Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
La construction du canal de Zogona en 2001 a été perçue comme un vrai soulagement pour de nombreuses populations jouxtant ce gros trou béant qui s’agrandissait sous l’effet des violences des eaux de pluie. En effet, du quartier Kalgondé, en passant par les 1200 logements jusqu’à l’Université de Ouagadougou, la métamorphose qu’avait subit le canal était remarquable, tableaux d’études, aires de repos et de jeux se rencontraient de part et d’autre du canal aménagé sur une longueur de 4 km. Ce fut l’un des cinq canaux réalisés dans la ville de Ouagadougou en vue d’évacuer les eaux usées via le parc urbain Bangré weéogo qui sert de lieu d’exécutoire.
Malheureusement ce gros investissement de plus de quatre (4) milliards de FCFA ne semble pas résister à l’épreuve du temps : quatorze treize (134) ans après, le canal est dans un état de délabrement avancé.
Des constats alarmants
Faites une visite expresse le long de ce canal et vous ferrez le constats suivant : De : De part et d’autre, les dalles se sont affaissées, ,, les déchets solides, les amas de sable et de boue ont envahitenvahi le canal favorisant ainsi le développement de plantes aquatiques et l’’appariution de petites marres polluées.
Même si cette situation de détérioration du canal est imputable à la forte pluie du 1er septembre 2009, il n’en demeure pas moins que le défaut de surveillance, de contrôle et d’entretien continus de cet ouvrage constituent aussi une des principales causes de sa détérioration.
En choisissant de construire des canaux à ciel ouvert probablement à cause de leur coût accessible, les décideurs ne se doutaient probablement pas qu’ils accentuaient les risques d’incivisme. Certains riverains ne se sont pas fait prier pour déverser leurs déchets dans le canal et poussant même l’outrecuidance à y déverser leurs eaux usées domestiques dans ce canal supposé drainer les eaux de pluie.
On peut également douter de la qualité des travaux de construction de ce canal censée durer des dizaines d’années. au regard des estimations faites pour la durée de l’ouvrage qui de moins cinquante ans (50) ans .Peut-on, raisonnablement, arguer que l’inondation du 1er septembre 2009 à dédouaner l’entreprise et l’Etat ? N’-y-a-t-il pas en matière de construction d’ouvrage public, eu égard à l’intérêt général, une obligation de réaliser des ouvrages robustes, adaptés à toute sorte d’intempéries et de catastrophes ? A quelles conditions et selon quelles modalités procèdent-on à la réception des biens de l’Etat ?
Des risques potentiels et redoutés
Le canal constitue présente actuellement des risques d’ordre sanitaire et environnemental. La stagnation des eaux domestiques dans le canal fait subir aux populations riveraines, notamment celles du 1200 logements et aux étudiants de l’Université de Ouagadougou les affres des odeurs fétides et les expose à des maladies diverses. N’est-ce pas aux abords de ce canal que le restaurant universitaire sert fièrement ses repas aux étudiants avec dans l’air des odeurs semblables aux toilettes publiques d’un « yaar » (marchés) ?
Il est aussi à redouter que la pollution ne vienne aggraver l’équilibre de l’écosystème des êtres vivants logés dans le parc urbain Bangre-Weogo. Uune partie des ressources en eau du parc sont alimentées par les eaux du canal du Zogona . Si rien n’est fait, il est inéluctable que dans quelques années, la variété des ressources fauniques sauvages, de ce poumon de Ouagadougou, ne sera plus qu’un souvenir. En effet, tant que l’on ne pensera pas l’évacuation des eaux usées dans une vision globale, les risques d’échec de la politique d’assainissement feront partie de nos problèmes dans cette ville. On voit bien qu’entre la fin du canal de Zogona et le début du parc, il n’existe pas un affinement permettant une continuité sans obstacle des eaux de ruissellement. La stagnation des eaux à l’entrée du parc urbain risque de provoquer en période de pluie des possibilités accrues d’inondation.
Face à ce constat et aux conséquences dommageables pour notre environnement et nos vies, que devons-nous faire ? Faut-il simplement, comme le souhaite certain, espérer que nos dirigeants politiques actuels CDP dégagent pour voir la ville connaitre un vrai assainissement ? Quels sont les rôles de nos autorités centrales et locales face à ces périls ?
Une brève réflexion s’impose…
Je ne discuterais pas dans cette partie de voies d’issue déjà connues par nos autorités centrales et communales concernant l’état du canal. Je souhaite dire un mot sur notre responsabilité.
Il me semble important que la responsabilité de la société civile actuelle doit être de déclencher le principe de la redevabilité des acteurs publiques dans la gestion des affaires de la collectivité. Nous devons être capables d’évaluer la confiance conférer à un acteur politique, notamment communal, à partir des résultats et des perspectives envisagées. Nous devons savoir que chaque personne détient par devers lui un pouvoir de sanction qu’il peut mettre en œuvre librement. Cette conscience politique doit être profondément ancrée dans la mentalité de chacun d’entre nous si nous voulons contraindre nos élus locaux à s’investir dans ce qui est prioritaire pour les populations locales. Le changement ne se décrète pas, il se construit. En construisant des réseaux informatifs, participatifs et inclusifs nous garantissons que plus que jamais le dirigent local ne devra plus, uniquement savoir parler mais il doit savoir faire.
En conséquence, il faut prendre activement part à la gestion des affaires locales.
Notre responsabilité, c’est de nous informer et de participer à la gestion du projet de développement de la ville. Savez-vous que dans le cadre du drainage des eaux de pluie à Ouagadougou, il existe, depuis 1999, un schéma directeur de ruissellement pluvial qui est complété par un plan de drainage des eaux pluviales ? Moi non plus, je ne le savais avant d’entreprendre d’écrire cet article. Bien ! Il nous appartient de mieux nous informer, de discuter et d’envisager par un dialogue constructif les conditions de bâtir une ville durable et vivable.
Il est temps que nous sortions de notre mutisme, de notre intellectualisme évasif et de notre radicalisme politique improductif. Aucun dirigeant politique n’échappera aux défis de gestion des villes fusse-t-il issus des partis politiques les plus adulés du moment. En apprenant à connaitre les défis de la ville, les moyens d’y faire face, nous développons par la même occasion les compétences d’évaluer objectivement nos leaders et de leur imputer la sanction qui sied. Car comme le dit Antoine de Saint-Exupéry, « être homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde ».
Yda Alexis NAGALO
• Merci à Messieurs BIRBA Mamoudou et KONATE Arsène pour les amendements à cet article.
Vos commentaires
1. Le 18 avril 2014 à 11:06 En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Que voulez-vous ? Quand on confie des travaux à ses amis pour récupérer des commissions, c’est ce qui peut arriver. Franchement, je ne sais pas comment on peut assainir le milieu des marchés publics au Faso tellement la gangrène est avancée.
Le 19 avril 2014 à 13:54, par silvain En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Soignons sérieux et de surcroit réaliste un temps soit peu, rein n’est éternel dans ce monde.En effet tout création a une date de péremption du ciment au fer sans oublier même l’homme. Ainsi assimiler cette réalisation a celui qui l’a créer relève de la mauvaise foi. Il faut que nous soignons tous conscient du fait que les entreprises que vous traiter d’amicaux sont les plus qualifié et son cela même qui possèdent le plus de capitaux. C’est dans ce sens que nous ne pouvons pas nous permettre juste pour faire plaisir a certain de confier ces genres marché a de petite société non expérimenter et ni sous régional
Le 19 avril 2014 à 17:15, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Et quand une oeuvre réalisée par une "grande entreprise expérimentée et sous régionale" ,censée être garantie pour aumoins une période de 50 ans se détériore avant d atteindre le 1/5 ème de cette durée,que devrait-on dire ? Lui jeter des fleurs peut-être ? Ailleurs,cette entreprise serait condamnée a reprendre ces travaux et ce ,de ses propres fonds si après expertises et contre expertises,il ressort que cette dernière est fautive.Car,on ne peut empocher l argent du contribuable pour effectuer une mission à elle confiée ,la bâcler et revenir dire que toute "création a une date de péremption." Oui mais ici,la création était censée durer une cinquantaine d années et non 13 années.
Le 19 avril 2014 à 18:46, par Raso En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Des foutaises oui, comment se fait il que le canal du Mogho Naba construit à la fin des années 70 lui tiens toujours ?
Le 19 avril 2014 à 19:32, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Et quand une oeuvre réalisée par une "grande entreprise expérimentée et sous régionale" ,censée être garantie pour aumoins une période de 50 ans se détériore avant d atteindre le 1/5 ème de cette durée,que devrait-on dire ? Lui jeter des fleurs peut-être ? Ailleurs,cette entreprise serait condamnée a reprendre ces travaux et ce ,de ses propres fonds si après expertises et contre expertises,il ressort que cette dernière est fautive.Car,on ne peut empocher l argent du contribuable pour effectuer une mission à elle confiée ,la bâcler et revenir dire que toute "création a une date de péremption." Oui mais ici,la création était censée durer une cinquantaine d années et non 13 années.
2. Le 18 avril 2014 à 12:21, par Le Fair Play Citizen En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
CE PROJET LANCE EN POMPE A T-IL VRAIMENT UTILISER LES DOSAGES DE CIMENTS REQUIS ? PAUVRE CHANTIER DU FASO ! TOUJOURS DU MAUVAIS TRAVAIL AU PROFIT DE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE. MERCI POUR CETTE INTERPELLATION
Le 19 avril 2014 à 13:59, par françois En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
je pense qu’il a des société de contrôle juste pour faire les analyses après la réalisation du travail donc je pense que l’infrastructure a été ouvert au trafic parce qu’il respectait les normes internationales. So trêve de plaisanterie
3. Le 18 avril 2014 à 12:27, par Le Fair Play Citizen En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
POURQUOI LES ELEVES DES ÉCOLES TP, LES SPÉCIALISTES DES CHANTIERS NE FONT PAS DES DÉNONCIATIONS AU COURS DE CES CHANTIERS ? JE PASSE ? JE VOIS QUE TEL CHANTIER EST MAL DOSE, JE DÉNONCE AUPRÈS DU MAITRE D’OUVRAGE DE FAÇON ANONYME.
Le 18 avril 2014 à 13:08, par malagda En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Ça ne servira à rien de dénoncer. C’est comme les écoles du PDEB dont beaucoup se sont effondrées tuant des élèves. Qui a payé pour ces crimes ? Personne. Tous mangent dedans de l’executant jusqu’au réceptionniste. Prenez aussi le réceptacle sur la circulaire à côté du maquis TV5. Un vrai nid de moustiques et des nuisances toute l’année à cause de l’eau stagnante alors qu’elle est censée être évacuée. C’est ça le Burkina émergent ! Des exemples de projets mal exécutés à coup de milliards il y en a trop ! Vive le référendum pour continuer le calcaire jusqu’à ce que Dieu rappelle chacun.
Le 18 avril 2014 à 15:11, par Lepaysdoitavance En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
d’accord avec toi
4. Le 18 avril 2014 à 12:58, par El_monstro En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Cest simple, l’ouvrage n’a pas été mal réalisé, il a ete simplement mal dimensionné. Donc la base cest les etudes. Le reste l, entreprise execute ce qui est projeté.
Le 20 avril 2014 à 12:14, par kidrh En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
non El_monstro,
si les dalles s affaissent ce n est nullement que l’ouvrage a été mal dimensionné.Il y a eu probablement infiltration d eau sous ces dalles et cela est imputable a la qualité des travaux (mauvais compactage, mauvaise qualité des matériaux de remblais etc.
De toute façon en matière de travaux publics lentreprise a le devoir de verifier les données techniques et formuler au besoin ses reserves quant a sa responsabilité decennale trentennale et autres sur la tenue des ouvrages.
5. Le 18 avril 2014 à 13:29, par Weogobiiga En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Ca fait parti du bilan de ce régime. Il n’a rien fait de durable. Rappelez-vous le scandale de la Route Ouaga-Bobo, les ponts emportés, les écoles et décoiffées lorsqu’elles ne se sont écroulées, …. Remarquez que le canal Kadiogo construit depuis la fin des années 70 tient toujours.
Le 19 avril 2014 à 11:07, par Le Doc En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Tout simplement parce que dans une dynamique de pays émergeant.
Nous sommes au pays de "Yéllé Kayé". Et on trouve encore des gens aujourd’hui, qui pensent que seuls le CDP et BC peuvent amener le pays à l’émergence.
Faisons le référendum, pour le clan COMPAORE continue de nous piller.
Dans tous les cas, tout le monde va chier dans ce pays là.
6. Le 18 avril 2014 à 14:36, par Arsène Z. @Qc En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Votez Blaise et il va reconstruire tout ça en quelques temps, avec le CDP en avant pour la démocratie et le progrès progressif. Le CDP ou le CDP.
Le 19 avril 2014 à 13:06 En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Si en 27 ans, il n’a rien fait de bon... nous sommes toujours les derniers dans le développement humain... Il est le champion du monde avec ces sbires de la mal gouvernance. Alors, fin 2015, tout sauf Blaise.
Le 20 avril 2014 à 15:15, par OUEDRAOGO En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
L’administration est une continuité et ne se résume pas à ton Blaise. Sans lui le Faso continue.
7. Le 18 avril 2014 à 20:05, par Ibrigav En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Tant que le gouvernement n’engage pas de réformes profondes dans l’élaboration des procédures de passation des marchés publics en tenant comptes des forces et faiblesse de nos entreprises et bureaux d’études, nous allons persévérer dans la médiocrité.
Malheureusement, ceux qui passent les marchés sont les mêmes qui les exécutent. Pendant que certaines entreprises sont surchargées de travaux avec visiblement une incapacité notoire à produire des travaux de qualité dans les délais, nous avons de l’autre côté des entreprises dotées de moyens matériel et humain avec zéro activités.
Des procédures de passation de marchés qui ne font que conforter nos entreprises et bureaux d’études dans la tricherie, la falsification de pièces avec nos amis de l’administration comme complice et c’est cela nos réalités.
Le 19 avril 2014 à 16:24, par El_monstro En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Exat. Le système de passation des marchés publics est le plus absurde qui soit.
8. Le 19 avril 2014 à 10:49 En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Au delà de la qualité douteuse de l’ouvrage, on peut quand même se poser la question s’il fallait le bétonner. En bétonnant, on aggrave la vitesse de l’eau et des crues par rapport à un marigot tortueux. Je constate également qu’il n’y a pratiquement pas de replantation d’arbres le long de ces canaux. Et, enfin, même si l’ouvrage est censé durer, il faut l’entretenir. Or, depuis l’inondation de 2009, qu’on fait nos dirigeants pour réparer. RIEN et, donc, il ne faut pas s’étonner qu’après l’ouvrage censé durer 50 ans, ne va durer que 15 ans !
9. Le 19 avril 2014 à 17:51, par La vérité En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
J’ai été outré de voir OUATTARA LACINA alias Walass pour ceux qui l’ont cotoyé à l’Université rejetter la faute encore sur le CDP et le pouvoir sur sa page facebook. Il prétend que tout le monde savait que ça n’allait pas durer et avance une appréciation technique de l’ouvrage. Où étais tu pour ne pas le dénoncer en son temps ? J’ai la réponse et je n’attends pas qu’il me la donne. Il était le protégé de Salif DIALLO et menait une vie de pacha sur le campus avec l’argent du peuple. Il y a été envoyé pour dénoncer les activistes et casser les mouvements de grève. D’ailleurs tout comme son mentor il en sait quelque chose sur certaines répressions et disparitions. Je souhaite aussi rappeler à cette honte de la jeunesse (Walass) que l’assemblée ayant pour rôle de contrôler l’action du gouvernement en son temps dont Salif DIALLO numéro 2 MPP, avait pour premier vice président Rock numéro 1 du MPP et que la ville (bénéficiaire de l’ouvrage) avait pour premier responsable Simon numéro 3 du MPP. Alors très sincèrement ces avocats du diable MPP, vous n’allez pas nous faire avaler du cyanure, le MPP est le CDP en version SATANIQUE
Le 20 avril 2014 à 19:57, par vieu loup En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
Sincèrement c’est très décevant en ce qui concernent la réalisation des grands chantiers au Burkina Faso. IL est du devoir de nos premiers responsables de penser à l’intérêt général surtout dans les grands projets qu’ils entreprennent. Il faut penser à garantir nos grands travaux pour nous et pour les générations futures comme le fait le Ghana et les pays européens. Nous sommes dans un pays pauvres ,désenclavé ou les citoyens bataillent tous les jours pour leur survie alors que l’argent du contribuables est mal utilisé par quelques individus. L’exemple de la route ouaga -Bobo devrait faire changer de comportement à nos dirigeants même bien que les responsables du désastre n’ont pas été épinglés et jugés.
C’est pour cela j’ai dit à propos des reformes sociales du gouvernements du mois passé qu’il ne suffit pas simplement d’avoir des projets mais plutôt les réussir car le Burkina Faso est un pays très riches en Projets de développement de même qu’en textes de lois, mais est l’un des derniers pays ou les autorités ne s’intéressent pas au suivi des travaux qu’il confie aux entreprises.
Il ne suffit pas de voir le Premier Ministre à quelques mois de la fin des travaux sur le terrain pour diligenter le bénéficiaire des travaux mais plutôt prendre des mesures pour que les travaux puissent bien se dérouler conformément aux clauses contractuelles parmi lesquelles se trouve les dispositions relatives aux délais d’exécution.
Je pense aussi d’une part que nous sommes tous coupables de la mauvaise gestion des projets de ce pays. je n’ai jamais vu un jour dans ce pays une marche organisée par un mouvement quelconque qu’il soit politique ou syndical pour dénoncer certaines actions du gouvernement. Ce n’est pas seulement la modification de la constitution ,la mise en place du sénat ou du referendum qu’il faut dénoncer.Il est de notre devoir de dénoncer la mauvaise gestion de nos autorités. C’est aussi ça notre partition que nous devons jouer.
10. Le 22 avril 2014 à 20:58, par passektalé En réponse à : Quel est l’avenir du canal de Zogona ?
C’est simplement dommage pour un pays pauvre comme le notre. Au lieu de faire des travaux définitifs on triche avec soi même. Les bailleurs de fonds risquent de ne plus nous soutenir