des "biens premiers" pourrait constituer, selon les individus, ces moyens qui sont en fait des nécessités vitales dont la privation est considérée par tous comme très grave ou défavorable au respect de soi-même : la vie elle-même, la santé, les revenus, la richesse, mais aussi les libertés et droits fondamentaux, les possibilités offertes aux individus. Dans le débat qui les a opposés, Amartya Sen a pu contester à Rawls l’importance de ces biens premiers dans l’évaluation de la justice, le plus important étant à ses yeux la conversion de ces biens en "capabilités", c’est-à-dire en libertés réelles et effectives (on peut être en bonne santé mais handicapé ou pauvre, on peut être riche mais ne pas pouvoir se soigner dans un pays qui manque d’hôpitaux de qualité et de médecins bien formés et compétents...).

Il faut pourtant partir de ces biens premiers, et leur accorder l’importance que Sen leur refuse dans le seul cas de l’évaluation de la justice, mais sans considérer, comme peut le laisser croire Rawls qui les présuppose dans sa fiction, qu’ils sont toujours déjà donnés et acquis, et qu’il ne resterait plus qu’à les repartir et distribuer selon des principes de justice. Au contraire, ces biens premiers sont exactement ce que les individus, surtout dans un pays (très) pauvre comme le Burkina, consacrent tous leurs efforts à rechercher, aussi bien comme des moyens qui permettent l’initiative et l’entreprise que comme moyens de survie.

La débrouillardise consiste justement dans les efforts heureux ou malheureux pour acquérir ces biens premiers et nécessaires, parce que l’État, qui est censé en garantir l’accès, est absent par démission et indifférence ou du fait de sa propre pauvreté. Ces efforts des individus abandonnés et livrés à eux-mêmes ne sont pas ce que le libéralisme appelle l’initiative privée, laquelle suppose déjà acquis des biens qui sont alors les moyens de l’initiative. Et il serait précipité, voire cynique, de voir là à l’oeuvre et en application les principes du libéralisme ; de même que ce serait forcer les choses que d’appeler après coup libéralisme la réussite de ceux des individus qui sont partis de rien pour simplement survivre parce que, n’attendant rien d’un État absent et lui-même très pauvre, ils n’ont pas le choix, mais qui finalement trouvent la fortune. Les ultra-libéraux se font le luxe de ne pas avoir besoin de l’État, les citoyens des pays comme le nôtre en ont au contraire grand besoin mais ne le trouvent guère quand ils le cherchent, si n’est pas dans la force de l’Administration et des uniformes...

Or c’est dans la recherche et l’acquisition des moyens de l’initiative, et sur ce chemin, que se rencontre la corruption dans ses multiples visages (parler plutôt des corruptions que de la corruption). Car, à la base, la corruption n’est pas le fait d’individus déjà nantis (même si cela n’est jamais complètement exclu, pourquoi voler si on a déjà ce qu’il faut ?), mais de personnes qui manquent des biens nécessaires et premiers, et qui cherchent à les acquérir par tous les moyens, y compris illicites, en l’absence justement d’un État de droit qui fasse barrage, et d’une morale naturelle et libérale qui oblige à rester honnête homme et intègre dans la poursuite de ses intérêts et interdit de voler, corrompre et détourner pour jouir en privé (serait-on même le plus généreux de la terre) ou faire des affaires : nul ne peut dérober le bien d’autrui et encore moins le bien de tous et s’afficher comme libéral, au nom précisément du respect qu’un libéralisme digne et conséquent voue à la propriété.

Si la corruption est la règle et le chemin le plus court pour accéder aux biens premiers, dont la richesse (oui, ces biens sont de survie ou de luxe et de confort selon la situation des individus), alors tous ne pourront jouir de leurs biens et libertés qu’en tremblant, ce qui n’est pas la meilleure des libertés qu’un libéral peut savourer. Des sentinelles devant des villas cossues sont le signe et la preuve d’un libéralisme et d’une liberté sans État (on protège soi-même ce que celui-ci ne peut protéger, non pas par ses militaires et policiers, mais en éradiquant la corruption), en même temps qu’elles traduisent la conscience toute lucide que l’on peut, le vol étant la règle, être volé autant qu’on peut voler soi-même. Par où l’on voit que ne pas lutter contre la corruption ou, ce qui revient exactement au même, ne lutter contre elle qu’avec des mots et des déclarations, c’est nuire à la liberté même de posséder, puisque toute propriété, dans un contexte de corruptions généralisées, sera vite soupçonnée de provenir de la corruption...

Avant donc toute critique et tout rejet idéologique du libéralisme (qui conservent leur droit), et puisqu’on ne peut même pas rejeter ce qui n’existe pas en réalité, on peut donc se surprendre à souhaiter hâter la venue chez nous d’un libéralisme qui respecte au moins les conditions et les principes mêmes du libéralisme, pour que la critique qu’on en ferait alors puisse nourrir et enrichir le débat démocratique et idéologique. En attendant donc qu’un tel libéralisme vienne, c’est moins à une critique du libéralisme proprement dit qu’à la dénonciation vigoureuse d’un libéralisme de façade qui sert de prétexte à la démission de l’État de droit et à l’abandon des citoyens livrés aux corruptions en étant livrés à eux-mêmes qu’il faut se rendre attentif.

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Docteur en philosophie de l’Université Strasbourg
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 25 avril 2014 à 17:54 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Excellent job, Mister Christophe. Fier de toi. Dans tous les cas, le Metisse et moi, on ne t’avait pas nommer par ton surmon de lycee pour rien. Tu as quelque chose dans le tibia dont tu peux te vanter sans etre vantard.
    J’ ai construit ma villa a Ouaga 2000 apres que le terrain m’ a coute la peau de mes petites fesses. J’ ai toute ’ histoire de ma construction en tete. Je sais ou j’ ai eu l’ argent pour ma fondation, quelle chaussures ou quelles tenues je me suis refuse a acheter, quel restaurant ne pas frequenter ou combien de fois memes il ne faut pas manger dehors ; quels jouets ne pas procurer pour nos enfants et je sais combien de fois j’ ai pretendu oublier l’ anniversaire de ma femme, histoire de ne pas avoir a lui offir de cadeau. Tout ca pour monter ma villa a Ouaga 2000. Mais aujourd’ hui serpent noir egal a serpent noir. La cite du vol Impuni reste la cite du vol impuni et une villa la- bas n’ est qu’ une piece a conviction de plus du vol rapace quis’ est accapare de l’ esprit de la plupart des burkinabe. En contrepoint a mes efforts de fakkir pour investir sur ma parcelle, nombreux sont de fonctionnaires moyens a Ouaga, qui n’ ont meme pas 200.0000f par moi avec cette vie hyper- chee et qui montent leur villas en deux mois trois mois. Et on laise faire, on leur donne meme l’ impression que c’est eux qui savent se debrouiller. Ce n’est pas tant la faute du liberalisme que la faute de l’ immoralite de la gouvernance. Sinon Bado laurent a simplement demande qu’ on institue le delit d’ apparence. On ne l’ a pas ecoute. Si lui Bado a gaspille sa vie a etre honnete, des plus ruses que lui savent comment prendre les courtes echelles de l’ ascension sociale. Le liberalisme a ses limites, comme d’ ailleurs les autres theories sociales qui sont malheureusement totalisantes dans leur narratif. Ici, aux Etats- Unis au moins, ils assument leur liberalisme et il y a ds lois qui nous rappelent que le terrain ne doit pas etre caillouteux, a moins qu’ il ne le soit pour tous. Un retrait de 3 mille dollars ou un transfer de 3.mille dollars a l’ etranger et le FBI est a vos troussses. Le gouverneur de New York, Spitzer, l’ a appris a ses depens en payant une prostituee de luxe a 4000 dollars avec sa carte de credit. Tout gouverneur qu’ il est, on a cherche a comprendre et il fut pris et renvoye. Pourtant, c’ etait meme son argent acqui sdans le propre. Le terrain du liberalisme doit etre aplani pour tout le monde. C ’est quel liberalisme meme si d’ ailleurs des societes sont mises sur pied, et dont on sait qui est derriee ces societes - ecran qui ne peuvent ajouter de la plus- value a l’ economie nationale parce qu’ elles ne sont pas obligees d’ appliquer les lois de l’ efficiente en entrprenariat. Ces societe, on sait le frere de quel ministre ou de quel president elles appartiennent ; c’est quel liberalisme tropical comme ca ? Nous reclamons des lois simples qui vont demander des comptes a ceux qui sont riches et dont la richesse est sans histoire. C ;’est frustrant. On n’ est pas contre les riches mais on ne doit pas permettre aux parasites de boire le sang du peuple et le narguer par - dessus le marche. Que ceux qui ont bosse pour avoir ce qu’ ils ont eu en soient rassures. ils pourront de toutes les facons, se justifier comme moi dans mon csas de ma vila de Ouaga 2000 qui ne peut pour l’ instant montrer qu’ elle est localisee a Ouaga 2000 mais ne provient pas des fonds de Ouagda 2000. Ouagda est le pluriel de Voleurs en moore.

    Derrida Deux.

  • Le 25 avril 2014 à 18:22, par Gaoussou En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Vraiment comment peut on faire du libéralisme sans les conditions du libéralisme ? C’est justement ce qui explique l’échec de Blaise et son CDP depuis 1991.

  • Le 25 avril 2014 à 19:13, par RV En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Merci pour cette réflexion ! Sans fondation, le reste de la maison n’est que chimères et danger. Merci

  • Le 25 avril 2014 à 19:39, par Yako1 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Bjr prof,heureux de vs lire.Question c,est un TD oubien c,est une simple gesticulation intellectuelle ?gardons-ns de Parler de liberalisme economique sous nos tropiques car la valeur marchande des biens produits au Faso reste peu monnayable a part qlqs unites de prodution de biens et des services,l,essentiel etant base sur l,economie de subsistance qui demeure la norme pour une grosse majoritée avec peu d,impact sur la concurrence.

  • Le 26 avril 2014 à 00:24, par Rufin En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    bel article ! quelle est la différence entre le libéralisme économique et le capitalisme. Question posée au philosophe ?

    • Le 26 avril 2014 à 05:08 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

      Il va te repondre dans sa deuxieme contribution. Tu es presse pourquoi ? Tu vas pour etre la nourrice d’ un bebe et tu te presses pour demander le nom du bebe ?
      Si tu ne veuix pas etre ironique ou si tu ne tentes pas de faire de l’ esprit, sache que sans liberalisme, pas de capitalisme. C’est deja dit mesa vocce dans l’ ecrit.

      • Le 26 avril 2014 à 08:27 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

        Pour ma part, j’attends la seconde partie de l’article pour féliciter une fois de plus ce grand intellectuel du Burkina qui, par ses contributions diverses participe à l’éveil des consciences dans notre pays.Je rappelle qu’il s’agit d’une contribution patriotique gratuite sur le fasonet que les uns et les autres doivent respecter y compris le modérateur du forum qui doit faire preuve de vigilance pour empêcher les injures gratuites et de haine à l’encontre de M Christophe DABIRE.

      • Le 26 avril 2014 à 08:32, par Yako1 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

        "MESA VOCCE"ca veut dire quoi Mr le pianiste ? Moi Je connais MEZZA VOCE une locution d,origine italienne qui veut dire 1/2 voix dans une note de musique.

        • Le 3 mai 2014 à 16:17 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

          Comme tu es tres intelligent, tu a du comprendre, meme avec la faute. Tiens, le monsieur meme a grouille parce qu’ il a saute du francais, moore, san a l’ italien. L’essentiel est que tu as compris. Ne nous montres pas que tu comprends mieux l’ italien que qui que ce soit. La n’est pas l’ objet. Pointless, en anglais.Tu es ridicule et meme impoli.

      • Le 26 avril 2014 à 13:33, par Rufin En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

        ok ! Merci.

      • Le 26 avril 2014 à 16:03, par Bb En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

        Nous avons besoin d electricite , d eau potable , d’ hopitaux equipes , de medecins bien formes , d ecoles , de securite ....et ce , quelque soit le courant politique qui dirige notre pays ! Merci pour votre article !

        • Le 28 avril 2014 à 17:02 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

          Aidez-moi le prof fait la philosophie de l,économie oubien c,est une simple gesticulation intéllectuelle.En effet,nos économies demeurent rurales et peu monneyable x rapport aux économies de production des biens et services.Peut-on parler du libéralisme économique au faso ?certainement pas puisque son économie est une économie de subsistance x excellence.Donc votre TD est bien mais sans interet.

  • Le 26 avril 2014 à 07:54, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    L esprit a encore frappé,comme dirait l autre ! Vous auriez traité tout le sujet dans un seul article qu on ne s en plaindrait pas.Vite la deuxième partie.

  • Le 26 avril 2014 à 10:16, par Lepaysdoitavance En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Tres bel article. Je crois que tu merites une chaire sur les systemes de penses dans un department de philosophie/ou de science politique dans une de nos universites.

  • Le 26 avril 2014 à 11:28, par Lacina En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Mr DABIRE, qu’es ce que vous estimez que le libéralisme n’est pas adapté a notre économie ? Moi je pense totalement le contraire, le libéralisme est le système économique et politique qui est le mieux adapté pour sortir la tête l’économie du pays de l’eau, nous ouvrir sur le monde, et nourrir la concurrence qui sera bénéfique pour le peuple.

    • Le 27 avril 2014 à 07:58, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

      Vous n avez rien pigé de cet écrit.Il démontre qu avant de critiquer le libéralisme ,il faut que les principes mêmes de cette idélogie soient respectés,Etat de droit digne de ce nom qui combatte la corruption par des actes et non par des mots,crée les conditions minimums(surtout dans nos pays pauvres).Car libéralisme n est pas synonyme d anarchie où chacun est un loup/danger pour l autre ,le tout en l absence de l Etat censé garantir la sécurité(au sens large du terme) des citoyens dans leurs initiatives au nom de ce libéralisme.

  • Le 26 avril 2014 à 13:14, par Kussiélé Boni En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Salut mon parent. Félicitation pour cet arcle et pour l’autre de la dernière fois d’ailleurs. C’est une problématique existentielle de nos jours pour dans notre démocratie. Les conpts volent ces derniers temps dans tous les sens. Ils ont besoins de clarification. Des clarifications assorties de liens d’exemples aussi concret. C’est une bonne contribution pour l’élévation du niveau des intellectuels dont les responsables des partis politiques dont les insuffisances les amènent à toutes sortes de divagations, disons bien de transumance, d’alliance contre nature.

  • Le 26 avril 2014 à 15:04, par Jeunedame seret En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Les mots "liberté et libéralisme" ont des connotations capricieuses. Et il faut toujours une certaine rigueur de définition ou tout autre menace à côté pour prévenir. En attendant mr le philosophe, proposez-moi des synonymes à vertu moralisante.

  • Le 26 avril 2014 à 22:11, par sidzabda En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Un grd merci a mr Dabire pour son analyse. Reellement j’apprecie a sa juste valeur l’article qui jouit d’une rrichesse inestimable. Vivement que la seconde partie arrive.

  • Le 27 avril 2014 à 21:29 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Nul et non avenu !
    Exemple : Comment entreprendre si on est démuni et pauvre ?
    Simple en fait ! Vous allez voir quelqu’un d’autre qui a l’argent..
    Arrêtez ces réflexions inutiles qui ne servent à rien ..

    • Le 28 avril 2014 à 08:48 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

      Cher anonyme,la personne va prendre sur son maigre salaire pour te donner ou elle va détourner et "voler" pour te permettre à toi d’entreprendre et faire des affaires ? Mendier pour entreprendre, bravo !

  • Le 28 avril 2014 à 03:59 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Nous avons besoin de plus en plus des genres d’ articles. Des articles theoriques sont aussi aussi importants car la theorie et la pratique ne sont pas separees. La pratique sans la theorie est erratique. La theorie sans la pratiue est sterile. La praxie recommande que l’ on maitrise le langage , seul gage de l’ action responsable. Je regrette un peu que les intellectuels n’ aient pas reagi massivement a ce genre de "theorisation" qui est la fondation de toute action serieuse et informee. Goo job, Mister Christophe. Ne censurez plus, Webmaster.

    Derrida Deux

  • Le 28 avril 2014 à 04:00 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    Nous avons besoin de plus en plus des genres d’ articles. Des articles theoriques sont aussi aussi importants car la theorie et la pratique ne sont pas separees. La pratique sans la theorie est erratique. La theorie sans la pratiue est sterile. La praxie recommande que l’ on maitrise le langage , seul gage de l’ action responsable. Je regrette un peu que les intellectuels n’ aient pas reagi massivement a ce genre de "theorisation" qui est la fondation de toute action serieuse et informee. Goo job, Mister Christophe. Ne censurez plus, Webmaster.

    Derrida Deux

  • Le 28 avril 2014 à 04:14 En réponse à : Du Libéralisme et des libéraux au Burkina (1/2)

    L’ Universite de ouaga a fait une vraie erreur en ne faisant pas la cour a ce brillant intellectuel afin qu’ il regagne le bercail, comme d’ ailleurs elle n’a rien fait pour attirer bien d’ autres. je pense aussi a un certain Yoporeka Jean Baptiste qui fut toujours major de sa promotion depuis l’ UO jusqu’ en france et pour qui l’ UO n’ a rien fait pour qu’ il reste au pays quand il est rentre. Cet autre brillantissime a du repartir en france. Pendant combien de temps peut- on se permettre de promouvoir la fuite de la tete habile ainsi ?
    Christophe Dabire, pour ceux qui le connaissent de pres, est le seul burkinabe a avoir eu la licence la premiere fois des qu’ il a atteri a Strasbourg en 1987. C’etait un departement de philo caillou comme on le disait. Ceux qui ont fait strasbourg peuvent le temoigner. D’ ailleurs,a ce que je sache, l’ UO a embauche deux "Strasbourgeois" dont un a prefere vendre son expertise au regime de Blaise et il se la coule douce actuellement dans une chancelerie sans avoir a interroger sa conscience sur le mauvais role historique qu’ il joue. Certains voient dans les sorties cahotiques de Djibo Mamadou sa main. Et un autre, un ancien eleve du College des Freres Pierre Koula de Diebougou, est passe prof plein maintenant. Merci, Christophe de continuer ton metier d’ enseignant extra muros.

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