LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

Publié le vendredi 11 avril 2014 à 02h42min

PARTAGER :                          
Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

La 17e édition de la Journée nationale du Paysan (JNP) a ouvert ses portes, ce jeudi 10 avril 2014 à Fada, chef-lieu de la région de l’Est par le forum des producteurs. En ateliers, les participants se penchent sur différents aspects du thème de la JNP. Cette rencontre est une occasion pour eux de baliser le terrain avant le face-à-face avec le président du Faso.

« Relever le défi de la transformation agro-alimentaire pour accroître la compétitivité des produits agricoles nationaux sur les marchés : rôle de l’Etat et du secteur privé », c’est sous ce thème que se tient dans la cité de Yendabli, capitale de la région de l’Est, la 17e édition de la JNP. Venus des quatre coins du Burkina Faso et de pays voisins, des producteurs vont réfléchir du 10 au 12 avril 2014 aux enjeux de la transformation des produits agricoles ainsi que les voies et moyens pour y parvenir. Avant leur rencontre avec le président du Faso, dans la matinée du samedi 12 avril prochain, les participants à cette grand-messe de l’agroalimentaire burkinabè balisent le terrain dans des travaux de groupes.

Lancée en 1993, la JNP est devenue, en deux décennies, une tradition et une occasion pour le gouvernement d’échanger directement avec les producteurs. Il s’agit pour les dirigeants de rendre hommage au près de 86% des populations qui travaillent dans ce domaine et qui contribuent à près de 35% au Produit intérieur brut (PIB).

Les recoltes de la saison 2013/2014 affichent une hausse de 15% que les 5 dernières campagnes. Mais, selon Mahama Zoungrana, Ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, le faible niveau de transformation des produits est un frein à l’élan de production. Au Burkina, environ 25% des entreprises de transformation investissent dans l’agro-alimentaire et fournissent près de 50% de la production industrielle. « Le paysage de l’agroalimentaire reste toutefois dominé par des unités artisanales à très faible productivité. Les entreprises de transformation de type semi-industrielles sont faiblement réparties à travers le pays », a ajouté le Ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Pour lui, il est désormais temps de mettre l’accent sur la transformation parce que des facteurs incitent à cela. Il s’agit notamment de l’urbanisation qui accroit la demande et de la volonté politique pour appuyer les acteurs.

Répartis en groupes, les participants vont réfléchir sur des thématiques que sont l’agriculture, la pêche, l’élevage. De leurs travaux sortiront des recommandations pour booster le secteur agroalimentaire au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 10 avril 2014 à 15:37, par YZ En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Je me demande pourquoi on ne devrait pas plutôt parler de ce thème avec les Industriels au lieu des paysans ?
    La vérité c’est que on ne parvient pas à produire pour nous nourrir convenablement et on demande aux mêmes paysans d’aller refléchir sur l’industrie agroalimentaire.
    Dans le Compte rendu du Conseil des Ministres d’hier, on nous compare la production céréalière de la campagne 2013 -2014 à celle de la moyenne des 5 dernières années ! Tous ceux qui sont critiques savent que ce chiffre ne signifie pas grand chose ! La production est affecté par l’effectif de la population active qui y travaille. Quand ont fait la comaraison avec les cinq dernières années, déjà un biais énorme transparait à savoir la force du travail et les superficies moyenne des cinq dernières années qui sont forcement inférieurs à la sicvtuation de la dernière année.... donc c’est normal que la production s’accroit de manière significative par rapport à cette moyenne. Mais on sait aussi que on a beaucoup plus de personnes à nourrir dans l’année 2014. Le compte rendu du CM doit être claire, il ne faut pas nous duper en cachant des vérités qui transparaissent dans les statistiques. La vérité c’est celle que le Ministre a dit au Journal Télévisé : on a une production similaire à celle de la campagne précédente. C’est donc dire que y a eu moins de production/tête que l’année dernière si l’on considère le taux de croissance démographique de 3.1% par an. Mouillez le maillot pour nous sortir du gouffre de la misère. Un peuple qui ne peut pas se nourrir aura du mal à émerger ! ça au moins, c’est claire !
    Une des piste pour booster le developpement de l’agriculture c’est d’appliquer juste les textes sur le foncier. Que ceux qui ont acquis des centaines d’hectares de terres et qui ont épuisé les délais de mise en valeur sans le faire soient rapelés à l’ordre et s’ils n’obeissent pas, que l’Etat annule leur attribution.....vous aller voir comment des capitaux seront injectés dans le rural, juste en appliquant les textes prévus.... Le reste, c’est du discours auprès des paysans qui sont sans capital financiers. Ils n’ont que leur volonté et la force musculaire....
    Courage !

  • Le 10 avril 2014 à 16:29, par faisons un effort de réflexion En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    petit à petit l oiseau fait son nid ,avec nos dirigeants actuels les choses pourront aller de l avant car sachant comment agir pour le bien être de notre nation ,bon vent a eux et puisse le bon Dieu bénir le Faso et ses enfant

    • Le 11 avril 2014 à 07:42 En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

      Si en 27 ans, l’agriculture est toujours au stade de ne pas nourrir sa population, ce n’est pas avec cette équipe que l’on peut espérer mieux pour les année à venir. D’où l’intérêt d’avoir de temps en temps une alternance pour renouveler les dirigeants en panne d’imagination et de pouvoir insuffler une nouvelle dynamique vers le développement.

  • Le 10 avril 2014 à 17:17 En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    De quel face à face vous parlez ?Si vous l’ignorez,ces nombreux foras sont bidonnés d’avance où les intervenants et les questions sont connus d’avance.Parlez plutôt de mascarade mais vous n’aurez jamais le courage de le dire.

  • Le 10 avril 2014 à 17:43 En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Pendant qu’on a même pas d’eau pour boire à Fada, on prend des millions qui pourraient résoudre ce problème pour organiser JNP. Pire même sans eau tout le mois l’onea continue de nous amener des factures.

  • Le 10 avril 2014 à 17:57 En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Faites nous le bilan de votre fameuse usine de transformation de tomates à Loumbila et pourquoi elle n’est toujours pas fonctionnelle ? J’ai vu un reportage à la télé ce midi sur la plaine rizicole du Kou qui se meurt par ensablement qui entraine un déficit en eau. Ne serait-il pas plus utile d’investir quelques dizaines de millions de F CFA pour résoudre ce problème et permettre à ces paysans de continuer à produire du riz et réduire le coût des importations des riz douteux d’Asie que de faire pleuvoir plus d’une centaine de milliards dans vos mesures sociales dont une bonne partie sera gaspillée et n’entraînera aucune croissance ni réduction du chômage ?

  • Le 10 avril 2014 à 18:00 En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    J’espère que vous allez aussi réfléchir sur la qualité des produits destinés à la transformation car c’est une catastrophe pour les légumes gorgés de pesticides dangereux, d’herbicides, etc. Ne faudrait-il pas mettre l’accent sur une agriculture durable comme l’agroécologie et l’agriculture biologique dans ce pays ?

  • Le 10 avril 2014 à 19:02, par mkone En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Nous devons produire et consommer Burkinabe et en exporter de ce que nous avons produit chez dans les autres pays pour apporter des devise et créer une richesse et de l’emploi dans notre pays
    Pour ce faire il convient de relever les défis de la production quantitative et qualitative pour ensuite converger vers la transformation agro-alimentaire en vue d’être compétitif sur les marchés nationaux et internationaux. le monde étant globaliser et rendant une concurrence plus rude et exacerbée et des clients de plus en plus exigeants en termes de qualité du produit et des services, de leur cout d’acquisition économiquement plus bas ou faible et de l’accessibilité plus rapide des produits nous oblige a opter pour l’amélioration continue de la qualité de nos biens et services en utilisant des moyens technologiques de pointes susceptibles de nous procurer des avantages concurrentiels durables et défendables. Il ne s’agit pas simplement de transformer, mais produire qualité depuis les champs et transformer aussi qualitativement pour être compétitif sur les marchés. Cela demande l’implication de l’Etats des privés et de l’ensemble de toutes les parties prenantes à la filière agricole et commerciale qui doit tout mettre en œuvre pour forger un avantage concurrentiel durable.
    Notre agriculture est une des plus arriérée et pluviale, il sera intéressant que des opérateurs économique y mettent des moyens pour allez petit a petit vers l’irrigation et la maitrise de l’eau
    Nous devons aussi moderniser le secteur agricole car une agriculture basée sur des moyens de production tels que la Daba , ne pourra jamais nourrir son propriétaire encore moins être compétitive , le monde change et il faut simplement s’adapter aux changement de l’environnement
    Le Burkina Faso n’est pas en, marge de la mondialisation il faut qu’il s’organise et prenne les exigences des marchés mondiaux sinon il demeurera en reste marginaliser par rapport à la mondialisation .Il ya d’abord de gros efforts a faire pour moderniser progressivement l’agriculture améliorer la productivité et aller vers la transformation. Tous les pays dont l’agriculture représente 80% de la population active sont des pays sous développés les pays développés le pourcentage du service est plus élevés .Nous pouvons accompagner les producteurs par des crédits et financement moyen termes et court termes pour leur permettre de produire qualité et de pouvoir transformer et les écouler sur les marchés mondiaux la formation des producteurs par l’appui conseil et la vulgarisation sont des point assez prépondérants pour booster la productivité agricole.

  • Le 10 avril 2014 à 19:09, par mountuan TRAORE En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Arrêtez ce cirque il y a des urgences j’ai vu à 3à km de ZORGHO précisément à Wayalghin une école sous paillote selon les instituteurs cela est courant au Burkina.

    Ce rassemblement des paysans chaque année ne rapporte rien et est source de gaspillage des deniers publics.

  • Le 10 avril 2014 à 22:29, par Ah bon ? En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Mauvais chronogramme pour cette activité. Rencontre en avril 2014. Le budget est déjà mis en place. Débats, propositions, décisions de ce qu’il faut faire. Sur quels fonds exécuter ces décisions ? Prochaine rencontre avril 2015.

  • Le 10 avril 2014 à 23:15, par sawadogo achille En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    de tel chose sont vraiment a felicite et a encourager.......................bravo au gouvernement

    • Le 11 avril 2014 à 15:37 En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

      Depuis 2 décennies, on a ces journées du paysan, inutile et budgétivore, et notre agriculture n’arrive pas à résoudre la sécurité alimentaire de notre pays et population. Vous aimez sans doute les fêtes, foires pour aller boire la bibine, avoir quelques perdiems et à l’occasion danser dans les dancings... Combien coûte cette organisation qui aurait pu permettre d’installer plusieurs petites unités de transformation par exemple pour résoudre les problèmes de commercialisation, créer de la plus value, réduire les pertes des produits périssables et créer quelques emplois. Décidément, nous sommes gérés par une bande de pieds-nickelés qui ne connaissent rien dans le développement en générale, et, de l’agriculture en particulier.

    • Le 11 avril 2014 à 17:17, par kala En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

      c`est une bonne chose de s`enquerir des preoccupations des paysans mais l`organisee chaque annee est un gaspillage de ressources.je propose que ca soit bienal la on a le temps de mettre en oeuvre les mesures prises,de les suivre et d`en evaluer.ca sera plus efficace.le probleme crucial souvent pr les payans c`est la cherete des intrants pr la production que l`etat doit songer a subventionner plus.

  • Le 11 avril 2014 à 16:54, par Filsdupaysan En réponse à : Journée nationale du Paysan : En attendant le face-à-face avec le président du Faso…

    Quand je pense que le CAPITAINE SANKARA avait toujours dit :consommons ce que nous produisons ce que nous consommons. Arès son assassinat on a liquidé toutes les usines transformatrices de produits et c’est encore aujourd’hui que nous parlons de transformation.
    Où se trouvent Faso fani ? SAVANA ? etc....
    Du folklore

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND